Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

29 mars 2024 à 05:42:03
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Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes courts (Modérateur: Claudius) » Le trou noir

Auteur Sujet: Le trou noir  (Lu 1156 fois)

Hors ligne vinksdarkso

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Le trou noir
« le: 18 décembre 2019 à 00:16:53 »
LE TROU NOIR

   Je m’arrachais à un profond sommeil avec l'étrange impression d’être resté trop longtemps prisonnier d’un rêve sans fin. Le dos moite de sueur, collé au drap housse, je ressentais une désagréable sensation de lourdeur peser sur ma poitrine. J’ouvris péniblement mes paupières et découvris devant moi une pièce sans dessus-dessous. Ce foutoir sans nom avait du être ma chambre, avant.

  Je savais que cette journée faisait suite à une soirée bien trop agitée, je le savais mais dans un soupir désabusé, je décidais de fermer les yeux sur cette triste réalité.

***

   Quelques heures plus tard, après une multitude de vas et viens sous la couette, je me résolvais finalement à prendre la pleine mesure des dégâts engendrés la veille. Je me posais sur le bord du lit et balayait la pièce du regard. Bien curieux tableau qui s’exhibait là, juste devant moi...

  Sur la table de chevet, le radio-réveil indiquait 17h33 : j’avais dormi tout le jour. La fenêtre qui donnait sur la rue avait été brisée en son centre et des débris de verre brillants étaient disséminés un peu partout sur l’étagère en contrebas. Une chaise, amputée de l’un de ses pieds, gisait dans l’angle de la pièce, entre une flaque de vomi partiellement essuyée et une bouteille de vin renversée. La faible lueur bleutée du soir qui perçait à travers les rideaux, rendait ce triste décor plus terne encore.

 Sur le bureau, rien ne semblait vraiment avoir bougé, si ce n’est la carcasse d’un clavier brisée en deux pendant partiellement dans le vide. La violence du choc avait fait gicler quelques boutons de plastiques noires qui étaient venues s’écraser au sol au beau milieu d'une mare collante de vodka-orange à demi séchée. Les touches étaient restées figés dans la mixture comme des insectes dans l’ambre et formaient un mot étrange sur le parquet blanc du studio, vocatus.

 Non sans ironie, je constatais que la composition générale de ce joyeux bordel avait tout de ces œuvres d’art contemporain – laides mais prétendument visionnaires – qui enchantent les petits bourgeois qu’on croise dans les galeries d’art parisienne. Après tout, il y a peut-être une certaine forme de beauté dans toutes ces émanations du chaos.

   Sans grande conviction, je me frottais les tempes et me concentrais pour tenter de recoller un peu les morceaux de ma mémoire. Malheureusement, il n’y avait qu’une successions d’images floues, scénettes frénétiques qui se mélangeaient, se superposaient en rendant un film aussi indigeste qu’incohérent.

  Quelques visions obscures perçaient cependant : je me voyais en train d’essayer de taper le code d’accès de session de mon ordinateur, insultant la machine qui ne répondait visiblement pas à mes attentes. Je voyais une femme, blonde, les cheveux ébouriffés, le nez humide et les yeux dégoulinant de mascara. Elle me giflait violemment en hurlant quelque chose avant de me claquer la porte au nez. Je me voyais éponger les vomissures avec des vêtements sélectionnés aléatoirement dans le placard, puis, d’un coups, je jetais mon clavier contre la fenêtre dans un accès de rage inexplicable. Je pleurais devant un clip de Nirvana et riais à gorge déployée en regardant un débat télévisé sur les derniers attentats en date, je hurlais, je chuchottais… et puis plus rien, seulement le noir, le noir complet.

   Une bouffée d’angoisse montait en moi, impossible de dire si j’avais voulu stopper là le film de mes souvenirs ou si j’étais tout simplement incapable de me rappeler plus que cela. Je compris avec aigreur que cela n’avait que peu d’importance : hier soir j’avais bu, trop bu, bu jusqu’à dépasser les frontières du pitoyable. Hier soir, j’avais plongé tête la première dans les marécages puants et poisseux de la déchéance humaine. Me flageller maintenant ne servait à rien. J’avais agi en crétin, cela n’avait rien de nouveau. Il me fallait réfléchir à une solution maintenant, et vite.

   Dans un premier temps, je me disais que la claque d’une bonne douche froide suivit d’un café serré m’aiderait à me remettre sur pied, suffisamment en tous cas pour affronter dignement cette journée, enfin… cette soirée. Voilà qui semblait être une sage décision. Je mis un pied devant l’autre pour me lever du lit mais un court vertige m’interrompit. Secouant brièvement la tête comme pour me remettre les idées en place, je chancelais péniblement jusqu’à la salle de bain. Rien ne m’avait préparé à ça et jamais je n’aurais fait ce simple geste, le plus banal et familier des gestes, celui d’ouvrir une porte, si j’avais su l’immonde chose qui se cachait derrière celle-ci… Ce n’est qu’après avoir ouvert la porte de la salle de bain que je compris que cette nuit ne serait semblable à aucune autre.

   Horreur, c’est le seul mot qui me vient. Se dressait devant moi l’horreur à l’état pur, une œuvre n’avait rien de contemporaine, une atrocité sans nom, apparition hors du temps et de l’espace. C’était une chose difficile à décrire ou concevoir, une vision des plus sordides qui me fit bondir hors de la pièce en poussant un cri d’effroi. La panique s’empara immédiatement de moi, mon cœur s’emballa et un vertige plus fort encore que le précédent me fit chuter au sol, mains au visage.

  Tentant vainement de retrouver mes esprits, je détournai le regard de cette macabre découverte et rabattis la porte d’un grand coup de pied pour me détourner de cette vision atroce. Un relent de nausée me saisit l’estomac mais plus rien ne pouvait plus sortir de mes tripes désormais. Des milliers de questions se bousculèrent dans ma tête comme dans un grelot, rien qui ne semblait avoir un sens. Comment avait elle pu atterrir ici ? Qui avait fait ça, quand, comme ? Etais-je fou ? Non, je n’étais pas fou, excessif peut-être, souvent, mais pas fou ! Un fou aurait-il eu la conviction aussi profonde qu’il était impossible qu’il soit la cause de tout cela ? Aucun souvenir ne me permettait d’avoir ne serais-ce que le début d’un indice, d’une piste, d’une explication quelconque.

  Il fallait que je sorte d’ici au plus vite ! Aucune pensée cohérente ne pouvait plus sortir de mon cerveau confus et j’étais comme étouffé sous le poids de la terreur. J’enfilais à la hâte un vieux jogging, un manteau et sortis dehors en courant comme si j’étais poursuivis par quelque chose d’invisible.

  Après quelques minutes de course effrénée, je ralentis le pas peu à peu, tentant de retrouver mes esprits. La rue était froide et peu accueillante ce soir-là. De fines gouttes de pluie venaient fouetter mon visage et à mes pieds, des feuilles mortes s’amoncelaient en petits tas brunis comme les restes flétris de ma raison. L’odeur du goudron trempé envahissait mes narines et au loin, les voitures faisaient leurs balais incessants de vas et viens sur l’autoroute. Tout semblait calme, paisible, irréel. 

   Je regardais droit devant moi, en régulant au mieux ma respiration et en m’efforçant de ne pas penser à ce que je venais de voir, là dans ma propre salle de bain. Mais un évènement imprévu détourna mon attention.

  Venant de derrière, j’entendais un véhicule approcher lentement, tous feux éteints. Je fis mine d’accélérer le pas lorsqu’une voix se fit entendre :

« Alors ? » dit simplement l’homme derrière la vitre baissé du siège conducteur.
—   Alors quoi ? Qu’est-ce que vous me voulez ? Répondis-je sèchement.
—   Relax. C’est moi, Franck ! T’as une drôle de tronche, vieux, est-ce que tout va bien ?» Il alluma l’éclairage plafonnier de l’habitacle et son visage apparût plus distinctement. Je reconnaissais effectivement les traits grossiers de Franck. Franck faisait partie d’une bande de potes que je côtoyais durant mes années lycée. C’était un bon vivant avec qui j’avais toujours eu de bons rapports, sans pour autant qu’il devienne un ami très proche. Visiblement, il n’avait rien perdu de sa spontanéité légendaire depuis nos jeunes années, ce qui m’agaçait passablement dans la situation présente. Je décidais d’improviser un mensonge d’une manière aussi hasardeuse que spontanée :

« Ah, Franck... Désolé je ne t’avais pas reconnu. Ça va très bien, je vais faire quelques courses, là.
—   A cette heure-ci ? répliqua-t-il. Okay… Tu veux que je t’y emmène ? Son regard semblait empli d’une sincère inquiétude qui me fit froid dans le dos.
—   Non, t’inquiètes Franck, j’ai juste besoin de m’aérer un peu. Ça fera mon sport de la semaine ! » Je fus surpris par le ton ridicule que ma voix avait prise en prononçant cette réplique digne d’un très mauvais nanard.
« Oh, d’accord ! Dit-il sur un ton légèrement moqueur. Écoutes mec, faudrait que tu passes à la maison un de ces quatre, ça fait un bail qu’on s’est pas fait une petites soirée !
—   Pas de souci, samedi prochain ? Je suis libre. Je ramène des bières comme la dernière fois?
—   La dernière fois ? Il semblait confus (ce n’était pas le seul…).
—   Oui, la soirée foot d’il y’a un mois ou deux, avec Slimane, Baptiste etcétéra…
—   Un mois ou deux… c’est une plaisanterie ? Mec, ça fait une éternité que je n’ai pas eu de tes nouvelles ! Tu réponds plus à mes appels, t’as disparu des réseaux sociaux. T'es vraiment bizarre depuis que…» Il s'interrompit net et, l'air visiblement troublé, fit mine de jeter un œil dans le rétroviseur : «Bref... Allez mon pote, monte vite fait, qu’on discute un peu de tout ce qui t’es arrivé ces derniers temps... »

  Sa requête sonna comme un ordre mais je n’étais vraiment en état de parler à qui que ce soit dans mon état et décidais donc de répondre de la manière la plus expéditive possible:

« Je te remercie Franck mais je ne peux vraiment pas, je dois passer voir un ami après.
Je t’appelle dès que je rentre et on s’organise ça, okay ? À plus tard, Franck ! »

  Son regard en disait long, il ne croyait pas un traître mot de ce que je venais de lui dire et semblait totalement dépité. Après un bref mais gênant moment de silence, il embraya enfin et repartie sur sa route, tandis que je repris la mienne. Au moins, j’en étais débarrassé.

  Au bout de quelques minutes d’errances dans les ruelles désertes du quartier pavillonnaire, je décidais de passer à l’épicerie du coin de la rue pour prendre des sacs plastiques, du détergent ainsi qu’une bouteille de Vodka (petit supplément pour m’aider à faire de nouveau face). L’arabe qui tenait l’épicerie ne jeta pas un regard sur moi, pas même au moment où je sortais ma carte bleu pour payer, la relation client n’étaient visiblement pas son fort... C’est finalement le froid qui me décida à rentrer chez moi pour de bon, j’étais fatigué de marcher et je n’étais pas résolu à coucher dehors. Après tout, personne ne pouvait m’aider, il faudrait bien faire face à cette situation, seul, tôt ou tard.

  Arrivé sur le seuil de ma porte, je pris le temps d’une grande inspiration avant de me plonger de nouveau dans ce sombre cauchemar. Une fois rentré, je balançais mon sac de provisions sur la table et posait une fesse sur la seule chaise valide qui me restait, sans même poser un regard sur le foutoir environnant. J’entamais quelques  bières devant la télé et quand j’étais assez ivre pour être courageux, je me lançais dans le nettoyage en redoutant le moment où je devrais m’occuper de l’innommable chose de la salle de bain.

  Après quelques longues minutes de rangement, le moment était finalement venu : il fallait que j’affronte une nouvelle fois l’abomination qui se cachait derrière la porte de la salle de bain. Je sorti la bouteille du sac plastique et enfilais deux shots de vodka coups sur coups, sans sourciller. Même si j’en doutais, j’espérais secrètement avoir rêvé, que tout ceci n’était que le fruit de mon imagination, une sorte de mauvaise blague de mon esprit à moi-même. Ma main, tremblante, était posée sur la poignée de la porte. Il fallait le faire. J’ouvris.
 
  Je n’avais pas rêvé. C’était toujours là…

 En vérité, ça avait toujours été là. Il n’y avait plus de salle de bain, il n’y avait jamais eu de salle de bain, il n’y avait même jamais eu de Franck, d’appartement, d’épicerie, de fille blonde, de rue ou de chambre sans dessus dessous… Rien d’autre n’existait plus que ce monstre aux yeux rouge et vitreux, à la peau grêlée de cicatrices purulentes et aux cheveux gras et hirsutes.

  Sa bouche dégueulasse, sans lèvres et sans dents était semblable à une immense plaie béante dégoulinante de sang noir qui aspirait toute réalité alentour d’elle, un trou noir infini. Son inspiration m’attirait dans un cratère d’où jaillissaient les plaintes, les bras et les cris de tous les damnés de l’enfer. Monstre !

  J’avais bu jusqu’à en oublier qui j’étais, bu jusqu’à oublier que je buvais, bu jusqu’à en oublier d’oublier. J’avais bu jusqu’à me transformer en quelque chose de différent et je savais que cet immense gouffre en moi ne se refermerait pas, je le savais parce qu’il était semblable à ces mauvais rêves sans fin dont on reste prisonnier. Je pris la bouteille de Vodka et versai le contenant dans la gueule infâme du démon, avant de me laisser entièrement avaler par lui.

Je bu encore et encore ce soir-là, comme chaque soir… Je bu jusqu’à calmer cette soif infinie, jusqu’à me boire moi-même pour oublier le visage du monstre qui se dressait juste devant moi, à travers le reflet du miroir.
« Modifié: 22 janvier 2020 à 13:13:21 par vinksdarkso »
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Hors ligne Manu

  • Calame Supersonique
  • Messages: 1 536
Re : Le trou noir
« Réponse #1 le: 22 décembre 2019 à 12:16:26 »
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« Modifié: 11 juillet 2022 à 15:34:36 par Manu »

Hors ligne Julien-Gracq

  • Aède
  • Messages: 163
Re : Le trou noir
« Réponse #2 le: 22 décembre 2019 à 13:28:15 »
La même que Manu, j'ai vraiment passé un bon moment de lecture. Intriguant au possible, quoique finalement assez prévisible si l'on additionne l'alcool avec la citation du début.
Ce sont les digressions sur l'art contemporain qui m'ont fait un peu douter quant à la finalité de la chute.

Peut-être quelques petits écueils au niveau des temps parfois, des variations passé simple/imparfait qui ne sont pas toujours cohérentes, ou des choix dans les temps qui m'ont fait tiquer du moins (pas grand-chose, juste deux-trois), comme ici :

" J’entamais quelques  bières devant la télé et quand j’étais assez ivre pour être courageux, je me lançais dans le nettoyage en redoutant le moment où je devrais m’occuper de l’innommable chose de la salle de bain. "

Ici, ne serait-ce pas plus judicieux de mettre le passage en gras au passé simple? car ça donne l'impression de périodes répétées où le héros se gave d'alcool, fait le ménage et décuve un brin, puis rebois et y retourne, pour un certain nombre de fois. Peut-être que c'est voulu du coup, ça donne une image chaotique des actions du personnage quelque part, mais ça m'a surtout donné l'impression d'un écueil.

Hors ligne LaurenH

  • Plumelette
  • Messages: 14
Re : Le trou noir
« Réponse #3 le: 22 décembre 2019 à 19:49:53 »
J'ai beaucoup aimé ma lecture, c'est très prenant. Le suspens est bien distillé.
Un grand merci pour ce partage.

J'ai vu quelques fautes :
Les touches étaient restés figés --> restées figées
Je constatai--> Constatais (imparfait me semble-t-il ?)
Je frottait -- > frottais
Je concentrait --> concentrais
Je reconnaissait --> reconnaissais


Lauren H

Hors ligne vinksdarkso

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Re : Le trou noir
« Réponse #4 le: 02 janvier 2020 à 23:00:51 »
@Lauren H : Merci à toi pour les petites corrections et le compliment, j'ai corrigé tout ça ^^

@Julien - Gracq: Oui la conjugaison n'est pas une amie très fidèle, mais j'aime assez l'idée que j'aurai fait exprès pour apporter un sentiment de confusion, il y'a des fautes qui tombent à pic ! Fin prévisible, hmmm c'était surtout la femme blonde qui devait mettre vers une fausse piste, peut être que j'aurai dû ajouter une dimensions plus sanglante pour qu'on croit à un meurtre plus facilement...

@Manu: j'ai beaucoup de mal à écrire autrement qu'à la première personne, c'est ce qui me permet le mieux de rentrer dans le personnage mais pourquoi pas agrémenter par des phrases plus impersonnelles. La citation du début postée à la fin, ça se fait beaucoup ça ? Pourquoi pas oui ce serait moins spoilant.
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Hors ligne david_hum

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Re : Le trou noir
« Réponse #5 le: 14 janvier 2020 à 17:37:18 »
J'ai aimé ta nouvelle. Y'a un petit coté Lovecraft dans le style. Je trouve intéressent le décalage entre le style et l'époque.
Je suis relativement d'accord sur le fait que la citation du début vend un peu la chute. C'est parfois compliqué de savoir si un twist fonctionne pour la personne qui écrit car, fatalement, elle connait ce twist, mais c'est ce qui est intéressant dans l'écriture de ce type de nouvelles, ne pas en dire trop, trop peu, trop tôt...
J'ai aussi aimé le rapport au trou noir, disparition du temps, de la lumière...
« Modifié: 14 janvier 2020 à 18:08:39 par david_hum »
"Là où nous tenons, en cet instant précis, dans les ruines dans le noir, ce que nous bâtissons pourrait être n'importe quoi." Chuck Palahnuik - Choke

Hors ligne vinksdarkso

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Re : Le trou noir
« Réponse #6 le: 22 janvier 2020 à 13:21:12 »
David_hum : Merci beaucoup pour le retour. Lovecraft ! Tu pouvais difficilement faire plus flatteur :coeur:: tu as visé juste ! Bon, un moment donné je dois bien admettre que cette citation est beaucoup trop explicite concernant ma chute, je me fais une raison et la retire de ma version finale. C'était ma source inspiration, cette phrase, pour écrire le texte mais inutile de la mettre si elle dessert le suspens.

Faudrait que je pense à retoucher la partie avec la meuf aussi pour qu'on croit plus facilement à un meurtre. Sinon, le décalage entre l'écriture et l'époque c'est pas vraiment voulu, j'aime écrire comme ça même si ça peut paraître désuet. J'aime les longues phrases et les descriptions imagées, j'aime Allan Poe et Lovecraft et j'imagine que ça se ressent. J’espère que ça ne perturbe pas trop des lecteurs  plus"jeunes" habitués à un style peut être plus moderne, plus vif...

À méditer .... ;)
« Modifié: 22 janvier 2020 à 13:24:59 par vinksdarkso »
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