[B.Didault]

Hommage à elisabeth beaudoin homps.
Il y a une semaine Élisabeth nous quittait.
Gentiment (Il semble que la gentillesse soit une qualité familiale) une de ses filles m’ autorise a publier ce sonnet écrit en son hommage.

Élisabeth

          Une plume s’endort, les dés de son destin
          Ne la guideront plus. Tous ses textes, ses toiles
          Animèrent nos vies. Mais parmi les étoiles,
          Veille sur nos écrits cet esprit de satin.

          Un pinceau s’alanguit, éloigné de la main
          Et toutes les couleurs qu'il fixait sur la toile.
          Chaque image passée, un rêve se dévoile,
          Ses textes et tableaux peuplent le lendemain.

          Il reste tes écrits, figés dedans mon âme
          Dont, pareille aux génies, tu transcendais la flamme.
          Il nous reste ce don qui jamais ne déçoit.

          Il nous invite et pousse à suivre ton sillage :
          Sortir tous les écrits, les poèmes de soi.
          Poétesse des cieux, notre amie : bon voyage !

[Dieter]

Respect.

[Angieblue]

Je suis bouleversée! j'ai tellement échangé avec Elisabeth. je l'aimais beaucoup, sa bienveillance, sa psychologie, son intelligence et son sens de l'humour en toute circonstance.
Je ne savais pas qu'elle était souffrante. Je pense souvent à elle, il m'arrive même de relire ses commentaires, je me demandais où elle était...
Tu m'annonces une bien triste nouvelle, je ne la connaissais qu'à travers le forum, mais on avait une complicité, je me sentais proche d'elle, ça me fait comme si je perdais quelqu'un de ma famille, j'ai une boule dans la gorge et je pleure.

Ton poème est magnifique, digne d'elle, on ne pouvait pas lui rendre plus bel hommage.

[B.Didault]

Merci Dieter d'être passé.

Angieblue,

Je suis certain que tes mots toucheront ses filles qui passent de temps en temps sur le forum.
Malgré qu'elles en  aient reçu l'original, je sais que ses deux filles visiteront le forum et reliront ce sonnet, fait avec une grande émotion.
Élisabeth avait plein de projets, dont un qui fut un sujet de discussion par mail.
Ses personnages aussi sont orphelins !
Un grand merci pour ton passage.

[Claudius]

C'est une bien triste nouvelle Bernard, elle était un membre efficace et j'aimais beaucoup partager avec elle aussi.

En mon nom personnel et avec beaucoup d'empathie j'adresse à sa famille et à ses proches toutes mes pensées les plus émues.

C'est une belle plume qui s'envole vers d'autres cieux.

[B.Didault]

Claudius,
Oui, le choc fut dur.
Le dernier message qu'elle m'envoya fut juste d'une semaine avant son départ.
Je réitère ici mon admiration pour ses textes et son courage.
Je sais, par ses filles, qu'avec d'autres nous étions un groupe qu'elle appréciait beaucoup.

Versus1,
Sa fine plume et ses commentaires précis ne pouvaient échapper aux amateurs de jolis textes.

Merci à tous les deux, je ne manquerais pas de vous transmettre les retours de la famille, le cas échéant.

[PierrePierre]

Bonjour Bernard,

Je ne connaissais pas Elisabeth, étant arrivé un peu récemment sur le forum.
Ton poème est très beau et parle à nous tous qui un jour ou l'autre avons perdu un être cher.

Ai-je le droit de revenir sur quelques mots ? Je ne sais pas... J'ose, mais avec une certaine mauvaise conscience...
Mais c'est juste sur la forme, je préfère que tu ne changes aucun mot de ce poème.

Ses textes et tableaux peuplent le lendemain.

Je ne compte que 11 syllabes

Dont, pareil aux génies, tu transcendais la flamme.

==> pareille

Bien à toi,
Pierre

[Claudius]

En fait j'ai omis de commenter le texte en soi, cela ne me semblait pas nécessaire, mais oui Bernard c'est un très bel hommage et un beau sonnet.

Pierre, permets-moi mais le vers cité compte bien douze syllabes

Ses/tex/tes/et/ta/bleaux/peu/plent/le/len/de/main

Attention aux pièges du e non muet et de la liaison "textes z'et tableaux".

Et j'accepterais bien pareil, licence poétique.

 

[B.Didault]

Bonjour Pierre,

Ai-je le droit de revenir sur quelques mots ? Je ne sais pas... J'ose, mais avec une certaine mauvaise conscience...

Bien entendu, puisque c'est un poème posté sur le forum !
En revanche, voici comment je compte mes syllabes :
     Ses /tex/tes /et /ta/bleaux /peu/plent /le /len/de/main           = 12
     Dont /pa/reil /aux /gé/nies /tu /tran/scen/dais /la /flamme   = 12
Quelques liaisons sont peut-être la cause de la confusion.

Merci pour ton passage
P.S. Je vois que notre spécialiste a un clavier plus rapide !
Merci Claudius

[Angieblue]

Pierre, le "e" n'est pas muet quand il est à la fin d'un nom au pluriel, même si le suivant commence par une voyelle.
Textes=2 syllabes
 

[Rémi]

Bonjour,
C'est une bien triste nouvelle que nous apprenons aujourd'hui. Élisabeth a passé beaucoup de temps ici, nous sommes nombreux à avoir pris du plaisir à échanger avec elle, à lire ses poèmes et textes, à profiter de ses commentaires. Elle a fait partie de notre communauté, nous pensons à elle et à sa famille.
Au nom du forum, nous souhaitons de sincères condoléances à ses filles, à sa famille et à ses proches.

L'équipe du forum

[PierrePierre]

Claudius, Bernard et Angieblue,
Merci à vous pour cet éclaircissement concernant le "e" muet suivi d'un "s". Cela rajoute donc une syllabe, j'avoue que je ne le savais pas... 

Bernard, concernant le mot "pareil", je ne faisais pas référence au nombre de syllabes mais au genre du mot "pareil". Es-tu certain qu'il ne faille pas écrire "pareille" ? Car je comprends le vers de la manière suivante :

    Il reste tes écrits, figés dedans mon âme
    Dont, - toi (Elisabeth) - pareil(le) aux génies, tu transcendais la flamme.

[B.Didault]

Pierre,

pour ce point, que j'avais "un peu" manqué, tu as tout à fait raison.
Après avoir feuilleté mon site CNRTL favori, il semble que j'utilise "pareil" pour introduire une comparaison explicite, ce qui demande un accord avec le sujet comparer et non celui avec lequel il est comparer.
Je vais donc immédiatement suivre ton conseil.

Merci.

[Alan Tréard]

Une pensée pour Élisabeth dont la conversation riche et passionnante, l'inspiration poétique sensible et l'humour d'une grande liberté nous manquent déjà.

Merci à toi Bernard pour ce poème qui dit en peu de mots tout ce que nous pouvons garder d'une des belles plumes que nous avons eu le bonheur de rencontrer sur ce forum, c'est un hommage émouvant.

[B.Didault]

Alan, merci pour ta participation à cet hommage.
Je suis certain que sa famille sera touché par tous ces élans de sympathie.
Quant à cet humble sonnet il n'est que le pâle reflet de cette plume, dont l'éclatante lumière ne s'éteindra jamais dans ma mémoire.