Et un ascenseur pour poèmes, un !
J'ai du mal à imaginer qu'il y a deux ans, et donc tout jeunot, tu écrivais déjà comme ça.
Évidemment je me suis penché sur la version la plus récente, mais tout était quand même là dès le début.
Je pense que j'ai un grave problème pour commenter les textes, docteur, parce que là je ne trouve rien à redire. Tout ce qui pourrait éventuellement légèrement heurter me semble malgré tout un choix d’écrivain qui ne se discute guère. Tu me diras que ce n'est pas constructif, et tu auras raison ; déduisons-en donc que tu ne peux pas compter sur moi pour améliorer la chose.
Moi je suis entré dans ton poème comme on prend le métro : je me suis laissé mener. J'ai goûté le rythme et les vers plus brefs qui jalonnent ton texte et sont comme les portes qui s'ouvrent puis se referment à intervalle régulier. Le flux et le reflux. C'est le mouvement aquatique caractéristique du peuple sous-terrain.
Et puis cette rencontre dont tu fais juste un accessoire, sans trop en faire, j'en ai apprécié la sobriété, elle est dans le vrai, c'est comme ça que ça se passe.
Voilà, je te félicite, et t'envie ton écriture libre et poétique toute en images très observées et si évocatrices.
Rien d'autre à signaler, c'est très réussi.