Perso je dois gérer vie de maman (débutante ^^) + vie d'amoureuse + vie amicale + vie professionnelle (à 80% mais sur deux postes à la fois, et j'aimerais développer une autre activité pro en parallèle). Du coup il ne me reste que l'écriture comme loisir, j'ai laissé tomber les autres choses (sauf un peu de lecture) (et commenter le forum).Ah oui c'est vrai j'avoue avoir suivi ça de loin sur le forum, au fil de certains de tes posts, mais c'était avant l'heureux évènement (mes plus sincères félicitations, au passage :)). Je suis encore plus impressionnée du fait que tu parviennes à trouver ces instants pour coucher ce que tu as envie d'exprimer sur le papier.
Ben du coup tu me rends curieuse de tes propres contraintes temporelles, comme tu abordes ce sujet ; je ne te connais pas du tout, tu as une famille / un boulot prenant / des passions autres ?... (sans aucune obligation à répondre of course).En ce qui me concerne, hum, pas plus de contraintes que toi, si j'ai bien compris les petites bribes que j'ai glanées ici et là ;D. Je suis en train de réaliser mon assistanat (équivalent belge de l'internat à peu de choses près) en médecine générale. Sinon je n'ai pas d'enfants mais je suis en couple… Et je vois beaucoup ma famille et mes amis, surtout le week-end, sans compter que j'ai effectivement pas mal d'autres passions qui me prennent aussi du temps (dessin, piano, lecture...). Pis j'ai mes gardes. Mais au final, même en compilant tout ça, je devrais normalement pouvoir un peu scribouiller… Ce qui n'est pas le cas.
Par contre je pense que lorsque je n'arrive plus à écrire, ce n'est pas par manque de temps. En gros, l'écriture ce sont mes temps "repos", je pars dans ma bulle. Ca me demande une énergie mais une énergie particulière et ça me repose en même temps.Du coup ça me fait réaliser que c'est peut-être pour ça que je ne trouve pas le temps d'écrire… Pour moi, l'écriture n'est pas très reposante. En fait, ça me demande beaucoup d'énergie et surtout une capacité de réflexion que, pour être franche, je ne possède absolument plus après une journée de boulot. Je savais dès le départ que j'allais être crevée sur le plan physique, mais je n'avais jamais anticipé d'être aussi épuisée sur le plan psychologique, quand je rentre chez moi le soir ^^. En pratique, il me reste en général juste assez de jus pour faire (rarement) un peu de sport et contrôler mon (sur)poids, puis rentrer et m'affaler sur un fauteuil en faisant quelque chose d'abrutissant, genre regarder un film ou lire un bouquin. Sauf en cette période, où ça recommence à être plus "cool", raison pour laquelle d'ailleurs je peux prendre le temps de passer sur le MdE.
Du coup ça me fait réaliser que c'est peut-être pour ça que je ne trouve pas le temps d'écrire… Pour moi, l'écriture n'est pas très reposante. En fait, ça me demande beaucoup d'énergie et surtout une capacité de réflexion que, pour être franche, je ne possède absolument plus après une journée de boulot. Je savais dès le départ que j'allais être crevée sur le plan physique, mais je n'avais jamais anticipé d'être aussi épuisée sur le plan psychologique, quand je rentre chez moi le soir ^^. En pratique, il me reste en général juste assez de jus pour faire (rarement) un peu de sport et contrôler mon (sur)poids, puis rentrer et m'affaler sur un fauteuil en faisant quelque chose d'abrutissant, genre regarder un film ou lire un bouquin. Sauf en cette période, où ça recommence à être plus "cool", raison pour laquelle d'ailleurs je peux prendre le temps de passer sur le MdE.
"Qui a le temps ? Qui a le temps ? Mais si personne ne perdait son temps comment ferait-on pour avoir du temps ? hin hin" - Le Mérovingien:\?
(ah bin c'est ce que je pense depuis des années, exactement)Par rapport à mon post ? Ou à la réflexion de Dot Quote ? :)
Il y a des périodes où effectivement j'ai été trop rincée pour gribouiller des écrits. Des études stressantes, des enfants à s'occuper/ des nuits courtes. Avec le temps, au travail, il y a des automatismes qui s'installent et l'expérience aide à moins avoir l'esprit entier pris par le taf, même si on reste investi. Les enfants grandissent et on lâche prise. Jamais avant je n'aurai pu passer autant de temps à penser à l'écriture. L'échelle des valeurs se renverse aussi avec les différentes périodes de la vie. Je ne développe pas davantage, mais je pense que c'est normal que tu n'aies pas l'énergie pour ça en ce moment.Merci Ashka, je me sens moins… bizarre :D. Je ne suis pas encore passée par la case "parent", donc ça risque d'être encore pire à l'avenir :/. Enfin, c'est loin tout ça (peut-être). Mais j'espère parvenir un jour au même équilibre que toi, ou Ariane. Et toi, quand est-ce que tu aménages ton temps pour écrire ?
Peut-être pour arriver à couper dans la journée, dans des moments de pause, se trainer un petit carnet où balancer des trucs, n'importe quoi de drôle ou autre peut aider à soulager la tension et ça peut se ressentir d'une manière bénéfique d'ailleurs à la fin de la journée.C'est pas une mauvaise idée du tout :\?. Pour le moment j'utilise surtout ces pauses pour me tenir à jour au niveau médical.
Peut-être aussi te dire que consacrer un temps, pas forcément long à écrire sur le forum sur une saison, sans penser à la performance, mais à l'amusement, quelques mots suffisent et ici, personne ne jugera mal ces jets. Pourquoi n'essaies tu pas l'été ? Tu peux commencer, t'arrêter quand tu veux, reprendre quand bon te semble. Ça peut être une occasion de voir. Et ça apprend beaucoup sur soi-même. Tu pourrais essayer, je suis sûre qu'ici beaucoup de monde t'encouragera.Ah, tu viens de mettre le doigt sur quelque chose que j'ai beaucoup plus honte d'admettre :-¬? Je suis une hyper-perfectionniste qui ne supporte pas le "à moitié", et je suis bien trop intimidée pour soumettre au jugement des gens d'ici un texte écrit à la va-vite... Pis j'ai l'impression que l'Hiver et autre Etés de l'Hiver son comme réservés aux "anciens" du MdE :P D'ici quelques années peut-être.
Je ne suis pas encore passée par la case "parent", donc ça risque d'être encore pire à l'avenir :/Ce n'est pas sûr, parce que c'est là que l'échelle des valeurs peut se renverser. Les priorités des enfants prennent le pas. Du coup ça fait relativiser beaucoup de choses concernant le travail justement et la vision de la vie. (hum, ca ne veut pas dire autant qu'on lâche au niveau du travail ni qu'on devient "sage")
Pour le moment j'utilise surtout ces pauses pour me tenir à jour au niveau médical.Et c'est bien normal, peut-être que prendre quelques minutes pour soi si on sent surtout qu'on est sous pression, peut faire aussi du bien.
Pis j'ai l'impression que l'Hiver et autre Etés de l'Hiver son comme réservés aux "anciens" du MdEPas du tout. Le premier hiver a débuté en 17/18, j'avais débarqué sur le forum en septembre et je l'ai fait et je maniais le crayon beaucoup moins bien que toi.
trop intimidée pour soumettre au jugement des gens d'ici un texte écrit à la va-viteJe pense que tu peux oublier ça, c'est le jeu des saisons alors tout est permis justement, c'est fait en ce qui me concerne pour tester des choses, chercher. Une sorte d'antre à sorcière...
Mais encore une fois c'est seulement si tu le veux, c'est ok aussi d'écrire une fois tous les 36 du mois :)J'ai eu une larme à l'œil en lisant ça, ce qui me fait me dire que hum, je me mets p'têt bien plus de pression que je ne le pense… :D
Oui c'est épuisant à la fois physiquement et psychologiquement et intellectuellement l'internat ou équivalent :( (pour ma part, moins le côté physique, et beaucoup plus les deux autres).Oui, parfois je rentre chez moi en me demandant pourquoi je suis aussi crevée alors que j'ai l'impression que mon corps se porte bien, puis je réfléchis à toutes les personnes qui sont venues déverser leurs soucis sur moi tout la journée, tous les problèmes que j'ai eus à résoudre les uns après les autres, toute la responsabilité que j'ai dû endosser… et je déculpabilise un peu !
Je n'ai pas su garder autant de passions que toi, pas su faire de sport (c'est en attente ^^ ), et peu trouvé le temps de bosser mes connaissances à côté...Oh tu sais, je crois que j'en fais moins que je ne le dis, à part le sport (qui n'est pas une option pour le moment si je ne veux pas mettre ma santé en danger), je ne fais pas non plus des tonnes de choses ;) J'essaye de me convaincre que je n'ai pas laissé tomber tout le reste sinon je déprime, c'est tout… ;D
Pas du tout. Le premier hiver a débuté en 17/18, j'avais débarqué sur le forum en septembre et je l'ai fait...Ah ? Bon, peut-être que je vais quand même y réfléchir alors ;)
...et je maniais le crayon beaucoup moins bien que toiPermets-moi d'en douter très sérieusement, je ne dis pas ça pour te flatter, c'est sincère, tu es l'une des personnes ici dont j'apprécie le plus la plume. J'ai du mal à imaginer que ça ait pu en être autrement il y a 2 ans.
Je pense que tu peux oublier ça, c'est le jeu des saisons alors tout est permis justement, c'est fait en ce qui me concerne pour tester des choses, chercher. Une sorte d'antre à sorcière...Bon, tu m'as presque convaincue, je vais voir si je trouve le culot de le faire… demain. Ou après-demain. Ou encore après ::)
J'ai du mal à imaginer que ça ait pu en être autrement il y a 2 ans.:D ben si, quand je me relis, y a des trucs, ça pique les yeux !! (rhooo merci pour le compliment ! :-[ )
Bon, tu m'as presque convaincue, je vais voir si je trouve le culot de le faire… demain. Ou après-demain. Ou encore après ::)Ouiiii, viens donc, tu ne risques rien et c'est un truc rien que pour toi, alors, sois culottée pour ça ! ;)
Et c'est génial comme sensation, mais le problème ensuite c'est qu'il y a un interrupteur qui passe sur le mode "ÉCRITURE" dans ma tête, et j'ai beaucoup de mal à réfléchir à autre chose qu'à mon texte une fois que c'est fait. C'est globalement ce qui m'est arrivé en octobre et en novembre quand j'avais réussi à écrire quasi tous les matins en me levant un peu plus tôt que d'habitude : mes journées de travail n'étaient plus vraiment efficaces. A l'inverse, quand les activités pro me rattrapent ou dans les périodes où je vois souvent du monde, j'ai l'impression de retomber dans cette incapacité à me concentrer sur l'écriture.
Avec un peu de chance ça permet de se dire "tiens en fait si j'arrive à écrire" et s'auto-encourager pour la suite ^^Du coup, ne penses-tu pas qu'une partie de ton "blocage" vient d'un manque de confiance en toi ?
Bonjour tout le monde !
Alors, heu, j'ai beaucoup hésité avant de poster ce sujet, j'ai un peu cherché pour voir si ça avait déjà été demandé par un autre membre, j'ai rien trouvé…
Donc voilà ma question : où trouvez-vous donc le temps d'écrire ? :o
C'est quelque chose qui me turlupine depuis que je suis sur ce forum, et que je vous vois avec une franche admiration poster régulièrement vos textes, notamment dans des projets comme l'Hiver18 ou le NaNo… à chaque fois que je vous vois parler de ce genre d'oeuvre, je suis tiraillée entre "Ouah, ça a l'air trop chouette, je veux en être !" et "Oulà ma fille, écrire un texte par jour ?! En hiver ? Oublie !". (Bon il faut dire aussi que dans mon domaine, l'hiver est clairement la pire saison, on n'a pas une minute pour soi).
Bref, je me suis finalement dit qu'il valait mieux vous le demander directement. Avez-vous des trucs ? Des moments dédiés uniquement à ça ? Parvenez vous à concilier écriture avec vie professionnelle et/ou vie de famille ? Si oui, comment ?
Je termine ce post en m'excusant d'avance si j'ai choisi le mauvais endroit pour le publier ou si c'est un doublon, si c'est le cas il sera déplacé/supprimé et on n'en parlera plus… :)
Déménage au fin fond de la Creuse, le réseau ne passe qu'1 jour par semaine :mrgreen:
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.
Mais peut-être que la première question qui se pose en fait c'est : "Est-ce réellement un problème pour toi, de n'écrire que par périodes ? Et si oui, pourquoi ? Pourquoi tiens-tu à pouvoir écrire tous les jours par petits coups de 20-30 minutes ?"Pour le coup la réponse est assez facile : parce que les textes que j'écris me tiennent à cœur et que j'aimerais bien les terminer dans moins de 10 ans :mrgreen: (donc je ne sais pas si j'ai besoin d'écrire tout le temps, mais plus régulièrement oui). Et aussi parce que c'est frustrant d'avoir envie/besoin d'écrire mais de ne pas trouver le temps/l'énergie.
Du coup, ne penses-tu pas qu'une partie de ton "blocage" vient d'un manque de confiance en toi ?Mm ça pourrait mais je ne pense pas. Je pense que c'est surtout cet effet d'interrupteur écriture-boulot. Et... écrire des textes plus courts ou qui me tiennent moins à cœur est un moyen de faire bouger l'interrupteur ? (je suis allée trop loin dans cette métaphore ::))
le passage d une araignee ( je n aime pas trop ) couverte de poussieres:D)
Mais du coup perso, le seul truc qui marche dans ces cas-là (et putain faut le vouloir :mrgreen:) c'est de mettre le réveil plus tôt. Ma technique perso ce serait pas de dire "je me lève une heure plus tôt tous les jours" (parce que ça tient que trois jours) mais "le mardi, je me lève à 6h". Et je me laisse pas le choix. Et, une fois qu'il est 6h et qu'on est debout, bah... autant aller écrire, quoi.
peut-être que mon tips c'est de ne pas s'impliquer à fond dans son travail pour se garder du temps dans la vie personnelle et donc l'écriture :mrgreen:
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Je pense qu'avant j'aurais dit "quand on ne trouve pas le temps c'est qu'on n'en fait pas l'effort" mais après trois ans de saisons d'animation je ne serai plus aussi faux-cul :D trouver le temps et la possibilité d'écrire quand on passe 90% de son temps éveillé à s'investir à FOND dans quelque chose, et les 10% restants à essayer de refaire de l'ordre dans ses priorités vitales, et que manger, boire et aller faire pipi ont déjà tendance à passer à l'arrière plan, euh, écrire c'est loin d'être évident o_o
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Je m'en fous de devoir vivre pour quelques balles par jour, je préfère vivre 2 ans sur mes économies smicardes de job d'été, avec cette super possibilité d'écrire tous les jours et dans un mode de vie très économe, plutôt qu'avoir un mode de vie plus fastueux (sauf que la sédentarité crée de très conséquents besoins et dépenses annexes, donc l'un dans l'autre, y a pas un énorme gain financier, en tout cas j'en ai pas constaté au fil de mes quelques expériences) et un temps dédié à l'écriture [très] réduit.
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Je m'en fous de devoir vivre pour quelques balles par jour, je préfère vivre 2 ans sur mes économies smicardes de job d'été, avec cette super possibilité d'écrire tous les jours et dans un mode de vie très économe, plutôt qu'avoir un mode de vie plus fastueux (sauf que la sédentarité crée de très conséquents besoins et dépenses annexes, donc l'un dans l'autre, y a pas un énorme gain financier, en tout cas j'en ai pas constaté au fil de mes quelques expériences) et un temps dédié à l'écriture [très] réduit.
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Tant mieux que tu aies un équilibre qui te convienne, un confort certes différents du confort à l'occidental classique, mais un confort quand même. Quand je dis confort, c'est quand on se sent bien dans son mode de vie, hein, c'est pas matériel justement.
Mais du coup perso, le seul truc qui marche dans ces cas-là (et putain faut le vouloir :mrgreen:) c'est de mettre le réveil plus tôt. Ma technique perso ce serait pas de dire "je me lève une heure plus tôt tous les jours" (parce que ça tient que trois jours) mais "le mardi, je me lève à 6h". Et je me laisse pas le choix. Et, une fois qu'il est 6h et qu'on est debout, bah... autant aller écrire, quoi.
(Après j'ai jamais appliqué ça à l'écriture :-[ mais c'était ma technique pour maintenir une heure ou deux de sport dans la semaine même pendant la saison. À 6h du mat, personne est réveillé, personne vient te distraire, pas de notifications, pas de gens qui proposent de boire un café, rien. On est seul avec soi-même et je trouve que c'est le moment le plus propice. MEME si c'est hyper difficile de sortir sa tête de ses fesses.)
La plupart du temps dans le RER et les toilettes au boulotwaouh, si t'es vraiment capable de faire ça, chapeau pour les super pouvoir hahaha
Je crois qu'il faut juste se dire qu'on a le rythme qu'on a, et tant pis... Je continuerai d'écrire durant les mois de beau temps et de me réfugier dans des bouquins ou sur le MdE en hiver...c'est pas une mauvaise chose non plus... Je crois que pour ne pas se culpabiliser inutilement, c'est bien aussi d'admettre que y'a des périodes ou des moments où c'est juste impossible pour soi d'écrire, ou que c'est plus sain de faire des trucs plus urgents et essentiels, enfin bref, de connaitre ses périodes et ses rythmes propices à l'écriture, et voir si c'est possible d'inclure ça de façon plus quotidienne dans sa vie, et surtout savoir quand ce n'est pas possible
Ecrire est un projet de taille qu'i faut avoir à l'esprit, cela demande un tel effort qu'il faudra forcément abandonner des activités auxquelles tu tiens vraiment.c'est terrible mais quelque part oui.. On ne peut pas TOUT faire et si on veut vraiment faire quelque chose, bah il faut faire des choix.. Je pense que depuis que j'ai décidé d'écrire plus, j'aii complètement arrêté de dessiner, ou occasionnellement, j'aimais bien dessiner, mais clairement je préfère écrire, alors c'est dommage mais je regrette pas du tout
.comme bon vous semble mais surtout pas d'internet, de radio, musique, télé, pour entrer dans son ou ses personnages, son histoire, rester lucide,ça je dirai que c'est propre à chacun par contre ^^
Citer.comme bon vous semble mais surtout pas d'internet, de radio, musique, télé, pour entrer dans son ou ses personnages, son histoire, rester lucide,ça je dirai que c'est propre à chacun par contre ^^