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Auteur Sujet: L'ami  (Lu 1320 fois)

Hors ligne ALegrand

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L'ami
« le: 27 décembre 2019 à 17:21:12 »
La moitié d'une nouvelle dans laquelle mise à part le fond j'ai tenté une forme peu utilisée (je pense)


Premier jour

Eh bien ! Si je m’attendais à te trouver ici, maintenant ! Tu ne travailles pas aujourd’hui ? Ah ! Tu n’es pas en forme oui, à voir ta tête et, excuse moi, ton accoutrement, t’as l’air d’avoir couché dans une benne à ordures ou alors, tu t’es battu contre une meute de chiens.

T’es pas encore rentré chez toi, je me disais bien. Et, on peut savoir…En boîte ! Ah, voyez-vous ça ! Te rincer l’œil ? Non ! Une entraîneuse…elle t’a raconté sa vie, tiens donc ! Tu lui as payé un pot, au moins ? Champagne, rien que cela et plusieurs coupes, elle ? Elle le frappait, ben oui ! Elle devait rester lucide, pour ne pas te perdre, mais bon ! Tu t’en fiches. Comment ? Elle a souffert ! Voyez-vous cela ! Tu n’aurais pas versé quelques larmes ? Tu lui as raconté la tienne également, à coups de coupes, je suppose ? Non ! De la vodka et ? Et elle t’a dit « A demain ! » Ben oui, un pigeon comme toi, il faut l’habituer à la volière.

Je suis désagréable ! Excuse-moi mais, si tu n’étais pas un ami, je ne te regarderais même pas. Comment ? Je la joue aristo ! En plus comme ta femme. T’as une dent contre cette formule ? Ah ! Ça te débecte. Faire les cabarets toute la nuit, Non ? T’as un problème ! Voyez-vous çà, il a un problème. Mais toi, tout entier t’es un problème.

Je devrais boire un coup, cela m’éviterais de ? De raconter des conneries. Parce que là, je saoule. Pauvre vieux ! Tu dégringoles à la vitesse grand V, mais sur quoi as-tu glissé ou trébuché ? Ta quoi ? « Connasse » de femme. Ah ! Et aujourd’hui, vingt ans et trois enfants plus tard, tu t’en rends compte. Elle a changé, ben oui ! Avec l’âge, on change physiquement et mentalement, on mûrit, en principe. Pourquoi en principe ? Parce que certains, pourrissent. Et ça te fait rire, c’est grave ! Essaies, au moins de capter la notion des mots. Tu préfères cela à…à me foutre ton poing sur la gueule…et à elle aussi.

Je vais peut-être t’étonner mais, si cela te sortirait de tes errements, vas-y, ne te gênes pas et je crois que, même ta femme serait d’accord. Comment ? Je la connais mal, Elle porterait plainte dans l’intention de te virer. C’est à ce point ? Je parle sans savoir, ben alors, si cela ne te dérange pas, raconte, tu aimes bien raconter, à ce que j’ai pu comprendre ou alors tu ne livres tes misères, entre guillemets, que sous les lumières tamisées et bien imbibé. Je te dis cela pour que tu comprennes que l’alcool délie les langues, c’est connu. Je suis un «con » Aussi, si çà peut t’aider, pourquoi pas.

Elle te repousse ! Excuse-moi mais ton état n’est pas attirant du tout. Ah ! Tu n’étais pas ainsi avant, avant quoi ? Dans le temps, d’accord ! Et puis c’est venu petit à petit, dans ses manières, ses paroles, sa distance, son mépris et, finalement, elle a contaminé les enfants. Tu ne peux plus en placer une…carrément négligé, tu es. L’autre jour, elle t’a fais des misères pour ?...Un ongle cassé en faisant la vaisselle. Ah ! C’était de ta faute, tu n’as pas acheté de lave vaisselle, tu ne travailles pas assez, du moins, pas comme le voisin qui ?...

Qui pour toi « bosse » Comme un âne. Mais, il n’y a rien de déshonorant à travailler dur. J’suis un « con » Oui ! Tu me l’as déjà dis. Ah ! OK ! Sa femme entraîne la tienne dans le « lèche vitrines » et ! Et, elle n’a pas le sou…ta femme ! Oui, j’ai compris, d’où les problèmes ? Il n’y a pas que cela, si je voyais ce qu’elle se met comme merde sur le visage pour rester jeune, enfin, pour cacher son âge, je me sauverais. Une vraie tête de mort qui te coûte quoi ? La peau des fesses !...Alors son ongle cassé, elle n’a qu’a…oui ! On a compris. Ce n’est pas fini ! Je ne connais pas le clou, celui qui t’a crucifié ! Oh ! Arrête, tout de suite les grands mots.

Quand tu vas pour…oui, çà va ! Elle se signe de la croix, se crispe et ferme les yeux. Tu me gênes là. Tu t’en fous ! Alors, si je n’en aurais pas marre d’un tas de viande comme elle ? Bon ! De là, ta solution boîtes de nuit et te plaindre aux inconnu…ES. Et à mon avis que devrais-tu faire ? Ben ! Déjà chercher la source de ce malaise, oui ! Juste un malaise, peut-être un rien que tu infectes avec tes réactions pas saines du tout, entre nous. Non ! Je n’ai pas dis que c’est de ta faute, enfin ! Pas encore. Je veux dire que je n’en sais pas assez pour me faire une opinion. Non ! Je ne suis pas curieux mais il faut que j’en sache un minimum pour t’aider. T’aider ! Mer…DE !

Non ! Je ne m’énerve pas mais avoues que tu as le don de prendre les autres pour des imbéciles. Comment ? Ce serait plutôt le contraire. C’est çà, le monde entier est contre toi, çà t’arrange, bien sûr ! Le pauvre martyr qui attend qu’on le plaigne. Tu peux toujours courir. A la rigueur, on t’aidera à t’en sortir mais pleurer sur ton sort, non ! Tu n’as rien demandé, certes ! Mais tu as attendu à ce qu’on te le demande.

Oui, tu peux rire, regarde la, ta tête, tu cries intérieurement et tu ne veux pas le reconnaître. Que tu me crois ou non, c’est le cadet de mes soucis. Je te dis juste, prends une bonne douche, rase toi de près, repose toi un bon coup, change de vêtements et on se reverra. Non ! Tu n’es pas un clochard, par contre, tu deviens épuisant.

Moi ! Si je travaille ? Poste de l’après midi, d’ailleurs, il faut que j’y aille, les courses !...Peur de mémère ? Écoute, ce n’est pas parce que tu ne peux plus voir la tienne en peinture, que les autres doivent partir en croisade contre leurs épouses. Tu plaisantais ! J’aime mieux cela. Aller, je te laisse et s’il te plaît, vas te reposer. Où ? Comment où ? Chez toi pardi !             

Tu ne veux plus y aller, comme çà, sur un coup de tête. Mais tu es vraiment malade, mentalement, j’entends. Tu ne penses pas que je vais te ramener chez toi, tout de même ? Secoue toi un peu, ais l’air d’un homme.

SECOND  JOUR :

Tu vois, en poussant la porte, j’ai souhaité ne pas te voir. Tu en es désolé, tiens ! Et moi donc ! Oui, je suis déçu qu’un grand garçon comme toi ne se rende pas compte de ses errements. Mais non ! Tu n’es pas un enfant, c’était juste une manière sympa pour te définir, pour te montrer que tu peux compter sur moi. Tu n’as rien demandé, oui, je sais mais je suis, généralement, ainsi avec ceux que j’apprécie. Tu ? Tu me remercies ! Mais je ne t’ai rien donné enfin ! Tu ne veux rien prendre, plutôt. Si ? Si je n’ai rien d’autre à faire, mis à part, jouer au samaritain ?

Tu es un « con » Si tu crois qu’en t’isolant tu trouveras…que dis-je ? Tu ne cherches même pas à t’en sortir, tu te plais dans ta merde. C’est une merde ! Oui, je viens de te le dire, ah ! Ce n’est pas une question mais une affirmation. Eh bien ! Pour une fois qu’on tombe d’accord, j’en suis…non ! Bref ! Et qu’est ce qui…Tu penses que la « connasse » te trompe. Attends ! Attends ! Tu veux dire…J’ai l’air d’un « con » Maintenant. Tu m’étonnes ! Mais, tu penses ou t’en es sûr ? Ah ! Tous les signes laissent à penser que ! Tes signes, enfin, tel que tu les interprètes. Elle te déteste, voyons donc !

Là ! Tu vois, à te regarder et t’entendre, je t’avoue que tu baisses considérablement dans mon estime tant tes propos sont insultants alors, si tu es allé rapporter cela à la « concernée », il est, à mon sens, tout à fait normal qu’elle réagisse ainsi. Non ! Je ne suis pas de son coté, mais soit logique, comment veux-tu que je la condamne sans preuves ? Je, quoi ?...Devrais la suivre pour ? La coincer ? Et tu trouves ton langage intelligent ? Ah ! Cela me rabattrait le caquet. Écoute ! Si tu as quelque chose de plus précis, dis-le. Tu ? Tu ne sais rien, l’intuition ! Juste l’intuition et ? Ces choses là, se sentent. Bon ! On va réagir autrement avec toi.

Écoute ! Si tu veux, cet après midi, disons vers quinze heures, tu me trouveras au « corsaire » avec quelques amis, si cela t’intéresse, je t’invite. Non ! Je ne travaille pas, tu as perdu la notion du temps, on est samedi, je te le signale. Comment ? Ami ou ami. E. Ah ! On se réveille ? Heureux que le sujet retient ton attention.

Alors voilà, requinque-toi et rejoins-moi là bas. N’insiste pas avec ton E ou sans E, c’est à toi de constater. Ah ! Je vois que tu reprends vie, non ! Je disais cela en te voyant, frétiller, dirais-je sur ta chaise. Mais, où vas-tu ? Tu vas ? Te préparer. Bon ! S’il te faut tout ce temps, pourquoi pas. Et ? Ma femme ! Quoi ma femme ? Si elle sait… Tu y vas un peu vite en conclusions, non ? Pourquoi t’es-tu à nouveau assis ? Raconter des conneries autour d’une table ne t’inspire pas, oui, chacun son opinion, en tous cas c’est toujours mieux que de les raconter à deux heures du matin à quelqu’un qui se paie votre tête. Bref ! Si le cœur t’en dit, tu sauras où me trouver.

« CORSAIRE » Quinze heures :

Ah ! La curiosité ! Tu vois, sans t’en apercevoir tu es arrivé jusqu’ici et, sur ton trente et un, un vrai monsieur, chapeau ! Et ? Ils sont où, ces marioles ? Déjà, ce ne sont pas des marioles alors, s’il te plaît, adopte un langage moins dédaigneux en attendant qu’ils arrivent. Oui ! Ils ne sont pas encore là. Non ! C’est à toi que j’ai dis quinze heures, pas à eux. Ils ne viendront peut-être pas ! Ce que tu peux être défaitiste, et alors ! S’ils ne viennent pas, le monde continuera de tourner quand même, merde ! Aller ! Bois un coup et assieds-toi, oui ! Ici. On n’est pas bien ? Je te fais remarquer que les lumières sont aussi tamisées et ! Dans l’après midi. Tu dis ? Je t’intéresse, à la bonne heure !

Alors, hein ! Langage courtois, garçon bien éduqué. Non ! Reste assis. Ah ! Tu ne tiens pas en place. Je préfère tout de même que tu restes assis. Pourquoi ? Surprise ! Si tu veux me faire plaisir, arrête, enfin ralenti un peu avec les cigarettes, oui, ça également. Tu ne te rends pas compte mais…Non, ce ne sont pas elles ! Quoi ? Tu es nerveux. Il faudra que tu apprennes à te maîtriser. Tu vas où ? Aux…Excuse moi ! Tu devrais aussi arrêter de picoler sinon tu ne feras que des allers-retours. Et alors ? Et alors c’est gênant et puis tu risques, à la longue, de raconter n’importe quoi. Non ! Je n’ai pas dis que ce sont des femmes. Là, on dirait un enfant qui attend son jouet. Non ! Ce n’est pas mauvais mais Mer…De ! Soit patient. Si ? Si elles ne viennent pas ? Déjà on ne parle pas en termes « elles » et comme je te l’ai dis tout à l’heure, on aura passé un bon après midi et ce sera pour une autre fois. C’est tout, oui ! Tu peux ! Vas-y !

Eh ! Ben ! Tu en as mis du temps ! Non ! Toujours pas …Ah ! Voilà ! Quand on parle du loup, hé ! D’accord, elle en jette mais ne fais pas ces yeux, reste détaché. Alice ! Je te présente un ami. Je ne vois pas Josi. Ah ! Tu as attendu, elle ? Elle, un empêchement, bon ! Dommage ! Installe toi, oui, comme d’hab. ! Et toi ? Comment quoi ? Qu’est-ce que tu bois ? Comme moi ! Moi ? Moi je m’en vais. Oui, tu restes seul ! Enfin avec Alice…Elle vient du pays des Merveilles. Ce n’est pas beau çà ? Mais ne fais pas cette tête là, elle ne va pas te manger Comment tu n’as rien…Alice ! Tu m’excuses, prends soin de lui, il est sympa, malgré son air bourru. Aller, mon ami ! Le samaritain s’évapore, je reviendrais, peut-être plus tard....

Troisième jour (Dimanche 20 heures)

Alors, là ! Tu me dépasses. Tu ? Ce qu’il y a d’extraordinaire ? Ben ! En principe je te trouve ici les matins alors qu’aujourd’hui, hein ! Et en plus, il n’est pas dans tes habitudes de déambuler la nuit. Ah ! Il faut un début à tout. Oui ! Tu as sans doute raison, d’ailleurs, ne dit-on pas « vaut mieux tard que jamais ? » Encore que…Oui c’est moi qui…D’accord, ce n’est pas un reproche, il ne manquerait plus que cela, tiens ! Et tu t’es…Ah ! Formidable ! De l’oxygène ! Et bien mon ami, tu devais sacrément étouffer ou alors, Alice t’a fais grimper les cimes, tant mieux, oui ! Tant mieux. Remarque, avec tes années de mariage…vingt ans ! Merde ! Mais comment t’as fais pour tenir le coup ? Justement, tu ne l’as pas tenu, oui ! Ce que je peux être…Ah non ? Je vois que Monsieur me ménage, il a, certainement, un souci.

Elle ? Un coin tranquille ? La boite, d’accord mais !...Et tu veux que j’intervienne ? Mais mon grand, il y a des hôtels. Non ! Ça fait…passe ! Et la littérature qui en découle ? Eh bien là ! Elle a changé ma petite Alice, elle veut se faire une nouvelle virginité. Comment ? Etre un peu plus quoi ? Respectueux vis-à-vis d’elle !

J’ai compris ! Tout cela est ton discours et non le sien, oui ! Oui ! Pas d’Alice ces idées là. Je suis ? Un diable ! Ha ! Ton ami quand même ou surtout ! Disons que tu es en voie de le devenir, également, non ?

Dans ce cadre là, l’apprenti ! On n’est plus enfant de cœur. Faut savoir choisir. Tu as ? Choisi et peut-on ?...Tu continues ! Bon ! Je ne vais pas te dire, sage décision mais, décision sage. Je ? Mais non ! Je ne me paie pas ta tête. Néanmoins, si j’ai un conseil à te donner, essaie d’être un peu moins simplet. Non ! Tu n’es pas idiot ! Mais merde ! Tu te crois dans quelle scène, « Roméo et Juliette ? » Mais je ne crie pas ! Je t’explique. Alice a passé l’âge de la romance, pour elle, c’est un besoin, comme d’autres aiment voler ou foutre le feu, une maladie, dans la tête, c’est tout. Mais non ! Elle n’est pas dingue ou alors de toi, peut être. C’est une chaude, pas un iceberg comme, enfin c’est toi qui l’as dit. Oui, il y en a des beaucoup comme elle, pourquoi, tu voudrais…ho ! Ho ! Comment ? Si elle est mariée ? Non ! Ou alors elle cache bien son jeu. Je ? N’en suis pas sûr ? Écoute-moi ! J’ai un principe, c’est celui d’être clair. Son cas ne m’a jamais intéressé, c’est une copine à Josi, point barre. Donc ? Mais non ! Je ne l’ai pas dragué, je t’ai dis que…Comment tu vas faire ? Quoi ? Ah ! J’avais oublié. Tiens ! Bois donc un coup, là, sur le champ, il faut que je réfléchisse. J’ai bien une petite idée…Hé ! Calmes toi, Casanova ! Je ne vais, tout de même pas te régler tes petites affaires sans que tu ne fasses pas d’effort avant. Tu ne manques pas d’air ! Suis pas un proxénète, j’ai ma dignité. Je n’ai pas à t’arranger tes aventures, soyons, enfin ! Il y a de l’intime qu’on ne livre même pas à son ami, oui ! Je suis sérieux. Et ? Et mon idée ? J’ai, comme dirait l’autre…qui ? Ah ! L’autre ! Façon de parler, c’est tout, mais, t’es con ou tu le fais exprès ? Merde ! Où est-ce que j’en étais, moi ? Tu sais que tu fatigues ? J’en étais ? A mon idée ! C’est, décidemment une fixation chez toi.

Tu dis ? C’est ton seul problème ! Eh bien ! Si tu savais ce que tu en roules, des problèmes ! Non ! Tu n’écoutes pas ! Pas possible autrement. Je ? Une bière, tiens ! Avec un sandwich, jambon beurre, pas autre chose, oui ! Vas !

Ah, merci ! J’adore ce genre de casse croûte et le pain ! Ecoute ! Ecoute ! Tu l’entends croustiller et…Si j’ai réfléchi ? Encore heureux que tu t’excuses ! Ah ! T’as pas le temps, tu, quoi ? Tu travailles demain ! Ouf ! Non, je suis soulagé c’est tout. On dirait que tu as repris du poil de la bête, si j’ose dire. Hé ! Juste en passant, pendant que j’y pense, ne vas pas lui offrir…du poil de bête, ni autre chose non plus d’ailleurs sinon, tu deviendras comme ton voisin, hein ? Comment, qu’est ce qu’il a ? C’est une de tes…Oui ! C’est cela, comme un âne ! Pourquoi gigotes-tu sur…C’est l’heure ! L’heure de quoi ? Si je le fais exprès ? Je ne comprends pas !

Mais non ! Je te fais marcher. Tu le savais ! Oui, à voir ton visage, à la limite, cramoisi, tu es serein. Je ? Je me fous de toi ? Qu’est ce que je devrais dire, moi ? Bon ! T’as un portable ? Pour…pourquoi faire ? Ecoute, c’est oui ou c’est non. Non ! Eh bien, il faudra t’en procurer un. Ta femme ? Elle ne voudra pas ?...Oh ! Excuse moi, elle en a un, et alors ? Tu ? Ah, non ! Elle pourrait…Si ! Les femmes, elles sont si observatrices et méfiantes qu’avec toi ! Brrr ! J’en frisonne rien que d’y…Tu ? Elle s’en fiche. Bon ! Je ne connais pas vos différents, mais non ! Je ne veux pas savoir. Débrouille-toi ton propre jouet. Ben ! Oui ! Il faudra l’acheter, tu ne vas pas le voler quand même ! Et ? Ce qu’on ferait avec ? Très bonne question ! Pourquoi ris-tu ? T’es saoule ou tu fumes de l’herbe ? Ah ! D’accord, je vois, monsieur fait de l’esprit tant mieux.

Sérieux ! Saches que c’est un outil nécessaire au développement de l’idée.

Eh bien ! J’ai dis sérieux pas…bon ! Et c’est ? Mon idée ? Vas te reposer, tu travailles demain, ne l’oublie pas. Je ne veux pas ? Te le dire ? Non ! Le portable d’abord et ! Et ! Voir la suite des évènements ensuite, pour un temps avant…Mais laisses moi finir ! Je ne vais pas t’aider dans ce domaine, si je ne suis pas sûr que tu t’entends avec Alice. Comment, de quel coté je suis ? Aller, rentre chez toi avant que…Tu demandais seulement ? C’est çà, réfléchi un peu, la prochaine fois. Aller ! Bonne nuit.

Une semaine plus tard :

Comment, si je suis là ? Bonsoir quand même ! Je t’ai ? Trahi ! C’est nouveau çà. Tout de suite les grands mots cela, si je devine, c’est parce que je t’ai sciemment évité durant la semaine. Tu ? C’est exact ! Ben voyons ! Comment en pouvait-il être autrement ?

Il me semble que je t’avais conseillé de te procurer…Tu l’as ? Mais attends, je n’ai pas terminé. Je disais donc, oui ! Bon, Tu as un portable, il me reste à voir si tout va bien entre vous, un certain temps, je pense te…Tout va ? Comme sur des roulettes ! Je sais ! Comment le sais-je ? Quoi donc ? Je viens de ? Te dire, je sais ! Ah ! Possible, il y a des fois où, avec toi, on perd le Nord. Je te ? Cache quelque chose ! C’est bien la meilleure, tiens ! Mais je n’en ai rien à cirer de…Comment, ne t’énerve pas ?

J’ai comme l’impression que tu cherches à te débarrasser de moi en me faisant porter le chapeau avec tes histoires de trahisons et autres cachotteries. C’est ? L’inverse ! Je, ah ! Bon ! Ce serait moi qui chercherais des prétextes pour me débarrasser de toi, parce que ? Je ne veux pas t’aider ! Ecoute ! Et puis, non ! Tu n’es pas encore prêt, je vais te laisser mariner quelque peu. Oui ! Tu peux me regarder de travers. Sache qu’il y a des choses que je ne peux te dire et qui sont importantes, pour moi j’entends. De…comment ? Que sont ces choses ? Tu ne manques pas de culot, je viens de te dire que je ne peux t’en informer. Elles ? Rapport avec Alice ! Tiens ! Si tu veux, paye-moi une bonne bière et…c’est cela ! T’as retenu quelque chose de la dernière fois. Mais non ! Je ne te prends pas pour un con mais à force d’en faire référence tout le temps, tu risques de passer pour. Pour quoi ? Laisse tomber parce que là, je vais finir par y croire. Bien ! Et toi, tu ne prends pas de…tu n’as pas faim ! Oh, que si ! Mais d’autres friandises, n’est ce pas ? Quoi ? Tu es gêné ! Mais vraiment t’es…Je retire, excuse moi, c’est ta rengaine, à toujours l’entendre on, je ? N’ai pas l’air tranquille ! Ha ! Et qu’est-ce qui te fait dire cela ? Tu ? As l’impression que je ne sais pas où j’en suis. Ecoute mon grand, sincèrement, ma tête est ailleurs. Pour tout te dire, mais pourquoi sautes-tu ainsi ? Ah ! Non ! Rien à voir avec toi, je ne pensais même pas te rencontrer. Si ? Si j’ai des problèmes ? Oui et non ! De quel genre ? Rien que tu puisses résoudre. Mais non ! Je ne refuse pas ton aide ! C’est personnel, voilà ! Avec ? Ma femme ! Ben, tiens donc ! Pour te faire plaisir, un peu, oui ! Quel genre ? Parce que tu ? As de l’expérience ! Où ? Dans le meilleur comme dans le pire ! Pourquoi je ris ?

Des fois t’es vraiment touchant. Et ? Ce qu’il y a de risible ? Rien ? Mais, entre nous, je ne vais pas pleurer tout de même ou alors…je ? Je te mène en bateau pour ne pas t’aider dans ton, quoi ? Infortune ! Attends là ! Tu parles de quoi ? D’Alice ! Et puis merde ! C’est devenu une vraie fixation chez toi. Tu ? Le portable, pour quoi faire et quand ? Tu n’es pas fatigant mais épuisant

Bon ! Tu l’as rencontré combien de…trois fois et ? Tu lui racontes des ? Mensonges ! Quels mensonges ? Que ? Que tu es veuf ! Et bien ! Çà promet. Il a tué, virtuellement sa compagne, rien que cela. Si ? Si c’est con je dois te le dire ! Quoi ? De mentir ainsi ou d’avoir ce genre d’idées ? Mentir ! Merci en passant pour le connard, il ? T’as échappé. Oui ! Il doit y en avoir des tonnes, sur mon compte, dans ta petite tête pour qu’elle commence à déborder. Tu n’es peut-être pas aussi naïf que tu voudrais le laisser croire. Tu es peut-être un très bon acteur et c’est moi le con dans l’affaire. Donc ? Donc dans l’affaire, actuellement, c’est toi le con ! Mais qu’est ce qui…moi ? Moi je l’ai insinué !

Oh ! Il faudra que je me surveille, tu es vraiment entrain de chipoter sur les mots. Tu ? Tu essaies de me coincer ! Et bien, tu as au moins le mérite d’être franc mais tu perds ton temps, il n’y a rien à coincer, comme tu dis. En tout cas la confiance règne, pour cela, merci ! Je ? Je devrais arrêter mon cinéma ! Et ? Revenir à nos moutons ! A ta brebis, tu veux dire ? Tu ? Tu as compris ! Tant mieux mais, t’as compris quoi ? Que ? Que je n’ai rien contre toi mais qu’Alice me dérange !

Oh la ! Mais où vas-tu chercher tout cela ? Enfin ! Bien qu’il n’en est rien, je préfère que tu penses ainsi. Pourquoi ? Mais, je ne sais pas moi ! Tiens ! Déjà il n’y aura pas d’ombres entre nous et, je crois que c’est là, l’essentiel, non mais ! Ce n’est pas une femme qui va polluer notre amitié quand…je ? Je veux te dire de laisser tomber ! C’est ? C’est pour cela que je ne t’aide pas depuis le début ! Je te signale à tout hasard que c’est moi qui te l’ai présenté, c’est moi, également, qui vous a laissé entre vous alors je crois que tu vas un peu vite en déductions, non ? Alors ? Pourquoi je refuse de t’aider ! Mais, je n’ai pas refusé comme tu dis, je me demande si je t’aiderais vraiment en pareil cas. C’est ? C’est ton problème ! Es-tu en mesure de le prendre en charge, C’est cela qui m’inquiète. Donc ? C’est bien ce que tu pensais, je ne veux pas t’aider !

Bon ! Mais ne viens jamais te plaindre ensuite. Je ? J’ai ta parole. Tu l’auras voulu ! Voilà, t’as un calendrier ? Pour ? Pourquoi faire ! Ah ! J’ai ! Oui ! Pas un calendrier comme tu le penses Ha ! Excuse-moi ! Un calendrier de sortie avec elle. Tu ? N’en a pas ! Ben, il le faudra. Comment ? Un temps d’observations, un portable, le calendrier ! Tu trouves, sérieusement, que je ? Je me défile ! Comme ? Une anguille ! Tu pouvais dire comme un serpent, si c’est cela, le fond de ta pensée. Non, je ne m’emballe pas ! J’ai des incertitudes à ton sujet, c’est tout.

Tu vas me demander ce qui me tracasse et bien, c’est que, la solution à ton problème, c’est le partage d’un studio. Alors, il faut un calendrier, ben oui ! Pour répartir le temps d’occupation des lieux, je te fais remarquer que je te laisse le choix.

Il faut aussi un portable, des fois qu’un d’entre nous empièterait sur le temps de l’autre, Hé ! Possible ! Et, finalement, il faut des sous ! Comment ? Quoi des sous ! Tu ne t’imagines tout de même pas que je vais t’entretenir avec…Tu ? Tu es d’accord ! Eh bien mon grand, je crains que tu es en passe de devenir comme ton voisin.

Quelques jours plus tard, face à la porte d’un appartement.

Aller ! Tiens, voilà une clé, à toi l’honneur. Comment de quoi ? Mais ouvre, oui ! C’est le studio en question. T’es plutôt long à la détente, il faudrait, peut-être, que tu actives les neurones. Non ! Mais que vas-tu, encore, imaginer. C’est juste pour te faire comprendre que, si tu bougerais, enfin ! Si tes réflexes seraient plus rapides, ton environnement, c'est-à-dire, les autres, se sentiraient mieux, beaucoup mieux. Mais, que vient-elle faire, là dedans, ma conscience ? Laisse tomber ! Fais le tour du propriétaire, je veux dire, du locataire. Comment combien ? Visite ! On en discutera tout à l’heure. Tu dis ? La cuisine ! Elle fait salle de bains ! C’est un studio, je te le signale ! Et puis, viendras-tu pour cuisiner ou…Tu ? Ah ! Tu en veux pour ton argent ! Je crois qu’il vaut mieux ne pas insister, aller ! On s’en va.

Non ! Je ne m’emporte pas mais, soit tu me prends pour un con, soit tu l’es. Tu ? Ni l’un, ni l’autre, permets-moi d’en douter. Non ! Pas toi ! Je te signale que, depuis le début c’est moi qui…Je ? M’y connais ! Cela ne t’empêche pas de faire un effort, ne serait-ce que de compréhension. Ce ne sont pas tes trois cents euros par mois qui t’offriront un château, quand même ! Ferme la bouche, t’as l’air d’un demeuré, maintenant.

Oh là ! C’est la somme qui t’a assommé, pour ainsi dire ? Ben ! Que veux-tu, le luxe ! Pour toi, j’entends, a son prix. Je te rappelle que tu étais d’accord et cela avant même que je ne t’explique. C’est ? Un cinquième de ton salaire ! N’oublie pas, qu’en parlant fraction, tu as voulu t’offrir une seconde moitié. Comment, de quoi ? Ta femme ! C’est bien ta moitié, non ? Et Alice, une seconde…Non ! Je ne fais pas de l’esprit, je t’avais prévenu, t’avais même dis que ton avenir ressemblera à celui de… Oui ! Ton voisin ! C’est curieux, certaines choses sont très vite assimilées par…Tu ? Comment tu vas faire ? Mais mon grand, il n’y a pas trente six solutions, tu paies ou tu cherches ailleurs, c’est tout. Qu’est ce que tu regardes ? La ? La salle de bains, fait placard ! Ben ! Oui ! Et, viens, tu vois, là ! C’est le salon et en même temps, la chambre à coucher…et si tu ouvres la porte vitrée, là bas, c’est un balcon de moins d’un mètre de large. Fin du domaine ! La ? Chambre à coucher ? Voilà ! Tu pousses la table basse et déplies le convertible, ce n’est pas plus difficile que cela. Je te le redis pour la nième fois, il s’agit d’un studio et… Tu ? As l’impression que quelqu’un l’occupe déjà ! Mais c’est mon appartement clandestin ! Et ? C’est toi qui vas payer le loyer ! Les mensualités en attendant de trouver mieux, t’as tout compris mon grand. Je t’avise que si tu insistes, tu seras associé aux charges trimestrielles, aux énergies utilisées, au téléphone et à tout le matériel que tu utiliseras et qui m’appartient. Je ne monte pas sur mes grands chevaux, c’est juste pour te montrer que tes trois cents balles ne couvrent rien d’énorme C’est par principe que je te fais payer. Je ? Parce que j’ai des principes ! Ben ! Oui ! Et d’excellents même ! Tu auras l’occasion de…et puis, merde ! Tu n’es pas à la hauteur, laisse tomber cette histoire ou vas ailleurs, en ? En d’autres termes, vas te faire foutre ! Oui ! Mais plus poliment.

Tu ? Tu n’as pas dis que tu n’étais pas d’accord ! Mais ? Je dois comprendre que trois cents euros, tu ne les trouveras pas dans un paquet de lessive ! Non ! Tu as raison, cela se saurait depuis belle lurette. Mais tu sais, les studios ! Ils ne les offrent pas non plus comme des portes clés, quand tu achètes une bagnole. Et ? On fait quoi maintenant ! Ben, tu me donnes déjà trois cents balles et tu choisis, une fois pour toutes, tes heures ou tes journées d’occupation des lieux. Tu ? Quinze jours ! Je suis réglo. Quoi trente, trente et un ? Et pourquoi pas considérer le mois de février dès maintenant, mer…DE ! Prends un jour sur deux, la première quinzaine des mois, tiens ! Oui ! Je m’énerve et il y a de quoi avec tes calculs d’épicier. Et puis tiens ! Encore une fois, pendant que j’y suis ! Ce n’est pas un self service ici alors, si tu consommes quoique se soit, tu seras gentil de réapprovisionner, cela avant de passer ton tour. Six cents ! Je t’ai dis trois cents, tu ? Ah ! Tu ne veux pas y penser pendant deux mois ! Et bien ! Il y a de sacrées folies en perspectives, entre nous, ne détériore pas le matériel, hein ? Et…je dis cela au cas où, vous ne tiendrez pas deux mois, le fric ! Pas de remboursements, c’est clair ! Oui, tu pourras venir…le temps du contrat, payé. Je ? Suis un salaud ! Si tu veux, mais, entre nous, je vois que tu t’accommodes très bien de ma personne, et alors ? Ben ! Au constat, soit les salauds sont des gens respectables, soit qu’on est entre salauds, ce qui est mieux que d’être entre cons, enfin ! C’est mon avis. Tu ? Admire mon sang froid ! Et encore, tu n’as pas tout vu !

Bref ! Je n’ai pas que cela à faire, tu as décidé pour le temps ? Tu ? Es gêné ! De quoi, mon ami ? Tu serais partant maintenant…mais ? Le temps de la prévenir, de lui montrer, de vous habituer ! Alors prends la quinzaine suivante ! Je ? Que dirais-je si l’on ne tiendrait pas compte du calendrier, on s’appellerait si besoin était. C’est ça ! Et puis quoi encore ! Peut-être devrais-je également te demander la permission ! Tu racontes n’importe quoi. Tu ? Ne comprends pas ! Et bien, ta proposition, je l’appelle de la surveillance déguisée, c’est du Allo, tu fricotes ? Oui ! Non ! Il ne manquerait plus que les détails. Et ? Tu n’y avais pas pensé ! Faudrait t’y mettre ! A quoi ? A penser !

Tu as trouvé ! Tu as trouvé quoi ? Comment faire ! Faire quoi ? Tu vas travailler les samedis chez ton beau frère, et ? Il a un garage ! C’est pour les trois cents euros. Mais que veux-tu que cela me fasse ? Ton temps, merde ! Tu me fais perdre le mien, en ce moment. Tu ? Es décidé ! A la bonne heure ! Tu ? A partir du premier du mois prochain ! Mais je croyais que ton histoire était urgente ! Le temps de ? Retomber sur tes pattes ! De ? Tout régler ! C’est comme tu veux ! Alors, les quinze premiers jours des mois ! Ni avant, ni après ! Tu ? Connais la marche à suivre ! Sauf ? Imprévus ! Oui ! Mais un appel avant, des fois que ! Et puis, une fois n’est pas coutume, non plus ! J’espère que tu m’as compris.

(Un après midi de la troisième semaine, la porte s’ouvre sur l’ami surprit)

Ah ! Non ! On avait décidé que tu occupes les lieux à partir du premier ! Et ! Dis moi, c’est qui le beau gosse qui est avec toi ? Tu serais… ? Alors là ! Si je m’y attendais ! Tu ? C’est un représentant de la loi ! Et ? Je peux dire à ta femme de se revêtir et de se présenter à lui. Elle ? Elle peut faire son signe de croix sur tout, maintenant. C’est ! Comment ? Tu as fais ton enquête et ? C’était facile, surtout qu’on te prenait pour un vrai con. Mais ! Et Alice ? Comment c’est qui Alice ?


« Modifié: 28 décembre 2019 à 13:33:49 par ALegrand »

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Re : L'ami
« Réponse #1 le: 27 décembre 2019 à 20:03:09 »
Je suis pas méchant, juste j'aime pas grand chose, néanmoins, j'ai pas pu avancer dans la lecture... je laisse qmm une impression :

celle d'entendre Coluche faire un monologue dialogué, mélangeant comme tout bon celui-qui-se-cherche, les influences et les styles afin de trouver sa propre patte...

du coup j'ai envie de te motiver à persévérer dans cette expérimentation !

mais n'oublies peut-être pas trop que fond et forme vont quand même de paire...

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Re : L'ami
« Réponse #2 le: 28 décembre 2019 à 09:57:46 »

Bonjour,

C'est intéressant comme dialogue à sens unique et c'est à creuser. Mais j'avoue que la densité des questions/réponses parfois éludées ne m'a pas permis en première lecture de rentrer vraiment dans le sujet. Je me suis perdue en route.

Il serait peut-être bon d'entrecouper tout ça de passages narratifs pour éviter d'alourdir le texte (à mon humble avis ).

Et pour finir je n'ai pas trop compris la chute.

Désolée, c'est un peu négatif comme retour, mais j'aimerais bien mieux m'imprégner de ce que tu as voulu faire passer.

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Re : L'ami
« Réponse #3 le: 28 décembre 2019 à 11:45:10 »
Bonjour. D'accord avec Claudius, l'idée du monologue narratif est bonne mais là, c'est trop touffu, le lecteur ne s'y retrouve plus et s'arrête avant la fin. À revoir avec un texte plus allégé.
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Re : L'ami
« Réponse #4 le: 28 décembre 2019 à 13:27:01 »
Bonjour Dot Quote, Claudius, Jonathan,
Merci pour vos commentaires
- Dot Quote, oui ! comme Coluche, c'est vrai qu'en "écrit" il faut vraiment faire un effort, peut-être qu'en sketch "le truc" serait plus digeste
- Claudius, Jonathan, C'est que l'histoire est ainsi construite, pour alléger le texte il me faudrait annuler des séquences
Claudius, ce n'est pas la chute vous n'avez lu que la moitié de la nouvelle (précisé avant le texte), si le coeur vous en dit je vous poste la suite (vous me direz ensuite...)
J'ai placé le reste du texte à la suite (A partir de troisième jour (dimanche 20h)
« Modifié: 28 décembre 2019 à 13:36:04 par ALegrand »

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Re : L'ami
« Réponse #5 le: 28 décembre 2019 à 14:06:38 »
Salut,

J'aime bien le concept, mais j'ai été incapable de terminer l'histoire. Je trouve que l'idée s’essouffle vite, il faudrait peut-être varier un peu dans l'écriture, tout en gardant le concept. Dans ce sens j'ai quelques propositions :
- Arriver à dire la même chose mais avec moins de mots, ne pas hésiter à raccourcir.
- Faire parler comme ça plusieurs personnages.
- Introduire des actions, du mouvement, du changement spatiotemporel. Par exemple ils sortent d'un pièce, attendent un taxi dans la rue, prennent un taxi, arrivent à destination, entrent dans un autre endroit, le tout en parlant.
- Trouver des situations pas banales.
- Etc.etc. Il y a beaucoup de choses à creuser encore.

Bref, un exercice intéressant, mis à part le but premier d'un dialogue qui est de faire entendre des choses, ici il doit aussi faire voir certaines choses qui sont normalement narrées.

Hors ligne ALegrand

  • Plumelette
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Re : L'ami
« Réponse #6 le: 29 décembre 2019 à 09:33:01 »
Bonjour Extasy,
Merci pour l'intérêt porté au texte et pour le commentaire
Bien sûr je ne vais pas renier l'avis général trouvant moi même cette lourdeur dans le développé du texte
A revoir donc
Bon dimanche

 


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