J'avais jamais vu ce sujet
(merci Elk
)
Effectivement je suis tout à fait emballée par l'école toulousaine des textes avec des enfants morts feat. littérature de bain. Encore que les enfants morts soient pas mon thème de prédilection mais un truc un peu plus accessoire, un peu décorum. Par contre, les chatons morts, je plaide coupable, avec un engagement sur le long terme, d'ailleurs (#Tracesdanslaneige2013 #Bradbury2017 #Nano2019)
Je vous propose de corser l'exercice en faisant la distinction entre vos thèmes de prédilection
consciente, et les thèmes qui, inconsciemment, reviennent
envahir tous vos récits. (Parce que c'est un peu de ça qu'on parlait sur discord quand on a porté ce topic à mon attention
)
Perso, consciemment, j'aime bien écrire sur :
- des ados (ou de jeunes adultes ou des adulescents)
- les fois où on morfle, mais sans se laisser abattre
- des variations dans le quotidien
- souvent dans un monde proche du nôtre
- des attachements très très forts qui nous lient aux gens
- des personnages qui, malgré les apparences, sont plus badass que ce qu'on aurait pu croire
- des souvenirs d'enfance auxquels on vient remettre un coup de balayette
- des fantômes et des esprits
- la force des éléments (la neige, les rivières, la terre, le feu, le vent...)
Inconsciemment, j'ai constaté que
:
- mes personnages sont TOUJOURS EN TRAIN DE BOIRE DU THÉ, punaise, quoiqu'il se passe, quoiqu'il arrive dans leur life ils se tournent vers la bouilloire, ils peuvent sortir d'un bunker où ils ont cru à l'apocalypse du monde que j'te jure qu'ils vont sortir leur réchaud quechua et faire du thé, hashtag on a réussi à faire du feu et on a frôlé la mort mais non, va qu'on pose une casserole sur les braises, mes personnages sont tous absolument irrémédiablement théinomanes.
- ils ont des parents un peu à la Disney : s'ils apparaissent, c'est pour mourir rapidement après. D'ailleurs souvent, ils n'apparaissent pas.
Les autres choses je m'en suis pas encore rendu compte, ou alors ça m'est pas revenu à l'esprit huhu