Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

29 mars 2024 à 05:40:27
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Auteur Sujet: La censure des pseudos intello  (Lu 38781 fois)

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Re : La censure des pseudos intello
« Réponse #90 le: 17 février 2020 à 19:21:13 »
C'est pas un jugement c'est un constat. Il a fait des études supérieures orienté lettre et boom ! Il est édité. Le résumé de son livre: le calvaire d'un universitaire dans le monde impitoyable des ouvriers.  Eh ben je compatis j'ai été ouvrier et je comprends son calvaire.
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Re : La censure des pseudos intello
« Réponse #91 le: 17 février 2020 à 19:21:44 »
       (Cette discussion part dans tous les sens mais c'est dommage parce qu'il y a plein de thèmes intéressants...)

       Pour ce qui est de l'utilité de l'orthographe :
       Je plussoie tous ceux qui l'ont déjà dit : c'est un moyen de communication, ni plus ni moins. Ben.G l'exprime super bien dans les premières pages de cette discussion. Et du coup, j'avais juste envie d'ajouter que les comparaisons à la musique (ou à la cuisine) me semblent même manquer de force : la musique me semble moins "normée" que la langue française et me semble en avoir moins besoin. C'est le plaisir / l'art / l'esthétisme qui domine, alors que pour l'orthographe, c'est quand même avant tout une question de compréhension (compréhension qui doit être fluide et immédiate, ne pas faire butter).

       Pour ce qui est de la maîtrise de l'orthographe :
       Je trouve un peu facile la réponse "il suffit de bosser pour y arriver" ! Mais peut-être que je suis biaisée parce que je baigne trop dans les dyslexies, dysorthographies et autres troubles en dys-. Je pense que oui l'orthographe pose des soucis sévères à quelques personnes et c'est un obstacle supplémentaire à franchir lorsqu'on est passionné d'écriture.
       Comme le dit Elk, il existe de nombreux moyens techniques ou humains (sites internet, correcteurs automatiques, relecteurs dans le cercle d'amis ou de connaissances) pour s'adapter au mieux (au prix d'un effort qui peut être titanesque j'en ai conscience) et essayer de rendre un texte acceptable à défaut d'être impeccable. J'imagine que pour certaines personnes, les aides techniques ne sont pas suffisantes, et si en + tu es isolé socialement c'est compliqué de trouver un bêta-lecteur suffisamment impliqué pour un tel niveau de re-travail... L'obstacle est alors bien réel pour réussir à convaincre des éditeurs.
       Mais je pense que cette situation précise concerne les personnes rencontrant des difficultés sévères résistant à des outils divers et beaucoup de re-travail... , ce qui ne correspond qu'à une petite partie de la population. Difficile dès lors d'affirmer qu'une orthographe suffisamment bonne pour être édité serait réservée à une minuscule élite intellectuelle...

       Pour ce qui est des éditeurs et de leurs choix :
       Quand je te lis, flag, ça me donne l'impression que tu ne regardes que les titres des romans les plus vendus à la Fnac ou autre grand réseau de distribution... (et d'ailleurs même sur ces seuls titres ton avis est extrêmement caricatural, bourré de clichés et de mépris). Plus tu considères les maisons d'édition dans toute leur diversité, y compris les petites, les balbutiantes, les numériques, les associatives, etc., plus tu réalises la diversité de ce qu'elles proposent et certaines cherchent bien évidemment à sortir des chemins battus, révolutionner le monde quitte à choquer etc... ça me semble même une revendication "classique"  ::) (paradoxalement). Beaucoup d'éditeurs veulent de l'originalité et sortir des clichés lus et relus. 
       Je confirme, comme le dit Angieblue, que plusieurs personnes sur ce forum ont été éditées et sans passer par un réseau de connaissances etc ! Je confirme que d'autres travaillent sur des projets qui sortent largement des cadres habituels (!) et se renseignent beaucoup sur les maisons d'édition susceptibles de leur correspondre. C'est une partie du travail d'un écrivain qui cherche à se faire publier, à mon sens : se renseigner, rechercher, apprendre à connaître les différents éditeurs. Je pense que de nos jours l'argument de "ce que je fais est trop bouleversant, le monde n'est pas prêt pour moi, c'est pour ça que tout le monde me rejette" ne tient pas. C'est peut-être une rencontre qui ne s'est pas encore faite, effectivement c'est dur de trouver le bon éditeur (mais je pense que c'est dur aussi pour les textes plus "classiques", car il faut en même temps savoir apporter sa patte et son originalité de forme et de contenu ; tout en correspondant aux attentes de l'éditeur et en convaincant mieux que la concurrence). C'est peut-être aussi que le texte a réellement besoin d'être retravaillé ou repensé... !
       Bref l'amertume est humaine mais peut-être qu'avant de mépriser tout et tout le monde, tu peux prendre le temps d'élargir tes connaissances des différents éditeurs et élargir un peu le panel des intentions que tu leur attribues.

       Après, si ton seul but dans ce fil était de te plaindre ou bien de déverser ton animosité, je m'excuse de ce hors sujet et j'en reviens seulement au paragraphe qui disait : oui quand on a de réelles difficultés en orthographe malgré tous les efforts du monde, c'est vrai que ça doit être galère de se faire éditer... ! (par contre, pour l'animosité, pardonne-moi, je n'ai pas envie de soutenir...).
« Modifié: 17 février 2020 à 19:34:40 par Ariane »
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Re : La censure des pseudos intello
« Réponse #92 le: 17 février 2020 à 21:06:01 »
Pardonne-moi, Ariane,


Citer
(et d'ailleurs même sur ces seuls titres ton avis est extrêmement caricatural, bourré de clichés et de mépris)

Probablement le langage de flag était parfois déplacé (un jugement peut-être erroné ou hâtif), mais je n'ai pas cru voir de mépris dans ses mots pour autant.

Je dirais même que ce serait une parole d'inquiétude vis à vis des « critères » de sélection des contenus et du fonctionnement du livre : nous sommes nombreuses & nombreux à nous questionner sur le cheminement du livre, sa vie, son parcours, avec souvent des regards différents. Parfois nous nous interrogeons sur la qualité d'un livre, parfois sur ce qu'il véhicule en idées ou en valeurs.


Je ne pense pas que l'intention de flag était d'être méprisant à l'égard de l'édition en général ; très critique, oui, un peu désespéré, peut-être, mais je n'ai pas eu le sentiment que c'était une parole méprisante.


Je dis cela car le sujet a tellement dérivé qu'il y a un risque imminent de quiproquos et de mauvaises interprétations.
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Hors ligne Aléa

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Re : La censure des pseudos intello
« Réponse #93 le: 17 février 2020 à 22:28:48 »
À partir du moment où on dit que les éditeurs sont ses gens méprisants, on peut se demander de quel côté se place le mépris   :mrgreen: mais je crois en effet à ce que disait très bien ambriel sur le fait que cet apparent mépris vient surtout d'un sentiment personnel de déception qui n'est pas un constat réaliste

Pas un constat réaliste et je vais un peu insister là dessus flag, tu t'étonnes que des gens qui ont fait des études littéraires soient publiés... la raison me paraît pourtant simple :lors de leurs études ils ont fait des rédactions, étudié des textes, là où tu vois un mépris de classe (qui est une fracture de classe avec des ouvriers oui, cest certain, mais tu te méprends en parlant de mépris ou de fermeture) cest tout simplement de l'expérience.  L'écriture c'est comme la mécanique, et quand t'as passé des années à baigner dedans, ça me paraît normal d'être meilleur à ça et tu t'offusques à mon avis pour que dalle. J'ai pas de formations littéraire, mais j'ai travaillé dans l'édition, côté technique, et si j'étais pas éditeur cest parce que j'étais pas formé, tout comme un conducteur machine peu certes apprendre sur le tas, une formation c'est toujours mieux.

Là où tu fais fausse route aussi, cest sur les publications. Arrête de ne regarder que les médias ou les tips ventes, va en librairie, regarde l'étal des nouveautés,  pose des questions au libraire pour qu'ils te les montrent, qu'ils te disent combien ils en reçoivent. Tu vas vite voir un nombre de noms que tu ne connais pas incroyable :mrgreen: on parle des petites maisons d'édition, mais même les grosses sont remplies d'auteur qui sont des grands inconnus. Tu te félicitait du nombre de gens qui écrivent, mais le fait est qu'il y a vraiment énormément de gens qui écrivent. Beaucoup beaucoup beaucoup. Les maisons d'édition croulent sous les manuscrit à un point inhumain (une dizaine par jour chez les grosses , beaucoup trop pour les petites egalement) et ce qui est fou cest que la grosse majorité est de qualité médiocre ou à  cote de la ligne éditoriale.  Parce que les gens ne sont pas assez informés sur le fonctionnement des maisons d'édition (cest un métier et un savoir faire, oui oui) et qu'écrire tout le monde peut le faire (et tant mieux, merci), sauf que du coup écrire un livre ne suffit pas à faire un bon livre. (Et ça on l'apprend sur ce forum, par exemple, je l'ai appris comme ça en tout cas). Oui, le milieu de l'édition est un petit milieu parisien, pour une grande partie de l'édition (pas toute, attention), mais ces gens ne sont pas fermés ni intrus pour autant, se repliant sur leur nombril, et là je te parle d'expérience... comme disait je ne sais plus qui au dessus, les maisons qui ont refusé harry Potter s'en sont mordus les doigts (et tu le disais aussi, éditer cest parier, on ne sait jamais ce qui peut devenir un best-seller, cest humain de passer à côté de bons livres), les éditeurs ont tout intérêt à rester ouverts d'esprit, ils tentent des choses, cest même leur métier de rester ouvert à tout en fait. Moi ça me fait toujours rire quand je vois les petits éditeurs parisiens en salon parfois à cote de leurs auteurs qui ont des vrais gueules de punk ou d'ermite, ce qu'ils veulent, c'est des bons livres et des auteurs avec qui ils peuvent travailler (pour certains hein, parce que toi qui parle du niveau d'études, y'a aussi beaucoup d'auteurs qui n'ont pas de cursus littéraire, 70% des auteurs ont un deuxième boulot.)

Bref, je te le redis, les éditeurs s'en contrefoutent des diplômes, ce qui compte c'est la qualité de ton texte et ta capacité à travailler dessus. Des gens qui sont dégoûtés d'avoir eu leurs manuscrits refusés et qui ne cherchent pas à comprendre pourquoi, à remettre en question leur travail, on en voit passer de temps en temps ici, je dirai que c'est facile de remettre la faute sur les autres (et parfois y'a des vraies malchances,  parfois des éditeurs se trompent, ça arrive aussi), mais que ce soit ton milieu d'étude,  ta classe sociale ou non, ta culture ou pas, ce qu'il y a de bien cest que ça reste malgré tout accessible (et oui, malheureusement pour ceux qui ne font pas d'études, cest plus accessibles des populations plus aisées,  familières des lettres, mais cette facilité garanti en rien d'être publié, et cest d'ailleurs un problème global de notre société), les livres sont là,  ton clavier ici, ensuite, apprendre à bien écrire ça s'apprend et y'a pas de recette toute faite à  ça, juste de la passion et y passer du temps et de la remise en question.
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Re : La censure des pseudos intello
« Réponse #94 le: 18 février 2020 à 19:10:33 »
J'ai lu en diagonal, mais de ce que j'ai lu, j'ai l'impression que ça parle beaucoup d'édition et d'éditeur, ici. Or, l'éditeur n'est absolument pas un moyen obligatoire pour diffuser un livre et son contenu (ni même pour faire de l'argent). Outre l'auto-édition, il y a les licences Créative Commons, les plateformes de livres numériques, bref, avec internet, les moyens de diffusion directe n'ont jamais été aussi nombreux et viables.

Ensuite, pour ce qui est du texte qui n'intéresse personne, et dont le public se fout, donc, je ne vois plus trop vers qui se tourner pour râler, sinon l'auteur lui-même. L'éditeur est un peu une proie facile, ce sont tous des salauds étroits d'esprit, et tout est de leur faute. Bof. Si on aime pas les éditeurs, on fait sans, il y a plein de gens qui l'ont fait et on réussit. Il y a des auteurs qui écrivent sur des blogs, puis publient ensuite, grâce à leur succès. Tous les coups sont permis !  ;)

Pour le fait que le milieu littéraire est sur-saturé d'écrits, ça aussi je ne vois pas qui blâmer...

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Re : La censure des pseudos intello
« Réponse #95 le: 18 février 2020 à 22:12:42 »
T'as déjà lu un livre de 500 pages en numérisé ? Au dernière nouvelle un best sellers, un prix...et pour être en haut de gondole dans les librairies, il faut que ton livre soit publier chez un éditeurs. Ils sont nombreux ceux qui publient sans doutes des millions, mais combien qui vendent des milliers de livres. La promotion c'est aussi les médias, si t'es illustre inconnu y a que tes amis et ta famille qui te liront. Les gros major de l'édition c'est aussi les médias.
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Re : La censure des pseudos intello
« Réponse #96 le: 18 février 2020 à 23:28:02 »
Bah non, comme tu le disais plus haut, y'a assez peu d'émission pour les livres au final, les gens qui suivent ça sont souvent déjà des lecteurs réguliers, à part pour des exemples au final très mineurs dans les ventes qu'on voit souvent (onfray, beigbeider par exemple, qui vendent bien, mais ils font pas à eux seuls l'édition   ::) ceux qui vendent le plus àla limite et qui pèsent pas mal, nothomb, musso, levy, ils font leur promo cest sûr mais dans le fond ils vendrontde toute façon ), les plus gros médias se font relais de livres qui ont déjà percé en général (un passage en média,  ça augmente en moyenne les ventes de 10%)

Ceux qui vendent les livres, les plus gros prescripteurs dans la graaande majorité du chiffre d'affaire de l'édition, c'est les diffuseurs des maisons d'édition (et ça c'est le vrai rôle clé,  pour que ton livre soit partout, il te faut un bon diffuseur ce qui coûtecher pour les petites maisons d'édition), les commerciaux qui vont chaque mois voir les libraires et les libraires qui vendent.  Mais bien sûr les médias font monter les ventes hein, mais c'est clairement pas eux qui "font" le marché de l'édition


Bref bref, pourquoi tu t'acharnes à vouloir trouver un coupable ?  :mrgreen:
Comparer un nouvel auteur aux bestseller d'auteurs installés depuis des dizaines d'années (ou des coups de chances qui arrivent une fois tous les 10 ans), ça n'a aucun sens
Tiens, j'ai un exemple en tête,  le tout premier livre de Maxime Chattam à été publié dans un autre maison que celle où il a connu son succès, et il a fait un gros flop (et je peux te dire que c'est pas qu'une histoire de com,  le livre était pas mal mais pas ouf du tout, ensuite, il a continué quoi) ; je comprends pas ce que t'essayes de te prouver ^^
« Modifié: 18 février 2020 à 23:35:12 par Ben.G »
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Re : Re : La censure des pseudos intello
« Réponse #97 le: 19 février 2020 à 06:52:18 »
T'as déjà lu un livre de 500 pages en numérisé ? Au dernière nouvelle un best sellers, un prix...et pour être en haut de gondole dans les librairies, il faut que ton livre soit publier chez un éditeurs. Ils sont nombreux ceux qui publient sans doutes des millions, mais combien qui vendent des milliers de livres. La promotion c'est aussi les médias, si t'es illustre inconnu y a que tes amis et ta famille qui te liront. Les gros major de l'édition c'est aussi les médias.
Tu dévies totalement de ton propre sujet... A l'origine c'était "quand on a des difficultés en orthographe, les éditeurs ne nous lisent même pas, ce qui crée une barrière infranchissable en fonction du niveau d'études". Et désormais tu déverses ton amertume sur les médias en affirmant qu'être publié, en soi, n'est pas intéressant si on est pas dans le top des ventes... >< C'est un peu fatiguant ces réponses brèves et partielles, qui ne reprennent que quelques propos (ici tu ne réponds qu'à Erwan ?) et qui dévient vers complètement autre chose, alors qu'on prend le temps de te répondre des trucs argumentés et détaillés. Comme Ben.G je ne vois pas ce que tu veux démontrer ; j'ai l'impression que cette conversation te sert juste de défouloir.
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Re : La censure des pseudos intello
« Réponse #98 le: 19 février 2020 à 11:55:21 »
Je suis toujours en phase avec mon topic  hélas  |-| laisser croire à un jeune auteur qui n'est pas connu des médias et qui n'a fait d'étude qu'il vendra plus de 5000 livres c'est utopiste. C'est dur à entendre, mais en musique, en peinture et surtout en littérature il y a une censure par l'argent et il faut être un lettré pour intéresser un éditeur ou être en haut de l'affiche. Un auteur gagne aujourd'hui un euro par livre vendu en moyenne 15 euros. Si il veut vire de son métier il faut qu'il vende des dizaines de milliers d'exemplaire, or un éditeur pour un premier roman ne publiera que 5000 bouquins. :/
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Re : Re : La censure des pseudos intello
« Réponse #99 le: 19 février 2020 à 12:04:44 »
il faut être un lettré pour intéresser un éditeur ou être en haut de l'affiche.

Non, il faut simplement proposer un bon texte.
Tu as l'air d'être totalement enfermé dans ton fantasme de littérature dominée par les élites méprisantes, c'est hallucinant. Est-ce que tu connais au moins ces petits auteurs qui à tes yeux ne peuvent pas réussir ? Est-ce que tu fréquentes les salons ou conventions ?

Avant d'être éventuellement connu, chaque auteur est un anonyme, mais ça n'empêche pas certains de percer. Rien que si je prends ma petite expérience personnelle, je connais une demoiselle qui a publié trois bouquins à compte d'auteur et qui en a vendu plusieurs milliers d'exemplaires, de même que certains petits auteurs que je connais réussissent très bien à se faire connaître.

Avant si t'écris exclusivement pour le fric et la reconnaissance, je pense que tu devrais lâcher l'affaire. Écrire, c'est avoir quelque chose à raconter, et pas simplement lorgner sur la thune et jalouser les autres.
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Re : La censure des pseudos intello
« Réponse #100 le: 19 février 2020 à 12:11:01 »
Pour la musique, c'est totalement faux. John Lennon était orphelin, sans pognon et son groupe n'a pas trop mal réussi. Jean Michel Basquiat était aussi pauvre et c'est un peintre mondialement reconnu. Bukowski était un miséreux, qui à enchaîné les boulots de merde. Alan Moore viens des quartier pauvres de Northampton et à quitté l'école très tôt, il est aujourd'hui le scénariste de comics le plus respecté et certainement le plus influent. L'argent et/ou les études ne sont pas synomyme de réussite, la pauvreté et/ou un cursus scolaire normal, voir médiocre n'est pas synonyme d'échec.
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Re : La censure des pseudos intello
« Réponse #101 le: 19 février 2020 à 12:21:18 »
Jean Michel Basquiat un grand de l'art nouveau et radical, m
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Re : La censure des pseudos intello
« Réponse #102 le: 19 février 2020 à 12:30:21 »
5000 ventes pour un premier roman, c'est déjà très bien, hein. Je crois pas qu'un quelconque éditeur promette plus à un nouvel auteur.
"We think you're dumb and we hate you too"
Alestorm

"Les Grandes Histoires sont celles que l'on a déjà entendues et que l'on n'aspire qu'à réentendre.
Celles dans lesquelles on peut entrer à tout moment et s'installer à son aise."
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Re : La censure des pseudos intello
« Réponse #103 le: 19 février 2020 à 12:34:30 »
C'est même énorme haha, si t'en vends 1000 c'est cool
Si les auteurs vivaient de leurs livres, ça se sauraient (études ou pas études hein haha), et le problème là dessus c'est en rien un mépris de classe

Au passage, les maisons d'édition demandent pas de CV, juste le manuscrit, donc donc donc

Bref, comme c'était annoncé dès le début du fil : ce dialogue tout pété haha
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Re : La censure des pseudos intello
« Réponse #104 le: 19 février 2020 à 12:40:02 »
En résumé, Flag, tu dis qu'on ne peut pas être édité si on a pas fait d'études littéraires ou si on n'est pas célèbre avant d'être publié... J'ai eu le réflexe de te citer des auteurs pour servir de contre-exemples (des auteurs qui n'ont pas fait d'études littéraires et qui n'étaient pas connus avant d'être publiés), il y en a plein ; mais en fait, j'aime pas cette logique de ne se comparer qu'aux célébrités et de n'écrire que pour être célèbre. Ecris, et si tu es publié à 5 000 exemplaires, ce sera peut-être un bon début, non ? '-' (au passage c'est le chiffre que ma tante a fait pour son premier roman il me semble et j'ai trouvé ça super classe !).

Tu sais, tu ne peux pas mépriser les conseils qu'on te donne (cf. ta réponse extrêmement désagréable à Xeraphia sur l'un de tes textes) et dans le même temps pleurer sur le fait que ce n'est pas possible d'être édité dans ce monde de brutes.

Mon conseil ce serait : remets-toi en cause, écris, travaille la qualité, reste ambitieux si c'est ton souhait mais laisse tomber ton amertume envers le monde pour essayer au contraire de trouver des solutions (chercher la bonne maison d'édition, les bons relecteurs) et travailler pour de bon (prendre en compte les remarques qu'on te fait).
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