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Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes courts (Modérateur: Claudius) » le fléau des vieux décatis

Auteur Sujet: le fléau des vieux décatis  (Lu 3498 fois)

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le fléau des vieux décatis
« le: 10 avril 2008 à 22:27:21 »
J'ai retrouvé un texte que j'avais oublié, vu que je l'ai écrit à la suite de... hum d'un de mes nombreux accrochages avec mon prof d'histoire de l'année dernière.
Ceci explique peut-être cela. Voilà.



Ils sont tous là. Toujours en train de crier vainement. Mais quand comprendront-ils que leurs cris me laissent de marbre ? Moi, qu'ils croient tous folle, je ne m'égosille même pas autant qu'eux. Ils m'ont cloîtrée dans cette pièce insignifiante et vide (on ne sait jamais, je pourrais casser quelque chose). J'ai ouvert la fenêtre et me suis assise sur le rebord... s'ils me voyaient... mais non, ils sont trop occupés à trouver tous les synonymes inimaginables de l'adjectif "folle". Je laisse la pluie et le vent me fouetter le visage. J'aime ce temps. Un temps pour les fous comme ils disent. Je regarde au loin les nuages noirs qui se mènent une guerre sans merci.
Il n'y en a plus pour longtemps.
La porte s'ouvre soudainement et mon frère apparaît. Je soupire et saute lestement à terre. Il semble en proie à une colère sourde, mais je sors sans même lui adresser un seul regard. Je longe les couloirs en sautillant comme à mon habitude, lorsque l'agitation qui règne en moi devient trop forte pour que je puisse la garder intérieure, entendant les chuchotements plus ou moins étouffés de ces vieux mages à la barbe blanche. J'adresse à chacun d'entre eux un sourire goguenard, riant intérieurement de leur stupidité. Mon frère me suit en s'efforçant de paraître le plus calme et digne possible. Cependant dès qu'il a franchi le seuil de la tour, il m'oblige à faire volte-face en m'attrapant brusquement par le bras.
-Tu es complètement folle !
-Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi ! On me répète ces mots depuis que je suis née.
Je me dégage violemment de son emprise, le fusillant du regard.
Il soupire.
-Si tu ne l'étais pas, tu es en train de le devenir. Mais qu'est-ce qui t'as pris d'aller répandre des fleurs sacrées en prétendant qu'il fallait honorer les dieux car notre fin était proche ?
-Parce que c'est la vérité !
Je lui lance au visage une des rares fleurs que j'ai réussi à dissimuler dans mon corsage lorsque que les mages m'ont attrapée. Furieux de cette désinvolture et de ce geste, il m'agrippe une fois de plus par le bras mais cette fois-ci en me le tordant méchamment.
-Aïe... Arrête, tu me fais mal !
Mais, se souciant peu de ma protestation, il ne fait que resserrer sa poigne.
-J'en ai assez ! Tu entends ? Assez ! Je t'ai toujours défendue, je t'ai toujours évité des ennuis, j'ai rattrapé toutes tes bêtises, mais là tu es allée trop loin. On ne pénètre pas de force dans la tour des Mages pour leur assener des paroles incongrues et leur envoyer au visage des fleurs sacrées comme tu viens de le faire ! Tu as commis un double sacrilège: premièrement en volant ces fleurs et deuxièmement en pénétrant dans cette tour !
-Ce ne sont que de vieux décatis ineptes qui vivent dans un autre siècle ! Je ne comprends même pas pourquoi nous continuons à nous plier aux injonctions de ces débris !
À ces mots blasphématoires, les yeux de mon frère se noircissent de colère et la pression qu'il exerçait déjà sur mon bras ne devient que plus forte. Finalement, dépité, il me relâche, tremblant de colère et d'indignation.
-Si jamais quelqu'un t'a entendue...
Il n'ose achever ses mots et j'échange avec lui un regard terrifié. Une boule se forme dans ma gorge.Oui, finalement, je suis folle. De telles paroles pourraient me conduire à... la mort. Je réprime un rire nerveux: ne sommes-nous pas tous de toute manière condamnés ? Si je meurs en ayant craché la vérité à ces vieux décatis ce ne sera pas une mauvaise chose de faite.
Le tonnerre se met à gronder comme pour confirmer ma fin prochaine. Une pluie drue tombe alors sur nous, nous forçant à courir à la demeure familiale. Mais, ironie du sort, je dois rester sous cette pluie tandis que mon frère tente d'implorer la clémence de mon oncle. Vice-roi du noble royaume d'Elgerald, il estime que son devoir est de châtier la sacrilège. Ces nouveaux cris et ces menaces qu'il vocifère coulent sur moi. Je n'entends plus rien. Tout semble soudainement s'être assourdi.
Puis tout se précipite: les lueurs rouges, le feu, les maisons qui s'effondrent, le sol qui se lézarde, la terre qui se met à trembler, mon frère qui ouvre la bouche en hurlant des paroles qui restent inaudibles, des combats, des femmes et des enfants en pleurs, du sang, beaucoup de sang, des morts, et toujours ce silence. Les dieux l'avaient pourtant prédit et depuis toutes ces années, je savais ce qui allait se produire. Le fléau. Personne n'avait cru à mes funestes présages. Et aujourd'hui, tous fous, ils s'entretuent au nom de je ne sais quel honneur, répétant incessamment sur leurs lèvres le terme " impies".
 Et ces mages... ils rient dans leur démence, levant vers le ciel leurs bras frêles et malingres, se penchant vers les corps, imprégnant leurs toges du sang de leur peuple et ils rient. Ils rient.
Soudain le son revient à mes oreilles. Je peux entendre le bruit de la lame qui tombe sur la pierre et leurs rires.
Un pauvre homme gît, les yeux exorbités, tournés vers le ciel.
Le sang jaillit.
Le rire dément se tait.
Ils sont tous là, gisants.
Je laisse retomber la lame ensanglantée.Tué. J'ai tué.
Je ne peux retenir la nausée qui me prend soudainement à la gorge.
Blafarde, je chancelle et tombe sur un corps. C'est mon frère. Il est tout pâle. Je hurle. Des larmes coulent sur mes joues tandis que je prends son visage entre mes mains. Je voudrais hurler à la mort, mais ma gorge est en feu. Une épée s'immisce alors entre le visage de mon frère et moi. C'est mon oncle. Son meurtrier. Il me sourit, cruellement. Horrifiée de ce qu'il a fait et horrifiée de qu'il est sur le point de faire, je gémis et embrasse de mes bras le corps de mon pauvre frère.
Un cri se fait entendre.
Et tout ne fut plus que silence.
« Modifié: 13 septembre 2009 à 14:58:46 par ernya »
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Re : le fléau des vieux décatis
« Réponse #1 le: 10 avril 2008 à 22:34:16 »

Youplà, voilà un texte folichon.
La distance est bien maintenue, entre elle et les autres, elle qui a ses idées à elle, qui se fout d'eux ; la vie extérieure apparaît en pointillés, quand la narratrice l'estime potable à raconter.

Citer
-Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi! On me répète ces mots depuis que je suis née.
Je me dégage violement de son emprise, le fusillant du regard.

La phrase "On me répète..." fait trop "je renseigne mon lecteur en douce" : son frère doit très bien savoir qu'on répète continuellement à sa soeur qu'elle est folle.
Le participe présent, "fusillant", est un peu lourd. Pourquoi pas "emprise, le fusille..." ?

J'dois y aller.
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Re : le fléau des vieux décatis
« Réponse #2 le: 10 avril 2008 à 22:39:50 »
La phrase "On me répète..." fait trop "je renseigne mon lecteur en douce" : son frère doit très bien savoir qu'on répète continuellement à sa soeur qu'elle est folle.
Le participe présent, "fusillant", est un peu lourd. Pourquoi pas "emprise, le fusille..." ?
ok pour le participe présent, mais pour le reste: il faut bien que je le dise :-[
c'est peut-être la formulation que tu me reproches?
à moins que je ne le dise ailleurs...
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Re : le fléau des vieux décatis
« Réponse #3 le: 16 avril 2008 à 15:58:07 »
Wouch! ça... douche ^^

J'ai envie dire que t'as un sacré style, on est complètement happé, pris dans l'ambiance et son monde à elle, comme l'a si bien dit Loredan...

Du coup, c'est peut-être pour ça que le "on me répète ces mots depuis que je suis née" est un peu décalée, un peu trop "directe", même si moi j'aime bien, ça renforce et justifie son état-d'esprit...
Par contre moi je ne l'ai pas compris comme étant une parole du frère, mais plutôt une pensée de la fille en réaction à cet énième "tu es folle".
Me trompe-je?
Si c'est bien ça, peut-être qu'un simple retour à la ligne règlerait ça?

Et "fusillant" ça me dérange pas non plus, alors que j'aime moins la phrase si on remplace par "fusille"...
Of course it is happening inside your head, but why on earth should that mean that it is not real ?
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Re : le fléau des vieux décatis
« Réponse #4 le: 16 avril 2008 à 18:04:29 »
hum... tu as raison un simple retour à la ligne conviendrait

pour le participe, finalement peut-être que Loredan a tort ( j'ai bien dit peut-être)...

J'ai envie dire que t'as un sacré style, on est complètement happé, pris dans l'ambiance et son monde à elle, comme l'a si bien dit Loredan...
Oh! Merci beaucoup!
Je suis ravie que mon texte ait réussi cela

Merci beaucoup pour ton commentaire!!!!
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Re : le fléau des vieux décatis
« Réponse #5 le: 16 avril 2008 à 22:57:03 »
Citer
Vice-roi du noble royaume d'Elgerald, il estime que son devoir est de châtier la sacrilège.
lE sacrilège

Pour être sincère ... je n'ai pas trop aimé  :-[ Tout va beaucoup trop vite à mon gout, tu poses des éléments, un monde, mais sans prendre ton temps et j'ai l'impression (je dis bien l'impression, hein, ce n'est qu'un avis personnel très subjectif !) que tu t'es dépêchée de finir le texte et que tu voulais en dire le moins possible (ou avec le moins de mots possibles). Ce texte aurait pu être je pense très intéressant, l'idée est sympa (enfin, sympa ... intéressante, quoi, parce que "sympa", quand il y a plein de morts, c'est toujours moyen à dire  :-° ) mais je trouve qu'il faudra davantage développer. 

Quelques exemples sur ce qui m'a posé problème :

Sur le début : Où se trouve-t-elle ? Une très courte description ne serait pas de trop, j'ai vraiment eu du mal à m'imaginer où elle était, c'est comme s'il manquait un début, ou que ce texte faisait parti d'un plus gros texte.

Citer
On ne pénètre pas de force dans la tour des Mages pour leur assener des paroles incongrues et leur envoyer au visage des fleurs sacrées comme tu viens de le faire!
Elle honore les dieux en jetant les fleurs au visage des mages ?

Citer
Puis tout se précipite: les lueurs rouges, le feu, les maisons qui s'effondrent, le sol qui se lézarde, la terre qui se met à trembler, mon frère qui ouvre la bouche en hurlant des paroles qui restent inaudibles, des combats, des femmes et des enfants en pleurs, du sang, beaucoup de sang, des morts, et toujours ce silence.
Un peu rapide. Je ne dis pas que ça ne peut pas l'être, mais c'est surtout "des combats" qui me pose problème : les combats (au contraire du reste) ne peuvent pas se faire en quelques secondes ou même minutes.

Citer
Et aujourd'hui, tous fous, ils s'entretuent au nom de je ne sais quel honneur, répétant incessamment sur leurs lèvres le terme " impies".
Idem, jtrouve que ça arrive sans trop qu'on sache pourquoi. "Je ne sais quel honneur" : le lecteur non plus ne comprend pas. Pourquoi tout le monde s'entretue, tout d'un coup ?

Citer
Je laisse retomber la lame ensanglantée.Tué. J'ai tué.
Elle la sort d'où, sa lame ?

Citer
C'est mon frère.
J'ai d'abord cru que c'était elle qui l'avait tué  :-[

Citer
Une épée s'immisce alors entre le visage de mon frère et moi. C'est mon oncle. Son meurtrier.
Puis finalement non. Mais, au passage : son frère, il était pas dans la maison ? Ca c'est écroulé ? Il n'est pas recouvert par les décombres ?


Hum. Surtout,  ne prend pas mal mon message, hein, c'est pas le but  :-[ Jvoulais juste expliquer pourquoi je n'avais pas trop aimé, mais apparemment,  d'autres ont apprécié  ;) Et je préfère être sincère dans mes critiques - comme ça quand je dis que j'aime, c'est tout aussi vrai.  L'idée sinon  est intéressante, mais je trouve qu'elle mériterait vraiment que tu t'y attardes davantage.
Si la réalité dépasse la fiction, c'est parce que la réalité n'est en rien tenue à la vraisemblance.
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La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
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Re : le fléau des vieux décatis
« Réponse #6 le: 16 avril 2008 à 23:25:55 »
C'est toujours bien d'avoir des avis négatifs, c'est comme cela qu'on progresse donc je ne le prends pas mal!!!
en plus je te remercie d'avoir fait une critique détaillée ^^

Citer
Vice-roi du noble royaume d'Elgerald, il estime que son devoir est de châtier la sacrilège.
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euh...non.. je maintiens c'est LA parce que ce "la" reprend la narratrice ( la personne qui commet un sacrilège est aussi appelée sacrilège ^^)

 
mais je trouve qu'il faudra davantage développer. 
cela m'étonne bien que je puisse parfaitement le comprendre, c'est sûr que je développe peu (et pourtant je dis aux autres de développer, je suis paradoxale ><)

Sur le début : Où se trouve-t-elle ? Une très courte description ne serait pas de trop, j'ai vraiment eu du mal à m'imaginer où elle était, c'est comme s'il manquait un début, ou que ce texte faisait parti d'un plus gros texte.
pourquoi pas, même si je ne crois pas  que cela changerait grand chose

Citer
On ne pénètre pas de force dans la tour des Mages pour leur assener des paroles incongrues et leur envoyer au visage des fleurs sacrées comme tu viens de le faire!
Elle honore les dieux en jetant les fleurs au visage des mages ?
la narratrice est tout de même un peu "folle" et ce geste n'a pas spécialement pour but d'honorer les dieux, elle méprise les mages et elle agit sous une sorte de pulsion

Citer
Puis tout se précipite: les lueurs rouges, le feu, les maisons qui s'effondrent, le sol qui se lézarde, la terre qui se met à trembler, mon frère qui ouvre la bouche en hurlant des paroles qui restent inaudibles, des combats, des femmes et des enfants en pleurs, du sang, beaucoup de sang, des morts, et toujours ce silence.
durant ce moment: le temps s'est arrêté pour elle, elle ne maîtrise rien, c'est la panique générale et tout se brouille, on ne sait pas combien de temps elle reste dans cet état léthargique

Citer
Et aujourd'hui, tous fous, ils s'entretuent au nom de je ne sais quel honneur, répétant incessamment sur leurs lèvres le terme " impies".
panique-folie- "fanatisme"
c'est la narratrice qui raconte et comme elle ne le sait pas elle-même, comment le lecteur pourrait-il le savoir?
Le texte doit rester brouillé en tout cas c'est l'effet recherché ^^

Citer
Je laisse retomber la lame ensanglantée.Tué. J'ai tué.
Elle la sort d'où, sa lame ?
c'est la lame du gars qui est tombé près d'elle, il me semble qu'elle explique qu'elle entend le bruit de la lame puis elle voit le gars ( ok c'est pas dit explicitement mais le lecteur peut faire le rapprochement je pense)

Citer
C'est mon frère.
J'ai d'abord cru que c'était elle qui l'avait tué  :-[
ça pourrait mais ce n'est pas le cas ^^

Citer
Une épée s'immisce alors entre le visage de mon frère et moi. C'est mon oncle. Son meurtrier.
Puis finalement non. Mais, au passage : son frère, il était pas dans la maison ? Ca c'est écroulé ? Il n'est pas recouvert par les décombres ?
entre le moment où il était dans la maison et le moment où elle le retrouve, il s'est passé pas mal de trucs et dans les mouvements de panique, on ne sait guère comment telle ou telle personne s'est retrouvée là


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Re : Re : le fléau des vieux décatis
« Réponse #7 le: 17 avril 2008 à 16:19:20 »
Citer
Vice-roi du noble royaume d'Elgerald, il estime que son devoir est de châtier la sacrilège.
lE sacrilège
euh...non.. je maintiens c'est LA parce que ce "la" reprend la narratrice ( la personne qui commet un sacrilège est aussi appelée sacrilège ^^
Au temps pour moi, tu avais raison ^^

Pour tes autres remarques : je comprends que tu ais voulu laisser le lecteur dans le vague, ne pas tout lui dire pour qu'il soit dans le même "état"  que la narratrice, mais ça n'a pas réussi avec moi. Mais ça vient peut-être de moi qui ais eu vraiment du mal à entrer dans le texte ^^
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Re : le fléau des vieux décatis
« Réponse #8 le: 12 septembre 2009 à 13:04:45 »
Citer
lorsque que les mages m'ont attrapé.Furieux de cette désinvolture et de ce geste, il m'attrape une fois de plus par le bras mais cette fois-ci en me le tordant méchamment
attrapée, et puis le verbe est répété 2 fois...

Citer
Je t'ai toujours défendu
défendue

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Si jamais quelqu'un t'a entendu
entendue (décidément, les e sont en fuite !)

Citer
Un cri se fait entendre.
Et tout ne fut plus que silence.
Il me semble que la dernière phrase devrait être au présent - ça fait bizarre, sinon. Et comme ça fait bizarre, ça perd de son impact...

J'ai trouvé ça pas mal ! Je préfère quand tu donnes dans l'humour, mais c'est un avis personnel. Peut-être manque-t-il quelques explications sur la nature du fléau en question... J'aime bien le personnage de l'héroïnes :)
Il ne faut jamais remettre à demain ce que tu peux faire après-demain.

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Re : le fléau des vieux décatis
« Réponse #9 le: 12 septembre 2009 à 13:25:09 »
Hé béh, on peut dire qu'elle termine mal ton histoire  :o

Tout ce que j'aime quoi, la fin du monde, des gens qui s'étripent et des villes qui s'effondrent(pourquoi vous me regardez comme ça, tout à coup ?  :-¬? ).


Bon, j'ai aimé, c'est le moins qu'on puisse dire. Je pensais au début qu'il s'agissait juste d'une hystérique qui balançait des fleurs un peu partout mais non.

Seul détail qui me chiffonne aussi : c'est vrai que tout a l'air de se passer en 10 secondes, à la fin. Comment ça se fait alors que l'oncle et le frère ne sont pas morts ensevellis sous les décombres(ou alors au moins blessés) ?
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Re : le fléau des vieux décatis
« Réponse #10 le: 13 septembre 2009 à 14:51:22 »
il y a des textes qu'il ne faut pas déterrer, XD


Hum. Mil', je corrige ça de suite. :-[


Krap,' j'en sais rien, il faut bien des témoins de l'apocalypse pour la raconter. :mrgreen:


Nan mais je déteste ce texte, il est horriblement mal écrit, on dirait ce que j'écrivais en première.
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Re : Re : le fléau des vieux décatis
« Réponse #11 le: 13 septembre 2009 à 14:52:21 »
Nan mais je déteste ce texte, il est horriblement mal écrit, on dirait ce que j'écrivais en première.

Moi je trouve pas. Je le trouve juste un peu rapide sur la fin...
Il ne faut jamais remettre à demain ce que tu peux faire après-demain.

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Re : le fléau des vieux décatis
« Réponse #12 le: 13 septembre 2009 à 15:15:00 »
Ben si, c'est bien écrit. Je ne vois pas ce que tu lui reproches  :-\
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Re : le fléau des vieux décatis
« Réponse #13 le: 13 septembre 2009 à 15:29:21 »
ah, c'est très simple, je lui reproche tout :P
l'intrigue est pitoyable, l'écriture à pleurer,c'est juste immonde, comment j'ai pu poster un truc pareil ? ><
il faudrait tout reprendre :-¬?


bref, laissez ce texte plonger dans les profondeurs du forum, ça sera mieux
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