Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

29 mars 2024 à 06:18:01
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Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes courts (Modérateur: Claudius) » La fenêtre

Auteur Sujet: La fenêtre  (Lu 677 fois)

Hors ligne Lhommebanal

  • Plumelette
  • Messages: 7
La fenêtre
« le: 14 février 2020 à 09:01:32 »
Petit texte écrit ce matin, donnez moi vos retours, critiques  :)


Version 1 :
             Martin empruntait la rue des frères, à une heure où les honnêtes gens ont l’habitude de bien dormir, quand il l’aperçut à cette fenêtre. Il s’était encore une fois oublié chez quelques amis d’un soir, par une triste nuit d’octobre, la faute à sa condition de nombriliste rétrograde, en amoureux des temps éloignés de tous souvenirs. Brusquement, son regard glissa vers celui-ci, d’une manière si déplacée de sa raison, de celles si propres parfois à la seul logique des sens, qu’il perçut comme en un délire l’apparition de ce simple flâneur. Et tout en baissant lestement son regard, il se trouva imbécile de sa détresse ; ce genre de sensibleries passagères portant toujours des fondements épars en quelques raisons que ce soit.

« Modifié: 14 février 2020 à 19:08:15 par Lhommebanal »

cat38

  • Invité
Re : La fenêtre
« Réponse #1 le: 14 février 2020 à 11:27:28 »
Le texte d'une rencontre qui pourrait le début d'une histoire.
Tes phrases sont un peu longues.
J'ai relevé comme fautes d'orthographe : rue des frères (Frères), seul logique (seule), en un délire (dans un ).
baissant lestement :  formule maladroite (lestement est mal choisi), il se trouva imbécile de sa détresse : maladroit aussi.

Hors ligne fulgiras

  • Scribe
  • Messages: 88
Re : La fenêtre
« Réponse #2 le: 14 février 2020 à 12:38:19 »
Je suis d'accord pour les phrases un peu longues.
C'est aussi très court ce qui n'aide pas toujours à entrer dans l'histoire mais l'idée d'un style minimaliste est intéressante.

Hors ligne Lhommebanal

  • Plumelette
  • Messages: 7
Re : La fenêtre
« Réponse #3 le: 14 février 2020 à 16:14:38 »
Merci pour vos réponses, cela fait vraiment du bien d'avoir un regard extérieur sur un écrit.
Oui l'idée est qu'il voit un homme dans un appartement où il a vécu, avec une femme  avec qui il a vécu. Cela m'est arrivé il y a peu.
qu'entendez vous par style minimaliste ?
« Modifié: 14 février 2020 à 17:02:42 par Lhommebanal »

Hors ligne david_hum

  • Troubadour
  • Messages: 291
    • Bandcamp
Re : La fenêtre
« Réponse #4 le: 14 février 2020 à 16:53:40 »
Je trouve sympa le changement de point de vue dans un texte si court. J'ai pu aussi mal comprendre. Je ne trouve pas que le style soit minimaliste par contre.
"Là où nous tenons, en cet instant précis, dans les ruines dans le noir, ce que nous bâtissons pourrait être n'importe quoi." Chuck Palahnuik - Choke

Hors ligne Champdefaye

  • Calame Supersonique
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  • L'éléphant est irréfutable
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Re : La fenêtre
« Réponse #5 le: 15 février 2020 à 16:09:08 »
Bonsoir Lhommebanal
Commenter et donner un jugement sur un texte aussi court n’est pas facile. Cependant, j’ai du mal à comprendre le sens général de ces lignes. C’est peut-être parce qu’elles ne seront compréhensibles qu’après que le texte ait été un peu développé.
Mais j’ai aussi eu du mal à comprendre le sens de certaines phrases. C’est bien sûr parce que je n’ai pas encore saisi le sens général, mais aussi pour d’autres raisons. En particulier, il n’est pas facile de savoir à qui se rapportent les « il » et les pronoms possessifs. Par exemple :
Quand il l’aperçut : qui est ce « il » ? qui est ce « l’ »
Il s’était oublié : qui est ce « il » ?
Son regard glissa : le regard de qui ?
Vers celui-ci : qui est « celui-ci ? »
De celles si propres... : qui ou que sont ces « celles » ?

L’association de certains mots entre eux et l’organisation de la ponctuation me paraissent mystérieuses. (S’il y avait une recherche particulière poétique, je ne dirais plus rien et ne jugerais plus, mais est-ce vraiment le cas ? S’il s'agissait d’une recherche stylistique, j’attendrais alors d’en avoir plus pour juger). En attendant, par exemple :

Citer
en amoureux des temps éloignés de tous souvenirs
Cela veut veut-il dire que le personnage aime le passé reculé ?
Citer
d’une manière si déplacée de sa raison
d’une manière déraisonnable ?
Citer
Tout en baissant lestement son regard
Lestement ne veut pas dire rapidement mais avec agilité, baisse-t-on son regard avec agilité ?
Citer
Il se trouva imbécile de sa détresse
Il se reprocha sa propre détresse ?
Citer
ce genre de sensibleries passagères portant toujours des fondements épars en quelques raisons que ce soit.
Si cela veut dire que ce genre de sensiblerie trouve toujours son origine dans des raisons mystérieuses, il faut noter que l’on ne porte des fondements mais que ce sont les fondements qui vous portent.
Citer
Brusquement, son regard glissa vers celui-ci, d’une manière si déplacée de sa raison, de celles si propres parfois à la seul logique des sens, qu’il perçut comme en un délire l’apparition de ce simple flâneur.
L’étrangeté de la ponctuation ne facilite pas la compréhension.
Citer
ce genre de sensibleries passagères portant toujours des fondements épars en quelques raisons que ce soit.
Cette phrase ne comporte pas de verbe.

Bref, si ce texte demande vraiment un effort de compréhension, il demande quelques éclaircissements
Il va falloir nous donner un peu plus de matière.

Hors ligne Ocubrea

  • Modo
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Re : La fenêtre
« Réponse #6 le: 15 février 2020 à 23:35:17 »
Bonjour Lhommebanal :)

Je suis entièrement d'accord avec tout ce que t'a dit Champdefaye.
J'ai été assez perdue en lisant ton texte... La plupart des phrases me sont demeurées impénétrables, même après plusieurs lectures. Peut-être effectivement qu'avec un texte plus long, il serait plus aisé de s'y retrouver et de juger le texte dans sa globalité.
J'ai mis en gras tous les passages qui me semblaient obscurs et les pronoms dont la référence ne me paraissait pas claire :
Citer
Martin empruntait la rue des frères, à une heure où les honnêtes gens ont l’habitude de bien dormir, quand il l’aperçut à cette fenêtre. Il s’était encore une fois oublié chez quelques amis d’un soir, par une triste nuit d’octobre, la faute à sa condition de nombriliste rétrograde, en amoureux des temps éloignés de tous souvenirs. Brusquement, son regard glissa vers celui-ci, d’une manière si déplacée de sa raison, de celles si propres parfois à la seul logique des sens, qu’il perçut comme en un délire l’apparition de ce simple flâneur. Et tout en baissant lestement son regard, il se trouva imbécile de sa détresse ; ce genre de sensibleries passagères portant toujours des fondements épars en quelques raisons que ce soit.
Pour la dernière phrase, à force de relectures, j'en comprends le sens, mais le trouve très obscure à première vue...
Voilà, je crois que c'est tout ce que j'avais d'intéressant à dire !
Pour ce qui est d'apprécier ou pas le style, j'attendrai comme les autres de lire un texte plus long avant de me prononcer.
Bonne continuation, à plus sur le forum ! ;)
"Il est plus facile de jouer au mikado avec des spaghettis crus qu'avec des spaghettis cuits.” - Philippe Geluck.

 


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