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Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes courts (Modérateur: Claudius) » [Extrait] Aluvhìa, l'Empire des Sept Terres Sous le Levant

Auteur Sujet: [Extrait] Aluvhìa, l'Empire des Sept Terres Sous le Levant  (Lu 12429 fois)

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Re : [Extrait] Aluvhìa, l'Empire des Sept Terres Sous le Levant
« Réponse #15 le: 07 août 2007 à 01:07:00 »
Arf'

Les modos vont avoir du boulot demain... enfin aujourd'hui, à nettoyer derrière nous.

A la base, ceci est un topic destiné à ton texte, quand même...
La science-fiction, c'est de la fantasy avec des boulons

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Re : [Extrait] Aluvhìa, l'Empire des Sept Terres Sous le Levant
« Réponse #16 le: 19 août 2007 à 00:04:10 »
Voilà voilà... une petite suite dans l'immédiate continuité du texte prcédent ^^




Tout en courant entre les colonnes de pierre, Teïsha, son voile de soie et ses sandales dans une main, essayait vainement de coincer ses longs cheveux châtains sous le filet de perles de béryl vertes qui couvrait sa tête. Elle n'avait pourtant pas oublié de se réveiller, mais l'heure des prières était venue sans même qu'elle n'ait pu s'en rendre compte. Seul le chant des Vierges d'Erisìa, s'échappant voluptueusement du Sanctuaire, l'avait alerté.
     Quelle sotte avait-elle été de s'être attardée auprès de Keyan, le fils d'Aumery ! Il était son ami, mais peut-être était-t-elle davantage pour lui car elle lisait dans son regard qu'elle lui plaisait. Pourtant, elle savait tout comme lui que rien, jamais, ne pourrait les lier. Car Erisìa faisait orphelines celles qu'elle désirait garder à ses côtés et que nul homme, s'il n'était eunuque ou Oracle, ne pourrait approcher ou toucher. Teïsha était de celle-là : une Vierge d'Erisìa. Si le sort avait voulu qu'elle se souvienne d'au moins un de ses deux parents, elle aurait pu être Novice - caste en laquelle se mêlaient hommes et femmes -  si elle l'avait souhaité. Et elle aurait pu aimer l'homme qui hantait ses nuits depuis peu, un homme qui n'était pas Keyan. Mais ses parents avaient disparu en mer comme elle venait d'atteindre ses deux ans. Elle avait alors été confiée aux bons soins de son oncle qui était Novice à l'époque ; c'est donc tout naturellement qu'il l'avait faite entrer dans les Ordres tandis que sa dixième année s'apprêtait à glisser sur elle. Teïsha était devenue une Vierge et elle était appelée à le demeurer jusqu'à son dernier souffle, malgré l'amour qui grandissait en elle.  Car telle était la Loi. Telle était la Tradition. Et elle ne pouvait s'y dérober.
      Enfin, elle parvint à coincer la dernière mèche sous les perles. Glissant entre ses dents les lanières de ses sandales, la jeune fille s'appliqua à fixer au dessus de ses cheveux le fin voile de soie propre aux Vierges. Ensuite, sautillant sur un pied, elle essaya d'enfiler ses spartiates et de les nouer jusqu'au mollet.
 Elle maudit Keyan et se maudit, elle. Pourvu que l'Oracle ne la voit pas! Pourvu que l'Erudit, les prêtres et même la Mère ne la voient pas! Surtout la Mère! Sans quoi elle serait punie à coup sûr! Cette dernière ne manquerait pas d'y veiller. La Mère, une vieille femme au visage ingrat et qui ne souriait jamais, était une Vierge, comme elles toutes. Mais elle avait pour elle l'avantage de l'âge et donc de l'autorité. Elle se montrait souvent sèche avec ses protégées et ne manquait pas de les punir, quand il le fallait, mais toujours avec justesse, pour leur apprendre à servir dignement la déesse. Mais Teïsha lui connaissait un coeur en or même si, en tant que Mère, elle avait pour coutume de dire qu'elle était la seule à même de pouvoir les châtier, et ce à la juste mesure de leurs fautes.
     Arrivée au seuil du Sanctuaire, la jeune fille s'arrêta pour enfiler sa dernière sandale et rajuster la robe blanche, propre aux Vierges, qu'elle portait en toutes circonstances. Puis elle poussa doucement la porte sans se faire remarquer, tout en nouant, sous ses seins, un lien d'or qu'elle laissa ensuite retomber jusqu'à mi-cuisse. Le lien d'or était le symbole des Cadettes d'Erisìa. Venait ensuite le bronze des Initiées, le pourpre des Soeurs Aînées et, enfin, l'argent pour la Mère...
     Avec la souplesse d'un félin, elle se glissa à sa place, au dernier rang des Vierges, face à la statue d'Erisìa. Enfin, elle joignit les mains, paumes tournées vers la voûte et unit sa voix à celles de toutes ses soeurs. Seule Magfal, sa voisine, une jeune fille un peu ronde  et du même âge qu'elle, remarqua son retard et sa discrète entrée... Et elle l'accueillit avec un sourire complice auquel Teïsha se garda bien de répondre.
 La Mère, aux pieds de la déesse, s'était agenouillée, en toute humilité. Et, le visage caché dans ses mains, elle priait d'une voix si forte qu'elle couvrait le chant des Vierges. Puis l'Oracle fut là, devant elle, sans que nul ne put expliquer de quelle manière il était venu; et, face à toutes les Vierges, il leva les mains au-dessus de sa tête et unit sa voix à la sienne pour prier avec elle. Alors, deux Soeurs Aînées vinrent s'agenouiller aux côtés de la Mère, devant l'Oracle. Puis elle se levèrent et allumèrent des bâtons d'encens qu'elles agitèrent dans les airs en dansant. Aux quatre coins de cet espace clos qu'était le Sanctuaire, retentit le son lancinant des tambours, frappés par les eunuques. Au même instant, la Mère se leva, la tête toujours baissée devant l'Oracle. Il la benit en posant ses mains sur ses épaules et en l'embrassant sur le front.
       Autrefois, douze hommes s'étaient tenus là, ne bénissant les Vierges qu'en de rares occasions. Teïsha savait cela, mais elle n'avait jamais connu les Douze. Car, du plus loin qu'elle se souvint, il n'y avait toujours eu que cet Oracle, un homme sur lequel le temps semblait glisser sans pouvoir l'atteindre. Des Novices, elle ne savait rien et n'en avait jamais vu. Il en allait de même pour les six prêtres de l'île. Elle côtoyait les eunuques mais ils n'étaient à ces yeux guère plus que des meubles. Leur rôle ne se limitait-il pas, d'ailleurs, à servir les Vierges d'Erisìa? Des hommes d'Amün-Kà, elle ne connaissait que Keyan, à qui elle vouait une amitié sincère mais pourtant proscrite, et Tel-Dàr, le séduisant Erudit... Elle ne l'avait vu qu'une fois, alors qu'il marchait dans les jardins du Sanctuaire – où il n'aurait d'ailleurs jamais dû se trouver – pour se rendre chez l'Oracle. C'était à lui qu'elle pensait parfois le soir, en s'endormant, et non à Keyan. Car dans ce monde féminin, il lui fallait bien songer à un homme pour ne pas oublier qu'elle était femme. Chassant de son esprit ces pensées impures qui bafouaient la déesse, elle suivit ses soeurs. Elle se glissa à la fin du cortège qui devait les mener à la bénédiction de l'Oracle, selon la place qui lui était attribuée, sans cesser de chanter. Pourtant, quelque chose dans cette procession la troubla. Discrètement, elle poussa Magfal qui, devant elle, se retourna à peine.
    - Dis-moi, ma soeur, demanda-t-elle, pourquoi l'Oracle nous bénit-il en ce jour ?
    Magfal, ayant soudain beaucoup de mal à retenir un sourire, tenta de se composer, en vain, un visage outré.
       - Comment, Teïsha ? s'étonna-t-elle à voix basse. Mais tu ne le sais donc pas ? Ou le fais-tu vraiment exprès ?
      - Non, reconnut-elle avec honte car elle n'aimait pas que Magfal connaisse ses fautes.
       Pourtant, elle était la seule en qui Teïsha pouvait tout dire, la seule en qui elle avait vraiment confiance parce qu'elle savait qu'elle n'irait jamais rien dire à la Mère. Teïsha et Magfal étaient davantage que des soeurs, au sens religieux du terme. Cette dernière soupira et ne put contenir longtemps un sourire malicieux.
     - C'est encore ce Keyan qui te fait tourner la tête, la taquina-t-elle gentiment.
    - Ne peux-tu pas dire des choses intelligentes, parfois ? la réprimanda Teïsha sans pour autant s'étendre sur le sujet. Keyan est un ami, et ça s'arrête là. Désolée de te décevoir, vraiment...
        - Alors c'est Tel-Dàr...
     - Tais-toi, pauvre sotte ! s'insurgea la jeune fille un peu trop fort en rougissant, le coeur battant la chamade. Que quelqu'un t'entende, et la Mère m'arrachera les yeux! ajouta-t-elle plus bas.
   - C'est toi, Teïsha, qu'elle risque d'entendre si tu continues à parler aussi fort. Et puis, il faut bien que quelque chose trouble ton coeur et ton esprit pour que tu n'aies pris garde, ce matin, au cor d'Amün-Kà, aux chants des tambours d'Eylora et aux voix des six autres îles.
    - L'héritier est né? s'étonna Teïsha.
   - Non seulement il est né, mais le cycle lunaire s'est achevé sur son premier cri. Je me demande à quoi tu pensais quand cela s'est produit? Franchement, tu n'est pas sérieuse. Et, crois-moi, ce n'est qu'un euphémisme.
       Cette fois-ci, Magfal s'était abstenue de plaisanter. Puis elle se remit à chanter car la Mère, voyant qu'elle parlait pendant la procession, offensant ainsi la déesse, lui avait jeté un regard assassin. Teïsha baissa promptement la tête, espérant de tout son coeur que la Mère n'ait pas lu sur les lèvres de sa paire, les noms de Keyan et de Tel-Dàr... Sans quoi, là c'était sûr, elle leur arracherait les yeux à toutes les deux! Et peut-être même qu'elle leur couperait aussi la langue pour les empêcher de salir à nouveau Erisìa !
   La jeune Vierge se mordit les lèvres et, essayant de se concentrer sur les chants et les prières, elle suivit le cortège de ses soeurs. Mais le visage de l'Erudit ne cessa de grandir dans son esprit au point qu'elle maudit Magfal d'avoir prononcé son nom. Son coeur battait la chamade et elle l'entendit cogner dans sa poitrine comme une bête furieuse, comme le tonnerre au-dessus de la mer... Alors, elle se sentit mal, comme cela lui arrivait parfois... Un bourdonnement incessant envahit ses oreilles et elle se mit à trembler sans raison, et sans ne plus pouvoir se contenir. À moins que ce ne fut le monde qui tremblât autour d'elle...
 Soudain, deux mains se posèrent lourdement sur ses épaules, la faisant sursauter. Malgré elle, alors qu'elle aurait dû garder la tête baissée, elle releva les yeux vers le visage de l'Oracle. Et dans son regard aveugle, elle se vit devenir très pâle tandis qu'un frisson glacé parcourait tout son être. Ce n'est que quand l'Oracle l'embrassa sur le front que la tête lui tourna vraiment. Le bourdonnement à ses oreilles devint insupportable et une douleur fulgurante l'envahit toute entière. Alors, dans un hurlement strident, sans que nul ne puisse la retenir – ni la Mère, ni l'Oracle, ni les Soeurs Aînées qui étaient les plus proches – elle s'effondra aux pieds de la déesse. Sa tête heurta violement le sol, répercutant dans tout le Sanctuaire le bruit mât de sa chute. Sa vue se voila et le néant, impitoyable, la saisit entre ses bras.
« Modifié: 21 août 2007 à 23:03:46 par Alhena »
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Re : [Extrait] Aluvhìa, l'Empire des Sept Terres Sous le Levant
« Réponse #17 le: 19 août 2007 à 02:22:24 »
Voilà quelques corrections et impressions...

Citer
ses longs cheveux chatains
châtains
Citer
Pourtant, elle savait, tout comme lui, que rien, jamais, ne pourrait les lier.
Je sais que j'insiste souvent sur les virgules, mais là t'abuses  ;D

Citer
elle aurait pu être Novice
Citer
son oncle qui était Novice
Sur le coup, je me suis dit "tiens ? son oncle était une vierge ?" Bref, ça fait 2 fois le même mot pour désigner 2 choses différentes...

Citer
Glissant entre ses dents les lanières de ses sandales, la jeune fille s'appliqua à fixer au dessus de ses cheveux le fin voile de soie propre aux Vierges. Ensuite, sautillant sur un pied, elle essaya d'enfiler ses sandales et d'en nouer les lanières jusqu'au mollet.
Il y répétition sur lanières et sandales.

Une remarque : arrivé à ce point j’ai repris du début, et j’ai beaucoup mieux visualisé la scène. Ca semble signifier que ton début manque de quelque chose, mais j’avoue être incapable de dire quoi. Peut-être est-ce normal, après tout.

Citer
elle avait pour coutume de dire qu'elle était la seule à détenir leur vie dans le creux de ses mains.
Euh… ce ne serait pas plutôt la déesse qui devrait tenir leur vie entre ses mains ? D’accord pour dire que c’est la Mère qui parle ainsi mais… enfin, j’ai pas trouvé ça très logique.

Citer
rajuster sa robe blanche, couleur propre aux Vierges.
Il y a un truc qui cloche dans le rapport nom/adjectif. En bon français, « couleur » fait ici référence à « robe blanche » et non à « blanche ». Je te suggère « rajuster sa robe de couleur blanche, propre aux Vierges. » C’est plus juste, quoique pas forcément très joli (ou alors tu vires "couleur"...). Essaye en remplaçant "sa" par "la"...

Citer
Face à la statue d'Erisìa.
Bon, voilà un exemple de phrase que je n’aime pas, parce que sans verbes. En général on les utilise pour marquer un suspens, une interrogation, une exclamation, ou encore donner un coté dramatique, ce qui n'est pas le cas ici.

Citer
et unit sa voix à celles de toutes ses soeurs pour se mettre à chanter
Je trouve que « pour se mettre à chanter » est inutile, ici. On avait comprit.

Citer
Il la bennit en posant ses mains
bénit

Citer
Car, du plus loin qu'elle se souvint, elle n'y avait toujours eu que cet Oracle
« Il n'y avait »

Citer
Elle cotoyait les eunuques
côtoyait

Citer
Chassant de son esprit ces pensées impures qui baffouaient la déesse
bafouaient

Citer
Non, reconnu-t-elle avec honte
reconnut-elle

Citer
la taquina-t-elle gentiement.
gentiment

Citer
que la Mère n'ait pas lu sur les lèvres de sa paire
Que voulais-tu dire par « sa paire » ?

Citer
Le bourdonnement à ses oreilles devint insuportable
insupportable

Citer
Sa vue se voila et le néant, impitoyable la saisit entre ses bras.
Manque une virgule après « impitoyable »

Peut-être un peu moins "vivant" que le premier chapitre, j'ai néanmoins apprécié.
Alors j'ai tout de même un reproche : J'avoue que Teïshà m'a un peu gonflé, elle fait vraiment trop "ado rougissante lancée dans un combat contre ses hormones" pas très original. Même si c'est bien écrit.
Je n'ai pas compris non plus pourquoi elle s'évanouissait, à la fin, et je pense que tu aurais dû faire ce dernier paragraphe plus long. C'est presque disproportionné, par rapport au reste du texte.

L'entrée en matière est excellente, même si c'est vrai que je ne suis entré vraiment dedans qu'en la relisant une deuxième fois.
Sinon, ça colle avec le premier chapitre et je continue à aimer ta syntaxe.
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Re : Re : [Extrait] Aluvhìa, l'Empire des Sept Terres Sous le Levant
« Réponse #18 le: 19 août 2007 à 03:04:27 »
Citer
Pourtant, elle savait, tout comme lui, que rien, jamais, ne pourrait les lier.
Je sais que j'insiste souvent sur les virgules, mais là t'abuses  ;D
Mdr! Ah oui, là il y a un petit soucis...

Citer
elle aurait pu être Novice
Citer
son oncle qui était Novice
Sur le coup, je me suis dit "tiens ? son oncle était une vierge ?" Bref, ça fait 2 fois le même mot pour désigner 2 choses différentes...
En fait, j'ai peut-être pas été assez clair sur ce point là, mais les Novices peuvent être des hommes et des femmes... :-[ Et, non, son oncle n'était pas une Vierge :D

Citer
elle avait pour coutume de dire qu'elle était la seule à détenir leur vie dans le creux de ses mains.
Euh… ce ne serait pas plutôt la déesse qui devrait tenir leur vie entre ses mains ? D’accord pour dire que c’est la Mère qui parle ainsi mais… enfin, j’ai pas trouvé ça très logique.
Peut-être une autre expression alors... je vais revoir ça...

Citer
que la Mère n'ait pas lu sur les lèvres de sa paire
Que voulais-tu dire par « sa paire » ?
Teïsha et Magfal sont semblables. Elles sont d'égales à égales parmi toutes les autres Vierges...

Pour ce qui est de Teïsha, c'est normal... Mais ne t'inquiète pas, ça ne va pas être comme ça tout le temps... En fait, elle est en âge d'être une "ado rougissante lancée dans un combat contre ses hormones". C'est juste pour planter le décor, le roman n'étant pas de toute manière basé sur ce qu'elle ressent (fort heureusement! ^^)
Quant à l'évanouissement, je pensais le développer après... Et-il vraiment nécessaire que j'en fasse un paragraphe plus conséquent pour en expliquer l'origine? J'avoue cependant que sa survenue est un peu brutale... Peut-être faudrait-il justement que je le rallonge...

L'entrée en matière est excellente, même si c'est vrai que je ne suis entré vraiment dedans qu'en la relisant une deuxième fois.
Sinon, ça colle avec le premier chapitre et je continue à aimer ta syntaxe.
merci beaucoup  ;D :-°
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Re : [Extrait] Aluvhìa, l'Empire des Sept Terres Sous le Levant
« Réponse #19 le: 19 août 2007 à 19:22:17 »
Voilà, j'ai pris en note tes remarques Pistolero et tes corrections.

Je n'ai pas compris non plus pourquoi elle s'évanouissait, à la fin, et je pense que tu aurais dû faire ce dernier paragraphe plus long.
J'ai glissé une petite phrase dans ce paragraphe justement. J'espère que ça passe mieux... :-\

 Sinon, je pourrais avoir d'autres avis aussi, siouplé? :-[
« Modifié: 19 août 2007 à 19:36:50 par Alhena »
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Re : [Extrait] Aluvhìa, l'Empire des Sept Terres Sous le Levant
« Réponse #20 le: 19 août 2007 à 20:07:36 »
Euh... j'ai  rien vu...

Mais à propos de ce dernier paragraphe, j'ai noté ceci :
"Et dans son regard aveugle, elle se vit devenir très pâle"
Si c'est une figure rhétorique, ça pourrait être pas mal, sauf que ça ne correspond pas vraiment à ton style (ou je me trompe ?)
Sinon, se voir pâlir dans un regard... c'est un peu pillotracté, je trouve.
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Re : [Extrait] Aluvhìa, l'Empire des Sept Terres Sous le Levant
« Réponse #21 le: 19 août 2007 à 20:23:27 »
Pillo-quoi?
Euh... bah honnêtement, la phrase "Et dans son regard aveugle elle se vit devenir très pâle" m'est venue toute seule, alors je ne sais pas... Peut-être que ce n'est pas vraiment mon style mais c'est dérangeant par rapport au texte?

La petite phrase c'est:"Alors, elle se sentit mal, comme cela lui arrivait parfois... "
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Re : [Extrait] Aluvhìa, l'Empire des Sept Terres Sous le Levant
« Réponse #22 le: 19 août 2007 à 20:26:43 »
Sinon, je pourrais avoir d'autres avis aussi, siouplé? :-[
Pas ce soir (j'ai déjà lu pas mal de textes aujourd'hui  :-[) mais j'essaierais de faire ça demain. Si au bout de quelques jours tu vois que j'ai oublié, tu pourras m'envoyer un mp, parce que j'ai pas mal de choses à faire alors ça peut me sortir de la tête  :-°
Si la réalité dépasse la fiction, c'est parce que la réalité n'est en rien tenue à la vraisemblance.
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Re : [Extrait] Aluvhìa, l'Empire des Sept Terres Sous le Levant
« Réponse #23 le: 19 août 2007 à 20:30:15 »
Pilotracté = tiré par les cheveux...

C'est à dire que, déjà que j'ai beaucoup de mal à voir mon reflet dans un neuil, alors me voir pâlir... Attend un autre avis.
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Re : [Extrait] Aluvhìa, l'Empire des Sept Terres Sous le Levant
« Réponse #24 le: 19 août 2007 à 20:32:16 »
Citation de: Kailiana"
Pas ce soir (j'ai déjà lu pas mal de textes aujourd'hui  Embarrassé)
C'est vrai, chuis témoin ! Même que j'te tire mon chapeau !
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Re : Re : [Extrait] Aluvhìa, l'Empire des Sept Terres Sous le Levant
« Réponse #25 le: 19 août 2007 à 22:39:21 »
Pilotracté = tiré par les cheveux...

C'est à dire que, déjà que j'ai beaucoup de mal à voir mon reflet dans un neuil, alors me voir pâlir... Attend un autre avis.

Mais-euh... C'est une image... Tu ne t'es jamais vu dans les yeux de quelqu'un(e) d'autre? ^^
Mais bon après si ça fait trop... bizare *met ses mains de chaque côté de sa tête et les agite en tous sens en prenant une voix pas normale* je suis prête à revoir ça...
Mais j'aime bien ce petit bout de phrase quand même  :-\

Sinon, je pourrais avoir d'autres avis aussi, siouplé? :-[
Pas ce soir (j'ai déjà lu pas mal de textes aujourd'hui  :-[) mais j'essaierais de faire ça demain. Si au bout de quelques jours tu vois que j'ai oublié, tu pourras m'envoyer un mp, parce que j'ai pas mal de choses à faire alors ça peut me sortir de la tête  :-°
No promblem, je saurais t'attendre :) C'est pas urgent... C'est juste que je suis très... curieuse de ce que l'on pense de mon travail  ;D
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Re : [Extrait] Aluvhìa, l'Empire des Sept Terres Sous le Levant
« Réponse #26 le: 19 août 2007 à 23:03:27 »
Citation de: Alhena
Mais-euh... C'est une image... Tu ne t'es jamais vu dans les yeux de quelqu'un(e) d'autre?  ^^
??? Eh bien, outre le fait que je vois se refléter très souvent (au point que ça en devient fatiguant)  tout l'amour que bon nombre de jolies jeunes filles (fifille ! fifille ! veux jouer avec na  fifille !) éprouvent pour moi, je dois avouer que... euh... non.
Citer
Mais bon après si ça fait trop... bizare *met ses mains de chaque côté de sa tête et les agite en tous sens en prenant une voix pas normale* je suis prête à revoir ça...
Mais j'aime bien ce petit bout de phrase quand même  :-\
*se demande s'il doit continuer à torturer na fifille*
Je disais donc : attend un autre avis !!
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Re : [Extrait] Aluvhìa, l'Empire des Sept Terres Sous le Levant
« Réponse #27 le: 20 août 2007 à 20:30:28 »
En mode semi-chipotage on :

1er passage :

le cor résonna trois fois depuis l'île d'Amün-Kà dans l'immensité séculaire de l'empire d'Aluvhìa. Trois fois pour saluer le cycle lunaire qui s'en allait et trois fois pour célébrer le cycle du Soleil qui s'en venait
-> soit je suis idiote, soit je conte 3+3=6, donc le cor résonne six fois  :-°

Comme elle, il savait se montrer tendre et aimant avec ses pairs, mais aussi fort et emporté quand il le fallait. Et s'il n'était qu'un homme, rien ni personne, jamais, n'était parvenu à attendrir son coeur de pierre.
-> donc, lorsqu’il se montrait tendre envers quelqu’un, il n’était pas sincère ? (c’est possible, je ne connais pas encore le personnage  :P ) Et le "emporté" fait un peu trop à mon gout, mais c'est toi qui voit.

Te crois-tu donc leur égal pour ainsi prétendre connaitre ce qu'Ils feront en me voyant ainsi prosterné, nuit et jour sans ne plus ni pouvoir boire ni manger?   
-> jsuis pas sure, mais il serait peut-être plus français de dire « sans ne plus pouvoir ni boire ni manger »

Remarque au passage : il faut un espace avant les ! et les ? (d’ailleurs c’est bizarre, en frçs on met un espace avant, mais j’ai remarqué cet été que ce n’était pas le cas dans les livres anglais o_O)

2eme passage :

Quelle sotte avait-elle été de s'être attardée auprès de Keyan, le fils d'Aumery!
-> Un peu gros, je me disais que la raison était quelque chose du genre :p

Mais ces parents avaient disparu en mer
-> ses

Mais ces parents avaient disparu en mer alors qu'elle n'avait que deux ans. Elles avait alors été confiée aux bons soins de son oncle qui était Novice à l'époque; c'est donc tout naturellement qu'il l'avait faite entrer dans les Ordres alors que sa dixième année s'apprêtait à glisser sur elle.
-> trois répétition de « alors »

Elle côtoyait les eunuques mais ils n'étaient à ces yeux guère plus que des meubles.
-> ses

Des hommes d'Amün-Kà, elle ne connaissait que Keyan, à qui elle vouait une amitié sincère mais pourtant proscrite, et Tel-Dàr, le séduisant Erudit...
-> au passage, tant que j’y pense : on apprendra comment il se fait que, justement, elle connaît Keyan ?

Et peut-être même qu'elle leur couperait aussi langue pour les empêcher de salir à nouveau Erisìa!
-> la langue




Citer
Une remarque : arrivé à ce point j’ai repris du début, et j’ai beaucoup mieux visualisé la scène. Ca semble signifier que ton début manque de quelque chose, mais j’avoue être incapable de dire quoi. Peut-être est-ce normal, après tout.
Peut-être à cause d'un manque de descriptions ? Dans le premier passage, par exemple, j'ai eu du mal à visualiser l'Erudit. Durant un bon moment j'ai eu l'impression qu'il était aussi assez vieux (sans doute à cause du mot érudit  :D) puis des ptits trucs m'ont fait penser que ce n'était pas le cas, et maintenant je ne sais plus ... une description ne serait pas de trop. D'ailleurs, j'y pense : tu as fait très peu de description physique des personnages, ce n'est pas obligatoire dés le début mais il en faudrait quand même.

A part ça, j'ai préféré le deuxième post au premier, il est beaucoup plus vivant. Comme dit Pist', Teïshà n'est pas très originale, il faut faire attention à ce qu'elle ne devienne pas soulante, mais ya pire dans certains romans de fantasy   :-° Parfois ça empire au fil des pages, parfois ça disparait complètement (la Trilogie de l'Empire avec Mara est un bon exemple)
Pour l'histoire, difficile de dire pour l'instant. La fin du 2eme post, avec l'évanouissement, ne m'a pas gênée. J'attends les explications qui devraient suivre ^^

Citer
Et dans son regard aveugle, elle se vit devenir très pâle tandis qu'un frisson glacé parcourait tout son être.
Ici, je me suis pas fait la même réflexion que Pist' (tu permets que je t'appelle comme ça ? même si ça fait un peu penser à "pistou" ?   :D ). Mais je me suis demandée si un regard d'aveugle pouvait avoir des reflets XD

edit : j'ai oublié un commentaire plus général, je crois  :-° Pour l'instant, ça ne s'annonce pas mal, mais il est difficile de juger un texte long sur un passage aussi court. D'autant plus que le problème majeure du roman est de le terminer  :-° (oui, je parle en connaissance de cause, malheureusement ...) Mais tu écris bien, même s'il manque peut-être une touche d'originalité dans l'écriture - que pas tant de personnes que ça possèdent, mais ça vient en écrivant  :P
« Modifié: 20 août 2007 à 20:34:55 par Kailiana »
Si la réalité dépasse la fiction, c'est parce que la réalité n'est en rien tenue à la vraisemblance.
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Re : [Extrait] Aluvhìa, l'Empire des Sept Terres Sous le Levant
« Réponse #28 le: 20 août 2007 à 21:40:11 »
Mon dieu quel horreur ! Tu as oublié de re-basculer en mode chipotage off !! Courrez ! Courrez !

Citation de: Kailiana
Ici, je me suis pas fait la même réflexion que Pist' (tu permets que je t'appelle comme ça ? même si ça fait un peu penser à "pistou" ?   Très souriant ).
Bon d'accord pour Pist', mais Pistou ça fait un brin... efféminé. >:(
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Re : [Extrait] Aluvhìa, l'Empire des Sept Terres Sous le Levant
« Réponse #29 le: 21 août 2007 à 19:00:09 »
1er passage :

le cor résonna trois fois depuis l'île d'Amün-Kà dans l'immensité séculaire de l'empire d'Aluvhìa. Trois fois pour saluer le cycle lunaire qui s'en allait et trois fois pour célébrer le cycle du Soleil qui s'en venait
-> soit je suis idiote, soit je conte 3+3=6, donc le cor résonne six fois  :-°
Tu n'es pas idiote, le cor résonne bien 6 fois ^^ En revanche, j'aurais peut-être dû mettre un "puis" à la place du "et" dans "et trois fois pour célébrer..."

Comme elle, il savait se montrer tendre et aimant avec ses pairs, mais aussi fort et emporté quand il le fallait. Et s'il n'était qu'un homme, rien ni personne, jamais, n'était parvenu à attendrir son coeur de pierre.
-> donc, lorsqu'il se montrait tendre envers quelqu'un, il n'était pas sincère ? (c'est possible, je ne connais pas encore le personnage  :P ) Et le "emporté" fait un peu trop à mon gout, mais c'est toi qui voit.
ce n'est pas ce que j'ai voulu dire, à son propos, mais je ne vois pas comment reformuler ma phrase... :-[ Je suis d'accord, emporté ne convient pas... d'ailleurs à la relecture, il me gêne...

Te crois-tu donc leur égal pour ainsi prétendre connaitre ce qu'Ils feront en me voyant ainsi prosterné, nuit et jour sans ne plus ni pouvoir boire ni manger?  
-> jsuis pas sure, mais il serait peut-être plus français de dire « sans ne plus pouvoir ni boire ni manger »
Là je ne sais pas... tu m'as mis un doute... Ta proposition a l'air toute fois moins lourde que la mienne...

Remarque au passage : il faut un espace avant les ! et les ? (d'ailleurs c'est bizarre, en frçs on met un espace avant, mais j'ai remarqué cet été que ce n'était pas le cas dans les livres anglais o_O)
Tiens, alors là tu m'apprends quelque chose ^^

2eme passage :

Mais ces parents avaient disparu en mer alors qu'elle n'avait que deux ans. Elles avait alors été confiée aux bons soins de son oncle qui était Novice à l'époque; c'est donc tout naturellement qu'il l'avait faite entrer dans les Ordres alors que sa dixième année s'apprêtait à glisser sur elle.
-> trois répétition de « alors »
J'avoue! J'ai un problème avec "alors" :-[


Des hommes d'Amün-Kà, elle ne connaissait que Keyan, à qui elle vouait une amitié sincère mais pourtant proscrite, et Tel-Dàr, le séduisant Erudit...
-> au passage, tant que j’y pense : on apprendra comment il se fait que, justement, elle connaît Keyan ?
T'inquiète! Tout est prévu et pensé à l'avance (sans les modifications de dernière minutes bien sûr^^)


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Une remarque : arrivé à ce point j'ai repris du début, et j'ai beaucoup mieux visualisé la scène. Ca semble signifier que ton début manque de quelque chose, mais j'avoue être incapable de dire quoi. Peut-être est-ce normal, après tout.
Peut-être à cause d'un manque de descriptions ? Dans le premier passage, par exemple, j'ai eu du mal à visualiser l'Erudit. Durant un bon moment j'ai eu l'impression qu'il était aussi assez vieux (sans doute à cause du mot érudit  :D) puis des ptits trucs m'ont fait penser que ce n'était pas le cas, et maintenant je ne sais plus ... une description ne serait pas de trop. D'ailleurs, j'y pense : tu as fait très peu de description physique des personnages, ce n'est pas obligatoire dés le début mais il en faudrait quand même.
En fait, me sentant plus à l'aise avec les descriptions de lieu, je n'aime pas commencer par des descriptions de personnage. Mais je me rattrape par la suite sans pour autant en mettre des tartine... Disons que je le fait par petits indices

A part ça, j'ai préféré le deuxième post au premier, il est beaucoup plus vivant. Comme dit Pist', Teïshà n'est pas très originale, il faut faire attention à ce qu'elle ne devienne pas soulante, mais ya pire dans certains romans de fantasy   :-°
Elle ne deviendra pas soulante, foi de Petit Scarabé!

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Et dans son regard aveugle, elle se vit devenir très pâle tandis qu'un frisson glacé parcourait tout son être.
Ici, je me suis pas fait la même réflexion que Pist' . Mais je me suis demandée si un regard d'aveugle pouvait avoir des reflets XD
C'est bon j'ai compris, vous n'aimez pas mon regard aveugle ^^

 
le problème majeure du roman est de le terminer  :-° (oui, je parle en connaissance de cause, malheureusement ...) Mais tu écris bien, même s'il manque peut-être une touche d'originalité dans l'écriture - que pas tant de personnes que ça possèdent, mais ça vient en écrivant  :P
Bizare, je vois tout à fait de quoi tu parles à propos de terminer un roman... Hmm hmm... Je dois en avoir pas loin d'une dizaine dans mon bureau :-[ En tout cas, je te remercie d'avoir donné un peu de ton temps pour venir faire un commentaire  ;D
Nos plumes sont nos voix; notre encre, notre chemin; nos mots ne sont que des mots, mais ils sont nôtres...

 


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