Soupirs, lascivité, corruption d'un plaisir sensuel, aliénation à la jonction de l'abomination diaboliquement délicieuse.
Fluctuation de mon corps en alerte, quand l'étreinte se faisait honnête.
J'aimais ton galon, ton allure pour laquelle aucune cambrure ne saurait pardonner la passion. Et de ton nom je tirais la satisfaction de t'honorer jusqu'à la fin de ma vie. Combien de fois, ne sachant te donner, j'aurai pleuré mon émoi sur ton être absorbé par nos attirances enivrées. En succombant à ton charme, j'aurai sacrifié ma liberté en t'offrant mes pensées savoureuses.
Pulsations, sudations et palpitations de nos corps en fusion qui délivrent les vibrations de nos membres enlacés, quand l'aura a submergé nos cerveaux éveillés. Les hormones ont façonné l'effusion des actes charnellement partagés et l'enfant a crié sa victoire sur l'amour des amants.
Je ne saurais dire à quel point la sensualité a guidé nos élans effrénés, notre sincérité a épargné les querelles passagères et l'unicité a créé la liaison maternelle.
Tu te dressais là, devant ma peur, faisant de notre relation l'union de nos actions incertaines.
L'éternité, aux confluences de nos sentiments, laissait sur notre histoire une douceâtre amertume.
Notre fièvre a élevé notre amour en ébats tortueux et purifié nos attentes en parfaite illusion. Sans compter l'affect naissant de notre innocence ornée d'un diadème de mariée. Et trompant l'ascèse de nos esprits sur l'errance des jalousies, nos corps meurtris ont bravé nos difficultés. Et si aujourd'hui je clame ma fervente ardeur, je conçois l'aisance d'un bonheur simplifié.