C'est vrai qu'entre l'Incal, les Technopères et les méta-barons, il y a de quoi se perdre dans l'Univers foisonnant de Jodorowsky (même si sur cette série, et comme depuis un certain temps, c'est Jerry Frissen qui officie au scénario).
Nostalgique de la SF de L'Incal, j'ai démarré la série, mais me suis arrêté au Tome 1. Les époques ont changé, et le côté aventure/SF cher à l'Incal des années 80 ne trouve visiblement plus grâce auprès des éditeurs. La série suit donc la mouvance et donne dans le sombre, un peu trop à mon goût.
Comme pour les autres spin-offs, si l'on ne peut que s'incliner devant la maitrise graphique du dessinateur (ici Valentin Sécher, qui oeuvrait sur Khaal), l'ambiance et l'histoire peu palpitante ne m'ont pas donné envie d'aller plus loin. Chose importante : la violence de certains passages réserve la lecture de cette BD à un public averti, comme on dit.
Né de l'imagination intarissable de Jodo, l'univers de l'Incal aurait pu nous en mettre plein la vue pendant des décennies, tant il s'avère riche et bien construit. Mais je ne suis définitivement pas fan du virage pris pour les différentes suites, tout étant affaire de goût, bien entendu