Le Monde de L'Écriture

Coin écriture => Textes courts => Discussion démarrée par: Moyen Moyen le 25 juin 2012 à 00:07:40

Titre: Mon sixième doigt
Posté par: Moyen Moyen le 25 juin 2012 à 00:07:40
Je me lance  :mrgreen:



Bien voilà je suis ici pour valider mon second accomplissement.
Comme le prévoyait le contrat je dois vous faire part de mon expérience, vous présenter la clef de ma rémission que j’ai ramenée avec moi ici et me soumettre à votre jugement. Cela fait donc maintenant six mois que j’ai écrasé ma dernière cigarette. Aspirant désormais au palier de la pérennisation, je ne m’attends plus à aucun compliment de votre part. Le protocole prévoit que je vous livre les fruits de mon introspection et qu’à l’aune de ma sincérité vous déterminiez si je mérite ou non d’atteindre ce stade.

J’ai bien repensé à ces années, à cette partie de ma vie.
J’ai fait en sorte de me souvenir de mon mieux de ce qu’était le tabac pour moi. Pas seulement une plante assurément. En fait quand je fermais les yeux la seule chose qui me venait à l'esprit était ce petit tube blanc et brun. Excusez mon manque d'imagination mais dans mon cas je dirais que l’objet était quasiment une prothèse. Un sixième doigt amovible, interchangeable, jetable. Presque une baguette magique à l'extrémité incandescente!
C’était au début je crois surtout une forme de doigt d’honneur au conformisme de mes aïeux qui vouaient aux gémonies ce qu’ils avaient tant vanté dans la société de leur jeunesse.
Puis c’est devenu rapidement le petit doigt en l’air maniéré, signe de reconnaissance d’une bienséance dévoyée entre adeptes connivents, mes amis d’alors.
Par la suite j’ai découvert que cela pouvait aussi être l’index dressé avec conviction de l’orateur convainquant que je n’avais jamais été. Tant d’éloquence à l’aide d’un si petit outil, vous rendez-vous compte!
Mais à la fin j’ai réalisé que le doigt le plus concerné par la nicotine était l’annulaire tant je m’étais compromis dans mon rapport avec elle. 
Dans notre danse je me revois. Recroquevillant légèrement la main, espaçant sensiblement les doigts et plantant la tige ici ou là au gré de mes humeurs. Ce faisant, je barrais ainsi à son dénouement, la ligne nonchalamment pliée de mon poignet. Je laissais l’arbre de volutes pousser devant moi. Puis lorsque sa cime m’auréolait de son charme vaporeux je claquais silencieusement des doigts pour me défaire de sa cendre. Ainsi débarrassé, je la portais à ma bouche où elle s’illuminait à mon contact dans un baiser ardent. Sa chaleur m’envahissait, me réconfortait fugacement. Je la replantais alors ailleurs avant de recommencer le même le pas de danse. J’y intégrais d’infimes variations à chaque fois mais le rythme était là qui la ramenait invariablement à mes lèvres.
Évidemment je savais que ces souvenirs étaient des écrans de fumée. Cette révolte était si puérile, si commune et entendue qu’elle provoquait, précisément chez ceux à qui je la crachais au visage, des réactions d’attendrissement nostalgique. Il y avait aussi le fait d’appartenir au clan des fumeurs. Privilège présentant pour seul intérêt de se faire interpeller par de frustes inconnus sollicitant un geste de compassion solidaire parce qu’ils étaient à court. Et puis l’assurance que semblait me donner la cigarette était souvent perçue comme incommodante par mon entourage. Enfin ma dépendance me possédait au point que je prenais sa défense à chaque fois que je percevais l’intérêt de m’en défaire.
Parce qu’enfin le gamin que j’étais n’avait que cinq doigts à chaque main. Il n’avait pas besoin de prothèse pour déguster la vie en toutes circonstances. Comment cet enfant avait-il bien pu devenir tributaire d’une plante pour encaisser ses peines ou célébrer ses joies? Je ne le sais pas vraiment mais c’est en y pensant, et je vous en remercie, que j’ai fini par comprendre que je devais accepter que ma jeunesse était envolée. Que je n’avais aucune raison de lui courir après. Que ma santé devait être consumée avec modération. Que mon argent devait être investi dans ce qui me procurait du plaisir... et donc que je n’atteindrais jamais le troisième seuil de votre nirvana. Laissez-moi donc vous présenter la clef de ma rémission... Ne vous inquiétez pas, je sortirai avant de l’allumer.
Titre: Re : Mon sixième doigt
Posté par: Piga le 25 juin 2012 à 10:31:50
Citer
que j’ai ramené
ramenée

 

Citer
que possible de ce qu’était le tabac pour moi.
beaucoup de "que", un peu lourd.

Citer
conformisme de mes aïeux
de qui veux tu parler? Parents, grands parents...


Citer
Mais à la fin j’ai réalisé que le doigt le plus concerné par la nicotine était l’annulaire tant je m’étais compromis dans mon rapport avec elle.
Je ne comprends pas ce que vient faire là l'annulaire?

Citer
Je barrais ainsi à son dénouement, la ligne nonchalamment pliée de mon poignet.
je ne visualise pas très bien...pourtant j'ai de l'expérience


Citer
Je laissais l’arbre de volutes pousser devant moi. Puis lorsque sa cime m’auréolait de son charme vaporeux je claquais silencieusement des doigts pour me défaire de sa cendre. Ainsi débarrassée, je la portais à ma bouche où elle s’illuminait à mon contact dans un baiser ardent. Sa chaleur m’envahissait, me réconfortant fugacement. Je la replantait alors ailleurs avant de recommencer le même le pas de danse. J’y intégrais d’infimes variations à chaque fois mais le rythme était là qui la ramenais invariablement à mes lèvres.
bon passage, j'ai la nicotine aux lèvres

Citer
Évidemment je savais que tout cela n’était que de la fumée. Que cette révolte était si
beaucoup de "que"

Citer
la cigarette était souvent perçu

perçue

 
Citer
Comment cet enfant avait-il bien pu finir

je n'aurais pas utilisé le verbe "finir"

Citer
Ne vous inquiétez pas, je sortirais avant de l’allumer.
excellent.

Mes remarques ne sont que mon avis et relèvent du fignolage.
Sur le fond, j'ai bien aimé la description de cette rémission, les images que tu développes et le style que tu emploies.
Bon texte.
Titre: Re : Mon sixième doigt
Posté par: Nhil le 25 juin 2012 à 11:15:00
Citer
Que ma santé devait être consommée avec modération
Sans modération non? Parce que bon s'il fait attention à sa santé il ne fume pas?

En tout cas je me suis dit tout le long, pour quelqu'un qui a arrêté de fumer, il en parle de manière très positive ^^

J'ai bien apprécié, même si j'ai trouvé donc la fin un peu brouillonne, et que tu m'as donné envie de fumer alors que j'ai arrêté il y a plus d'une semaine. Pour ça je te hais ^^
Titre: Re : Mon sixième doigt
Posté par: Elhora le 25 juin 2012 à 11:34:22
 :mrgreen: Je suis en train de fumer donc je ne te hais pas  ;)

J'ai beaucoup aimé ton texte qui glisse et nous emporte très facilement. J'ai souris à nombre de descriptions et j'apprécie le douceur avec laquelle tu traites cette dépendance.
Du coup, plutôt beaucoup de positif (et je manque de temps devant moi pour développer). J'essayerais de revenir et de détailler un peu plus.
Une question cependant : tu ne parles pas du manque, de la douleur de l'arrêt, de la violence de t'amputer de ce sixième doigt?

Au plaisir de te lire à nouveau

 :mafio:
Titre: Re : Re : Mon sixième doigt
Posté par: Moyen Moyen le 25 juin 2012 à 12:31:16
Bon je vous cache que ça fait plaisir d'apprendre que vous avez adhéré.
Merci d'avoir pris le temps de me le faire savoir.

Au chapitre des remarques (je corrige mes fautes sur le post original comme vous me les signalez):

Citer
que possible de ce qu’était le tabac pour moi.
beaucoup de "que", un peu lourd.
Bien vu, et à deux reprises, merci.

Citer
conformisme de mes aïeux
de qui veux tu parler? Parents, grands parents...
Je pensais à mes parents surtout mais je ne voulais pas être aussi spécifique.

Citer
Mais à la fin j’ai réalisé que le doigt le plus concerné par la nicotine était l’annulaire tant je m’étais compromis dans mon rapport avec elle.
Je ne comprends pas ce que vient faire là l'annulaire?
Comme j'énumère les doigts, je conclue par celui-ci pour signifier l'état de mes relation avec la clope (noce de porcelaine si je ne me trompe quand même ^^)

Citer
Je barrais ainsi à son dénouement, la ligne nonchalamment pliée de mon poignet.
je ne visualise pas très bien...pourtant j'ai de l'expérience
Arf, si je mets une photo Nhil va m'en vouloir mais tu vois je traçais une ligne de profil, de l'avant-bras aux bouts des doigt en passant par le poignet. Cette ligne assez jolie je trouve, est coupée par la clope.. enfin j'ai l'image en tête mais j'ai du mal à la transmettre.

Citer
Que ma santé devait être consommée avec modération
Sans modération non? Parce que bon s'il fait attention à sa santé il ne fume pas?
Oui je suis pas très clair à nouveau là, j'avais un jeu de mot en tête. J'ai faillis mettre "consumer" à la place de "consommer", ça aurait été plus simple je pense. 

Une question cependant : tu ne parles pas du manque, de la douleur de l'arrêt, de la violence de t'amputer de ce sixième doigt?
C'est vrai, j'y ai pensé mais l'idée du texte était que le personnage, non content de devoir arrêter soit contraint par l'obscure entité à laquelle il s'adresse (la société, une assemblée de thérapie de groupe, un conclave de prédicateurs médicaux..) de faire amende honorable... Sorte d'ultime humiliation.
Pour juger de la sincérité de son engagement il devait parler sans fard de son passé avec la cigarette, pas de la rupture.
Ceci étant, tu as raison, "l'amputation" du sixième doigt aurait été un angle d'attaque très excitant!
Titre: Re : Mon sixième doigt
Posté par: Iseult le 29 juin 2012 à 12:04:31
Kikou,

Il me parle bien ton texte ..... un joli echo.
Il ne m'a donné pas envie  d'allumer une cigarette, c'est bizarre d'ailleurs, j'avais l'impression de lire un vieux souvenirs partagés.

Citer
Dans notre danse je me revois. Recroquevillant légèrement la main, espaçant sensiblement les doigts et plantant la tige ici ou là au gré de mes humeurs. Se faisant, je barrais ainsi à son dénouement, la ligne nonchalamment pliée de mon poignet. Je laissais l’arbre de volutes pousser devant moi. Puis lorsque sa cime m’auréolait de son charme vaporeux je claquais silencieusement des doigts pour me défaire de sa cendre. Ainsi débarrassée, je la portais à ma bouche où elle s’illuminait à mon contact dans un baiser ardent. Sa chaleur m’envahissait, me réconfortant fugacement. Je la replantait alors ailleurs avant de recommencer le même le pas de danse. J’y intégrais d’infimes variations à chaque fois mais le rythme était là qui la ramenais invariablement à mes lèvres.
arf le meilleur passage je dirais ......... heureusement que je l'ai pas lu quelques jours après mon arrêt  :D

Donc j'ai aimé ..... voili  ;)
Titre: Re : Mon sixième doigt
Posté par: Jon Ho le 29 juin 2012 à 12:26:54
C’était au début je crois surtout une forme de doigt d’honneur au conformisme de mes aïeux : Jolie formule, bien trouvé !
J'aime beaucoup cette idée de sixième doigt qui se prête à toutes formes de circonstances.
Juste un petit hic : Tu ne parles pas du plaisir de fumer. Avant toute chose c'est un plaisir. Bien avant la considération sociale ou autre.
Sinon j'ai trouvé ton texte très agréable autant sur le fond que sur la forme.
Vivement que t'arrête de picoler pour nous pondre un aussi joli texte  :mrgreen:
Titre: Re : Re : Mon sixième doigt
Posté par: Moyen Moyen le 29 juin 2012 à 12:49:38
Merci Iseult pour ton retour.

Juste un petit hic : Tu ne parles pas du plaisir de fumer. Avant toute chose c'est un plaisir.
C'est exact, mais ça rejoint mon complexe sur la question du vertige (http://monde-ecriture.com/forum/index.php/topic,5905.0.html), je ne sais pas comment m'y prendre pour décrire une sensation. J'ai l'impression que c'est quasiment vain et donc je laisse tomber.
Vivement que t'arrête de picoler pour nous pondre un aussi joli texte  :mrgreen:
Fort heureusement pour moi, je ne suis pas dépendant à cette substance.
Mais, si ça n'était pas aussi cliché, je pourrais écrire quelque chose sur le vin.
Titre: Re : Mon sixième doigt
Posté par: Milora le 18 juillet 2012 à 18:04:22
Citer
Ainsi débarrassée, je la portais à ma bouche
Grammaticalement, il faut que la partie avant la virgule porte sur le sujet de la principale ; ici : "je", or j'ai l'impression que tu parlais plus de la cigarette, non ?

Citer
Parce qu’enfin le gamin que j’étais n’avait que cinq doigts à chaque main. Il n’avait pas besoin de prothèse pour déguster la vie en toutes circonstances.
lol

Citer
Comment cet enfant avait-il bien pu devenir tributaire d’une plante pour encaisser ses peines ou célébrer ses joies.
comme c'est une phrase interrogative, ça appelle un "?" à la fin

Citer
Laissez moi donc vous présenter la clef de ma rémission... Ne vous inquiétez pas, je sortirais avant de l’allumer.
laissez-moi, sortirai

J'avoue que je sais pas trop quoi dire de ce texte ! Il se lit facilement, les comparaisons sont ingénieuses, mais j'avoue que j'ai pas accroché plus que ça... Enfin, c'est sans doute question de goût personnel, et le texte est pas mal en soi ! :)
Titre: Re : Mon sixième doigt
Posté par: Moyen Moyen le 18 juillet 2012 à 18:20:39
OK merci pour ta lecture.

Mais dis-moi... Qu'est-ce que ça va être quand tu vas te lancer dans le gibet!
Titre: Re : Re : Mon sixième doigt
Posté par: Milora le 19 juillet 2012 à 11:56:07


Mais dis-moi... Qu'est-ce que ça va être quand tu vas te lancer dans le gibet!
Je pense que je serai démotivée et que je le ferai pas  :D :D :D
(Non mais je sais pas, je me sens lancée, là, j'ai pas envie de m'arrêter pour attendre la bonne date  :mrgreen: )

*fin du flood*
Titre: Re : Mon sixième doigt
Posté par: ernya le 20 juillet 2012 à 16:09:32
Citer
C’était au début je crois surtout une forme de doigt d’honneur au conformisme de mes aïeux qui vouaient aux gémonies ce qu’ils avaient tant vanté dans la société de leur jeunesse.
oh putain quelle phrase. ALLEGE. Vraiment, allège. Et puis je sais pas, sois plus sincère, doigt d'honneur avec "gémonies" bof bof, non ?

Citer
Dans notre danse je me revois.

attention, tu vires à la Yoda

Citer
Se faisant, je barrais ainsi à son dénouement,
Ce

Citer
m’envahissait, me réconfortant fugacement.

les deux "an" à la suite, c'est bif bof, pourquoi pas garder de l'actif  ? me réconfortait fugacement ?

Citer
Je la replantait alors ailleurs avant de recommencer le même le pas de danse.
replantais

Citer
J’y intégrais d’infimes variations à chaque fois mais le rythme était là qui la ramenais invariablement à mes lèvres.
ramenait

Citer
Comment cet enfant avait-il bien pu devenir tributaire d’une plante pour encaisser ses peines ou célébrer ses joies.
joies ?

Citer
Ne vous inquiétez pas, je sortirais avant de l’allumer.
sortirai

Quelques légères fautes rapidement corrigeables. Sinon, ton texte se lit bien, je l'aurais toutefois plus avec plus de vie, plus de chaleur peut-être. Ou alors plus insister sur cette idée d'un 6e doigt et du coup d'un manque ? Je sais pas à te lire, je me dis que tu es allé peut-être un peu vite en besogne et que t'as des tas d'autres choses à dire sur le sujet.  :P
Titre: Re : Re : Mon sixième doigt
Posté par: Moyen Moyen le 20 juillet 2012 à 16:29:08
Citer
Dans notre danse je me revois.

attention, tu vires à la Yoda

 :mrgreen:
Attentif je serais à ce défaut reproduire ne pas.

Sinon, ton texte se lit bien, je l'aurais toutefois plus avec plus de vie, plus de chaleur peut-être.
J'apprécie d'autant plus qu'il m'a semblé remarquer, au travers de tes différentes critiques, que tu étais plutôt adepte d'une sobriété qui ne me caractérise pas vraiment.

Je sais pas à te lire, je me dis que tu es allé peut-être un peu vite en besogne et que t'as des tas d'autres choses à dire sur le sujet.  :P
Bien vue.
C'est assez vrai, j'ai abrégé.
C'était mon premier texte ici et j'avais un peu trop hâte de voir ce qu'il vous inspirerait.

Merci pour ta lecture.  :D
Titre: Re : Re : Mon sixième doigt
Posté par: Moyen Moyen le 21 juillet 2012 à 12:43:38
Alors, déjà, première remarque, je trouve que ce serait chouette que tu édites ton texte pour corriger les fautes qu'on t'a fait remarquer, comme ça les suivants listent un texte sans erreurs ;)
En effet.. j'ai procrastiné! :mrgreen:
C'est corrigé
Désolé, j'y penserais.


Je déteste la cigarette, et même si ton texte est celui de quelqu'un qui a arrêté de fumer depuis six mois, il a quand même une critique positive de celle-ci.
Ah c'est marrant parce que, quand même, tout dans le texte, à l'exception de la chute, va à l'encontre de la cigarette!
Et d'ailleurs pour moi même la fin est facile a voir comme un aveu d'échec.
Disons que j'ai apporté de la nuance, c'était nécessaire tu crois pas?


Citer
Arf, si je mets une photo Nhil va m'en vouloir mais tu vois je traçais une ligne de profil, de l'avant-bras aux bouts des doigt en passant par le poignet. Cette ligne assez jolie je trouve, est coupée par la clope.. enfin j'ai l'image en tête mais j'ai du mal à la transmettre.
Ouaip, moi non plus j'ai pas compris là, même avec ton explication ><

Voilà:

(https://monde-ecriture.com/forum/proxy.php?request=http%3A%2F%2Fs3.favim.com%2Forig%2F42%2Fcigarette-hand-interesting-photography-Favim.com-354452.jpg&hash=29c950987c1ac0ed0dbb9987fb4301fe27843573)

Bon merci pour ta lecture Songe et bon gibet!
Titre: Re : Mon sixième doigt
Posté par: Moyen Moyen le 21 juillet 2012 à 12:56:54
Oui mais tu oublis de remarquer que les éléments à charges sont factuels, contrairement aux louanges qui sont plutôt subjectives.
 :noange:
Au fait j'ai toujours pas repris  ;D