[Safrande]

Texte supprimé.

[txuku]

Bonjour

Un texte a mettre de cote en cas de besoin !

Je trouve la condition du personnage - un peu desesperante - tres bien rendue !

[Safrande]

Bonjour txuku ! Dois-je comprendre que la forme, pour toi, a fonctionné ?
Merci d'avoir lu, je jetterais un œil à ce que t'écris !
Ps : j'aime beaucoup ta signature 

[Ari]

Salut,
Je suis sceptique sur la forme actuelle : il y a trop de répétitions à mon goût (pourtant, j'aime les répétitions volontaires, mais seulement de temps en temps pour des buts précis), et pas assez de modulations de la ponctuation. Pour le reste, je trouve qu'il y a des choses intéressantes : je trouve le texte très intense ; les champs lexicaux utilisés, le rythme rapide et "lâché", les images qui s'enchaînent, contribuent à cette intensité.

[Safrande]

Hmm oui j'suis vraiment d'accord pour les répétitions, de même que pour la modulation de la ponctuation (chose que je ne m'étais pas rendu compte ; mais ne serait-ce pas un peu ce qui contribue à l'intensité du texte ?). Je pense aussi que ça ne devrait pas durer plus longtemps, car un rythme aussi rapide essoufflerais le lecteur, qu'est-ce que t'en pense ? Si je veux écrire des choses plus longues il me faudrait me calmer non ?
Je compte sur vos avis ! Merci pour ton retour Ariane 

[Ari]

(chose que je ne m'étais pas rendu compte ; mais ne serait-ce pas un peu ce qui contribue à l'intensité du texte ?)

Oui, ça y contribue, du coup il ne faut pas la lisser complètement, loin de là ! C'est pour ça que j'ai mis "moduler", pour moi il faut garder le côté rapide et essoufflant, mais peut-être redynamiser un peu par moments... Mais peut-être que j'applique là mes habitudes à moi  . Pour des choses plus longues, je dirais qu'il faut varier de temps en temps le ton ou le rythme ; mais ça peut être une mini pause, un changement transitoire (passer à des phrases courtes ou à des points d'exclamation ou à une ponctuation + anarchique ou que sais-je...)... qui permette justement de garder un texte rapide d'un point de vue d'ensemble.

[Safrande]

Cool super cool, merci pour tes éclaircissements. A vrai dire j'aime écrire comme ça, ça m'est plutôt naturel, et par conséquent agréable, mais j'ai toujours pensé que c'était du vomi illisible. Y'a des choses à régler, mais avec la pratique ça va se faire.
Merci pour ces précieux conseils

[Ari]

Y'a des choses à régler, mais avec la pratique ça va se faire.

De mon point de vue, c'est l'idée, oui
je pense qu'il y a une atmosphère / du contenu / de l'intensité, c'est sorti tout brut, après il faut le retravaillé sans altérer les effets de style qui sont volontaires. L'idée c'est de faire du maîtrisé à partir de tes tendances brutes.
(Enfin c'est que mon avis bien sûr...  ).

[Deofresh]

Salut Safrande,

Je suis assez d'accords avec les autres commentaires, il y a un truc, mais ton texte est trop brut. Tu as bien réussi à retranscrire les pensées incohérentes et paniquées d'un animal blessé. En revanche, j'ai eu énormément de mal avec tes phrases à rallonge. Elles m'ont épuisé. Je rejoins Arianne sur ce point : avec plus de ponctuation, tu pourrais laisser tes lecteurs souffler sans perdre le côté rapide et saccadé de ton texte. En tout cas, les répétitions ne m'ont pas dérangé outre mesure, je pense que cela peut fonctionner, mais uniquement dans un texte court.

J'espère avoir pu aider un peu.
Ciao ciao !

[Safrande]

Merci d'avoir pris le temps de me lire Deofresh et de m'avoir donné tes impressions de lecteur 
Je prend note pour ton épuisement, navré xD Merci pour ton conseil. Apparemment les avis se rejoignent un peu donc les défauts commencent à être clair pour moi, merci à tous !
Si d'autres avis n’hésitez pas 

[jocelyne]

Bonjour Safrandre,

C'est une idée fort intéressante avec du potentiel qui aurait été bien rendue par des mots ponctués et moins  répétés ou alors à bon escient.
Pourquoi ne pas retravailler ton texte pour le rendre moins brut justement, plus compréhensible?

[Safrande]

Merci pour ton passage jocelyne ; en faite ce n'est pas un texte que je souhaite retravailler : pour moi il n'en vaut pas la peine. On peut dire que c'est comme un test ; j'ai voulu vous le montrer brut, avec déjà quelques idées quant à ses défaut, pour que vous me disiez ce qui ne va pas, ce qui ne marche pas, car votre recul de lecteur est plus grand que le mien : je suis bien cloisonné dans mon regard, et le votre permet de l'élargir !
Effectivement il faut enlever des répétitions, redynamiser, et tous ces conseils me sont précieux pour les prochains écrits.
Au plaisir !

[Alan Tréard]

Bonjour Safrande,


Je me suis laissé porter par la curiosité et me voici à découvrir ce que tu écrivais.

J'y ai vu une forme de vision cauchemardesque, j'aurais presque envisagé y trouver des petits diablotins et des lutins grimaçants se torturant les uns les autres...

Je me suis demandé quelles avaient été tes inspirations littéraires, si tu avais pu lire des textes qui t'avaient inspiré ce genre d'idée. Quelque part on trouve dans certains récits de l'imaginaire des lieux interdits dans lesquels ces visions deviennent réalité, et je me suis demandé pourquoi tu t'étais limité au rêve en laissant penser que c'était une vision nocturne. Au final, ce texte pourrait apparaître au milieu d'une histoire tout à fait banale comme pour raconter un cauchemar tout simplement, mais il pourrait être aussi le début d'un univers étrange et mystérieux où vivraient d'étranges créatures et où tout serait affaire de méfiance, je me suis demandé pourquoi tu avais privilégié le choix d'appuyer le fait que c'était passager ou momentané par cette conclusion sur la nuit qui « décuple les angoisses du jour », comme si la vision avait disparu pendant la journée (même si pas tout à fait, semble-t-il).


Une impression de lecture sur un texte très court qui, je l'espère, te donnera un certain regard sur ce que j'ai retenu de ce texte. Merci à toi pour cette lecture et à bientôt ! 

[Safrande]

  Merci pour ton commentaire Alan !
C'est marrant que tu parles de littérature de l'imaginaire parce que, à part Ubik, je n'ai jamais rien lu de "Fantasie/Sf" ! Pour ce qui est du sujet on peut dire que je n'ai été influencé par rien sinon mes sensations ; pour la forme par contre... beaucoup beaucoup... en particulier, je dirais que des trucs comme James Joyce ou Céline ont pu me libérer. En faite j'ai traité mon sujet comme si c'était un rêve, parce que c'est quelque chose que j'ai vécu (pas littéralement, mais dans des angoisses), et que je ne savais comment traiter/rendre crédible cette surabondance de sensations autrement que par le rêve, tant c'était cauchemardesque et paroxystique : j'ai choisi la facilité ! Et les phrases d'intro et de sortie sont toutes deux le genre de petites notes qui me viennent en journée, que j'écris dans mon journal, et qui se trouvaient bien pour les circonstances  .
Quant au début d'un "univers étrange et mystérieux où vivraient d'étranges créatures et où tout serait affaire de méfiance", c'est une très bonne idée, dont je serais foutrement incapable 
En tout cas merci de l'intérêt que tu porte à ce texte, ça fait chaudement plaisir ! Et le smiley chapeau te va à merveille (car je t'es vu déclamer avec passion tes poèmes dans une librairie, avec ton chapeau )

[O.deJavel]

 

C'est que, l'idée d'une littérature sous cette forme m'attire

Alors il faut aller dans cette direction !

En fait, il y a toujours lieu de se demander si on écrit un texte pour soi ou pour les autres.

Dans le cas du texte que tu nous présentes, tu l’as écrit pour toi. Qu’en as-tu retiré ? Une nouvelle collection d’imagerie ? Quoi d’autres ? À force de refaire l’exercice, peut-être découvrirais-tu un thème récurrent. Ce thème pourrait alors devenir un sujet fétiche.

Pour ce qui est d’écrire une œuvre en style hystérique comme tu l’appelles, c’est tout à fait possible, mais il faut se préparer à travailler fort. Très fort. Car une œuvre écrite pour les autres doit apporter quelque chose au lecteur. La forme ne suffit pas (quoiqu’on en dise). Et dans une œuvre où il y a un thème, le style hystérique doit être parfaitement maîtrisé. Je ne vois pas comment il pourrait porter sur autre chose qu’une névrose, et cela implique donc de s’intéresser à la psychiatrie. Quoiqu’il en soit, cette forme d’écriture aux apparences déjantées, exige une unité de couleur, des métaphores puissantes, des messages coup de poing mais parfaitement ciblées. Il faut créer une symphonie cérébrale intelligible sous une apparence d’inintelligibilité. C’est difficile, mais c’est tout à fait possible.

Dans ce genre, il y a eu Réjean Ducharme, avec La vallée des avalées. Nelly Arcan a signée une œuvre intitulée Putain, elle aussi écrite dans ce genre littéraire. Je n’en connais pas d’autres, mais il doit y en avoir.

En conclusion, ce sera un plaisir de te lire dans ce genre, si tu t’y engages !