[Plume d'argent]

Un jeune berger andalou, Santiago, part à la recherche d'un trésor enfoui au pied des pyramides. Il découvrira pendant son périple la clef d'une quête spirituelle. 'L' Alchimiste' est le récit d'une quête, celle de Santiago, un jeune berger andalou parti à la recherche d'un trésor enfoui au pied des Pyramides. Dans le désert, initié par l'alchimiste, il apprendra à écouter son coeur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve. Destiné à l'enfant que chaque être cache en soi, 'L' Alchimiste' est un merveilleux conte philosophique, que l'on compare souvent au Petit Prince, de Saint Exupéry, et à Jonathan Livingston le Goéland, de Richard Bach.

source: Evene.

J'ai adoré ce livre vraiment, un roman magnifique que je ne trouve pas mes mots pour le décrire! Un livre qui parle à l'enfant qui sommeille en chacun de nous, qui relate nos rêves et nos espoirs, les choses qui peuvent devenir des obstacles sur nos chemins pour réaliser notre Légende Personnelle.

Citations:
« Quand nous avons de grands trésors sous les yeux nous ne nous en apercevons jamais. Pourquoi cela ? Parce que les hommes ne croient pas aux trésors. »
« Les décisions représentent seulement le commencement de quelque chose. »
« Personne ne doit avoir peur de l'inconnu parce que tout homme est capable de conquérir ce qu'il veut et qui lui est nécessaire. »
« Les dunes changent, mais le désert reste toujours le même. Ainsi en sera-t-il de notre amour. »
« Si ce sont de bonnes choses, ce sera une surprise agréable. Et si ce sont de mauvaises choses, tu en souffriras bien avant qu'elles n'arrivent. » En parlant des divinations.
« Tout ce que nous craignons, c'est de perdre ce que nous possédons, qu'il s'agisse de notre vie ou de nos cultures. Mais cette crainte cesse lorsque nous comprenons que notre histoire et l'histoire du monde ont été écrites par la même Main. »

A lire sans modération!

[Loup]

Je vais essayer de le trouver à la biblio !

[Pistolero]

Très bon livre, facile à lire dans le sens où la syntaxe n'est pas compliquée. J'aime beaucoup Coelho en général. La Cinquième Montagne est très bien aussi.

Attention quand même, il y a dans les livres de Coelho une certaine part de religion qui peut peut-être en gêner quelques-uns. C'est vrai notamment dans la Cinquième Montagne, cela dit.

[Plume d'argent]

Que veux-tu dire par la?

[Milora]

Je me souviens de l'avoir lu en 3è pour les cours, et de l'avoir trouvé... assez ennuyeux. J'étais peut-être trop jeune, ou peut-être que c'est à cause de l'aura négative qui entoure nécessairement les livres étudiés en classe...!

[Plume d'argent]

C'est peut-être pour ça car moi au contraire je ne l'ai pas du tout trouvé ennuyeux mais plein de rebondissements et on veut toujours tourner la page pour connaitre la suite.

[nanomag]

Je suis étonnée qu'il y ait si peu de messages sur ce livre... ok c'est mon livre préféré 
Je l'ai découvert vers 18 ans, si ma mémoire est bonne, et l'ai lu deux fois de suite. ça a vraiment été une sorte de révélation. Toutes les petites citations éparpillées sont de bonnes lignes de conduite.
En le relisant, plusieurs années après, il m'a semblé moins magique, moins significatif, mais toujours bien quand même.

Par contre, j'avais acheté le Zahir, et n'ai pas réussi à le lire

[cyamme]

Moi non plus j'ai pas aimé. Enfin j'ai l'impression d'être passée complètement à côté.

Attention quand même, il y a dans les livres de Coelho une certaine part de religion qui peut peut-être en gêner quelques-uns.

Je pense effectivement que ça fait partie des trucs qui m'ont gênés. Avec un côté un peu moralisateur/ je vais t'apprendre le sens de la vie qui m'a pas plu du tout. Je veux bien qu'on me donne des "lignes de conduite" dans un bouquin mais je préfère que ça ne soit pas signalé en caractères clignotants.

Par contre j'avais aimé l'histoire donc ça avait pas été désagréable de le lire en entier. Je l'avais juste trouvé niais mais peut-être que j'étais trop jeune.

[Ambrena]

Moi, je l'ai beaucoup aimé, ce roman. Je l'ai trouvé poétique, audacieux et très bien écrit. C'est vrai qu'il y a un petit côté moralisateur, mais à l'époque, cela ne me semblait pas trop gênant. Et l'histoire a plus de niveaux qu'il en paraît au prime abord.

J'ai même pris un extrait de ce bouquin comme texte à lire lors de ma Promesse, quand j'étais éclaireuse...

[Meilhac]

Je l'avais juste trouvé niais mais peut-être que j'étais trop jeune.

lol ne te fais pas trop d'illusions pour la suite, ce n'est pas forcément le genre de livre qu'on apprécie de plus en plus avec l'âge (plutôt l'inverse).
Je l'ai lu y a longtemps, si je me souviens bien c'est vraiment l'archétype du roman d'initiation - et c'est sûr qu'il y a certains moments dans le bouquin où on a un peu l'impression d'être dans un dossier de Psychologies magazine. dans le genre, y a herman hesse, même genre mais plutôt mieux je trouve (Siddartha, Le loup des steppes, des choses comme ça).
si je me souviens bien coelho c'est une langue relativement simple, un bon plan de le lire en VO pour progresser en portugais par exemple.
je sais pas ce qu'il a écrit depuis - mais il a probablement pondu d'autres choses.

[Zacharielle]

Je l'ai lu il y a longtemps aussi et ça m'avait pas transcendé. Genre lecture agréable mais sans plus. Je crois que certains éléments m'avaient paru facile, voire niais...

[Saya]

Salut

L'alchimiste n'est pas le livre que je conseillerai aux autres de le lire 
J'ignore pourquoi, mais ce n'est pas mon préféré de Paulo Coelho, je préfère plutôt "Comme un fleuve qui coule" ou bien "Le guerrier de la lumière" ou encore "Mektoub"...
L'histoire était assez ennuyeuse, ou peut-être je n'avais pas compris à cet époque ?

Bonne soirée

[Anlor]

Alors, une amie m'a passé ce livre en me disant "c'est trop bien, lis ça".
Et j'ai lu, et j'ai pas trop aimé. Alors oui, l'histoire est chouette, les personnages et les paysages aussi, mais je rejoins vraiment  cyamme sur le "niais" et les "caractères clignotants".
Enfin, pendant tout le livre, j'ai eu l'impression qu'on essayait de m'imposer une morale, une façon de voir le monde (et donc oui, façon de voir le monde qui est quand même très axée conception monothéiste) à coup de marteau dans le crâne, et ça m'a, euh, gênée/agacée/ennuyée (un peu des trois à la fois, je crois).

Enfin bref, ça m'a pas franchement plu comme lecture 

[extasy]

J'avais envie de partager un petit quelque chose de ce que j'ai ressenti en relisant ce bouquin. A la première lecture, tout pareil que les autres j'ai pas aimé, j'ai pas aimé à cause de la grosse leçon de morale. Mais alors que je l'ai relu il y a un ou deux mois, j'y ai trouvé du réconfort. Finalement je ne pense pas qu'on puisse lire un tel bouquin du point de vue de la morale, ou si vous voulez en tant que simple roman d'initiation. Mais comment dire, je l'ai relu parce que je me sentais mal et en quête d'un petit bout de spiritualité, et je répète que ça m'a apporté du réconfort. Je l'ai trouvé très très apaisant, tout est assez calme et se déroule "lentement". Et le type est berger !  Ça je trouve que c'est joli, se débarrasser d'un coup de la Société, comme pour dire que ses exigences ne sont pas de vraies exigences, que ses obligations ne sont pas de vraies obligations ; Santiago c'était un berger, il vivait au jour le jour avec ses moutons dans la nature, alors forcément lorsqu'il cogitait sur la vie, il ne s'empêtrait pas dans ses pensées comme un sédentaire civilisé occidental. Ce que je veux dire c'est qu'il y a dans ce bouquin quelque chose qui souhaite aller directement à l'essentiel. A aucun moment au cours de cette seconde lecture je n'attendais de l'auteur qu'il formule un sens à ma vie, je n'ai carrément pas pensé à lui. C'est juste que je cherchais quelque chose, et j'ai trouvé dans le livre non pas des réponses mais des concordances, et ça m'a fait du bien. C'est l'un des effets recherchés dans un roman, non ?  Du coup j'en suis ressorti en me disant "quelle belle histoire..." et pas, comme à ma première lecture "sa vision est fausse, c'est naïf, il se trompe". Je pense vraiment que c'est le genre de livre où raisonner avec de telles notions serait une erreur ; parce que oui, ça pourrait réellement être niais mais qu'est-ce que ça peut faire ? Le lecteur est un grand garçon, c'est à lui de ne pas attendre d'un bouquin l'impossible ; qu'il se trouve réconforté, renforcé ne serait-ce que le temps d'une lecture, c'est déjà pas mal, non ?

[Meilhac]

http://www.jose-corti.fr/titres/reparer-le-monde.html

c'est au coeur d'un des débats qu'ont les gens ces temps-ci sur france cu et ailleurs, à quoi sert la littérature, est ce que ça doit être beau versus est-ce que ça doit guérir/soigner

y aurait beaucoup à dire (y compris souvent sur la manière dont le débat est posé - moi je trouve que beckett console mieux de la peur de mourir que coelho par exemple, alors que gefen ne met pas beckett dans "la littérature qui répare" je crois - mais c'est quand même un débat intéressant)

En tout cas moi qui n'ai pas trop aimé coelho ça m'arrivera peut-être un jour de le conseiller à quelqu'un qui a le blues
comme Hesse
(et aussi comme beckett et yourcenar d'ailleurs)
proust par contre ça fait rire donc ça fait du bien, ça stimule donc ça fait du bien, mais je ne suis pas sûr que ce soit le genre de truc qui calme les souffrances

coelho a devancé la mode de la littérature de développement personnel (même si y avait eu hesse, saint-exupéry aussi en un sens) est en ce sens c'était un peu sinon un peu un visionnaire du moins un peu un précurseur