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29 mars 2024 à 06:30:32
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Le Monde de L'Écriture » Encore plus loin dans l'écriture ! » L'Aire de jeux (Modérateur: Claudius) » Les contes de Perrault et des frères Grimm, revus et (ou) corrigés

Auteur Sujet: Les contes de Perrault et des frères Grimm, revus et (ou) corrigés  (Lu 3956 fois)

Hors ligne Marcel Dorcel

  • Calliopéen
  • Messages: 410
Je vous propose un conte de Grimm ou de Perrault dans sa version initiale, soit vous le réécrivez à votre convenance, soit vous en faites une critique.Toute forme est la bienvenue, débilité profonde, romantisme acerbe, trashtalk, humour noir etc...faites comme bon vous semble dans le cadre du forum...et de la loi! ;)

Je m'acquitterai de ma tâche en les commentant et décernerai à la fin la palme d'or du pire conte revisité ! Accessoirement, d'autres critiques que les miennes sont demandées au parloir.   

La seule obligation requise est un minimum d'originalité. Aucune contrainte, prose ou poésie, explications sous forme de thèse, critiques redondantes...peu importe, que vous l'écriviez en trois mots ou trois pages, il  existe une seule contrainte basique à respecter, qu'il y ait,  cela va sans dire, un rapport avec le conte.

J'attends de savoir si je commence ou si chez d'autres cela suscite un certain intérêt.





CENDRILLON

Un homme riche avait une femme qui tomba malade ; et quand celle-ci sentit sa
fin prochaine, elle appela à son chevet son unique fille et lui dit :
– Chère enfant, reste bonne et pieuse, et le bon Dieu t’aidera toujours, et moi,
du haut du ciel, je te regarderai et te protégerai.
Puis elle ferma les yeux et mourut. La fillette se rendit chaque jour sur la
tombe de sa mère, pleura et resta bonne et pieuse. L’hiver venu, la neige
recouvrit la tombe d’un tapis blanc. Mais au printemps, quand le soleil l’eut fait
fondre, l’homme prit une autre femme.
La femme avait amené avec elle ses deux filles qui étaient jolies et blanches
de visage, mais laides et noires de coeur. Alors de bien mauvais jours
commencèrent pour la pauvre belle-fille.
Faut-il que cette petite oie reste avec nous dans la salle ? dirent-elles. Qui veut
manger du pain, doit le gagner. Allez ouste, souillon !
Elles lui enlevèrent ses beaux habits, la vêtirent d’un vieux tablier gris et lui
donnèrent des sabots de bois. « Voyez un peu la fière princesse, comme elle est
accoutrée ! », s’écrièrent-elles en riant et elles la conduisirent à la cuisine. Alors
il lui fallut faire du matin au soir de durs travaux, se lever bien avant le jour,
porter de l’eau, allumer le feu, faire la cuisine et la lessive. En outre, les deux
soeurs lui faisaient toutes les misères imaginables, se moquaient d’elle, lui
renversaient les pois et les lentilles dans la cendre, de sorte qu’elle devait
recommencer à les trier. Le soir, lorsqu’elle était épuisée de travail, elle ne se
couchait pas dans un lit, mais devait s’étendre près du foyer dans les cendres. Et
parce que cela lui donnait toujours un air poussiéreux et sale, elles l’appelèrent
« Cendrillon ».
Il arriva que le père voulut un jour se rendre à la foire ; il demanda à ses deux
belles-filles ce qu’il devait leur rapporter.
– De beaux habits, dit l’une. – Des perles et des pierres précieuses, dit la
seconde.
– Et toi, Cendrillon, demanda-t-il, que veux-tu ?
– Père, le premier rameau qui heurtera votre chapeau sur le chemin du retour,
cueillez-le pour moi.
Il acheta donc de beaux habits, des perles et des pierres précieuses pour les
deux soeurs, et, sur le chemin du retour, en traversant à cheval un vert bosquet,
une branche de noisetier l’effleura et fit tomber son chapeau. Alors il cueillit le
rameau et l’emporta. Arrivé à la maison, il donna à ses belles-filles ce qu’elles
avaient souhaité et à Cendrillon le rameau de noisetier. Cendrillon le remercia,
s’en alla sur la tombe de sa mère et y planta le rameau, en pleurant si fort que les
larmes tombèrent dessus et l’arrosèrent. Il grandit cependant et devint un bel
arbre. Cendrillon allait trois fois par jour pleurer et prier sous ses branches, et
chaque fois un petit oiseau blanc venait se poser sur l’arbre. Quand elle
exprimait un souhait, le petit oiseau lui lançait à terre ce quelle avait souhaité.
Or il arriva que le roi donna une fête qui devait durer trois jours et à laquelle
furent invitées toutes les jolies filles du pays, afin que son fils pût se choisir une
fiancée. Quand elles apprirent qu’elles allaient aussi y assister, les deux soeurs
furent toutes contentes ; elles appelèrent Cendrillon et lui dirent -
– Peigne nos cheveux, brosse nos souliers et ajuste les boucles, nous allons au
château du roi pour la noce.
Cendrillon obéit, mais en pleurant, car elle aurait bien voulu les accompagner,
et elle pria sa belle-mère de bien vouloir le lui permettre.
– Toi, Cendrillon, dit-elle, mais tu es pleine de poussière et de crasse, et tu
veux aller à la noce ? Tu n’as ni habits, ni souliers, et tu veux aller danser ?
Mais comme Cendrillon ne cessait de la supplier, elle finit par lui dire :
– J’ai renversé un plat de lentilles dans les cendres ; si dans deux heures tu les
as de nouveau triées, tu pourras venir avec nous.
La jeune fille alla au jardin par la porte de derrière et appela :
« Petits pigeons dociles, petites tourterelles et vous tous les petits oiseaux
du ciel, venez m’aider à trier les graines :
les bonnes dans le petit pot,
les mauvaises dans votre jabot. »
Alors deux pigeons blancs entrèrent par la fenêtre de la cuisine, puis les
tourterelles, et enfin, par nuées, tous les petits oiseaux du ciel vinrent en voletant
se poser autour des cendres. Et baissant leurs petites têtes, tous les pigeons
commencèrent à picorer : pic, pic, pic, pic, et les autres s’y mirent aussi : pic,
pic, pic, pic, et ils amassèrent toutes les bonnes graines dans le plat. Au bout
d’une heure à peine, ils avaient déjà terminé et s’envolèrent tous de nouveau.
Alors la jeune fille, toute joyeuse à l’idée qu’elle aurait maintenant la permission
d’aller à la noce avec les autres, porta le plat à sa marâtre. Mais celle-ci lui dit :
– Non, Cendrillon, tu n’as pas d’habits et tu ne sais pas danser : on ne ferait
que rire de toi.
Comme Cendrillon se mettait à pleurer, elle lui dit :
– Si tu peux, en une heure de temps, me trier des cendres deux grands plats de
lentilles, tu nous accompagneras. – Car elle se disait qu’au grand jamais elle n’y
parviendrait.
Quand elle eut jeté le contenu des deux plats de lentilles dans la cendre, la
jeune fille alla dans le jardin par la porte de derrière et appela :
« Petits pigeons dociles, petites tourterelles et vous tous les petits oiseaux
du ciel, venez m’aider à trier les graines :
les bonnes dans le petit pot,
les mauvaises dans votre jabot. »
Alors deux pigeons blancs entrèrent par la fenêtre de la cuisine, puis les
tourterelles, et enfin, par nuées, tous les petits oiseaux du ciel vinrent en voletant
se poser autour des cendres. Et baissant leurs petites têtes, tous les pigeons
commencèrent -à picorer : pic, pic, pic, pic, et les autres s y mirent aussi : pic,
pic, pic, pic, et ils ramassèrent toutes les bonnes graines dans les plats. Et en
moins d’une demi-heure, ils avaient déjà terminé, et s’envolèrent tous à nouveau.
Alors la jeune fille, toute joyeuse à l’idée que maintenant elle aurait la
permission d’aller à la noce avec les autres, porta les deux plats à sa marâtre.
Mais celle-ci lui dit :
– C’est peine perdue, tu ne viendras pas avec nous, car tu n’as pas d’habits et
tu ne sais pas danser ; nous aurions honte de toi.
Là-dessus, elle lui tourna le dos et partit à la hâte avec ses deux filles
superbement parées.
Lorsqu’il n’y eut plus personne à la maison, Cendrillon alla sous le noisetier
planté sur la tombe de sa mère et cria
« Petit arbre, ébranle-toi, agite-toi,
jette de l’or et de l’argent sur moi. »
Alors l’oiseau lui lança une robe d’or et d’argent, ainsi que des pantoufles
brodées de soie et d’argent. Elle mit la robe en toute hâte et partit à la fête. Ni ses
soeurs, ni sa marâtre ne la reconnurent, et pensèrent que ce devait être la fille
d’un roi étranger, tant elle était belle dans cette robe d’or. Elles ne songeaient pas
le moins du monde à Cendrillon et la croyaient au logis, assise dans la saleté, à
retirer les lentilles de la cendre. Le fils du roi vint à sa rencontre, a prit par la
main et dansa avec elle. Il ne voulut même danser avec nulle autre, si bien qu’il
ne lui lâcha plus la main et lorsqu’un autre danseur venait l’inviter, il lui disait :
« C’est ma cavalière ».
Elle dansa jusqu’au soir, et voulut alors rentrer. Le fils du roi lui dit : « je m’en
vais avec toi et t’accompagne », car il voulait voir à quelle famille appartenait
cette belle jeune fille. Mais elle lui échappa et sauta dans le pigeonnier. Alors le
prince attendit l’arrivée du père et lui dit que la jeune inconnue avait sauté dans
le pigeonnier. « Serait-ce Cendrillon ? » se demanda le vieillard et il fallut lui
apporter une hache et une pioche pour qu’il pût démolir le pigeonnier. Mais il
n’y avait personne dedans. Et lorsqu’ils entrèrent dans la maison. Cendrillon
était couchée dans la cendre avec ses vêtements sales, et une petite lampe à huile
brûlait faiblement dans la cheminée ; car Cendrillon avait prestement sauté du
pigeonnier par-derrière et couru jusqu’au noisetier ; là, elle avait retiré ses beaux
habits, les avait posés sur la tombe, et l’oiseau les avait remportés ; puis elle était
allée avec son vilain tablier gris se mettre dans les cendres de la cuisine.
Le jour suivant, comme la fête recommençait et que ses parents et ses soeurs
étaient de nouveau partis, Cendrillon alla sous le noisetier et dit :
« Petit arbre, ébranle-toi, agite-toi,
jette de l’or et de l’argent sur moi. »
Alors l’oiseau lui lança une robe encore plus splendide que celle de la veille.
Et quand elle parut à la fête dans cette toilette, tous furent frappés de sa beauté.
Le fils du toi, qui avait attendu sa venue, la prit aussitôt par la main et ne dansa
qu’avec elle. Quand d’autres venaient l’inviter, il leur disait : « C’est ma
cavalière. » Le soir venu, elle voulut partir, et le fils du roi la suivit, pour voir
dans quelle maison elle entrait, mais elle lui échappa et sauta dans le jardin
derrière sa maison. Il y avait là un grand et bel arbre qui portait les poires les
plus exquises, elle grimpa entre ses branches aussi agilement qu’un écureuil, et
le prince ne sut pas où elle était passée. Cependant il attendit l’arrivée du père et
lui dit :
– La jeune fille inconnue m’a échappé, et je crois qu’elle a sauté sur le poirier.
« Serait-ce Cendrillon ? » pensa le père qui envoya chercher la hache et abattit
l’arbre, mais il n’y avait personne dessus. Et quand ils entrèrent dans la cuisine,
Cendrillon était couchée dans la cendre, tout comme d’habitude, car elle avait
sauté en bas de l’arbre par l’autre côté, rapporté les beaux habits à l’oiseau du
noisetier et revêtu son vilain tablier gris. Le troisième jour, quand ses parents et
ses soeurs furent partis, Cendrillon retourna sur la tombe de sa mère et dit au
noisetier :
« Petit arbre, ébranle-toi, agite-toi,
jette de l’or et de l’argent sur moi. »
Alors l’oiseau lui lança une robe qui était si somptueuse et si éclatante qu’elle
n’en avait encore jamais vue de pareille, et les pantoufles étaient tout en or.
Quand elle arriva à la noce dans cette parure, tout le monde fut interdit
d’admiration. Seul le fils du roi dansa avec elle, et si quelqu’un l’invitait, il
disait : « C’est ma cavalière. »
Quand ce fut le soir, Cendrillon voulut partir, et le prince voulut
l’accompagner, mais elle lui échappa si vite qu’il ne put la suivre. Or le fils du
roi avait eu recours à une ruse : il avait fait enduire de poix tout l’escalier, de
sorte qu’en sautant pour descendre, la jeune fille y avait laissé sa pantoufle
gauche engluée. Le prince la ramassa, elle était petite et mignonne et tout en or.
Le lendemain matin, il vint trouver le vieil homme avec la pantoufle et lui dit :
– Nulle ne sera mon épouse que celle dont le pied chaussera ce soulier d’or.
Alors les deux soeurs se réjouirent, car elles avaient le pied joli. L’aînée alla
dans sa chambre pour essayer le soulier en compagnie de sa mère. Mais elle ne
put y faire entrer le gros orteil, car la chaussure tait trop petite pour elle ; alors sa
mère lui tendit un couteau en lui disant :
– Coupe-toi ce doigt ; quand tu seras reine, tu n’auras plus besoin d’aller à
pied.
Alors la jeune fille se coupa l’orteil, fit entrer de force son pied dans le soulier
et, contenant sa douleur, s’en alla trouver le fils du roi. Il la prit pour fiancée, la
mit sur son cheval et partit avec elle. Mais il leur fallut passer devant la tombe ;
les deux petits pigeons s’y trouvaient, perchés sur le noisetier, et ils crièrent :
« Roucou-cou, roucou-cou et voyez là,
Dans la pantoufle, du sang il y a :
Bien trop petit était le soulier ;
Encore au logis la vraie fiancée. »
Alors il regarda le pied et vit que le sang en coulait. Il fit faire demi-tour à son
cheval, ramena la fausse fiancée chez elle, dit que ce n’était pas la véritable
jeune fille et que l’autre soeur devait essayer le soulier. Celle-ci alla dans sa
chambre, fit entrer l’orteil, mais son talon était trop grand. Alors sa mère lui
tendit un couteau en disant :
– Coupe-toi un bout de talon ; quand tu seras reine, tu n’auras plus besoin
d’aller à pied.
La jeune fille se coupa un bout de talon, fit entrer de force son pied dans le
soulier et, contenant sa douleur, s’en alla trouver le fils du roi. Il la prit alors
pour fiancée, la mit sur son cheval et partit avec elle. Quand ils passèrent devant
le noisetier, les deux petits pigeons s’y trouvaient perchés et crièrent :
« Roucou-cou, roucou-cou et voyez là,
Dans la pantoufle, du sang il y a :
Bien trop petit était le soulier ;
Encore au logis la vraie fiancée. »
Le prince regarda le pied et vit que le sang coulait de la chaussure et teintait
tout de rouge les bas blancs. Alors il fit faire demi-tour à son cheval, et ramena
la fausse fiancée chez elle.
– Ce n’est toujours pas la bonne, dit-il, n’avez-vous point d’autre fille ?
– Non, dit le père, il n’y a plus que la fille de ma défunte femme, une
misérable, Cendrillon, malpropre, c’est impossible qu’elle soit la fiancée que
vous cherchez.
Le fils du roi dit qu’il fallait la faire venir, mais la mère répondit :
– Oh non ! la pauvre est bien trop sale pour se montrer.
Mais il y tenait absolument et on dut appeler Cendrillon. Alors elle se lava
d’abord les mains et le visage, puis elle vint s’incliner devant le fils du roi, qui
lui tendit le soulier d’or. Elle s’assit sur un escabeau, retira son pied du lourd
sabot de bois et le mit dans la pantoufle qui lui allait comme un gant. Et quand
elle se redressa et que le fils du roi vit sa figure, il reconnut la belle jeune fille
avec laquelle il avait dansé et s’écria :
– Voilà la vraie fiancée !
La belle-mère et les deux soeurs furent prises de peur et devinrent blêmes de
rage. Quant au prince, il prit Cendrillon sur son cheval et partit avec elle.
Lorsqu’ils passèrent devant le noisetier, les deux petits pigeons blancs crièrent :
« Roucou-cou, Roucou-cou et voyez là,
Dans la pantoufle, du sang plus ne verra
Point trop petit était le soulier,
Chez lui, il mène la vraie fiancée. »
Et après ce roucoulement, ils s’envolèrent tous deux et descendirent se poser
sur les épaules de Cendrillon, l’un à droite, l’autre à gauche et y restèrent
perchés.
Le jour où l’on devait célébrer son mariage avec le fils du roi, ses deux
perfides soeurs s’y rendirent avec l’intention de s’insinuer dans ses bonnes grâces
et d’avoir part à son bonheur. Tandis que les fiancés se rendaient à l’église,
l’aînée marchait à leur droite et la cadette à leur gauche : alors les pigeons
crevèrent un oeil à chacune celles. Puis, quand ils s’en revinrent de l’église,
l’aînée marchait à leur gauche et la cadette à leur droite : alors les pigeons
crevèrent l’autre oeil à chacune d’elles. Et c’est ainsi qu’en punition de leur
méchanceté et de leur perfidie, elles furent aveugles pour le restant de leurs
jours.
Un imbécile ne s'ennuie jamais il se contemple
De Gourmont

Tout dire ou se taire
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 Croyez-vous que je me sois donné la peine de me lever tous les jours de ma vie à quatre heures du matin pour penser comme tout le monde 
J Hardouin

Tout ce qui est atteint est détruit
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Hors ligne Meilhac

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ton idée me plait marcel
pas le temps tout de suite mais je reviendrai avec plais'!! :)

Hors ligne Philippe47

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Bonjour,
Une question et une suggestion :

La question est liée à la notion de
Citer
pire conte revisité
Quels sont donc ces éléments qui rendraient telle narration "moins pire" ou "plus pire" qu'une autre ?
Dit autrement : quels sont les critères d'évaluation ?
 ;D

Quant à la suggestion, elle concerne le timing. Autant l'idée m'intéresse et le plus difficile va être de choisir parmi celles qui me viennent à l'esprit pour n'en retenir qu'une, autant je suis, dans les prochains jours, parfaitement incapable de trouver le temps nécessaire.
Fournir une date butoir, donc, pour éventuellement anticiper.
« Modifié: 30 mai 2019 à 19:21:51 par Philippe47 »
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Hors ligne Aléa

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j'aime bien l'idée, même si l'idée de compétition me fait un peu grincer des dents ( de séparer les choses entre gagnants et perdants quoi, même si y'a des conseils entre bien sûr et c'est cool, bah la compet ca l'est moins ^^ ) (désolé je fais le vieux relou.....)

faut que je réfléchisse à quel conte j'aimerai ravaler la façade hm (la belle aux bois dormant m'énerve pas mal, alors pourquoi pas, ça peut être marrant)
(et cc aube qui l'a déjà fait au final haha)
« Modifié: 30 mai 2019 à 19:42:04 par Ben.G »
Le style c'est comme le dribble. Quand je regarde Léo Messi, j'apprends à écrire.
- Alain Damasio

Hors ligne Philippe47

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@Ben G
Citer
faut que je réfléchisse à quel conte j'aimerai ravaler la façade
Je crois que la réponse est dans le texte de Marcel Dorcel :
Citer
Je vous propose un conte ../...
Puis il donne une version (classique) de Cendrillon.
.
Citer
désolé je fais le vieux relou
Pas du tout. J'ai amené la question autrement, mais c'est vraiment tout.  ;D
Lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté (Confucius).

Hors ligne Marcel Dorcel

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Bon, apparemment le fil semble évoluer favorablement.  :)

Si tu veux Ben.G, on peut abandonner l'idée de gagnant, ça ne me gêne pas. Mais j'aimerais conserver l'idée que chacun(e) déploie ses ailes créatrices sur le même conte ( on bloque à une date et on passe au suivant), cela apportera un peu de cohérence car si tout le monde se met à choisir son propre conte, ça risque de tourner au fouillis cette histoire ! ;D

Question épineuse en suspens; afin de ne pas faire ma précieuse (ridicule...), je me démets de mon rôle de grand gourou, le seul à décider du conte. Mais désormais qui choisit ? Secundo, est-ce que celui ou celle ( vous remarquerez au passage l'inclusivité de ma démarche :-¬?) qui choisit publie lui/elle aussi ?

Le petit Marcel attend à l'accueil d'autres propositions de manière à mettre les contraintes en place et définir un projet commun.

Merci à vous.
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Hors ligne Philippe47

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Je soumets ce qui me traverse l'esprit. Rien d'autre que des suggestions, donc.

1) Il est défini un temps alloué à un exercice/conte. Par exemple 4 semaines pour poster une "déclinaison" du conte choisi. Avec une date de démarrage.
2) Celles et ceux que cela intéresse sont désigné(e)s volontaires pour choisir le conte selon un ordre prédéfini d'autant plus anecdotique qu'il est dépourvu d'importance. Simplement, il est associé un pseudo à une période et c'est ce locuteur qui choisit le conte. Ce qui revient à dire que l'on prévoit par exemple 6 périodes de 4 semaines à dater par exemple du lundi 34 mai 2019 et que chaque personne intéressée se situe sur une de ces six périodes à venir. Ce sera à lui/elle de choisir le conte, la période de diffusion sur le forum est connue préalablement donc si je suis indisponible du 42 juin au 35 juillet, j'évite de me positionner sur cette période.
3) Pour ce qui est de la perception par les lecteurs des différentes versions, tout comme Ben G je suis un (grand) peu allergique à la compétition, en particulier dans le domaine du culturel ou artistique. J'ai un peu mal à imaginer Joachim Du Bellay et Aragon à la finale de "Questions pour un champion".
 :P

Je crois que leur image dans mon esprit n'en ressortirait pas intacte  ;D.

Par contre, il peut être intéressant de tenter d'évaluer les réactions/perceptions des lecteurs. Donc on pourrait peut-être (je ne maîtrise pas l'éventuelle technicité requise) insérer un sondage durant les derniers jours (allusion à la période que je citais en 1) avec quelques critères d'appréciations tels que "Lequel préférez-vous en termes de scénario, en termes d'écriture...". En n'introduisant que 3 ou 4 items, cela ne prend pas de temps particulier et cela peut donner un aperçu de "l'impact" du texte.
Mais un classement genre top 5 avec un stylo 4 couleurs et une bise de Marcel Dorcel au gagnant ou à la gagnante...non.  :mrgreen:
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Hors ligne Aléa

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Ah pardon j'avais pas capté ça ^^ oui du coup ça me semble mieux que ça tourne d'un conte à l'autre, ça permettra aussi aux gens de prendre le truc en cours !
(même si Cendrillon m'intéresse moins, y'aura l'occasion de tous les faire !)



Boh, du coup si ça tourne, tu peux continuer à en proposer un à chaque fois, enfin on peut juste faire à la première personne qui propose s'y personne n'y voit d'inconvénient, ils y passeront tous de toute façon
Et sinon, t'as un outil en haut de ton sujet pour ajouter un sondage, ça peut être un bon moyen aussi de choisir le prochain à chaque fois :)
Et l'avantage d'enlever un grand chef qui décide, c'est que du coup oui, tout le monde peut participer même celui qui propose  :P

et je plussoie pour les dates limites !




edit : posté en même temps que philippe...
Le style c'est comme le dribble. Quand je regarde Léo Messi, j'apprends à écrire.
- Alain Damasio

Hors ligne Philippe47

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Citer
enfin on peut juste faire à la première personne qui propose s'y personne n'y voit d'inconvénient
C'est une option qui me semble d'autant plus judicieuse qu'elle a le mérite de la simplicité.

Citer
Cendrillon m'intéresse moins
Je n'ai jamais aimé Cendrillon. Mais transformer l'histoire de cette apologiste de la soumission me plaît bien. J'me demande même si je ne vais pas en faire un homme, comme pour souligner l'indécence de cette apologie. Après tout, il suffit qu'il perde une Timberland au lieu d'une pantoufle en vair , et c'est tout pareil après.
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Hors ligne Meilhac

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une pantoufle en vair

verre, verre  ;)

(c'était verre, et un gars pas marrant (balzac je crois) trouvant ça trop zar-bi a décidé que ce serait vair, mais le conte originel c'est bien verre  8)

EDIT : https://fr.wikipedia.org/wiki/Controverse_sur_la_composition_des_pantoufles_de_Cendrillon

Hors ligne Philippe47

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 ;D
Merci Meilhac
Ne me demande pas pourquoi, je fais l'erreur régulièrement (c'est à dire au rythme ou je cite Cendrillon, soit environ une fois tous les dix ans). J'ai beau savoir que ses pompes ne sont pas en fourrure d'écureuil...je bugue.  :)

Oui, je crois bien que c'est Balzac qui a initié le "débat".
Lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté (Confucius).

Hors ligne Meilhac

  • Comète Versifiante
  • Messages: 4 047
;D
Merci Meilhac
Ne me demande pas pourquoi, je fais l'erreur régulièrement (c'est à dire au rythme ou je cite Cendrillon, soit environ une fois tous les dix ans). J'ai beau savoir que ses pompes ne sont pas en fourrure d'écureuil...je bugue.  :)

Oui, je crois bien que c'est Balzac qui a initié le "débat".

moi j'adore le côté lapidaire/déjanté des contes
et je n'aime pas trop balzac
donc je n'ai pas eu trop de mal à choisir un camp dans cette controverse :===)
à bientôt pour pasticher perrault et grimm ! ouais! :)

 


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