Yo !
Alors j'ai lu toutes vos réponses avec attention, merci d'avoir apporté des réponses et éclaircissements, c'est vraiment intéressant.
Je suis d'accord avec ce qui a été dit, je pense que l'évolution de la langue française se fera, mais lentement, car la société doit y être attentive et prête. Notre façon d'écrire, de parler, de penser, façonnent nos actions, et donc le monde en dehors de nous. C'est une sorte de premier pas. J'aime personnellement "réinventer" la façon d'écrire, et de lire (et pas qu'avec l'écriture inclusive)
Cependant, en utilisant ce type d'écriture dans mon roman, je ne me vois pas comme un précurseur. C'est juste ce qui me paraissait le plus pertinent. Ça parle d'un groupe de femmes fortes, indépendantes, fières de leur imperfection, c'est le message (l'objectif) : on doit s'accepter comme on est. Ça n'aura pas de sens d'écrire "ILS" en désignant mes 4 héroïnes et un personnage masculin secondaire.
Après, il est vrai que j'essaye d'alléger l'écriture, de trouver au maximum des mots neutres, car je trouve ça plus lourd. Je ne me suis aussi pas penché sur tous les cas de figure pour avoir la plus "parfaite" écriture inclusive. Je ne suis jamais par exemple interrogé sur "gens.tes" ou "quelqu'un.e", j'ai toujours considéré ça comme neutre. (donc il y a toujours du travail à faire)
Merci en tout cas, vos réponses me rassurent, même si j'avais déjà l'intention de faire comme je le sentais, pour ne pas dénaturer mon écriture.