Restera la forêt
Restera les pins
Et sous la ramure
Des arbres souverain
A nouveau montera
Le chant leger et espiègle
Des oiseaux vainqueur du gêle
tu arrives à hisser ton orthographe à un niveau artistique et aléatoire tel, que je te reconnais à chaque fois sans avoir besoin de regarder qui a posté.Bin j'ai honte un peu quand même ><
Ton orthographe fait partie de ton langage, et ne vois donc aucune méchanceté dans ce que je dis... :)
M'enfin c'est pour les bossu ici, ou bien ?
Je t'adore Milena !! :D
tu arrives à hisser ton orthographe à un niveau artistique et aléatoire tel, que je te reconnais à chaque fois sans avoir besoin de regarder qui a posté.
Ton orthographe fait partie de ton langage, et ne vois donc aucune méchanceté dans ce que je dis... :)
Plutôt de la bienveillance... ;)
Bisous !!!
En grande forme ! J'en suis estomaqué.Piou piou
Cui cui
Scrogneugneu
amen
amène
ah, mes noeuds
Il n'y a pas de quoi, c'est toujours un plaisir (hilarant) de lire vous prouesses. Et la forme brève vous réussit vraiment; même sans signature, je vous aurais reconnu.clair, et celle-là, tu m'aurais reconnue :D
Superbe, Luna !
Juste une syllabe de trop au v.4, mais ça vaut le coup d'y revenir
et pourquoi pas ouvrir un fil collectif "sur l'eau" où les gens de bonne volonté (cad ni les trolls ni les donneurs de leçons ni les "suffisants") essayeraient, ensemble, de pondre un ou plusieurs petits œufs liquides ? (Si on veut bien de moi, je suis partant.)Je ne sais pas. Dans ce cas, autant poster ici :) que ce soit sur l'eau ou autre chose, ces petits bouts d'entité y seraient les bienvenus.
à part qu'ici, c'est plutôt un lieu où déposer "son" travail.
et pourquoi pas ouvrir un fil collectif "sur l'eau" où les gens de bonne volonté (cad ni les trolls ni les donneurs de leçons ni les "suffisants") essayeraient, ensemble, de pondre un ou plusieurs petits œufs liquides ? (Si on veut bien de moi, je suis partant.)
ce qui sous-entend un fil autorisé à certains membres mais interdit à d'autres...Moi, je veux, si ce fil s'ouvre, qu'il n'y ait que de la joie et de la bonne humeur pour parler de l'eau en vers ou en prose. Et tous ceux qui souhaitent y venir sont les bienvenus :) (oui, je suis très bisounours parfois (https://monde-ecriture.com/forum/proxy.php?request=http%3A%2F%2Fmedia.tumblr.com%2F2467581271d2e6bf789365f50a6772a6%2Ftumblr_inline_n27y0bdlkI1qid2nw.gif&hash=be6457420a48d24e339c230548ef432e22614de6))
et pourquoi pas ouvrir un fil collectif "sur l'eau" où les gens de bonne volonté (cad ni les trolls ni les donneurs de leçons ni les "suffisants") essayeraient, ensemble, de pondre un ou plusieurs petits œufs liquides ? (Si on veut bien de moi, je suis partant.)
hum
ce qui sous-entend un fil autorisé à certains membres mais interdit à d'autres...
ça rappelle quelque chose
je trouve que cette proposition a des relents particulièrement nauséabonds
et pourquoi pas ouvrir un fil collectif "sur l'eau" où les gens de bonne volonté (cad ni les trolls ni les donneurs de leçons ni les "suffisants") essayeraient, ensemble, de pondre un ou plusieurs petits œufs liquides ? (Si on veut bien de moi, je suis partant.)
hum
ce qui sous-entend un fil autorisé à certains membres mais interdit à d'autres...
ça rappelle quelque chose
je trouve que cette proposition a des relents particulièrement nauséabonds
Je pense que pehache sous-entend simplement que ce serait un fil de bonne entente sans prise de tête, pas qu'il faudrait en interdire l'accès à des membres en particulier. Ta mauvaise foi est un peu fatigante, à la longue :(
il était une nuit dans les ourlets du jour
Solidarité
solitaire ou solidaire
chacun fait son choix
l’un des deux est salutaire
l’autre non je crois
où sont les frères humains
que chantait Villon
où l’esprit de rébellion
j’ai perdu ta main
je croyais que sur la Terre
n’était qu’une race
qu’avant de finir poussière
on s’aime on s’embrasse
je me suis trompé sans doute
chacun son chemin
oui mais j’ai perdu en route
c’est triste ta main
Le soleil, amoureux de la luneTrès élégant ! Tu m'impressionnes, Ben. :huhu:
Désespère tout le jour,
Mais à la venue de la nuit
Nous vivons dans l'ombre de leur amour
Ta grande bouche toujours disposée,Je trouve ce vers un peu en dessous, et ca fait bizarre que le vers sur les dents ne soit pas dans la continuité de l'énumération du corps (j'imagine que tu as hésité)
les histoires singulièresÇa tape juste pour moi.
fertilisent et renforcent les cages de nos volières
Mais la courbe et l'orbite, ne vous y trompez pas :C'est dur, mais il y a là encore une justesse et c'est bien envoyé ici.
ont comme un goût bite dans une barbe-à-papa.
Gardez pour vos poumons ces mots bien trop courtoisJe trouve cette strophe très bien faite.
qu'aux salsas du démon nul n'osa faire patois :
je narre, en "je" bineurs, toutes ces viandes excédées
et ces boyaux mineurs resserrés par l'idée.
quand le sang sur la faîte"le" faîte" plutôt, non, à moins que ce ne soit assumé ? ;)
"le" faîte" plutôt, non, à moins que ce ne soit assumé ? ;)Non... c'est une erreur de ma part. merci d'ailleurs.
Un peu perdue juste ici :"non vos cognes"Il s'agit de la police, ici... si c'est ce que tu te demandes.
J'aime le ton du poème qui va tout droit, sans faille.C'est en fait des extraits de trois textes "différents"... j'ai des obsessions littéraires qui reviennent régulièrement...
Merci beaucoup pour le partageDe rien. Merci pour le commentaire.
J'aime beaucoup ce qui transparaît ici de ton style, j'aimerai bien lire davantage de toi dans cette même veine, il y a là, quelque chose qui m'agrippe ;)Je t'envoie en mp si tu veux car j'ai déjà posté un poème pour cette semaine. Mais vas au moins falloir attendre que j'ai promené mes chiens ;)
EDIT : oui, j'avais compris que c'était la police mais je me suis perdue à "vos" :\? personnellement j'aurai vu "aux cognes", mais en même temps vos cognes, c'est encore plus fort. Oui. Il faut laisser comme tu as mis.A la toute origine j'avais mis mes cognes...
Je t'envoie en mp si tu veux car j'ai déjà posté un poème pour cette semaine. Mais vas au moins falloir attendre que j'ai promené mes chiens ;)Ah oui, je veux bien ! :)
Mon corps est une larme qui coule lentement sur ta joue.Bonne idée cette image à la deuxième ligne.
Ferme les paupières, je resterai.
Je n'ai plus la superbe de mon adolescence,C'est joli, et puis ça me rappelle un peu un truc que j'avais écrit ado.
Lorsque j'étais imberbe et baigné d'insousciance.
Je n'ai plus la vigeur de mes jeunes années,
Le visage rieur, sous mon teint basané.
Ablation des maxillaires.
Pourquoi a-t-il fallut que je te sois si austère ? Merde, pourquoi… Je te passerais volontiers ces vulgarités à éviter en territoires normalisés, alors je te les passe. En quoi, merde, en quoi il a fallu que j’ai aucune question à te poser ! Je veux dire, je suis confus. Tu es bleue, tu es… merde.
Tu me répondrais que je rêve, et effectivement, j’hallucine. Un délire et tu es absente, mais tellement partout, tellement là où je t’ai laissée, merde. Pourquoi, j’en sais rien, il fallait que je me débattes, que je plaque tout, et tu étais déjà par tout. Partout. Le temps presse, le ciel n’est pas ta couleur, je sais ce dont j’ai peur, on ne sait pas jusqu’où on se leurre, alors quand, quelle heure ?
Mais on n'a rien fait
Qu'échanger des regards
Et c'est déjà l'aurore.
.
Les enfants s’accommodent de l'absence de tuteur. Comme toute jeune pousse, rampante, ils se lient, au sein de leur écosystème, aux arbres qui les entourent, qui les protègent et qui les supportent. Chêne, pin, palétuvier baobab ou saule pleureur... C'est le lieu qui fait l'arbre, c'est l'arbre qui fait le lieu, l'ombre et la lumière sur la terre, ses fruits, ses enfants. La présence fait l'essence du bois. Ma mère est un arbre modeste à l'essence infiniment majestueuse. Sa cime épanouie tutoie les contreforts de bonté des monts les plus sages et inaccessibles.Coucou,
Mais peut-être que dans la première tu ne ranges que les tuteurs artificiels ? (un bâton ou autre)Oui c'est exactement ça, en fait, ici l'idée était d'opposer la notion de tuteur végétal ou légal, à la notion d'arbre/parent. La froideur du mot "tuteur" face à la chaleur de l'arbre parent. Mais je comprends tout à fait ta lecture. Je vais voir.
"qui fait le lieu, l'ombre et la lumière sur la terre, ses fruits, ses enfants" => le champ lexical me rappelle trop la religion (lumière sur terre, fruits, enfants)c'est vrai mais la religion ne s'inspire-t-elle pas elle-même de l'observation et du champ lexical de la nature ?
je visualise mal ce qu'est l'essence du bois..
La présence fait l'essence de l'être. Ma mère est un arbre modeste à l'essence infiniment majestueuse. Sa cime épanouie tutoie les contreforts de bonté des monts aux sagesses les plus inaccessibles.
Grâce
Que de fois suis-je venu communier, Grand Tout !
En vain. Car ton ordre sacré n’est rien d’autre
Qu’un vaste champ de forces sans kamis*.
Et pourtant, aux appels incertains des mortels,
Caché, tu dépêches la paix, les riches heures.
*esprits / dieux de la nature japonais
N.B : J'ai posté ce quintil (pièce de cinq vers), dans le fil dédié au partage et à l'inachèvement, car les deux derniers vers ne me satisfont pas – peut-être à tort –, particulièrement leur rythme qui dénote, je trouve, avec les trois premiers.
En vrai j'ai écrit ça en pensant au passé
Je sais pas comment le vivre au présent
"Un espèce de truc tout mou qui décroche.
- Allô ? Ouais. Nan. A l'évidence vous vous allez tromper de numéro, c'est altriste de votre part, et j'en suis désolé, mais dans ce fut-à-l'heure de l'incertain, à l'inspection méticuleuse de ce qui fut futile et inutilement dénué de toute fonction rationnelle, je... allô ?
Ah oui vous êtes de la publicité ! Oui oui je vois, nan mais parce que en fait vous voyez j'ai un truc sur le feu là je peux me déranger encore un instant, oui.
Et vous..."
"Bande d'annonces...
Vous vous faites des films, en short vous vous pelez les jambes, taillez le tissu de vos défenses."
"Sir ôté de son corps, un Louis dort le cou en fraise
Sir eut peu de sucre, sur son dessert de fruits
Sir con se paye la tête d'autrui, sans perdre l'appétit"
Chers tous,
Je vous offre un de mes poèmes, je l'abandonne à la toile tout entière en espérant qu'il vibre agréablement par-delà vos écrans.
Remue-ménage (ou la fuite du monde)
Une licorne s’écroule de fatigue
Et bien des années plus tard,
Au même endroit exactement,
On ne s’en souvient plus très bien.
La terre piétinée,
Entre deux brises anachroniques,
Se remue en vain
Pour conserver ces secrets enfouis.
Une taupe en bout de galerie gémit,
Il est quatre heures de l’après-midi,
La nuit lui manque,
Et le soleil s’ennuie.
et si c'était hier que tout s'était joué
où j'ai rage-quitHaha, d'ac Dot, au temps pour moi ^^
(https://remyrevel.files.wordpress.com/2020/09/one-hr.png)
| (https://remyrevel.files.wordpress.com/2020/09/norm-hight-left.png) |
Rien ne sert de courir;D
Il faut mourir à point
un ptit truc de j'savais pas quoi en faire y'a une ou deux semaines pis là j'avais un code à retest donc voilà bleurg | ||
" | orphelin onslov | ... |
c'est à la milli il cligne des yeux on change un titre notre sauce il clôt un chapitre on devient dieux il lui faut du peace il est ôdieux si on lui vole ses litres de mots d'impasse qu'il révèle sous élytre avant un adieu alors qu'il se hisse vers le mieux qu'un mal-être auraît au bout de laisse donné de quoi paitre autour d'une traitrise de la paresse qu'en guise de messe o | ||
... | orphelin onslov | " |
amen
amène
ah, mes noeuds
Soleil pâtissier
sur l'océan roux des feuilles
caramélisées.
Deux êtres virent pour la première fois l'océan. L'un l'observe à marée montante, l'autre descendante.
Le premier pensa alors la mer l'attaquant ; l'autre s'imagina glorieux que de faire fuir autant d'eau.
Deux êtres virent pour la première fois l'océan. L'un l'observe à marée montante, l'autre descendante.
Le premier pensa alors la mer l'attaquant ; l'autre s'imagina glorieux que de faire fuir autant d'eau.
moi qui m'intéresse bcp à l'idée psychanalytique de 'projection', lire ces mots m'a fait sourire tant j'y retrouvai le principe, ici profondément ancré dans une image qui peut parler à tout le monde...