autre petite question :Ça m'arrive tout le temps. J'ai des idées, bien sûr, comme tout un chacun. Mais moi, dans mon grand égocentrisme, je voudrais L'IDEE. Celle qui me rendra fière de mon texte, celle qui sera originale, celle qui me permettra d'enfin exprimer tout ce que j'ai sur le cœur. Sauf que cette idée-là ne vient jamais. Je reste des heures ( sans exagérer ) devant une page blanche, un stylo à la main, mais rien ne vient jamais.
Est-ce qu'il vous arrive des moments où vous vous dites "j'ai envie d'écrire", et vous sentez que c'est le bon moment (on sait pas pourquoi !) et que là tout va couler de source et devenir facile, mais que vous n'avez pas spécialement d'idées ? :noange: C'est pour le moins rageant...
Il n'y a pas une raison précise qui explique pourquoi les gens écrivent. Je crois que plusieurs s'additionnent et s'entremêlent, dont certaines qu'on ne soupçonne pas parce qu'elle sont trop évidentes, comme l'envie simplement d'écrire, comme vous avez envie de jouer du piano, de dessiner, de danser que sais-je.D'accord du début à la fin.
Sinon, comme beaucoup de monde, j'écris d'abord pour raconter (d'abord à moi-même mais aussi aux autres, c'est très important) une histoire, un personnage, une émotion ; pour faire rire ; pour me détendre ; parce que j'en ai besoin et que je déteste les périodes "à vide" ; pour avoir un espace construit de mes mains (ou plutôt de ma tête), une bulle qui n'appartient à personne sinon à moi-même et dans laquelle je fais absolument ce que je veux - comme je peux ne rien y faire si la paresse me gagne- souvent le cas) ; pour me faire plaisir de pas voir et créer que des phrases bateaux style télé ; pour passer un message rarement mais c'est important, et on manque d'écrivains /artistes engagés alors que le rôle des "intellectuels" c'est de prendre de la distance pour réfléchir au fonctionnement du monde et à ce qui va mal, et de le dire tout haut avec des solutions plausibles. Enfin...
Tiens! je suis assez d'accord avec la réponse de france que je ne connais pas. Juste que je qualifierais cette insatisfaction dont elle parle comme l'inpossibilité à l'exprimer. De ce fait, on écrit et on le fait d'autant mieux dans un grand moment de plénitude ou de profonde détresse. Il me semble que, dans cet état d'extrème solitude, l'écriture donc la composition(j'ai le même ressenti avec la musique) est l'échappatoire rêvée pour produire. Oui! il s'agit bien de cette incapacité à exprimer un sentiment profond, enfoui au plus profond de moi.ça m'étonner parce que, même si j'ai lu qu'un seul texte de toi, j'aurais plutôt pensé que tu étais de ceux qui écrivent avant tout pour l'histoire...
De ce fait, on écrit et on le fait d'autant mieux dans un grand moment de plénitude ou de profonde détressePersonnellement, c'est pas le cas. D'abord, parce que mon état d'esprit (je dis "mon", mais je pense que c'est le cas pour tout le monde, non ?) se reflète dans le texte (si je suis tristounette, le texte le sera aussi, même si je n'en avais pas l'impression). Et puis parce que j'invente pas l'histoire au moment où je l'écris (je veux pas seulement dire que j'ai déjà le scénario avant, mais aussi les mots, la façon de la raconter. C'est pas comme si j'avais appris par coeur et que je me contentais de mettre par écrit, mais y a quand même un peu de ça). Du coup, non, je me reconnais pas dans cette description ^ ^
l'écriture part toujours d'une insatisfaction
Tiens, à vous lire, on a globalement deux façons de voir les choses : ceux qui écrivent avant tout pour s'exprimer, et ceux qui écrivent avant tout pour raconter une histoire.Je crois que je fais les deux, moi. J'aime raconter une histoire, mais aussi exprimer certains choses à travers ces histoires...
ça m'étonner parce que, même si j'ai lu qu'un seul texte de toi, j'aurais plutôt pensé que tu étais de ceux qui écrivent avant tout pour l'histoire...c'est à dire que l'histoire vient après et, bien sûr, j'essaie alors d'y mettre de l'application. Je parle de ce qui pousse à écrire, un peu comme un moteur. Dérrière la contraction du texte, on peut à son gré insuffler des idées, des émotions vécues ou non, et c'est celà qui m'intéresse...
Et puis parce que j'invente pas l'histoire au moment où je l'écrismoi non plus! mais n'empêche qu'au travers de belles ou tristes émotions ou sentiments de doute, je m'en accomode bien pour arranger mes idées. L'envie d'écrire ma première histoire, je l'ai fait dans l'idée de la raconter à mes enfants. elle est venue à force de lecture tous les soirs et parce que je me sentais heureux en cet état. voilà comment je généraliserais mon sentiment par exemple dans le meilleur des cas ;)
écrire c'est une satisfactionoui! mais dans l'insatisfaction à exprimer une émotion belle ou destructrice c'est selon!... enfin, c'est ce que j'en pense moi.
j'ai lu qu'un seul texte de toi,hum! j'en ai posté deux >:(
L'envie d'écrire ma première histoire, je l'ai fait dans l'idée de la raconter à mes enfants.C'est marrant : tu n'es pas le premier à dire ça ! Peut-être qu'il faudrait réviser la vision cliché de la muse belle jeune femme à la robe semi-transparente qui commence à dater pas mal, pour la transformer en deux petits enfants aux yeux brillants devant leur maman/ leur papa ! ça me semblerait plus sincère, d'ailleurs
CitationJe vois ce que tu veux dire, et d'ailleurs ça rejoint Arwen :
ça m'étonner parce que, même si j'ai lu qu'un seul texte de toi, j'aurais plutôt pensé que tu étais de ceux qui écrivent avant tout pour l'histoire...
c'est à dire que l'histoire vient après et, bien sûr, j'essaie alors d'y mettre de l'application. Je parle de ce qui pousse à écrire, un peu comme un moteur. Dérrière la contraction du texte, on peut à son gré insuffler des idées, des émotions vécues ou non, et c'est celà qui m'intéresse...
Citation de: Milora le Aujourd'hui à 10:57:27C'est vrai qu'y a les deux. Mais pour moi, la volonté de raconter une histoire a plus d'importance. Je veux dire que parfois, j'ai envie d'écrire, tout court, d'écrire. Mais je me lance pas, parce que je vois pas trop quoi écrire, ou que l'envie d'écrire ne s'applique pas à une histoire concrète. Là où je me lance dans une histoire, c'est quand j'ai envie d'écrire telle histoire. Pas d'écrire tout court. Et en général, c'est dans ces cas-là que je m'amuse le plus. :)
Tiens, à vous lire, on a globalement deux façons de voir les choses : ceux qui écrivent avant tout pour s'exprimer, et ceux qui écrivent avant tout pour raconter une histoire.
Je crois que je fais les deux, moi. J'aime raconter une histoire, mais aussi exprimer certains choses à travers ces histoires...
CitationJe pense que j'ai pas été aussi loin ^^ Je m'arrête au côté "j'ai envie de raconter ce qui va arriver à ce personnage !" Les émotions que j'essaie de faire passer dans le texte, c'est seulement pour servir l'histoire (même si, bien sûr, les émotions de l'auteur s'y ressentent forcément, mais c'est pas volontaire).
écrire c'est une satisfaction
oui! mais dans l'insatisfaction à exprimer une émotion belle ou destructrice c'est selon!... enfin, c'est ce que j'en pense moi.
CitationMoi un peu plus, mais tu les as pas tous lus non plus ! Niark niark ! :P Mais j'irai lire l'autre, pas de panique ;)
j'ai lu qu'un seul texte de toi,
hum! j'en ai posté deux >:(
est-ce que vous écrivez pour quelque chose ?C'est marrant, parce qu'au départ, on pouvait se dire qu'il y a autant de raisons différentes d'écrire que d'auteurs qui écrivent... mais au final, après avoir lu ces quelques pages, je trouve que ce sont souvent les mêmes raisons qui reviennent ! Et je ne vais pas déroger à la règle...
A partir du moment où elle est lue, même is elle est oubliée ensuite par le lecteur, elle a laissé une minuscule trace...Il y a un peu de ça, en effet. Je vis plein d'aventure dans mon monde. C'est un univers à part entière, Elevtherya. J'y suis chez moi, j'y fais ce que je veux.
Est-ce qu'il vous arrive des moments où vous vous dites "j'ai envie d'écrire", et vous sentez que c'est le bon moment (on sait pas pourquoi !) et que là tout va couler de source et devenir facile, mais que vous n'avez pas spécialement d'idées ?
parfois, j'ai envie d'écrire, tout court, d'écrire. Mais je me lance pas, parce que je vois pas trop quoi écrireOh, oui, ça arrive ! et souvent, même... Mais moi, pas grave. Besoin d'écrire ? J'écris. Même sans idée. Ça m'est même déjà arrivé de commencer un texte par "J'ai envie d'écrire, mais je n'ai pas d'idée. Problématique, hein, pour un écrivain... Mais c'est comme ça, et puis ce n'est pas maintenant que je vais trouver un sujet, ça fait trois heures que je cherche... Enfin, quand ça veut pas, ça veut pas... Peut-être que j'ai mangé trop de pâtes, alors je suis lourd, j'arrive pas à décoller..." etc. Et juste le fait de partir comme ça, le cerveau se lance, et j'imagine des tas de raisons pour lesquelles je n'ai pas d'idée ou n'arrive pas à écrire, et au final ça débouche souvent sur des idées ! Suffit alors de retravailler le texte, ou reprendre juste les idées et en faire un autre, ça dépend des fois. Mais si j'ai envie d'écrire, j'écris, c'est limite un besoin irrépressible, une obligation.
un auteur est indissociable de sa vie. C'est parce qu'il a vécu certaines choses qu'il est comme ça et qu'il écrit.Bien d'accord ! Je pense que dans tout texte, il y a une part d'autobiographie, plus ou moins importante, mais toujours présente. On peut très bien imaginer des situations, des paysages, des univers entiers... Mais si c'est plat, sans émotions qui transparaissent, qui va être touché ? Et comment réussir à faire correctement passer une émotion que l'on n'a jamais ressentie personnellement ?
Pour moi, deux choses qui me poussent à écrire : besoin, et partage.
Un plaisir? jamais?
Je venais consulter ma vieille réponse à ce fil pour essayer de me remotiver et me dire "tu vois, tu en avais, des raisons", mais j'avais jamais participé et à mon avis c'est parce que je peinais rien qu'à l'idée de remplir un post !
A part quelques rapides envies comme celles qu'on (moi en tout cas) avant quand on était petit, genre "oh mais oui je vais raconter sur ça" (ce qui était souvent inspiré de qqch et souvent voué à un semi-plagiat pour ma part lol), je vois pas à quoi ça me sert d'écrire, si ce n'est pour perpétuer une habitude prise de m'exprimer par ce biais, mais dont je pourrais sans mal me passer. Je veux dire une conversation msn c'est bien aussi, pour clarifier les choses dans nos têtes, et écrire me sert surtout à ça je pense. Le reste c'est de l'habitude doublée d'un vague orgueil "hm je m'améliore, hm je vais essayer de faire comme telle nouvelle lecture" ! (je parle pour moi bien sûr)
Prouver que je peux faire quelque chose, dans une certaine mesure, oui. Comme le dit Anlor, c'est stylé d'écrire, ça le fait, c'est l'aboutissement de la construction du personnage "littéraire".C'est marrant que vous soyez deux à le relever, parce que je le perçois pas du tout comme ça... Je veux dire : écrire, c'est super banal. Discutez un petit moment avec chaque personne que vous connaissez, et je dirais qu'y a bien un tiers des gens qui écrivent (à vue de nez). Bon après, si quelqu'un est édité (pas évident) ou a réussi à terminer un roman (qui certes peut être catastrophiquement mauvais, mais c'est déjà quelque chose de l'avoir terminé... Je parle pas des nanos, hein :P Des "vrais" romans où l'auteur a mis plusieurs années dessus) ; oui, ça fait un peu stylé.
Finalement je crois que j'écris comme je fume : pour le style.+2
si quelqu'un est édité (pas évident) ou a réussi à terminer un roman (qui certes peut être catastrophiquement mauvais, mais c'est déjà quelque chose de l'avoir terminé... Je parle pas des nanos, hein :P Des "vrais" romans où l'auteur a mis plusieurs années dessus) ; oui, ça fait un peu stylé.
J'ai formulé ça maladroitement. Je pensais pas vraiment à la durée, mais plutôt à l'implication de l'auteur (c'est pour ça que je faisais la différence avec genre un Nano, qui est écrit pour le fun, pour le défi, sans soucis de qualité, d'après la règle)Citation de: Milsi quelqu'un est édité (pas évident) ou a réussi à terminer un roman (qui certes peut être catastrophiquement mauvais, mais c'est déjà quelque chose de l'avoir terminé... Je parle pas des nanos, hein :P Des "vrais" romans où l'auteur a mis plusieurs années dessus) ; oui, ça fait un peu stylé.
je pense pas que la durée de rédaction soit un critère... (des années pour Eragon, 53 jours pour La Chartreuse de Parme etc.)
Je pensais pas vraiment à la durée, mais plutôt à l'implication de l'auteur (c'est pour ça que je faisais la différence avec genre un Nano, qui est écrit pour le fun, pour le défi, sans soucis de qualité, d'après la règle)
Je trouve que vous avez pour la plupart des raisons très altruiste ;)
J'ai commencé à écrire après avoir pris mon premier, et dernier du moins jusqu'à aujourd'hui, refus amoureux. Je ne sais pas, j'étais vraiment amoureux, je n'étais pas brisé en apparence mais je dormais même plus les nuits.
Chez moi l'écriture est née dans la frustration, on m'a toujours dit mure mais au fond je suis complétement sensible. Ma démarche dans l'écriture est essentiellement égoïste, je passe de désillusions en désillusions, pff moi qui rêvais de pureté, d'amour, je trouve ce monde plus que dégueulasse :( Le pire c'est que je sombre dedans... Plus le temps passe, moins j'ose rêver, mon esprit est en train de capituler et se fait gagner par la médiocrité.
Alors je lutte en écrivant, j'essaie de garder mon peu d'âme dans la blancheur du papier... Je me reconstruis un monde plus sain, plus sincère.
Maintenant ce n'est plus la frustration amoureuse qui me motive. Je veux vivre des choses intenses, en avoir plein la vue. J'ai envie de m'enivrer de spiritualité, de ressentir l'explosion d'exaltation que j'avais dans le cœur quand je regardais le ciel étant enfant, j'écris pour revivre cette sensation.
En écrivant, j'essaie de me connaître un peu plus. Peut-être que cela me guidera.
Arf je me sens complétement égoïste face à vos motivations. :relou:
(j'en dit ? Hum...)
Moi, j'écris bien... Ouaaaaaaaaaah ! Et personne ne répond ?
Moi, j'm'en fous, je suis le plus modeste.
Le manque de modestie peut aussi être une arme pour porter l'ambition de la création d'oeuvre de plus en plus en complexe, si la contrepartie est de choquer ses pairs, c'est un moindre mal.lol "pour la modestie, je ne crains personne"
Le manque de modestie peut aussi être une arme pour porter l'ambition de la création d'oeuvre de plus en plus en complexe, si la contrepartie est de choquer ses pairs, c'est un moindre mal.Je pense que la modestie ou l'arrogance n'entrent en rien dans la qualité d'un texte. On peut, à la rigueur, éventuellement (et encore je suis pas sûre) dire que ça se retrouve dans le livre (disons que si on lit Chateaubriand, il n'a pas franchement l'air modeste), mais ça tient à la personnalité de l'auteur. Ce serait comme dire qu'il faut ou pas être gentil/agressif/pessimiste/généreux pour écrire.
mourinho, l'entraîneur de foot, pour qui je n'ai pas particulièrement de sympathie d'ailleurs, dit "la modestie est une qualité qui n'aide en rien".Sherlock Holmes a dit aussi que se sous-estimer soi-même était aussi idiot que se surestimer. Mais Sherlock Holmes n'est pas l'être humain le plus sympathique de la planète :mrgreen:
j'écris sans cet espoir là mais juste pour exister un petit peu.C'est joli :) Je m'y reconnais un peu (même si je suis pas sûre de comprendre la phrase de la même façon que toi). S'exprimer pour donner l'existence ; à ses histoires, à ses personnages. A soi... mais en tant que narrateur. A la voix qui écrit vos textes :)
c'est vrai, il est pas sympa sherlock ? ('connais guère, j'ai seulement lu le chien des baskerville y a longtemps).Citermourinho, l'entraîneur de foot, pour qui je n'ai pas particulièrement de sympathie d'ailleurs, dit "la modestie est une qualité qui n'aide en rien".Sherlock Holmes a dit aussi que se sous-estimer soi-même était aussi idiot que se surestimer. Mais Sherlock Holmes n'est pas l'être humain le plus sympathique de la planète :mrgreen:
Certainement pas pour le lecteur, j'ai attendu longtemps avant de faire lire mes textes. D'ailleurs, je sais pas ce qu'il aime, le lecteur.C'est joliment dit.
ce qui nous fait... bander ? (pardon, les filles), c'est le texte,
@Calekin, j'ai beaucoup aimé ton intervention mais là, je suis trop fatiguée pour commenter!!
Manifester sous mes fenêtres ?arf, c'est un château en fait 8)
Faut descendre en Ardèche, puis chercher ma maison, bien protégée des manifestations par son isolement et ses murs épais.
Surtout pour les femmes.Si j'avais pas une réputation de féministe butée à tenir sur ce forum, je dirais que les deux vont ensemble :mrgreen:
Ou alors surtout pour l'argent.
Je n'ai pas encore tranché.
Je trouve pas que Houellebecq donne l'image d'avoir une vie sexuelle extravagante...
Et j'imagine que Maupassant aurait eu du succès qu'il soit écrivain ou non. Bref je pense pas que ça puisse jouer xD
L'argent, le plus sûr dans cette perspective c'est d'écrire de la soupe. La gloire, au fond de la Sorbonne peut-être...
Bref, Néon je te conseille de faire du rock.
Écrire pour virer un maximum le bordel dans ma tête et ne pas avoir à tuer des gens. Ou tout simplement pour ne pas devenir totalement et définitivement cinglé...
En ce moment je pense vraiment à arrêter d'écrire... je n'en vois plus le but...; tu es jeune, si jamais écrire ne te dit plus grand chose, eh bien laisse ça de côté pendant un moment, tu seras toujours à temps de reprendre plus tard. En revanche, si ça te fais du bien, si tu aimes ça (même si tu ne trouves pas tes écrits satisfaisants), je ne vois vraiment pas pourquoi arrêter, au contraire.
Parce que je ne sais rien faire d'autre avec mes dix doigts.:o
Ah bon?Parce que je ne sais rien faire d'autre avec mes dix doigts.:o
Tu sais que tu es effrayante :aah: ?
Parce que je ne sais rien faire d'autre avec mes dix doigts.J'aime bien cette phrase !
que les pages qui reste blanche, c’est une invitation à prendre toutes les vies que je n’aurais jamais.C'est tellement ça ! :D
Et pourquoi ne pas écrire ?ouvre un topic !
j'écris parce que c'est gratuitje respire parce que c'est gratuit
vous écririez, vous, s'il fallait payer ?
j'écris parce que c'est gratuitje respire parce que c'est gratuit
vous écririez, vous, s'il fallait payer ?
vous respireriez, vous, s'il fallait payer ?
/flood off :-¬?
commentaire intéressant...
je rappelle innocemment que la peinture coûte cher en fournitures, la photo (même avec le numérique, il faut au moins un appareil) aussi, la musique nécessite un instrument (et en ville des heures payantes en studio), la comédie n'est pas moins onéreuse, la sculpture, je connais mal mais il faut du matos...
l'écriture est gratuite, n'en déplaise aux réfractaires, c'est la raison pour laquelle je la pratique. Et vous ?
En plus je trouve assez rigolo cette question de savoir si vous accepteriez de payer pour.Ben, c'est-à-dire que je vois pas trop comment ce serait possible : écrire ça se fait avant tout dans sa tête, on invente des histoires et on les exprime comme ça. J'arrive pas, même hypothétiquement, à répondre à la question puisque c'est pas possible de devoir payer pour écrire (à moins d'imaginer que le papier ça vaut une fortune... Mais dans ce cas, je pense qu'on apprendrait nos propres histoires par coeur et qu'on les raconterait, enfin je veux dire que ce qui fait vraiment l'écriture, la part d'invention, ça a pas besoin de support). Un peu comme, je sais pas, le chant ou la danse...
Il y aurait évidemment beaucoup moi d'adeptes!.. même si le temps c'est de l'argent et que le "libre" est le plus précieux.
je ne sais plus où j'ai lu ça mais : "J'écris parce que kidnapper des gens et les forcer à faire ce que vous voulez c'est illégal" :mrgreen:C'est énorme, cette citation, j'adore :D
J'écris parce qu'un jour un livre, un roman a changé ma façon de voir les choses de la vie, et puis un autre jour un autre livre, un essai a encore fait évoluer ma vision de la vie...ça aussi c'est joli ! Je suis assez d'accord :)
Inspirer des gens avec un texte qu'on aurait écrit, ce serait quand même trippant (un peu prétentieux aussi peut-être)
Sinon, la vie est parfois un peu trop plan plan et y mettre une petite dose de folie, c'est tentant
Comme l'a souligné fort pertinemment Le Pion, l'écriture est l'activité créatrice la moins onéreuseNon, c'est chanter à cappella :D
Perso, c'est l'idée de nécessité qui me semble de plus en plus bizarre. Vous entendez quoi exactement là-dessous ? Vous pouvez me faire une comparaison ?
Et aussi pour régler des comptes mais ça c'est improductif et je dois absolument prendre du recul pour ne pas le faire sentir dans mon écriture.Le côté thérapique n'est pas forcément négatif. Le truc, c'est de faire 2-3 texte à fond dessus pour bien de vider, et après tu repars comme un sou neuf :D
En écriture, tout est simple, tout est maîtrisé ; tu maîtrises toutAh bon ? Je t'assure que je ne maîtrise que très partiellement mes personnages :D
Ah bon ? Je t'assure que je ne maîtrise que très partiellement mes personnage
Et même si le mythe des personnages autonomes est attrayant, il n'en est rien.Boom :s
Plus de la moitié de la population s'y consacre (et pas seulement les paresseux désargentés)
Et aussi pour régler des comptes mais ça c'est improductif et je dois absolument prendre du recul pour ne pas le faire sentir dans mon écriture.Le côté thérapique n'est pas forcément négatif. Le truc, c'est de faire 2-3 texte à fond dessus pour bien de vider, et après tu repars comme un sou neuf :D
En ce qui me concerne, j'écris parce que je veux des retours, des bizous, de la reconnaissance (oui je suis seul #:s )
on peut jouer à sache-cache avec l'écriture ! :aah:
on peut jouer à sache-cache avec l'écriture ! :aah:
J'aime bien cette idée :)
Si j'écris, c'est parce que le moyen le plus sûr pour moi de m'exprimer et de concidérer le monde, c'est un stylo et du papier. Parce que les gens n'écoutent pas toujours, parce qu'on peut être pris par le temps, ne pas savoir réagir sur le vif d'une réaction... L'écriture est patiente, elle est attentive. Elle permet de se vider de ses angoisses, ses rancoeurs, ses espérances, ses souvenirs, les histoires que l'on imagine,chercher à comprendre son entourage, créer des personnages... Effarante, la multiplicité de choses que l'on peut faire avec si peu de moyen !
Je me sens rarement à l'aise avec les gens, j'ai tendance à me méfier d'eux, à ne pas savoir quelle attitude adopter. En société, on porte tous un masque. Avec l'écriture, je n'ai pas à le porter.
:) Je ne sais pas pour toi, mais parfois je m'effare de ce que j'ai pu écrire naguère. Quand ça arrive ,ça me faire rire ou ça me stupéfie.on peut jouer à sache-cache avec l'écriture ! :aah:
J'aime bien cette idée :)
Si j'écris, c'est parce que le moyen le plus sûr pour moi de m'exprimer et de concidérer le monde, c'est un stylo et du papier. Parce que les gens n'écoutent pas toujours, parce qu'on peut être pris par le temps, ne pas savoir réagir sur le vif d'une réaction... L'écriture est patiente, elle est attentive. Elle permet de se vider de ses angoisses, ses rancoeurs, ses espérances, ses souvenirs, les histoires que l'on imagine,chercher à comprendre son entourage, créer des personnages... Effarante, la multiplicité de choses que l'on peut faire avec si peu de moyen !
Je me sens rarement à l'aise avec les gens, j'ai tendance à me méfier d'eux, à ne pas savoir quelle attitude adopter. En société, on porte tous un masque. Avec l'écriture, je n'ai pas à le porter.
Tout à fait d'accord, écrire c'est aussi avoir l'humilité de réfléchir à ce que l'on veut dire, loin de la spontanéité qu'on attends continuellement de nous.
J'avais écrit ça un jour sur un tchat, mais certaines personnes avait répondu au contraire que la spontanéité était pour eux comme une vertu, comme une marque de franchise.on peut jouer à sache-cache avec l'écriture ! :aah:
J'aime bien cette idée :)
Si j'écris, c'est parce que le moyen le plus sûr pour moi de m'exprimer et de concidérer le monde, c'est un stylo et du papier. Parce que les gens n'écoutent pas toujours, parce qu'on peut être pris par le temps, ne pas savoir réagir sur le vif d'une réaction... L'écriture est patiente, elle est attentive. Elle permet de se vider de ses angoisses, ses rancoeurs, ses espérances, ses souvenirs, les histoires que l'on imagine,chercher à comprendre son entourage, créer des personnages... Effarante, la multiplicité de choses que l'on peut faire avec si peu de moyen !
Je me sens rarement à l'aise avec les gens, j'ai tendance à me méfier d'eux, à ne pas savoir quelle attitude adopter. En société, on porte tous un masque. Avec l'écriture, je n'ai pas à le porter.
Tout à fait d'accord, écrire c'est aussi avoir l'humilité de réfléchir à ce que l'on veut dire, loin de la spontanéité qu'on attends continuellement de nous.
:) Je ne sais pas pour toi, mais parfois je m'effare de ce que j'ai pu écrire naguère. Quand ça arrive ,ça me faire rire ou ça me stupéfie.on peut jouer à sache-cache avec l'écriture ! :aah:
J'aime bien cette idée :)
Si j'écris, c'est parce que le moyen le plus sûr pour moi de m'exprimer et de concidérer le monde, c'est un stylo et du papier. Parce que les gens n'écoutent pas toujours, parce qu'on peut être pris par le temps, ne pas savoir réagir sur le vif d'une réaction... L'écriture est patiente, elle est attentive. Elle permet de se vider de ses angoisses, ses rancoeurs, ses espérances, ses souvenirs, les histoires que l'on imagine,chercher à comprendre son entourage, créer des personnages... Effarante, la multiplicité de choses que l'on peut faire avec si peu de moyen !
Je me sens rarement à l'aise avec les gens, j'ai tendance à me méfier d'eux, à ne pas savoir quelle attitude adopter. En société, on porte tous un masque. Avec l'écriture, je n'ai pas à le porter.
Tout à fait d'accord, écrire c'est aussi avoir l'humilité de réfléchir à ce que l'on veut dire, loin de la spontanéité qu'on attends continuellement de nous.
Le moins facile , c'est de faire lire à mes intimes tout ce que je peux confier à l'écriture . :facepalm:
Non pas que je le désavoue, mais l'idée de paraitre un peu bizarre à leurs yeux me déplait autant qu'elle me séduit !
Un jour que je pleurais en écrivant sur du papier , j'ai vu mes larmes effacer une partie du texte.
Et ça n'arrive pas avec un clavier d'ordi.
Il y aussi l'écriture plus ou moins soignée ou agitée, qui permet de situer quelle était mon humeur du moment.
Cette différence d'avec un clavier d'ordi fait que j'essaie toujours d'écrire d'abord sur papier.
J'avais écrit ça un jour sur un tchat, mais certaines personnes avait répondu au contraire que la spontanéité était pour eux comme une vertu, comme une marque de franchise.on peut jouer à sache-cache avec l'écriture ! :aah:
J'aime bien cette idée :)
Si j'écris, c'est parce que le moyen le plus sûr pour moi de m'exprimer et de concidérer le monde, c'est un stylo et du papier. Parce que les gens n'écoutent pas toujours, parce qu'on peut être pris par le temps, ne pas savoir réagir sur le vif d'une réaction... L'écriture est patiente, elle est attentive. Elle permet de se vider de ses angoisses, ses rancoeurs, ses espérances, ses souvenirs, les histoires que l'on imagine,chercher à comprendre son entourage, créer des personnages... Effarante, la multiplicité de choses que l'on peut faire avec si peu de moyen !
Je me sens rarement à l'aise avec les gens, j'ai tendance à me méfier d'eux, à ne pas savoir quelle attitude adopter. En société, on porte tous un masque. Avec l'écriture, je n'ai pas à le porter.
Tout à fait d'accord, écrire c'est aussi avoir l'humilité de réfléchir à ce que l'on veut dire, loin de la spontanéité qu'on attends continuellement de nous.
Pas simple comme débat ! :)
Déjà, est-ce que vous écrivez pour quelque chose ? Je veux dire, parfois on écrit mais on se demande pas forcément pourquoi on le fait, on le fait, c'est tout.
Mais parfois il peut y avoir des raisons. Certains vont écrire pour dénoncer quelque chose, d'autres pour se raconter, d'autres par "besoin"...
Et vous- mêmes ? Pourquoi vous écrivez ?
Pour répandre l'Amour et la Paix dans les coeurs et le monde ! :coeur: :coeur: :coeur:Répandre les coeurs dans le monde ? C'est un beau programme.
:) Je ne sais pas pour toi, mais parfois je m'effare de ce que j'ai pu écrire naguère. Quand ça arrive ,ça me faire rire ou ça me stupéfie.on peut jouer à sache-cache avec l'écriture ! :aah:
J'aime bien cette idée :)
Si j'écris, c'est parce que le moyen le plus sûr pour moi de m'exprimer et de concidérer le monde, c'est un stylo et du papier. Parce que les gens n'écoutent pas toujours, parce qu'on peut être pris par le temps, ne pas savoir réagir sur le vif d'une réaction... L'écriture est patiente, elle est attentive. Elle permet de se vider de ses angoisses, ses rancoeurs, ses espérances, ses souvenirs, les histoires que l'on imagine,chercher à comprendre son entourage, créer des personnages... Effarante, la multiplicité de choses que l'on peut faire avec si peu de moyen !
Je me sens rarement à l'aise avec les gens, j'ai tendance à me méfier d'eux, à ne pas savoir quelle attitude adopter. En société, on porte tous un masque. Avec l'écriture, je n'ai pas à le porter.
Tout à fait d'accord, écrire c'est aussi avoir l'humilité de réfléchir à ce que l'on veut dire, loin de la spontanéité qu'on attends continuellement de nous.
Le moins facile , c'est de faire lire à mes intimes tout ce que je peux confier à l'écriture . :facepalm:
Non pas que je le désavoue, mais l'idée de paraitre un peu bizarre à leurs yeux me déplait autant qu'elle me séduit !
Il y aussi l'écriture plus ou moins soignée ou agitée, qui permet de situer quelle était mon humeur du moment.
Cette différence d'avec un clavier d'ordi fait que j'essaie toujours d'écrire d'abord sur papier.
Que nous demande la vie ? Quels sont les dangers ? Veut-elle de nous ce que nous croyons vraiment apprécier ? Entrons-nous dans l'impossible ? Voulons-nous offrir ce qu'il reste du temps à la page ?
Malgré mes mots, les phrases échouent...
Je crois que le bout est arrivé...
Posons le pied.
Le pire...
Je vous en supplie.
Mais pourquoi écrire !?
Que nous demande la vie ? Quels sont les dangers ? Veut-elle de nous ce que nous croyons vraiment apprécier ? Entrons-nous dans l'impossible ? Voulons-nous offrir ce qu'il reste du temps à la page ?
Malgré mes mots, les phrases échouent...
Je crois que le bout est arrivé...
Posons le pied.
Le pire...
Je vous en supplie.
Mais pourquoi écrire !?
Because, it's fun, boy ;)
A une époque, je voulais juste m'amuser moi-même avec mes histoires, c'est toujours ma priorité en ce moment, mais si ça pouvait avoir un sens et de l'intérêt pour les gens qui ne sont pas dans ma tête, ce serait légèrement rassurant.
Ouais je floode ouais. C'est pas moi m'dame c'est lui.C'est pas elle m'dame ! :lecon:
Et encore des insultes ! Bravo ! :banane: :banane:
Je maintiens : c'est un pouvoir qu'on a sur les autres.Une emprise temporaire ?
Réfléchis bien : n'as tu pas déjà tremblé ou pleuré en lisant un bouquin à propos d'un personnage qui n'était pas toi dans un univers qui n'était pas le tien? N'est-ce pas un pouvoir? Un art si tu préfères...
On retrouve souvent des lectrices un peu comme toi, claravane, qui adorent montrer quelles ont compris, qu'elle savent ce qu'il faut savoir.
Ce n'est pas tout à fait comme les précieuses ridicules d'une autre époque, mais tout le monde à sa place en littérature, même les plus originales.
On retrouve souvent des lectrices un peu comme toi, claravane, qui adorent montrer quelles ont compris, qu'elle savent ce qu'il faut savoir.On ne peut objectivement pas dire que l'intention soit pour le moins sympathique. Et je laisse à ce monsieur sa propre lecture sur mes intentions où" j'adorerai montrer que j'ai tout compris". Je me demande d'où il sort ça, et cette idée lui appartient je lui la laisse.
Ce n'est pas tout à fait comme les précieuses ridicules d'une autre époque,
Merci pour tes mots Ben.G, tu dis les choses mieux que moi." et "j'ai des progrès à faire", soit: je fais ce que je veux et après je dis que je l'ai pas fait exprès, c'est pas très intéressant, et du coup je n'en dirai pas plus.
Oui, claravane, toutes mes excuses.
Il est possible que mon intention n'ait pas été des plus caressantes, il y a de quoi se mettre en colère, n'est-ce pas ?
Je suis assez d'accord avec l'idée que c'est un pouvoir ! Je dirais même que ça l'est dans les deux sens du terme :
Pour en citer une qui n'a pas encore été exprimé : c'est un pouvoir.
Le pouvoir, si vous bossez assez dur et/ou êtes suffisamment inspiré, d'émouvoir, d'étonner, de déranger ou d'apaiser à distance plein de gens que vous croiserez un jour où que vous ne verrez jamais.
Pour vous non, je constate et même je comprends... Moi si j'écris pas, je crève...C'est là où tu as raison. Il faut savoir définir une envie d'un besoin. Un besoin, on peut en mourir ( de ne pas le satisfaire), d'une envie, au pire on en ressort frustré.
We are not born on the same third stone....
Anna (purna)
Baiser n'est pas un besoin vital. Les anorexiques s'en passent très bien !!! :(mais qu'est-ce qu'il faut pas entendre :o surtout précédé d'un "restons sérieux", j'espère que tu te rends compte à quel point c'est stupide et faux et potentiellement offensant |-|
CiterJe baise, oui, parce que ça apaise
Omne animal triste post coïtum, praeter gallum mulieremque.
Tout être vivant est triste après le coït, à l'exception du coq et de la femme.
(Aristote)
:D :D :D
Mais euh.
Vous n'écrivez pas parce que vous aimez ça ? Ça a pas l'air fun d'écrire, à vous lire
J'écris, non pour avoir de la reconnaissance ; mais pour partager, ne serait-ce que par une seule âme, une idée, un sujet, une mélodie...
J'écris, non pour avoir de la reconnaissance ; mais pour partager, ne serait-ce que par une seule âme, une idée, un sujet, une mélodie...
J'aime mieux être lu plusieurs fois par un seul, qu'une seule fois par plusieurs. ;)
Paul Valéry.
Ce serait intéressant de faire une synthèse de tout ce qui a été écrit sur ce sujet (ici), peut-être.
Et bla bla bla... On écrit parce que comme baiser ou manger, c'est vital, indispensable... IMHO
.
(hmm ce fil a l'air top pour ma questioon)
en vrai qui est comme moi ?
ECRIRE POUR NE PAS PARLER !