Bin heu...
Ouais, ptetr que le fatalisme récurrent vis-à-vis de la capacité à créer démontre de son caractère qualitatif...
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.
INSTANT-EDIT :
C'est drôle, je clique un peu mécaniquement dans le labyrinthe et retrouve un texte qui je crois peut imaginer drôlement comment la créativité pourrait se manifester dans le temps, entre inné, acquis et par transferationnage...?
Des slogans fictifs d'un même produit (raclette !) à travers les époques... Une petite chronique pour chacune, et on s'aperçoit que le monde change, qu'il chenille.
Toujours pour améliorer le réel, j'ai l'impression...
C'est là : Il est tard (https://monde-ecriture.com/forum/index.php/topic,28310.0.html)
Hey Alan, je ne pensais pas te lancer dans cette tempête.
Sans vouloir te blesser, il m'est difficile de démêler ton intervention, et à l'inverse de l'envie de te blesser, je prends ça comme un défi, de rebondir comme tu me le conseilles, sans trop attendre le retard que ma vision s'octroie un peu trop souvent pour s'adapter. Si effectivement nous affirmons que je ne te comprends pas, m'apparaissent également dans l'autre sens des divergences entre mes intentions et comment tu sembles les recevoir.
Toujours est-il que je tiens à préciser que j'entends l'ensemble de ta réponse comme un engagement sincère pour la discussion, que tu définis si j'entends bien, autrement que par une simple réflexion/débat. De fait, je m'ouvre volontiers quoique peut-être difficilement, je te l'avoue, à un caractère plus détendu dans l'expression de mes affirmations, qui si elles se montrent catégoriques dans leur formulation, n'oublieront jamais qu'elles n'impliquent que moi dans ma méthode à moi. Un défi, comme je dis, car bien que difficile d'accès pour moi, la route de tes mots m'apparaît indéniablement intense dans une profondeur qui attire mon attention et dont je veux rendre honneur par un retour le plus sincère et construit possible, si je crois me rappeler nos valeurs communes, très cher.
Donc, en réponse dialoguée, feuilleté personnel et non exhaustif de thèmes de la discussion :
A PROPOS D'OPINION ET D'ATTITUDE
Il n'y a ni déviance ni mauvaise morale que j'incrimine chez toi, je suis surpris que tu le voies ainsi et cherche dans mes propres mots ce qui a pu provoquer ceci. Pourtant, j'avoue avoir soumis à ton jugement, ma perception critique de ton attitude : non par un quelconque désir de la rabaisser, mais pour te renvoyer honnêtement ce que je vois de toi, qui aime justement à rebondir sur l'opinion d'autrui pour lui donner corps, conjointement avec ton interlocuteur. Si cette intention ne fut pas perçue en tant que miroir tout relatif issu de mon point de vue sur toi, je tiens donc à préciser que j'entends ton droit de refuser mon opinion sur ton attitude. Si de tels retours ne te sont pas pertinents, je veux donc bien arrêter.
A PROPOS DE CREATIVITE
Effectivement, ton opinion synthétisée par la proposition d'une addition semble un peu plus détaillée dans ta vision, et je serais curieux si tu souhaitais développer ne serait-ce qu'à ta convenance.
Personnellement et si je puis me permettre l'intervention du concept qui aboutit à toute méthode de créativité je crois : la nouveauté. C'est l'objet de la créativité, n'est-ce pas ? Qu'elle soit conceptuelle (j'invente un truc), ou bien pratique (je réalise un truc)... il s'agirait, pour reformuler mon jugement, d'apporter par un processus forcément singulier le début d'existence de ce qui est créé.
EN REPONSE A TON QUESTIONNEMENT DEFINITIONNEL SUR LE TERME "QUALITATIF"
Ce que j'entends par ce terme ? Eh bien, ce que j'en lis dans la définition, rien de plus... effectivement, on peut voir une définition comme un resserrage des opinions cloisonnant la liberté d'incertitude, mais c'est aussi un impératif de ma méthode de partager du sens non pas certain, mais convenu :
Qualitatif : "Relatif à la qualité, qui est du domaine de la qualité (opposé à quantitatif)"
Et comme souvent, toute définition appelle définition des termes de sa formule :
Qualité : "Manière d'être non mesurable (d'une chose)"
Quantité : "Nombre plus ou moins grand (de choses, de personnes)"
(De fait, accordons nous sur ma croyance presque certaine : on ne peut mesurer la créativité ?)
Mesurer : "Évaluer par une comparaison avec un étalon de même espèce"
A PROPOS DE MA PROPRE DEVIANCE SUR LE SUJET DE L'UNANIMITE
Ce n'est plus vraiment la question, mais...
Je me permets de glisser qu'au delà de l'opinion, il y a les principes de réflexion, et que chacun a choisi les siens, tout également aux avis. Et je me crois en droit de revendiquer mon intérêt pour ce principe mien, que je formule sans obligation d'achat : il y des choses unanimes, comme il y a des universaux, et je les recherche bien que la tâche soit ardue et souvent faillible, puisqu'il s'agit de sortir du doute afin d'affirmer un discours qui amène une pertinence étendue plutôt qu'un ressenti singulier. En gros, oui il n'y a pas que des vérités comme 'la terre est ronde', et il y a donc à user d'opinions qui n'ont pas encore menées à certitude, d'une part sur l'a priori (un jugement préalable qui sera soumis à l'expérimentation) que sur le posteriori (un jugement vérifié par la méthode, qui peut tout-à-fait se révéler une information ponctuelle non partagée).
Pour reprendre l'exemple, la terre est plate d'après nos yeux face à l'horizon, c'est une perception normale (ni une opinion ni une vérité, mais une perception de la raison) ; elle est sphérique d'après nos scientifiques qui sont plus ou moins unanimes sur la question (et s'il s'agit de ce qu'on appelle la vérité scientifique, je t'accorde que cela reste d'une part la convention simplement arrêtée par l'absence de remise en question pertinente, mais également une opinion qui, contredite, devrait pouvoir se justifier suffisamment pour se confirmer) ; dans les théories quantiques il s'agit encore d'autre chose, et là il s'agit non pas d'opinion ou de vérité, mais, en tant que théories, de discours tentant l'approximation d'un reflet formulé de la réalité, ce qui n'est donc en aucun cas à affirmer de certitude et avec véhémence.
Mince je digresse, pardon...
POUR REVENIR A L'APPEL
Eh bien, oui, créons ! Quelle que soit notre méthode ! Quels que soient les résultats !
Ai-je besoin de motivation ? L'appel a ce côté déclencheur, et oui, je veux répondre à cet appel !
Hey Alan, je ne pensais pas te lancer dans cette tempête.
Sans vouloir te blesser, il m'est difficile de démêler ton intervention, et à l'inverse de l'envie de te blesser, je prends ça comme un défi, de rebondir comme tu me le conseilles, sans trop attendre le retard que ma vision s'octroie un peu trop souvent pour s'adapter. Si effectivement nous affirmons que je ne te comprends pas, m'apparaissent également dans l'autre sens des divergences entre mes intentions et comment tu sembles les recevoir.
Toujours est-il que je tiens à préciser que j'entends l'ensemble de ta réponse comme un engagement sincère pour la discussion, que tu définis si j'entends bien, autrement que par une simple réflexion/débat. De fait, je m'ouvre volontiers quoique peut-être difficilement, je te l'avoue, à un caractère plus détendu dans l'expression de mes affirmations, qui si elles se montrent catégoriques dans leur formulation, n'oublieront jamais qu'elles n'impliquent que moi dans ma méthode à moi. Un défi, comme je dis, car bien que difficile d'accès pour moi, la route de tes mots m'apparaît indéniablement intense dans une profondeur qui attire mon attention et dont je veux rendre honneur par un retour le plus sincère et construit possible, si je crois me rappeler nos valeurs communes, très cher.
Je peux admettre que tu t'intéresses de près à mes travaux, à mon parcours, à mes créations, à mon activité littéraire. En revanche, que les questions que tu te poses sur le présent fil prétendent s'élargir à tout et n'importe quoi sans cadre ni logique, je pense que cela n'est pas conforme à nos obligations de rester dans le vif du sujet nommé ci-dessus afin que les discussions ne s'éloignent pas de l'objectif du fil.
Ensuite que tu prétendes me connaître suffisamment pour juger de la profondeur de mes paroles ne me semble ni sérieux ni humble, la tempérance est le cœur-même du propos et de l'expression d'un désaccord.
Il y a donc un contraste nécessaire entre mon opinion sur la nécessité de soutenir la créativité et mes travers selon ta vision de mes réponses à tes questions.
Si je ne réponds pas suffisamment à tes questions (pardonne-moi, mais j'ai quand même le sentiment de prendre du temps pour cela), c'est peut-être aussi parce que tu ne comprends pas certaines bases fondamentales de la créativité. Ce n'est pas nécessairement une question de « travers » (qui rejoint plutôt le domaine de la religion, de l'éthique, ce qui n'est pas le sujet ici).
Donc, en réponse dialoguée, feuilleté personnel et non exhaustif de thèmes de la discussion :
A PROPOS D'OPINION ET D'ATTITUDE
Il n'y a ni déviance ni mauvaise morale que j'incrimine chez toi, je suis surpris que tu le voies ainsi et cherche dans mes propres mots ce qui a pu provoquer ceci. Pourtant, j'avoue avoir soumis à ton jugement, ma perception critique de ton attitude : non par un quelconque désir de la rabaisser, mais pour te renvoyer honnêtement ce que je vois de toi, qui aime justement à rebondir sur l'opinion d'autrui pour lui donner corps, conjointement avec ton interlocuteur. Si cette intention ne fut pas perçue en tant que miroir tout relatif issu de mon point de vue sur toi, je tiens donc à préciser que j'entends ton droit de refuser mon opinion sur ton attitude. Si de tels retours ne te sont pas pertinents, je veux donc bien arrêter.
Ce vers quoi tu me renvoies surtout, c'est l'absence totale de considération et pour le sujet de la créativité et pour le temps que je prends à échanger avec toi. Voilà longtemps que je réponds à tes questions que je précise quelle est ma position sur le sujet, que je clarifie mes écrits et engagements. Que tu ne sois toujours pas aujourd'hui en mesure de prendre en compte les efforts que je fais pour t'apporter des clés pour comprendre la philosophie me renvoie surtout vers le fait que tu manques de discipline.
La pertinence est une question d'éthique, ce qui n'a rien à voir avec le sujet en cours, si nous devons parler de la créativité, alors cela nécessite de savoir en revenir au sujet sans s'égarer dans des considérations hors-sujet.
A PROPOS DE CREATIVITE
Effectivement, ton opinion synthétisée par la proposition d'une addition semble un peu plus détaillée dans ta vision, et je serais curieux si tu souhaitais développer ne serait-ce qu'à ta convenance.
Personnellement et si je puis me permettre l'intervention du concept qui aboutit à toute méthode de créativité je crois : la nouveauté. C'est l'objet de la créativité, n'est-ce pas ? Qu'elle soit conceptuelle (j'invente un truc), ou bien pratique (je réalise un truc)... il s'agirait, pour reformuler mon jugement, d'apporter par un processus forcément singulier le début d'existence de ce qui est créé.
En parlant de ce qui est créé sans tenir en compte de ta propre expérience, alors tout est créé.
À toi de voir si tu es en capacité de prendre en compte l'environnement culturel pour mieux t'approprier la créativité, ou si tu restes dans une dimension d'ignorance dans laquelle la moindre rencontre du quotidien serait créative.
Bien entendu, il existe différentes échelles de créativité, différents domaines de représentation, différents degrés de méthode. Si tu restes dans un domaine particulier, alors tu ne feras l'éloge que de ce domaine précis. En faisant partie du monde des représentations, la créativité est relative à l'entendement de celui ou celle qui la conçoit, tu restes donc maître d'en être possesseur mais cela ne fera pas nécessairement de toi quelqu'un de créatif pour autrui.
À toi de voir si tu souhaites travailler sur tes propres représentations, ou si tu souhaites au contraire travailler sur les représentations de la société.
À toi de voir si tu te rends capable de distinguer ce qui est créatif de ce qui ne l'est pas, ou si tu préfères ne pas en tenir en compte et avancer sans ces notions-là.
EN REPONSE A TON QUESTIONNEMENT DEFINITIONNEL SUR LE TERME "QUALITATIF"
Ce que j'entends par ce terme ? Eh bien, ce que j'en lis dans la définition, rien de plus... effectivement, on peut voir une définition comme un resserrage des opinions cloisonnant la liberté d'incertitude, mais c'est aussi un impératif de ma méthode de partager du sens non pas certain, mais convenu :
Qualitatif : "Relatif à la qualité, qui est du domaine de la qualité (opposé à quantitatif)"
Et comme souvent, toute définition appelle définition des termes de sa formule :
Qualité : "Manière d'être non mesurable (d'une chose)"
Quantité : "Nombre plus ou moins grand (de choses, de personnes)"
(De fait, accordons nous sur ma croyance presque certaine : on ne peut mesurer la créativité ?)
Mesurer : "Évaluer par une comparaison avec un étalon de même espèce"
Bon, on est très proche de mon interprétation de ton intervention, alors.
Le savoir n'est pas quantitatif, malheureusement. On ne peut pas mesurer le savoir (je sais que l'école dit le contraire, mais au bout d'un moment, il faut admettre que le monde scientifique et littéraire ne peut pas mesurer le degré de savoir lorsque celui-ci dépasse l'entendement).
En ce qui concerne la mesure de la créativité, elle se fait au moyen de ton bagage culturel. Bien sûr, si tu ne connais rien à l'héritage littéraire dont nous bénéficions, tout pour toi sera source de créativité. C'est quelque part le confort basique de l'ignorance, celui qui fait qu'on a le sentiment d'inventer son quotidien sans que rien autour n'ait jamais existé. En revanche, si tu prends en compte un grand nombre de connaissances sur les différents héritages que nous avons reçus, alors tu mesureras combien la créativité peut être rare et précieuse, fait sens et nous motive.
C'est aussi cela sur lequel j'insiste depuis le début de cette discussion : il faut un minimum de culture pour mesurer la créativité d'une œuvre.
A PROPOS DE MA PROPRE DEVIANCE SUR LE SUJET DE L'UNANIMITE
Ce n'est plus vraiment la question, mais...
Je me permets de glisser qu'au delà de l'opinion, il y a les principes de réflexion, et que chacun a choisi les siens, tout également aux avis. Et je me crois en droit de revendiquer mon intérêt pour ce principe mien, que je formule sans obligation d'achat : il y des choses unanimes, comme il y a des universaux, et je les recherche bien que la tâche soit ardue et souvent faillible, puisqu'il s'agit de sortir du doute afin d'affirmer un discours qui amène une pertinence étendue plutôt qu'un ressenti singulier. En gros, oui il n'y a pas que des vérités comme 'la terre est ronde', et il y a donc à user d'opinions qui n'ont pas encore menées à certitude, d'une part sur l'a priori (un jugement préalable qui sera soumis à l'expérimentation) que sur le posteriori (un jugement vérifié par la méthode, qui peut tout-à-fait se révéler une information ponctuelle non partagée).
Pour reprendre l'exemple, la terre est plate d'après nos yeux face à l'horizon, c'est une perception normale (ni une opinion ni une vérité, mais une perception de la raison) ; elle est sphérique d'après nos scientifiques qui sont plus ou moins unanimes sur la question (et s'il s'agit de ce qu'on appelle la vérité scientifique, je t'accorde que cela reste d'une part la convention simplement arrêtée par l'absence de remise en question pertinente, mais également une opinion qui, contredite, devrait pouvoir se justifier suffisamment pour se confirmer) ; dans les théories quantiques il s'agit encore d'autre chose, et là il s'agit non pas d'opinion ou de vérité, mais, en tant que théories, de discours tentant l'approximation d'un reflet formulé de la réalité, ce qui n'est donc en aucun cas à affirmer de certitude et avec véhémence.
Mince je digresse, pardon...
Oui, tu digresses, tu bottes en touche...
L'unanimité est celle d'êtres vivants là où la réalité est celle d'un constat.
Tu mélanges les sujets entre métaphysique et histoire des sciences, avec un curseur peu clair et peu conventionnel.
Je ne comprends pas ta théorie de l'unanimité, et je ne saurais même pas dire si celle-ci parle d'arts, de physique ou de psychologie ; j'ai surtout une impression d'indiscipline qui me reste à la lecture.
La discipline étant ce qui permet de construire progressivement la pensée selon la méthode et la raison.
Je t'invite donc à discipliner ta pensée avant de proposer une théorie, de cette manière il sera plus simple pour autrui de s'en référer à cette théorie ; sans quoi, c'est effectivement l'incompréhension qui domine.
POUR REVENIR A L'APPEL
Eh bien, oui, créons ! Quelle que soit notre méthode ! Quels que soient les résultats !
Ai-je besoin de motivation ? L'appel a ce côté déclencheur, et oui, je veux répondre à cet appel !
Si tu ne perçois que l'aspect émotionnel de l'appel, c'est que tu as encore beaucoup à apprendre, c'est mon avis sur la question.