[Nacas]

Ce soir un sujet tout naturel extrait d'une sordide injustice que la langue française porte en son sein depuis longtemps peut-être – déjà ? – mais qui ne parvient à mon cœur que maintenant, sous la forme d'une question éructée ma foi avec force et détermination, ou peut-être – déjà ?

"POURQUOI Y'A PAS DE PASSÉ SIMPLE À "EXTRAIRE" ?"

NON MAIS VRAIMENT ?

Sans dèc, SANS DÈC ?


Je recherche une explication tangible, suffisante et incontestable. Autrement, je vous jure que je ne désire en aucun cas atteindre de telles extrémités, mais j'apporterai à l'érifice des néologismes ma pierre d'angule.
Tenez-le-vous pour dit.
Nacas.

[Nocte]

Because.

[Claudius]

Ce verbe est un verbe défectif, le pourquoi du comment de la chose me semble bien obscur. Peut être tombé en désuétude ?

Une question existentielle à prendre au sérieux !

 

[Aléa]

Ptain c'est mal foutu cette histoire de langue.


Inventes sa conjugaison du coup u_u Ou on peut faire un concours de table de conjugaison d'extraire au passé  ? '-'

[Verasoie]

Est-ce que tu coup "traire" a subit le même sort d'oubli ? Est-ce qu'on nie au paysans le droit de dire qu'au point du jour ils se levèrent et [...] leurs vaches ? Est-ce la première action antispéciste de l'Académie ?


Après vérif : ni passé simple, ni subjonctif imparfait, diantre. Il s'en fallut de peu que je ne m'extrayasse de ce pétrin...

[Gros Lo]

On en profitera pour inventer le verbe contraire, dites ? (Exemple : "À la haine je contrais l'amour.")
Ainsi qu'arbitraire ? (Exemple : "Qu'il me semble arbitrayant de manger du saumon lorsqu'on s'apitoie du sort des veaux !")

Ouah, j'aurais parié en faisant ma rapide recherche que distraire nous offrirait une solution mais non, on lui a amputé les mêmes.

[Kanimp]

Il semblerait que cela soit tombé en désuétude.

Il est moins à plaindre que gésir.

[Nacas]

Eh bien qu'à cela ne tienne. Ce sera "Ces menues choses multitudes aux yeux vides m'extrairent de mon corps.", et si le monde n'est pas prêt, qu'il se démerde : je désespère.

[Claudius]

Mais, mais... ces verbes (traire, braire, extraire, soustraire) supportaient en leur temps toute conjugaison, c'est le peu d'usage qui a fait disparaître ces temps et forment là ! Il n'est pas interdit de les utiliser.

Je passais sur le chemin quand un faon s'extrayit du sous-bois... Boudiou que c'est laid !

Et puis si l'on consulte la liste des verbes défectifs, (parce que ça m'a fait réfléchir tout ça) il y en a un particulier raccourci à l'extrême : le verbe bienvenir ! Ah ben oui m'sieur dame, il a existé ce verbe là ! Il n'en reste que notre traditionnel : bienvenue, bienvenu ! Hein ?

et si l'on s'amusait à écrire une histoire avec ces verbes là, ce serait drôle non ?

 

[Nacas]

ET POURQUOI N'Y A-T-IL PAS DE PASSÉ SIMPLE À ÉCLORE ?

[Gros Lo]

Tu éclus d'un oeuf de chamelle fécondé par un castor, mon cher Nacas.
D'où les écluses.
Heureusement que tu ne clus pas ce fil voilà quelques semaines.
D'ailleurs il faudrait dire conclore.
Ah ! que n'occlus-je plus tôt l'intestinal délié de ma réponse. Me voici tout perclus de grammaire :sick:

[Aube]

Eclore m'a fait faux-bond ce soir même, également. Je ne remercie pas l'académie.

[Dot Quote]

eh bien je dirais à froid que tout processus dans le temps ne peut être décrit, même par un verbe, et ce au passé simple, dont l'usage est une ponctualité révolue...

tu peux le mettre au passé composé ou à l'imparfait parce que ça a duré et est fini :
il a éclosu, il éclosait

tu peux le mettre au présent qui est lui aussi ponctuel :
il extraye, j'éclos

je me demande du coup si tu peux le futuriser, genre un futur ponctuel ou étendu
il extrayillera, je vais éclor

hmm et sous la condition bref...

je crois que les modalités de temps sont indéfectibles d'un usage qu'on se fait de notre position vis-à-vis de celui-ci dans au moins deux dimensions :
- passé > présent > futur (conditionnel)
- moment / instant

d'où que y'a des complexités quant à l'usage d'un moment référé à l'usage verbal de l'instant :
quand tu éclos dans le présent, c'est l'instant d'un moment
mais quand tu éclos dans le passé, c'est un moment uniquement, par rapport au présent qui demande l'usage du temps verbal passé
mais je vois le besoin de ne pas se compliquer avec la langue sur des difficultés de rendre compte des moments et des instants...

*jeté-retourné de table*

[derrierelemiroir]

Ce soir un sujet tout naturel extrait d'une sordide injustice que la langue française porte en son sein depuis longtemps peut-être – déjà ? – mais qui ne parvient à mon cœur que maintenant, sous la forme d'une question éructée ma foi avec force et détermination, ou peut-être – déjà ?

"POURQUOI Y'A PAS DE PASSÉ SIMPLE À "EXTRAIRE" ?"

NON MAIS VRAIMENT ?

Sans dèc, SANS DÈC ?


Je recherche une explication tangible, suffisante et incontestable. Autrement, je vous jure que je ne désire en aucun cas atteindre de telles extrémités, mais j'apporterai à l'érifice des néologismes ma pierre d'angule.
Tenez-le-vous pour dit.
Nacas.

diantre, comment n'ai-je pu tomber sur ce sujet que maintenant ??? Cela fait des années que je me désespère de la même énigme. Ça n'a pas de sens. Moi je l'utilise tout le temps en plus le verbe EXTRAIRE alors désuétude mon cul. Pourquoi croyez-vous que j'écris tous mes textes au passé composé ? Coïncidence ?

Le verbe BARGUIGNER par contre, qui l'utilise, hein, qui ? Et pourtant, môôôssieur est toujours paré de son reluisant passé simple. C'est du manque de respect ! J'appelle donc à la RÉVOLUTION ! Qu'on leur rende leur passé simple à tous les verbes qui en sont dépourvus !!! Et puis, qu'on ajoute toutes les personnes manquantes au verbe PLEUVOIR, parce que oui, par moment, JE PLEUS !!!

[Meilhac]

Ce soir un sujet tout naturel extrait d'une sordide injustice que la langue française porte en son sein depuis longtemps peut-être – déjà ? – mais qui ne parvient à mon cœur que maintenant, sous la forme d'une question éructée ma foi avec force et détermination, ou peut-être – déjà ?

"POURQUOI Y'A PAS DE PASSÉ SIMPLE À "EXTRAIRE" ?"

invente le Nacas !

c'est à ça qu'on sert : les langues vivantes, à nous de les faire vivre.