J’m’ennuie
Tous mes amis
sont des abrutis
J’m’ennuie
Toutes mes amies
sont des Aude-Marie
Des petites pimbêches
Au con amidonné
qui ne lèchent
les culs qu’au figuré
Des péroreuses sans passion
que celle des magazines de décoration
Des filles de l’accumulation
Des anges de la rétention
Eduquées et méfiantes
Tellement poules et chiantes
Calées dans des canapés
Elles rêvent d’accaparer
des panacées, de posséder
des vies de poupées
Les calculatrices
de la matrice
les radines
sèches des babines
Les pas curieuses
les pas rieuses
les pas crieuses
les chichiteuses
comme les parisiennes
au Bon Marché, ou rue de Rennes
Ces Hécates
tombent
En low cost
bombent
le torse
J’m’ennuie
avec des culs-bénis
des béni-oui-oui
des canaris
cocus jaunis
Moi j’aime
Les déesses
qui s’intéressent
qui laissent
venir l’ivresse
caressent
en altesses
de la gentillesse
et de la liesse
les fraises
de la baise
Oups, un s
manque, est-ce
déjà l’Hadès ?