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Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes courts (Modérateur: Claudius) » Dans les ruines [défi juin 2019]

Auteur Sujet: Dans les ruines [défi juin 2019]  (Lu 2577 fois)

Hors ligne Elk

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Dans les ruines [défi juin 2019]
« le: 02 juillet 2019 à 14:40:17 »
Combien de temps qu'il trainait dans cette ville ? Ça n'avait foutrement pas de sens. Des jours qu'il errait dans les rues vides, à frissonner dans leurs courants d'air, à broyer du noir en contemplant leurs façades délabrées, à guetter un mouvement, un bruit, un quelque chose de vivant en se grillant des miettes de tabac.

"Tu vas crever de solitude", lui aurait dit Patrick. Mais Patrick n'était pas là et la solitude, lui, ça ne le dérangeait pas.

Quand même, entendre une voix humaine, ailleurs que dans sa tête, ce serait chouette. C'était pour ça qu'il trainait dans cette foutue ville, en plus. Il fallait qu'il se le rappelle, des fois, ou il avait tendance à oublier. Peut-être que c'était la ville qui essayait de le piéger. Le rendre amnésique pour qu'il tourne en rond entre les ruines jusqu'à la fin de ses jours. Ce serait franchement pas étonnant, dans un coin pourri de mirages comme celui-là.

Encore un jour ou deux, et cette fois, il se tirait. Tant pis, il n'aurait croisé personne, mais il avait autre chose à faire que prendre la poussière ici. Et puis Patrick l'attendait.


Il remontait un boulevard sur lequel il avait déjà dû passer six ou sept fois depuis le matin. Il y avait quelque chose avec ce boulevard. Déjà, il traversait le centre-ville, le coupait en deux d'un sillon large et net. Ca avait dû être quelque chose avant la guerre, quand des flots de voiture qui avaient encore du pétrole à cramer se déversaient là, charriant leurs carcasses ferrailleuses de part et d'autre du terre-plein, et puis la cohue sur les trottoirs, et puis les enseignes qui clignotent et qui s'animent à la tombée du jour, et puis le brouhaha des téléphones des radios des klaxons.

Plus rien que du silence.

Stéphane s'arrêta à la hauteur de la petite place qui se cachait en retrait de la chaussée. Il aimait bien ses érables, qui avaient poussé contre les façades et vers son centre jusqu'à l'ombrager complètement, ses pavés à moitié déchaussés, les façades en pierre moussue qui l'entouraient. Il s'assit sur le rebord de la fontaine asséchée, étendit les jambes. Quitte à attendre des voyageurs qui n'arriveraient jamais, autant bien s'installer, non ?

Il y avait quelque chose avec ce boulevard. Stéphane était sûr que si quelqu'un devait avoir l'idée de traverser cette foutue ville, alors son chemin l'amènerait ici. Il ne pouvait pas être le seul à qui ça tiraillait dans le ventre, et ça donnait des vertiges, dès qu'il était à moins de cinq cent mètres de cet endroit.

"Tire-toi, Stéphane. Laisse tomber. Si personne est passé jusqu'à maintenant, alors personne passera. Tu ferais mieux de reprendre la route avant qu'un mirage plus costaud que les autres t'empêche de le faire. Tu sais bien que c'est dans ce genre de foutue ville qu'ils sont les plus coriaces."

Il le savait. Il le savait. Seulement voilà : et s'il partait au mauvais moment ? S'il suffisait d'attendre un jour, juste un jour de plus, pour qu'un groupe débarque et lui apporte des nouvelles, ce qu'il se passait plus au sud, comment les mirages avançaient, où aller pour avoir de l'eau et un semblant de sécurité ? Dans sa tête, Patrick s'inquiétait, mais le vrai Patrick, lui, l'attendait, et avec lui Sarah, Abel, Lise et les autres. Il était leur meilleure chance de trouver un nouveau coin où s'installer. Ils comptaient sur lui. Et lui, cette foutue ville, il sentait qu'elle avait des solutions à lui apporter.


Le soleil descendait chatouiller les toits. Il commençait à faire froid. D'accord, peut-être que la solitude lui pesait un peu, finalement. Il ferait mieux de retourner à la maison où il avait laissé ses affaires. Une baraque plutôt sympa, pas très grande, des baies vitrées en veux-tu en voilà, un bout de jardin qui avait dû être entretenu au millimètre dans le temps, et surtout un joli poêle au milieu du salon. Oui, un petit feu, ça ne lui ferait pas de mal. Ca éloignerait peut-être les mirages, parce qu'ils aimaient bien se pointer à la tombée du jour. D'ailleurs, il commençait à apercevoir du coin de l'oeil des lueurs pas franchement normales. Mieux valait ne pas se focaliser dessus. Il se leva du muret qui commençait à lui geler les cuisses et sortit de la place.

Le boulevard était égal à lui-même. Silencieux. Désert. Quelle déprime.

Stéphane prit le chemin du retour. Il ne savait pas pourquoi il s'obstinait à rester sur le trottoir, collé aux devantures vides des magasins. Il aurait aussi bien pu marcher au milieu de la route. Il n'aurait pas pris plus de risques, peut-être même moins que là, où n'importe quoi pouvait décider de se décrocher d'une façade pour lui tomber sur la tête. Qui sait, peut-être que l'être humain avait fini par développer un nouveau genre d'instinct, après toutes ces décennies de bagnoles. Peut-être qu'on était passés de "méfie-toi des bêtes sauvages" à "ne marche pas sur la route".

Un bruit aigu le fit sursauter. Et voilà, une tuile allait l'assommer.

Mais non, ça venait d'en bas. Il baissa les yeux. Il venait de taper dans quelque chose qui ressemblait à une paire de lunettes de soleil. Bizarre. Alors comme ça, il restait encore quelque chose à piller ici ? Improbable. Surtout que les lunettes en question avaient l'air en plutôt bon état. Égarées par un autre voyageur ?

Stéphane se pencha pour les ramasser. Oui, elles étaient plutôt en bon état, à peine quelques rayures sur le verre droit. Il les enfila et se tourna vers le soleil couchant, curieux de tester leur efficacité.

Alors, le soleil remonta dans le ciel. L'air se réchauffa par vagues, ça picota le bout des doigts froid de Stéphane. On le bouscula. Tournis, vision brouillée. Brouhaha.

Lorsqu'il reprit pied le printemps était là, et avec lui des groupes d'amis riant sur le trottoir, des femmes en robe flânant devant les vitrines, des couples main dans la main le nez au vent, des gens pressés au téléphone. Là, une file de voitures arrêtée au feu rouge. Derrière, une musique assourdie s'échappant d'un hall.

Stéphane inspira, mais l'air manquait. Ça lui serrait la gorge, d'un coup. Ça lui brûlait les yeux. Il s'assit par terre, là, sur le bitume, et se cacha le visage.

Bien sûr, ce n'était qu'un mirage, rien qu'un mirage. Eh bien il n'en voulait pas. Ce n'était pas ce qu'il avait envie de voir, lui, de cette foutue ville. Ce qu'elle aurait pu être, ce qu'elle avait été. Non. Plutôt les ruines et la solitude qu'une foutue illusion comme celle-là, qui vous vrille les tripes d'envie, qui vous fait miroiter des miracles. Qui va partir en fumée sans crier gare. Plutôt des humains crasseux, malheureux, mais palpables, que des fantômes rayonnants de vie.

Les voitures au feu vert redémarrèrent. On cria sur le trottoir d'en face.


C'était fini. Il se tirait. Il n'y avait rien ici, et Patrick l'avait trop attendu. Stéphane se releva et partit en titubant vers le nord, sans enlever ses lunettes.

Hors ligne Opercule

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Re : Dans les ruines [défi juin 2019]
« Réponse #1 le: 03 juillet 2019 à 13:17:41 »
J'ai pas compris qui sont, où sont et que font les amis de Stéphane au début du texte ?
J'ai pas compris pourquoi le mot "chatouille" est dans le texte, alors que tu as fait un effort surhumain pour caser "foutrement" dès le début ?  :???:
J'ai pas compris la phrase avec les risques de marcher au bord de la route ? Les maisons menacent de s'écrouler ? il y aurait de la mousse signe d'abandon, il a ses affaires dans une maison, signe qu'il dormait là, pourtant (mis à part le souvenir de l'ancien monde) rien ne remonte plus loin que le matin-même. Il est là depuis des jours, des semaines, des mois ? Tu penses que ça aurait quelle influence sur son comportement ?
Question subsidiaire, c'est lié à l'amnésie ?
J'ai pas compris pourquoi l'amnésie ? parce qu'il aime bien la solitude ?

Comme monde post-apo c'est assez ce à quoi je m'attendrais de qqun qui a de l'espoir-méfiance.
Bien vu, l'idée de rendre les mirages médium de cette transfiguration du monde, mais il devrait les avoir indépendamment des lunettes... D'ailleurs il me semble qu'il en a déjà expérimenté...
Donc j'ai pas compris c'est quoi les mirages :-(

Léilwën

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Re : Dans les ruines [défi juin 2019]
« Réponse #2 le: 04 juillet 2019 à 20:11:56 »
Hoy Mystère o/ !

Citer
dans un coin pourri de mirages comme celui-là
=> je ne comprends pas le sens de "pourri de mirages" :-[ EDIT : en lisant la suite, je COMMENCE à croire que je comprends peut-être un peu^^

Citer
Ca avait dû
=> Ça

Citer
quand des flots de voiture
=> voitures

Citer
Il remontait un boulevard sur lequel il avait déjà dû passer six ou sept fois depuis le matin. Il y avait quelque chose avec ce boulevard. Déjà, il traversait le centre-ville, le coupait en deux d'un sillon large et net. Ca avait dû être quelque chose avant la guerre, quand des flots de voiture qui avaient encore du pétrole à cramer se déversaient là, charriant leurs carcasses ferrailleuses de part et d'autre du terre-plein, et puis la cohue sur les trottoirs, et puis les enseignes qui clignotent et qui s'animent à la tombée du jour, et puis le brouhaha des téléphones des radios des klaxons.

Plus rien que du silence.
=> j'aime bien ce paragraphe :)

Citer
Il aimait bien ses érables, qui avaient poussé contre les façades et vers son centre jusqu'à l'ombrager complètement
=> pour la fluidité de la phrase, la virgule est de trop (si elle reste, ça fout le bordel avec le reste de ton énumération :-[)

Citer
Il aimait bien ses érables, qui avaient poussé contre les façades et vers son centre jusqu'à l'ombrager complètement, ses pavés à moitié déchaussés, les façades en pierre moussue qui l'entouraient. Il s'assit sur le rebord de la fontaine asséchée, étendit les jambes. Quitte à attendre des voyageurs qui n'arriveraient jamais, autant bien s'installer, non ?
=> j'aime bien cette idée de "refuge", de truc qu'on aime bien quand même alors que tout le reste vous gave :)

Citer
Il ne pouvait pas être le seul à qui ça tiraillait dans le ventre, et ça donnait des vertiges,
=> je ne comprends pas le "et ça donnait des vertiges" :-[

Citer
Il le savait. Il le savait. Seulement voilà : et s'il partait au mauvais moment ? S'il suffisait d'attendre un jour, juste un jour de plus, pour qu'un groupe débarque et lui apporte des nouvelles, ce qu'il se passait plus au sud, comment les mirages avançaient, où aller pour avoir de l'eau et un semblant de sécurité ? Dans sa tête, Patrick s'inquiétait, mais le vrai Patrick, lui, l'attendait, et avec lui Sarah, Abel, Lise et les autres. Il était leur meilleure chance de trouver un nouveau coin où s'installer. Ils comptaient sur lui. Et lui, cette foutue ville, il sentait qu'elle avait des solutions à lui apporter.
=> c'est un peu frustrant de ne pas savoir exactement de quoi il parle :mrgreen: tu joues avec mes nerfs, c'est mal... :mrgreen: :mrgreen:

Citer
Le soleil descendait chatouiller les toits.
=> oooh, j'aime bien :coeur:

Citer
qui avait dû être entretenu au millimètre dans le temps
=> au millimètre près ?? (la formulation comme ça me semble bizarre :-[)

Citer
avaient l'air en plutôt bon état. Égarées par un autre voyageur ?

Stéphane se pencha pour les ramasser. Oui, elles étaient plutôt en bon état
=> pour éviter la répétition, p'têt remplacer le 2ème par "potable" ? Ou autre ? Ou alors c'était volontaire et je n'ai pas goûté l'effet ? :-[

J'ai bien aimé l'ambiance :) j'aurais aimé comprendre le contexte (mais ça c'est parce que je ne supporte pas de ne pas TOUT comprendre :mrgreen:) ; et je trouve que le traitement du paramètre "lunettes" est original  :)

:oxo:

Hors ligne BAGHOU

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Re : Dans les ruines [défi juin 2019]
« Réponse #3 le: 05 juillet 2019 à 09:30:27 »
Transportée comme souvent en vous lisant, j'adhère complètement, un peu trop peut-être. Mais, j'aime bien me retrouver dans des quelques parts que l'on peut s'approprier, loin de ce que l'on est au quotidien. 8) 8).

Merci pour le voyage, merci pour cette pause avec vous. ;)
"La critique, art aisé, se doit d'être constructive." Boris Vian dans l'Herbe rouge.

Hors ligne Clémence

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Re : Dans les ruines [défi juin 2019]
« Réponse #4 le: 05 juillet 2019 à 11:27:38 »
C'est une très jolie réponse au défi.
Il y a vraiment une ambiance qui se fait en quelques lignes, un phrasé aussi, et beaucoup de variations de rythmes, un bon jeu sur le silence, le brouhaha, accentué par ces rythmiques variées.
Moi j'ai beaucoup aimé, ne pas comprendre, ne pas avoir ni le début ni la fin, être juste là au milieu du passage et me laisser bousculer dans la foule.
J'ai rien d'autre à dire parce que le com' du dessus à souligner déjà "tout".
Alors juste voilà, un agréable moment.

Hors ligne Marcel Dorcel

  • Calliopéen
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Re : Dans les ruines [défi juin 2019]
« Réponse #5 le: 06 juillet 2019 à 14:46:53 »
Rien à ajouter.
Lu et apprécié, juste comme il faut et ce qu'il faut.
Rafraîchissant par ces temps de grande chaleur.
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Hors ligne Loïc

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Re : Dans les ruines [défi juin 2019]
« Réponse #6 le: 06 juillet 2019 à 22:23:40 »
Salut !

Citer
et puis le brouhaha des téléphones des radios des klaxons.

J'allais dire que j'aurais préféré l'accumulation avec des virgules, mais en fait en relisant toute la phrase, je trouve que ça fonctionne bien tel quel.

Citer
ses pavés à moitié déchaussés,

la répétition avec la chaussée plus haut peut ptet être évitée

Je trouve que le nom du perso arrive un peu tard au final, quand tu tournes au "il" depuis le début

Citer
dès qu'il était à moins de cinq cent mètres de cet endroit.

pas sûr de comprendre ce qu'est "cet endroit" ; et je trouve bizarre le boulevard qui débouche sur une petite place.

Citer
Alors, le soleil remonta dans le ciel.

Je trouve le style de cette phrase complètement pas raccord avec ce qui précède, et ça rend pas très bien à mon sens

J'ai bien aimé au final. J'ai trouvé l'écriture agréable, bien adaptée au texte et, même si le sujet est au final traité très rapidement, ça s'intègre bien au texte. Tu donnes assez de l'univers pour y gouter.

Merci pour le partage.
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Hors ligne Miromensil

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Re : Dans les ruines [défi juin 2019]
« Réponse #7 le: 12 juillet 2019 à 11:06:53 »
Citer
Il aimait bien ses érables, qui avaient poussé contre les façades et vers son centre jusqu'à l'ombrager complètement, ses pavés à moitié déchaussés, les façades en pierre moussue qui l'entouraient
M’a semblé très maladroit comme phrase

Citer
Quitte à attendre des voyageurs qui n'arriveraient jamais, autant bien s'installer, non ?
Je suis assez indifférent à ce genre d’effet donné à une phrase….

Citer
Le boulevard était égal à lui-même. Silencieux. Désert. Quelle déprime.
Hum je sens pas la déprime

Citer
Alors comme ça, il restait encore quelque chose à piller ici ? Improbable.
Idem… ce que ça cherche à créer comme atmosphère, ça, j’y suis assez peu sensible

Alors je pense que je suis pas le bon lecteur pour ce texte, je suis resté assez imperméable. Mais la lecture est fluide pour autant, pour d’autres gens, je pense. J'ai bien aimé la fin, ceci dit

Voilà  :-[

Hors ligne Elk

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Re : Dans les ruines [défi juin 2019]
« Réponse #8 le: 22 juillet 2019 à 14:23:02 »
Merci à tous pour vos retours ! Je tiens compte de vos remarques et mettrai à jour le texte quand il sera réattribué :)

@Opercule :
Merci d'avoir pris le temps de détailler tes incompréhensions ! Sans ironie, ça m'est super utile :) même si je ne prévois pas pour l'instant de rajouter beaucoup d'explications à ce texte. Il se rattache à un projet plus large sur lequel je vais essayer de me concentrer, mais c'est intéressant pour moi de voir ce que j'arrive à faire passer ou pas de cet univers dans un texte très court comme celui-là.

Citer
J'ai pas compris pourquoi le mot "chatouille" est dans le texte, alors que tu as fait un effort surhumain pour caser "foutrement" dès le début ?
Les deux te semblent incompatibles ?

Citer
Question subsidiaire, c'est lié à l'amnésie ?
J'ai pas compris pourquoi l'amnésie ? parce qu'il aime bien la solitude ?
Pas d'amnésie a priori dans le texte. Je suis curieuse de savoir ce qui t'y a fait penser ?

Citer
Comme monde post-apo c'est assez ce à quoi je m'attendrais de qqun qui a de l'espoir-méfiance.
Mm oui je pense que c'est assez juste comme analyse :) (ça veut dire que ce n'est pas très inattendu ?)

@Léli :
Merci pour le relevé des coquilles et des passages que tu as appréciés :)

Citer
=> pour la fluidité de la phrase, la virgule est de trop (si elle reste, ça fout le bordel avec le reste de ton énumération :-[)
Je l'avais rajoutée en espérant rendre la phrase plus compréhensible... mais quoi que je fasse, elle est bancale |-| je pense que je vais changer

Citer
=> je ne comprends pas le "et ça donnait des vertiges" :-[
Je ne suis pas sûre d'avoir compris ce que tu ne comprenais pas ^^'

Citer
=> c'est un peu frustrant de ne pas savoir exactement de quoi il parle :mrgreen: tu joues avec mes nerfs, c'est mal... :mrgreen: :mrgreen:
Alors euh... :mrgreen: ?

Citer
=> au millimètre près ?? (la formulation comme ça me semble bizarre :-[)
Hm oui moi aussi quelque chose me gêne. Je pense qu'en fait l'expression que j'avais en tête c'était "au cordeau". Ça te semblerait moins bizarre ?

Citer
=> pour éviter la répétition, p'têt remplacer le 2ème par "potable" ? Ou autre ? Ou alors c'était volontaire et je n'ai pas goûté l'effet ? :-[
Non tu as raison, c'est bof comme répétition ^^

Merci ! :oxo:

@BAGHOU :
Je soupçonne qu'il y ait eu une confusion sur l'identité multiple de Mystère ^^
Merci en tout cas pour ce retour de lecture !

@Clémence, Marcel Dorcel :
Merci pour ces compliments ! Contente d'avoir accroché des lecteurs et lectrices :)

@Loïc :
Je corrige les répétitions, c'est vrai qu'il y en a pas mal...

Citer
Je trouve que le nom du perso arrive un peu tard au final, quand tu tournes au "il" depuis le début
C'est pas faux, et c'est pas justifié (à part par le fait que je ne me souvenais plus du prénom que j'avais prévu de lui donner quand j'ai écrit le début... :mrgreen:) ; je modifie !

Citer
pas sûr de comprendre ce qu'est "cet endroit" ; et je trouve bizarre le boulevard qui débouche sur une petite place.
Hem, c'était encore une tentative maladroite d'éviter la répétition.
Bizarre mais pas impossible, non ? Il me semble avoir déjà vu ça dans plusieurs villes

Citer
Je trouve le style de cette phrase complètement pas raccord avec ce qui précède, et ça rend pas très bien à mon sens
Je suis d'accord sur le changement de style, mais il me semblait que les lunettes pouvaient le justifier. Je laisse en attendant de voir si d'autres relèvent.

Merci pour ton passage !

@Miro :
Citer
M’a semblé très maladroit comme phrase
Ouip, il y a clairement quelque chose à revoir de ce côté-là, tout le monde ou presque l'a relevé ><

Citer
Je suis assez indifférent à ce genre d’effet donné à une phrase….
Je ne suis pas sûre de voir de quel genre d'effet tu parles. Le côté "petite touche d'humour gratuit" ? L'adresse au lecteur ?

Citer
Hum je sens pas la déprime
Moui j'ai hésité à le laisser, je suis effectivement pas sûre que ce soit adapté

Citer
Idem… ce que ça cherche à créer comme atmosphère, ça, j’y suis assez peu sensible
Du coup c'est effectivement le côté un peu détaché / sarcastique / sérieux-sans-se-prendre-au-sérieux qui ne t'accroche pas ?

Citer
Alors je pense que je suis pas le bon lecteur pour ce texte, je suis resté assez imperméable.
Bon ben tant pis :-[ mais merci beaucoup d'être passé ! Je trouve toujours ça super utile d'avoir un retour détaillé de quelqu'un qui n'a pas accroché (alors que l'absence de quelqu'un qui n'ait pas accroché ce serait louche) :) :)

Léilwën

  • Invité
Re : Re : Dans les ruines [défi juin 2019]
« Réponse #9 le: 22 juillet 2019 à 21:06:26 »
Je ne suis pas sûre d'avoir compris ce que tu ne comprenais pas ^^'
=> je crois que c'est le "ça" que je n'avais pas compris... mais en relisant, j'ai compris :-[

Hm oui moi aussi quelque chose me gêne. Je pense qu'en fait l'expression que j'avais en tête c'était "au cordeau". Ça te semblerait moins bizarre ?
=> ouiii :coeur: (j'aime bien cette expression)

:oxo:

Hors ligne Rémi

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Re : Dans les ruines [défi juin 2019]
« Réponse #10 le: 24 juillet 2019 à 14:01:47 »
Salut :)
Il fait bien trop chaud pour des remarques constructives, désolé.
J'ai bien aimé, le côté désert post-apo avec les mirages et les lunettes qui en remettent une couche, c'était bien cool. J'ai pitêt une illustration pour aller avec ;)

++
Le paysage de mes jours semble se composer, comme les régions de montagne, de matériaux divers entassés pêle-mêle. J'y rencontre ma nature, déjà composite, formée en parties égales d'instinct et de culture. Çà et là, affleurent les granits de l'inévitable ; partout les éboulements du hasard. M.Your.

 


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