Poème écrit en binôme avec
pehache.
On remet ça quand tu veux, ce fut un plaisir pour moi

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De printemps en automneNon, je n’ai jamais cru en ce chant dit d’espoir,
Celui de l' homme au soir plaintif et ingénu…petit rien petit grain
semence
par le vent portée
petit grain petit rien
Je l’entends, il m’atteint :
chant des feuilles au vent,
chant des feuilles en vain
Mélodie rappelant,
qu’après la nuit, viendra
le matin.Nouveau-né messager
conquérant de demain
parfois mourant en vain
quelque part en chemin
petit rien petit grain
vers des terres fertiles
un oasis une île
etc.
En des terres fertiles, trouva sa destinée…
Porteur de vie, aîné, nouveau guide habile.
Oh, oui ! Haine et humains ne sont qu’évanescents
Face aux grands éléments, messagers de demain.continue belle jouvencelle
chante avec l’hirondelle
Feuille d'or et d'histoire, par le vent, portée loin
Elle apprend en chemin : de l'immense savoir,
Des humains les espoirs, de la Terre les chagrins,je lui vantais le printemps
elle parlait de l'automne
je sentais bouillir mon sang
sa voix restait monotone
je me rêvais son amant
j'enfantais des nuits qui tonnent
extases plaisir charmants
entre nos corps qui frissonnent
tu sais tu n'as plus vingt ans
me dit ma jeune amazone
tant et tant de printemps m'ont mené en automne
la nature est en fête égayée par le vent
que caresse l'envie d'avoir la fleur aux dents
sifflent des violons lents dedans mon sonotone
N’est-ce pas merveilleux ? Du printemps en hiver,
Comme d’idées en vers, ou de jeunes en aïeux,
Chanter le nouvel an et tous ces vains espoirs,
Pourtant j’ai froid ce soir, le soleil semble absent…printemps emprunté
où sont les abeilles
les papillons le soleil
bourgeons prêts à éclater
tout ce vert qui m'émerveille
tendres pousses de l'éveil
les fleurs qui rient dans les prés
déjà ça sent le passé
déréglé le Grand Réveil
ne sait plus s'il doit sonnER
déréglé le Grand Réveil
la sève a gelé
printemps emprunté
où sont les abeilles
dans les champs les fleurs fleurissent
c'est l'empreinte du printemps
l'hirondelle est dans le vent
un taon m'a piqué la cuisse