[Zephyr]

Hum, je sais, vilain, j'ai pas commenté un texte depuis au moins deux mois... Mais là, je suis un peu pris. Je ferai un peu de défouissage d'ici pas trop longtemps.

Mais voila, je voulais poster ça. Ça n'a pas de titre, et ça a été plus ou moins retravaillé.
Bon, voila. Rien de plus...


J'ai les mots qui défaillent
Et l'envie qui s'évapore.
Je force ma main,
Et je prostitue mes pensées
Plus les jours passent,
Les mois et les solstices
De moins en moins d'explosions
Moins de trac et de truc
La lumière est partie
Vers un autre prophète,
Et je me retrouve sans rien.
Nu face au autres,
Vidé de trop d’effort, il faut croire.
Sur les bord d'une rue
Je laisse pourrir mes passions
Sous les yeux de Dieu.
Un coup de vent de nouveau
Et mes papiers s'envolent
Trop haut dans le ciel,
Ballons rouges lâchés dans l'atmosphère.
Et j’attends encore un espoir,
Et j'attends un autre zéphyr
Et mes os attendent une poussière
Dans le désert de l'univers.

[pehache]

C'est lourd, non ?

[Zephyr]

Hum oui, sûrement...

Mais heu, plus de précision ?

[pehache]

Je force ma main,
Et je prostitue mes pensées

1) Ni rime, ni rythme... Bon, alors, il faut des sons et des images, mais...
Les deux premiers vers: on dirait "j'ai la rate qui se dilate" etc. Les métaphores sont là, mais que c'est lourd d'un pt de vue rythmico-sonore. J'ai les mots qui défaillent Et l'envie qui s'évapore. Ensuite: Je, je... "ET" (deux fois en anaphore sur les premiers vers si courts...).
Et puis la prostitution de la pensée... c'est quand ta main défaille ? Enfin, pour moi, ça fait un peu onaniste, non ?