Tcho loic merci pour les mots
Dos face à la fenêtre, je repassais consciensieusement le moreceau de tissu rouge me servant de protege-slip, un sourire tendre sur le visage. C'est lui après tout qui avait fait fait toute ma réputation, je devais le le lui rendre. Lui, qui par sa pourpritude sanguinaire jurait avec le bleu du reste. Mais surtout, il jueait avec la bonté de mes actions, pas une goute de sang n'avait touché ma tenue en 10 ans de service, malgré la teneur de mon hobby.
Machinalement, je remet mes lunettes sur mon nez, faisant attention qu'elles couvrent bien mes yeux. Sans elles j'aurait été perdu, obligé de porter un de ces stupides accessoires dont s'affublent les amateurs.
Une draine chanté doucement derrière moi, tandis que je me concentre à nouveau sur l'epurement du protege-slip chéri. Malgré la douceur avec laquelle je m''en occupe, je sais qu'il viendra un jour ou je devrais m'en séparer. Si je suis immuable, lui ne l'est pas. Même si j'ai déménagé en Europe - d'où la draine - les ennemis sont toujours la. Je sais qu'il viendra un jour où, malgré ses loyaux services, le sacré tissu me quiterra, laissant à la vue de tous mon calecon à nounours. Ce jour la sera terrible, terrible. Mais je chasse cette pensée de ma tête et enfiler mon manifique protege silp rouge par dessus mes colants bleus. J'enlève mes lunettes et cache avec elle ma plus grande peur, au plus profond de moi même, tout en m'envolant par la fenêtre, bras en avant.