J'en pense qu'il a plutôt raison, dans la mesure où les décades ne sont que des exercices : il ne faut pas s'évertuer à "caser" les mots rares qu'on a appris aux quatre coins de ses textes.
Par contre, il semble aussi dire que l'exercice en lui-même est mauvais, et pour ça je ne suis pas d'accord. S'il nous manque un mot précis, on finira forcément par produire soit une inexactitude, et je ne pense pas que Maupassant adopte le slogan "Mort aux exactitudes !", soit une périphrase qui alourdira la phrase, ce qu'il dénonce justement.
Surtout, il faut replacer chaque chose dans son contexte : Maupassant écrit dans un genre qu'on peut appeler le réalisme. Nous, on écrit surtout (le parallèle est sur le genre et pas la qualité, bien entendu) de la fantasy, et la fantasy requiert un SMIC lexical médiéval, qui forcément paraît aujourd'hui rare et compliqué.
Mais je suis complètement d'accord avec lui sur ce qu'il énonce positivement (et pas "il ne faut pas que") : si certains genres, la fantasy notamment, requièrent certaines franges de vocabulaire spécifique, en aucun cas ils ne doivent délaisser le travail stylistique et syntaxique, qui est valable pour tout texte de littérature.
Voilà ce que j'en pense, mouah.