Voilà, j'avais commencé cette nouvelle dans l'ancien forum. Eh bien, voilà la version définitive (enfin, jusqu'au moment où je me ferai critiquer
) Bref, je veux votre avis, car j'aimerais pouvoir l'envoyer à un fanzine.
Personne n'est parfait
« Comme les deux premières fois, la mort de cette femme est des plus étranges. Celle-ci fut retrouvée en pleine clairière, les dents tellement grosses et tellement longues que sa mâchoire fut déchirée en deux. On ignore comment… »
Katrine baisse le son du téléviseur et s’assoit en face de moi afin de me cacher l’écran au complet. Ce matin, elle porte la même chevelure que d’habitude : une queue de cheval. Elle est une fille simple et a un mari tout aussi simple, ce qui, pour moi, est trop simple. En fait, ce n’est pas que je n’aime pas ce qui est moins compliqué, mais on dirait que j’ai un don pour me mettre les pieds dans les plats.
-- Tu es bizarre, ce matin, Fred, me dit Katrine. Tu as encore passé une nuit d’enfer?
-- Oui, je lui répond, absente. Une autre urgence. Ils m’ont appelée au beau milieu de la nuit. Je crois que je ne suis pas faite pour continuer dans ce domaine.
-- Arrête, tu penses trop! Le problème, c’est que ça fait maintenant quatorze ans que tu vis seule.
-- Quinze!
-- La preuve que ça fait longtemps que tu n’as rencontré personne, tu connais jour pour jour la date où ton pauvre type t’as laissé. Tu devrais sortir un peu, voir du monde, changer d’air…
-- C’est facile pour toi de dire ça, je lui réplique, tu as une petite vie parfaite, un amoureux parfait, des enfants parfaits, un travail que tu trouves parfait. Y a-t-il quelque chose dans ta vie qui n’aille pas comme tu le souhaites?
-- J’aimerais retrouver l’ancienne Fred, celle avec qui rire de soie était primordial.
-- Trouve une meilleure excuse!
Katrine m’observe d’un air offusqué, puis elle se lève et quitte la table où je mange. D’un air débité, je me lève à mon tour, vais porter mon plateau à déjeuner et quitte la cafétéria.
Il est vrai, ma vie n’a pas été des plus intéressantes ces temps derniers. Mes amis ne veulent plus me parler. Je ne vois plus mes parents, car je n’ai tout simplement pas le goût de me faire prendre en pitié. En fait, je vis seule et cela me convient, même si je semble démontrer le contraire. Le problème est que je déteste la routine et voilà des années que cette routine platonique s’est installée dans ma vie. Je pense réellement à changer d’air, quitte à avoir de nouvelles fréquentations…
Dans les vestiaires, pour échanger ma tenue de médecin contre celle de civile, Katrine passe devant moi sans me regarder. Si elle ne veut plus me parler, tant pis pour elle. Ça me sera seulement un pas plus facile vers ma nouvelle vie.
J’entre dans ma voiture, je boucle ma ceinture et je démarre en trombe. Une autre nuit débile de terminée.
Maintenant, direction maison pour dormir… et, si jamais, penser à faire mes bagages.
Cela fait déjà trente minutes que je suis en auto. Juste pour vous situer, je travaille à Montréal, mais j’habite à Drummondville. Pourquoi ne pas travailler là-bas? C’est une bonne question à laquelle je ne puis répondre. Probablement que je voulais rencontrer du nouveau monde, voir des choses à Montréal que je ne verrais pas où je suis née. Bref, aujourd’hui je m’aperçois que ça ne m’a pas servi à grande chose. Je n’ai plus de conjoint ni même d’amis. Et mes parents…
Lorsque j’étais toute petite, disons vers environ sept ans, d’autres enfants riaient de moi. Ils n’arrêtaient pas de dire que j’étais grosse et que si je continuais comme ça, j’allais finir par éclater. Sans parler que ces mêmes enfants ne cessaient de me piquer avec des objets pointus pour voir si j’allais finir par dégonfler. Ce que les enfants peuvent être méchants entre eux! Et mes parents, ils faisaient comme si de rien n’était. Ils me disaient toujours de me défendre moi-même parce que dans la vie, il n’y aurait pas toujours papa et maman derrière moi. Je me faisais donc traiter de grosse et mes parents s’en foutaient comme si c’était une fourmi qui agonisait.
Quelques années plus tard, j’avais encore des séquelles de mon enfance. J’avais treize ans et je voulais à tout prix me faire vomir afin que je devienne plus mince. Je voulais ressembler à tous ces mannequins dans les magazines. Mais un jour, j’avais été trop loin. Je n’avais pas mangé depuis une semaine, du moins, très peu, et, après avoir ingurgité un petit morceau de pain, j’avais décidé de me faire vomir, car ce simple morceau de nourriture aurait pu me faire devenir aussi grosse qu’une montgolfière! J’avais failli y passer.
J’ai vieilli, sans amis, jusqu’à ce que je rencontre Katrine, à l’hôpital. Rien n’aurait pu entraver notre amitié et je dis bien « n’aurais ». Aujourd’hui, les images de ces enfants essayant de me dégonfler reste gravées dans ma mémoire et je fais tout pour ne pas engraisser…
Cela fait maintenant environ trois heures que je suis sur l’autoroute. Ça y est, c’est la panique. Je ne sais plus quoi faire! Où suis-je? Pourquoi n’ai-je pas vu la maison au toit rouge que je suis habituée de remarquer par sa laideur? Je n’ai vu aucune pancarte indiquant la sortie vers Drummondville. Et événement encore plus étrange, il n’y a personne derrière moi ni en avant ni même à côté de moi. Je suis seule sur une autoroute déserte. Vers où me suis-je dirigée? Un trou sans fond?
Soudain, une pancarte apparaît au loin. Je dois vraiment avoir l’air épaisse : je gueule comme une folle, je chante, je ris toute seule. Une chance qu’il n’y a personne pour voir ça !
Lorsque la pancarte fut à environ un mètre de ma voiture, je réussis à lire « halte routière ». Rien de plus encourageant, mais au moins, peut-être que quelqu’un pourrait m’aider à retrouver mon chemin. Je me sens vraiment idiote de me perdre sur une autoroute qui se situe entre Montréal et Drummondville, surtout que je fais ce trajet à chaque jour.
Je prends la sortie et me stationne à la halte routière. Un petit bâtiment se trouve là, perdu au beau milieu d’un bois. En l’observant d’un œil averti, je me dis qu’il ressemble en tout à une « petite cabane » tout à fait propre où rien d’étrange ne pourrait se produire. Me trompais-je?
J’entre, mais j’ai de la difficulté à rester à l’intérieur. Ça sent le désinfectant à plein nez. Comme si l’on venait juste de passer du « Monsieur Net » un peu partout. Les murs et le plancher sont d’un vert hôpital. Personne ne pourra me contredire sur cette couleur, je sais ce que j’avance! Tout est tellement propre, tellement bien ciré, que je faillis perdre pied en glissant sur le carrelage mouillé. Quand était-ce la dernière fois qu’ils avaient fait le ménage? Il n’y a pas si longtemps, ça c’est certain!
Un homme est assis derrière un bureau, se décrottant le nez. Il a un air bizarre. Le genre de personne qui a une tête trop petite pour le reste de son corps. Il a de très grandes oreilles. Pardon, des feuilles de laitue plutôt! Et il est d’une laideur que je qualifierais d’indescriptible.
Je m’approche de lui et lui demande :
-- Pourriez-vous m’indiquer par où je dois aller pour retourner vers Drummondville?
L’homme retire ses doigts de son nez et me dévisage comme si j’étais la première femme qu’il rencontrait. C’est à ce moment qu’il pose sa main droite, dont les doigts se trouvaient dans son nez auparavant, sur mes mains qui sont sur le bureau. Comme en bon médecin qui déteste au plus au point les germes, je retire rapidement mes mains de sous la sienne et je sors un petit mouchoir pour les essuyer. Il me gratifie ensuite d’un immense sourire. Étrangement, la blancheur et la perfection de ses dents jurent avec ses grandes oreilles et la laideur de son visage.
-- On est perdu, ma petite dame? me demande-t-il d’une voix pâteuse.
À sa façon de parler et de me regarder, j’ai l’impression d’être en face d’un déficient mental. Ce n’est pas que j’aie quelque chose contre ces gens, mais je me demande seulement pourquoi il est tout seul au beau milieu de la journée dans un trou aussi perdu que l’endroit où je me trouve. Je sais qu’avec ces gens, on doit se comporter de façon civilisée et les traiter comme tout le monde, mais je déteste me faire prendre pour une niaiseuse. Et comme je ne suis pas d’humeur à la plaisanterie…
-- On dirait bien que oui, mon petit monsieur!
-- Laissez-moi vous aider, ma petite dame!
L’homme bouge sur sa chaise et plonge son regard en plein dans le mien. Étrangement, il a un regard profond, comme je n’en ai jamais vu chez personne d’autre. Lorsque je le regarde dans les yeux, j’ai l’impression de tomber dans un énorme trou noir dont je n’arriverais jamais à émerger. Un trou qui m’avalerais tout entière et qui ne voudrait en aucun cas me recracher. Je tombe, sans arrêt. Je regarde en dessous de moi, mais je ne peux percevoir le fond.
« Ça y est, je suis tombée dans un puits sans fond », me dis-je à ce moment-là. Tout à coup, une main semble m’agripper, comme si elle veut que j’émerge du trou noir, du néant.
Quand je reviens à la réalité, l’homme m’a déjà expliqué comment retourner vers Drummondville.
Soudain, une envie pressante se loge à l’intérieur de ma vessie. Je lui demande donc si je peux aller aux toilettes. Idiote! Tu es dans une halte routière, comme si ça se demandait. L’homme me répond positivement et me pointe du doigt l’endroit où elles se trouvent.
Je remercie bêtement et me dirige vers l’endroit qu’il m’avait désigné. Étrangement, à ce moment-là, le couloir semble rétrécir et devenir plus long. Je le regarde et cela me donne l’impression que jamais je ne pourrais ressortir de cet endroit. La couleur me donne encore plus l’envie de vomir et le vert hôpital semble céder sa place à un rouge sale. Ma tête tourne. Comme j’ai hâte de partir de cet endroit à donner la chair de poule.
Je réussis finalement à passer par la porte des toilettes, mais avec difficulté. Le plancher me donne l’impression que je marche au beau milieu d’une mer houleuse que rien ne pourrait arrêter, pas même un petit microbe comme moi.
Les murs des toilettes sont immaculés d’un blanc laiteux, parfaitement propres, ce qui est contraire aux haltes routières ordinaires. Je remarque que quelqu’un est enfermé dans l’une des cabines. La seule idée qui me traverse l’esprit est : « Tiens, un autre qui s’est perdu, probablement! ».
Après mon passage aux toilettes, je m’avance vers un lavabo pour me nettoyer les mains. Je me regarde ensuite dans le miroir. Je dis alors : « T’as l’air morte! Attend un peu, je vais te refaire une beauté! » Je sors donc tout mon équipement afin de me maquiller. Quand une femme veut se rendre belle, il n’y a rien de mieux que le fabuleux « kit » de survie! Après cette séance de « remise en forme », je jette un coup d’œil aux pieds qui apparaissent sous la cabine de toilettes. Il est encore là, celui-là ?
Je me penche un peu et lui crie :
-- Hé! ho! Ça va, là-dedans?
Aucune réponse. Mais qu’est-ce qu’ils ont ces gens à être aussi effroyables? Je ne suis pas là pour le manger, qu’il me réponde bon sang!
-- Avez-vous besoin d’aide?
Encore une fois, je n’ai pas de réponse. « Allez, Frédérique, me dis-je, ne fais pas ta peureuse. Va cogner à la cabine pour voir s’il va bien. T’es médecin ou pas ? »
Déterminée, mais habitée par une certaine peur, je m’approche de la cabine et cogne faiblement. Aucune réponse. Peut-être veut-il que je le laisse tranquille? Et puis non, tu es médecin, tu vas l’aider!
Je prends une poubelle entre mes mains, l’amène devant la cabine et monte dessus. Dans ma tête, je me répète sans cesse la même phrase : « Ne fais pas ça! Et s’il te dit d’aller te faire foutre parce que tu le regarde en train de… et puis non, il ne peut pas rester aussi longtemps là-dedans! C’est impossible! À moins que… »
Lorsque mon regard croise l’horreur que j’ai devant moi, je me retiens de crier. Non pas que l’homme assis sur la cuvette est laid, mais il est affreux, voire horrible! Il est complètement défiguré! Moi, je reste glacée d’effroi.
Soudain, plus rien ne semble clair dans ma tête. Pourquoi est-il défiguré? Qui a bien pu lui faire subir de telles souffrances? Dans quel enfer est-ce que je me trouve?
Je descends en vitesse de la poubelle, la fait tomber et rouler par terre. Je cours du plus vite que je peux vers la porte lorsqu’une voix me retient :
-- Aidez-moi! dit-elle. Je n’en peux plus!
Mais cette voix provient de l’intérieur de la cabine! Merde, qu’est-ce qui est en train de se passer? Dans quel asile de fous ou de maniaques sanguinaires suis-je tombée? Mon cœur ne cesse de battre. J’ai l’impression qu’il va sortir de ma poitrine pour se mettre à danser sur le sol. Sans me demander si la porte de la cabine où se trouve l’homme est verrouillée, je la pousse d’un foudroyant coup de pied. La porte s’ouvre sans résistance.
L’homme, à l’intérieur, tient sa tête entre ses mains. Il hurle de désespoir, sans qu’un son ne sorte de sa bouche. Son visage ne cesse de changer, se défigurant de plus en plus. Comme si quelqu’un est en train de posséder son esprit. Moi, je le regarde, incapable de bouger, probablement blanche comme un drap. Je voulais l’aider, mais que pouvais-je faire? Le prendre dans mes bras et lui dire que ça va passer? Voyons, c’est évident que l’homme est possédé et que lui-même ignore ce qui lui arrive! Il agonise!
Je panique! Mes mains se mettent à trembler. Je me mets à trembler. De partout! Ma vue s’embrouille, mes idées s’embrouillent, ma vie, soudainement, devient brouillée. Qu’est-ce que je fais ici? Je dois partir! Tout de suite, ma vie est en jeu!
Sans hésiter, je sors des toilettes pour aller rejoindre ma voiture. Je cours, mais voilà que tout se remet à changer de couleur. Le plancher et les murs sont maintenant complètement immaculés de rouge. Pourquoi ce changement de couleur si soudain? Je n’y comprends plus rien. Suis-je devenue folle? C’est ça, après avoir côtoyé un nombre incalculable de fous, je suis devenue dégénérée du cerveau et je ne suis bonne que pour l’asile! Ma vie est finie, je le sens! Pourquoi suis-je toujours seule dans ces moments? J’ai besoin d’aide. Papa, maman, Katrine… je me sens devenir grosse!
Soudain, une silhouette apparaît devant moi, mais elle semble floue. Elle est encapuchonnée d’une cape aussi rouge que les murs. C’est à ce moment que je me mets à ressentir une chaleur intense qui traverse mon corps de bord en bord. Cette soudaine chaleur est insoutenable, tellement qu’elle me force à fermer les yeux. Mais que m’arrive-t-il? Qu’est-ce qui se passe dans cet endroit débile?
Ma tête est sur le point d’éclater, mes yeux veulent sortir de leurs orbites. Je n’en peux plus, mon corps au complet n’en peut plus. La chaleur continue de m’habiter, mes muscles se tendent. L’image de l’homme agonisant sur la cuvette me revient en mémoire. J’aimerais pouvoir lui crier de ne pas s’en faire, mais me voilà prise avec un autre problème.
J’essaie d’ouvrir les yeux et aperçoit la silhouette drapée de sa cape rouge devant moi. Il tend les bras en ma direction. Des flammèches mordorées jaillissent de ses ongles. Ça y est, maintenant j’hallucine! Avec ce mal de tête insupportable, ce n’est pas étonnant! J’aimerais me déchirer la peau, me réduire à néant, me faire maigrir. Mais j’aimerais avant tout pouvoir sortir de cet asile de fous. Une voix sort des ténèbres : « Voici, Lucifer, un autre âme livrée pour toi! Soit fier de mon travail et accueille moi auprès de toi! »
Lucifer! Un homme qui voue un culte à Satan ou quoi? Avant de refermer les yeux, je remarque que la silhouette possède de très grandes oreilles. Elles ressemblent drôlement à des feuilles de laitue! Ma vue s’embrouille à nouveau, je perds prise, mes jambes deviennent molles. Je me laisse tomber par terre, complètement habitée par cette chaleur insoutenable. Mes muscles se raidissent de plus en plus. Ma peau semble vouloir se fendre à maints endroits. Je n’ai que le temps de percevoir un rire sardonique, un cri étouffé et ma respiration diminuer…
***
« Cette fois-ci, nous nous trouvons face à un énorme problème que mêmes les services sociaux ne peuvent déchiffrer. Pour la quatrième fois cette semaine, des morts sont retrouvés. On ignore s’il s’agit de meurtres ou simplement de tentative de suicide. Le tout reste énigmatique et bien étrange.
-- Ont-ils pu réaliser une autopsie?
-- Oui, mais ils n’ont rien pu retirer de concluant. Aucun corps étranger ne fut retrouvé dans le premier cadavre. Pour ce qui est du deuxième… Nous nous posons toujours des questions, mais j’ai bien peur qu’elles restent sans réponse durant un très long laps de temps. Aucun indice ne montre que tous ces corps retrouvés furent des assassinats. Et aucun indice ne prouve que ce sont des tentatives de suicides. Pour le moment, il n’y a que des hypothèses et rien n’est écarté. Par contre, il reste qu’il est bien étrange de retrouver deux corps en pleine clairière entre Drummondville et Montréal.
-- Et pour ce qui est de l’endroit en question, pouvez-vous en retirer des conclusions.
-- Impossible. Tout porte à croire que l’endroit où les cadavres furent retrouvés n’était pas l’endroit initial où ils se trouvaient. Le corps de l’homme complètement défiguré est allongé de telle façon qu’il est improbable qu’une personne se soit suicidée pour finalement s’étendre sur le sol. Et pour ce qui est de l’autre corps…
-- Mais, cet autre corps en question, vous le mentionnez toujours, mais vous n’affirmez jamais ce qui lui est vraiment arrivé.
-- Eh bien, mon cher Pierre, cette mort est des plus violentes et évidemment des plus souffrantes que quelqu’un puisse avoir. Selon l’autopsie réalisée, ce corps appartenait à une femme. Du moins, si l’on peut parler de corps…
-- Pouvez-vous en venir aux faits?
-- Il ne s’agit pas d’un corps qui fut retrouvé, mais plutôt de parties de corps. En effet, les morceaux de chair et d’os retrouvés portent à croire que cette jeune femme aurait gonflé comme un ballon pour finalement exploser. Nous en saurons plus dans quelques jours. Hervé Tremblay, Drummondville, pour le réseau Radio-Canada.