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Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes courts (Modérateur: Claudius) » Une vision de cauchemar

Auteur Sujet: Une vision de cauchemar  (Lu 2316 fois)

Hors ligne phoenixi

  • Plumelette
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Une vision de cauchemar
« le: 31 janvier 2012 à 16:52:51 »
- Avez-vous entendu parler des personnes qui font une expérience de mort imminente ?

Le docteur opina de la tête.

- Eh bien, il y a un truc qui m’échappe. En général, à les entendre, c’est digne d’un trip que le plus allumé des drogués ne pourra jamais expérimenter à moins de faire une overdose fatale. Il y a un tunnel lumineux, des sensations hallucinantes, des apparitions (Dieu pour les croyants, l’arrière grand-mère décédée pour les autres), des paysages enchanteurs… Bref, un cocktail détonnant. Seulement, voilà, les gens reviennent d’outre-tombe et ont tous le même discours : « J’ai envie de profiter de chaque instant intensément, car la vie m’apparaît plus vive, les couleurs sont plus colorées, ma femme est plus belle, mon chien plus malin, et j’en passe ! Un obscur comité anti-suicide leur souffle-t-il leurs mots ? Car qui aurait envie de retourner dans un corps abîmé pour reprendre le cours d’une vie si morte comparée à la mort qu’ils ont vécu ? Je me comprends. Bon, tout ça pour dire que je voudrais rester éveillé en permanence. Pas pour me délecter du « miracle » de la vie comme ces illuminés. Mais par peur des ténèbres. Quand je m’endors, je meurs. Et pas de ballades dans le ciel, pas de babillages avec les anges pour moi. Un cauchemar différent chaque nuit, chaque fois plus horrible.

- Pourquoi faites-vous cette étrange comparaison ? En quoi vos songes sont-ils si particuliers ?

M. Spillmann mordillait son stylo nerveusement et ses sourcils se fronçaient de plus en plus. Ludovic se dit qu’il devait être un sujet intéressant pour que le médecin soit aussi concentré. Peut être envisageait-il déjà de l’expédier à l’asile psychiatrique. Il ressemblait à Jack Nicholson, ce qui n’était pas très rassurant. Le jeune homme hésita quelques instants avant de poursuivre son récit.

- Je sais que ce n’est pas réel, et je ne pense pas être fou… Le problème est que je souffre dans ma chair. Tenez, en ce moment même j’ai une migraine effroyable. Il faut dire qu’un individu est entré chez moi la nuit dernière, alors que je dormais à poings fermés, et m’a ouvert le crâne, sans que je puisse lever le petit doigt. Je revois son visage androgyne, ses cheveux blonds sales et emmêlés, et son air impassible pendant qu’il enroulait des fils rouges sang autour de ma cervelle. Oui, je le voyais, et surtout le sentais manipuler ma chair humide et hyper sensible pour la saucissonner comme un vulgaire rôti de porc !

- Des fils rouges ? Intriguant… Et que ressentiez-vous ? L’homme se penchait à présent en avant, et ses yeux brûlaient de curiosité.

- C’est comme se cogner mille fois de suite le petit orteil sur un coin de porte très tranchant. Non, en fait, c’est bien pire ! Seule une victime d’Hannibal Lecter comprendrait ma douleur.

- Qui est-ce ?

- « Le Silence des Agneaux », ça ne vous dit rien ? Hannibal Le Cannibale ! D’ailleurs c’était un psychiatre, il me semble… Le fou n’est pas toujours celui qu’on croit !

- Mmh… Continuez votre histoire, je vous prie…

Le docteur ne sembla pas apprécier la boutade. Il croisa les bras d’un air agacé. En tout cas, cet intermède permit au jeune homme de se détendre légèrement.

- Je hurlais mais rien ne sortait de mon gosier. Je gesticulais mais mes membres restaient immobiles. Mon bourreau prenait un malin plaisir à serrer les fils de manière à compresser mon pauvre cerveau au maximum. La torture a duré des heures, et à mon réveil je tremblais comme une feuille. J’ai caressé prudemment ma caboche mais je n’ai senti aucune irrégularité. Devant le miroir, pas de traces de points de suture. Seule preuve de mon calvaire ? Mes traits tirés et les valises que portaient mes yeux gonflés. J’ai pris dix ans en une semaine ! Aidez-moi ! Ça poignarde Surmoi quand il a le dos tourné et je ne sais pas quoi faire !

- Vous avez lu Freud ?

- En diagonale, on va dire. Après tout c’est vous le spécialiste !

- Ne pensez-vous pas que votre inconscient tente de vous délivrer un message par le biais de ces visions d’horreur ?

- Je n’en sais rien, mais si c’est le cas, j’espère que vous allez me déchiffrer tout ça ! Je n’en peux plus !

- Pouvez-vous m’en dire un peu plus sur ces rêves ? demanda le psychiatre.

- J’ai l’impression qu’ils mettent en scène toutes mes phobies. J’ai droit à mon film d’épouvante personnalisé chaque soir ! Sauf que je suis l’acteur principal et que mon sang n’est pas du Ketchup !

- Pouvez-vous m’en raconter un autre ?

- Vous ne me ménagez pas. Mais bon, c’est nécessaire, j’imagine. Il y a deux jours je me suis réveillé en sursaut car j’étais couvert de fourmis rouges dont la morsure était loin d’être agréable. Il y en avait partout. Ces insectes tapissaient les murs, le sol, les objets, et moi-même bien entendu. Des légions de petits soldats affamés qui s’engouffraient par milliers dans mon nez et mon gosier. J’ai allumé ma lampe de chevet d’un geste fébrile. Elles ont continué à vivre quelques secondes avant de s’évanouir à mesure que mon esprit reprenait conscience.

- Donc ces hallucinations durent depuis une semaine ?

- Oui.

- Et vous ne consommez aucune substance qui pourrait les provoquer ?

- Pa s à ma connaissance. Je ne crois pas que le café a ce genre d’effets secondaires.

- Intéressant…

- Je ne trouve pas ça intéressant du tout ! Que pouvez-vous faire pour moi ?!

- Je ne vais pas vous cacher que votre cas est grave… Je vais avoir besoin de votre entière coopération…

- Je suis prêt à tout pour que tout cela cesse !

M. Spillmann resta quelques instants immobiles, regardant son patient droit dans les yeux. Soudain il se mit à rire. Il gloussa d’abord derrière sa main, puis explosa. Un ricanement sadique résonna dans la pièce et ricocha sur les murs, décuplant sa puissance. Il souleva son calepin et Ludovic découvrit avec stupeur le levier rouge qu’il dissimulait. C’était trop gros pour être vrai. Cela ne pouvait exister. Le médecin l’actionna. Assommé, le jeune homme ne réagit pas. Claquement de porte. Deux bras musclés soulevèrent le malade comme s’il était une plume. Le psychiatre se roulait par terre, derrière son bureau. Son rire était devenu cri. Un cri insoutenable. Celui que pousserait Ludovic s’il n’avait pas déjà perdu la raison.
Dans sa cellule capitonnée, le prisonnier resta prostré un temps indéterminé. La chambre était parfaitement carrée. Seul un lit de camp spartiate la meublait. Les murs matelassés étaient plus rouges que blancs, car de multiples tâches de sang s’épanouissaient sur le tissu comme des coquelicots. Ludovic tâchait de ne pas regarder ces fleurs morbides. Des pas claquèrent sur le carrelage du couloir. Quand les deux malabars l’avaient emmenés de force dans ce sous-sol aux allures de clinique des années cinquante, il avait aperçu furtivement une salle de torture comme on en voyait parfois dans les films. Il avait reconnu des électrochocs. Et des instruments chirurgicaux moyenâgeux. Et des seringues immenses.
La porte s’ouvrit et le psychopathe qui paraissait si sérieux dans son cabinet classieux n’avait plus rien d’un homme. Il tenait une camisole de force et ses yeux pleuraient de plaisir. Les "infirmiers" se jetèrent sur le jeune homme.

Ludovic se débâtit comme un diable, jusqu'à ce qu'il réalise contre quoi il se battait. Des draps. Dans la pénombre, hébété, trempé de sueur, il réalisa qu'il se trouvait à présent dans sa chambre à coucher, et plus précisément sur son lit. Il dut allumer la lampe de sa table de chevet pour s'en convaincre.

- Un cauchemar de plus ! gronda t-il intérieurement. Je suis en train de perdre la tête, et le pire c'est que je m'en rend compte…

Au petit matin, l'infirmière qui venait chaque jeudi matin lui rendre visite l'écouta raconter ses derniers rêves d'une oreille, tout en effectuant les soins habituels.

- Vous pensez que je suis dingue, n'est-ce pas, Louise ?

- Mais non, mais non, dit-elle comme pour rassurer un petit enfant. Vous êtes peut-être un peu préoccupé en ce moment, ou bien vos jambes vous font mal ?

Elle joignit le geste à la parole et se mit à examiner ses maigres membres.

- Comment pourraient-elle me faire mal, vu qu'elles sont mortes ! s'anima t-il. Il lança les bras en l'air dans un mouvement d'énervement.

- Calmez-vous enfin ! Vous savez bien qu'il faut être patient, qu'une guérison est possi…

- Arrêtez de mentir, vous et tous les autre médecins ! Tous des hypocrites ! Hippocrate, hypocrite, ça se ressemble vous ne trouvez pas ?!

Il cogna le matelas de rage avec ses poings serrés, blancs aux jointures. Des larmes perlèrent et se mirent à couler en fines rivières sur ses joues creuses. Louise lui jeta un regard désolé, tout en secouant la tête. La mère de quatre enfants avait envie de le consoler, mais sa conscience professionnelle l'en empêcha. Elle regarda à nouveau les pattes de poulet de Ludovic, si frêles… Et sursauta quand elle vit l'une des jambes avoir un spasme nerveux. Puis un autre, et encore un. Le mollet était secoué de tremblements. Le jeune homme s'était penché en avant, les yeux écarquillés. Un rire secoué de sanglots s'étrangla dans sa gorge.

 - Vous croyez que mes cauchemars ont un lien avec cette guérison miracle, docteur ?

-  Mon esprit cartésien ne veut pas l'admettre, mais j'avoue que c'est étrange…

-  Plus un seul cauchemar depuis que c'est arrivé ! Et ça fait plus d'un mois !

- C'est troublant, en effet. Vous avez pensé à consulter un psy ?

- Non merci ! De toutes façons, j'ai ma petite idée sur la question…

- Ah oui, vraiment ? Je vous écoute…

-  Vous connaissez ma passion pour la psychologie... Après le "miracle", comme je l'appelle, je me suis plongé dans toutes les sources d'informations que j'ai pu trouver pour tenter de comprendre un tant soit peu ce qui m'arrive. Voilà ma conclusion : depuis deux ans, mon cerveau ne communiquait plus avec les nerfs de mes jambes. Silence radio. Alors, inconsciemment, mon esprit enregistre le fait que je n'ai plus de jambes ! J'ai deux bouts de chair attachés à mon tronc, qui ne me servent plus à rien depuis des années. Et basta ! C'est alors que je commence à rêver de douleur, de fourmis, de cerveau trituré, d'attaques en tous genres…

- Je ne vois pas le rapport.

- Mais si ! Mes membres inférieurs se sont rappelés à la mémoire de mon cerveau depuis une semaine, sans que je m'en rende compte tout de suite ; ce dernier avait oublié leur existence et les sensations retrouvées l'ont affolé. Mon subconscient a alors tiré la sonnette d'alarme et tenté de m'avertir par le biais des rêves. Or, il s'est trompé : ce n'était ni un cancer, ni un virus qui se développait en moi. C'était simplement un retour à la normale. 

- Votre théorie en vaut une autre, murmura le médecin en rangeant son stéthoscope.  Le cerveau est un organe encore si méconnu, alors tout est possible ! Quoiqu'il en soit, vous guérissez à vitesse grand V. Il faudra vous accrocher, de longues séances de rééducation vous attendent, mais vous marcherez à nouveau !

- Merci pour tout, docteur. Je vais arrêter de rêver ma vie, pour la vivre pleinement à nouveau. Mon cauchemar s'achève enfin…


Hors ligne Narken

  • Tabellion
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Re : Une vision de cauchemar
« Réponse #1 le: 31 janvier 2012 à 17:11:16 »
Sujet très intéressant et bien traité! Quelques tournures de phrases et des exclamatives qui me dérangent mais c'est personnel. La fin optimiste me déçoit aussi un peu : après ces descriptions de cauchemar, j'aurais particulièrement aimé que tu t'arrêtes sur une mise en abîme.
Sachons nous ouvrir pour agrandir cette poche, qui est poumon - et vent pulsif. Osons même, parfois, élargir la cicatrice et refuser le cocon consumériste, les consolations et les soins.
Parce que ça fait mal, d'être libre.

Alain Damasio

Hors ligne phoenixi

  • Plumelette
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Re : Une vision de cauchemar
« Réponse #2 le: 31 janvier 2012 à 17:26:07 »
Merci pour ce commentaire Narken ! La fin a été ajoutée après coup (on m'avait signalé sur un autre forum que l'histoire manquait de sens...). Au départ la nouvelle s'arrêtait sur la scène suivante :

"La porte s’ouvrit et le psychopathe qui paraissait si sérieux dans son cabinet classieux n’avait plus rien d’un homme. Il tenait une camisole de force et ses yeux pleuraient de plaisir. Les "infirmiers" se jetèrent sur le jeune homme."

"Le cauchemar ne faisait que débuter (ou une phrase du style je ne me souviens pas trop)"

Je viens de lire ta réponse à mon commentaire concernant ton texte "Marche", je suis d'accord avec toi, parfois il est agréable d'écrire "pour le plaisir", sans trop se prendre la tête sur la structure du texte ! Je lirais le texte conseillé à l'occasion.

Hors ligne El_ChiCo

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Re : Une vision de cauchemar
« Réponse #3 le: 31 janvier 2012 à 21:58:34 »
Hello,


Je rejoins un peu Narken à propos de la fin. Une mise en abîme aurait en effet été bienvenue, compte-tenu du texte, mais peut-être pas forcément indispensable. Par contre, à l'état actuel, j'ai l'impression qu'elle arrive un peu vite. Il me semble en tout cas qu'il y ait un petit souci de temps dans le récit. A un moment, vers la fin, le malade discute avec son infirmière, et quelques lignes plus loin, un mois s'est écoulé, il discute calmement avec son docteur... Il y a un truc que je n'ai pas bien saisi de ce côté...


Autrement, j'ai vraiment bien aimé le style, les tournures. J'ai trouvé que ça se lisait bien, ça se visualisait bien. Et j'ai bien aimé.

Hors ligne Iseult

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Re : Une vision de cauchemar
« Réponse #4 le: 01 février 2012 à 11:02:30 »
Kikou,

Ton histoire est assez captivante, j'ai beaucoup aimé l'idée des cauchemars dans le cauchemar.
Il manque vraiment une transition entre le moment où les jambes du personnage bougent et la reprise du dialogue avec un medecin.
Sinon la fin me convient avec cette note optimiste, juste peut-être un peu rapide, la réeducation est souvent difficile, un passage dessus peut être intérressant.

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Peut être
Peut-être
Citer
Ça poignarde Surmoi quand il a le dos tourné et je ne sais pas quoi faire !
J'aurais dit "mon surmoi" ..... la phrase me dérange, l'idée que l'inconscient soit victime c'est bizarre.

"Etre libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres." Nelson Mandela

Hors ligne ernya

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Re : Une vision de cauchemar
« Réponse #5 le: 01 février 2012 à 12:48:59 »
-
Citer
Pourquoi faites-vous cette étrange comparaison ? En quoi vos songes sont-ils si particuliers ?
je trouve pas la réplique très naturelle. Je vois pas en quoi la comparaison est étrange en plus (tu parles bien du rapport sommeil-mort ? c'est assez commun comme vision, non ?)

Citer
M. Spillmann mordillait son stylo nerveusement et ses sourcils se fronçaient de plus en plus.

je pige pas cette réaction non plus, pourquoi est-ce qu'il est nerveux juste parce qu'un patient lui dit qu'il fait des cauchemars ?

Citer
- Des fils rouges ? Intriguant… Et que ressentiez-vous ? L’homme se penchait à présent en avant, et ses yeux brûlaient de curiosité.
pour tout ce qui est de la narration, faut que tu reviennes à la ligne

Citer
Ça poignarde Surmoi quand il a le dos tourné et je ne sais pas quoi faire !
je trouve ça bizarre de sortir ça comme ça, xD. Enfin en le disant sérieusement. Pour moi, c'est une nouvelle boutade.

Citer
- Pa s à ma connaissance.
bug

Citer
- C'est troublant, en effet. Vous avez pensé à consulter un psy ?
euh s'ils sont à l'hôpital...y a moyen d'en dépêcher un, non ?

Citer

- Je ne vois pas le rapport.
elle est con cette infirmière. On laisse parler le patient.

Citer
- Mais si ! Mes membres inférieurs se sont rappelés à la mémoire de mon cerveau depuis une semaine, sans que je m'en rende compte tout de suite ; ce dernier avait oublié leur existence et les sensations retrouvées l'ont affolé.
tu dirais vraiment "ce dernier" à l'oral ?

Je suis d'accord avec les autres, tu as un problème de transition quand il découvre que ses jambes bougent de nouveau. Sinon, j'ai pas trop aimé la fin. Enfin je sais pas, je la trouve décevante en fait. Un peu comme si Sherlock résolvait son enquête au bout d'un quart d'heure de film, tu vois. Je me sens lésée niveau narration. :mrgreen:
"Je crois qu'il est de mon devoir de laisser les gens en meilleur état que je ne les ai trouvés"
Kennit, Les Aventuriers de la Mer, Robin Hobb.

Hors ligne Uranus000

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Re : Une vision de cauchemar
« Réponse #6 le: 01 février 2012 à 13:17:09 »
Citer
Les murs matelassés étaient plus rouges que blancs, car de multiples tâches de sang s’épanouissaient sur le tissu comme des coquelicots
s'épanouissaient? ça arrive aussi  ??? ce verbe là je l'aime pas trop

Citer
vous et tous les autre médecins
autres

Citer
et le pire c'est que je m'en rend compte…
rends

et bien...il se lit bien et arrive même a captiver l'attention. Seulement, les autres l'ont déjà dit je sais  :huhu: , la fin est trop brusque, trop juste. Un coup il est dans sa chambre et l'instant d'après il parle avec un docteur  ??? , ça me perd moi!
« Modifié: 07 février 2012 à 00:47:51 par Uranus000 »

Hors ligne phoenixi

  • Plumelette
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Re : Une vision de cauchemar
« Réponse #7 le: 02 février 2012 à 11:33:25 »
Merci pour ces remarques, je vais retravailler la fin, qui, en effet, est un peu "expédiée".  ^^
Pour le reste, je vais aussi corriger les quelques fautes.  :)



Hors ligne Mello

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Re : Une vision de cauchemar
« Réponse #8 le: 06 février 2012 à 00:05:20 »
Je ne pense pas que tu aies à retravailler ta fin, tu devrais carrément l'effacer.

Je m'explique ; elle est inutile ici. Toutes ces explications etc. ça ne va pas pour un texte court. Tu aurais du finir par
Citer
Les "infirmiers" se jetèrent sur le jeune homme.
Ou rajouter deux trois phrases dans la continuité de l'action, et voilà, tu avais ton super texte !

Parce que là, ton explication pseudo-scientifique ne fait pas du tout "naturel". Excuse-moi de dire ça, mais ça fait même un peu bidon.

En plus :
Citer
Ludovic se débâtit comme un diable
Il n'est pas censé être paralysé des jambes ou quoi ? Parce que, quand on se débat, généralement, les jambes se plient et donnent des coups, non ?


Et puis cet espèce de happy end (ouais, le mec s'est débarrassé de ses cauchemars... ouais, on s'en fiche) ça enlève tout le côté mystique de ton texte.

Bref, désolée d'avoir été un peu dure avec ma critique.
Par contre j'ai aimé la première partie !   :mrgreen: (ça compense en quelque sorte)

Gravotsky

  • Invité
Re : Une vision de cauchemar
« Réponse #9 le: 07 février 2012 à 15:41:07 »
J'ai bien aimé, cela m'a même rappelé certain de mes propre cauchemars (l'asile particulièrement). Et je trouve que la transition et simple mais efficace.

Hors ligne Zacharielle

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    • au bord du littéral
Re : Une vision de cauchemar
« Réponse #10 le: 10 février 2012 à 19:13:04 »
Salut phoenixi !

Je trouve que ton début fait très Asimov, c'est cool.

Citer
des sensations hallucinantes
je comprends pas bien ce que tu veux dire

Citer
des apparitions (Dieu pour les croyants, l’arrière grand-mère décédée pour les autres)
une parenthèse dans un dialogue ?

Citer
J’ai envie de profiter de chaque instant intensément
proximité phonique et graphique d'instant et intensément un peu gênante

Citer
les couleurs sont plus colorées
moui

Citer
mon chien plus malin
mdr

Citer
- Pourquoi faites-vous cette étrange comparaison ? En quoi vos songes sont-ils si particuliers ?
tu dis "songes" à l'oral, toi ?^^

Citer
Peut être envisageait-il déjà de l’expédier à l’asile psychiatrique.
euh je n pense pas que son cas soit si grave lol

trop cool le rôti de cervelle

j'ai du mal à saisir si c'est un texte humoristique ou non

Citer
- Je hurlais mais rien ne sortait de mon gosier.
"gosier" : même remarque que pour "songes"

Citer
Ça poignarde Surmoi quand il a le dos tourné et je ne sais pas quoi faire !
- Vous avez lu Freud ?
bah c'est + de la culture gé

Citer
Ces insectes tapissaient les murs, le sol, les objets, et moi-même bien entendu.
"elles" plutôt que "ces insectes" (lourd)

Citer
J’ai allumé ma lampe de chevet d’un geste fébrile.
j'ai allumé ma lampe de chevet point

Citer
Elles ont continué à vivre quelques secondes avant de s’évanouir à mesure que mon esprit reprenait conscience.
avant de s'évanouir point (sinon il a une capacité d'autoanalyse en sortant d'un cauchemar vachement impressionnante)

Citer
- Je ne vais pas vous cacher que votre cas est grave…
lol t'es sûr qu'un psy dirait ça ?

Citer
Il souleva son calepin et Ludovic découvrit avec stupeur le levier rouge qu’il dissimulait.
MDR comme dans les cartoon ? Je comprends pas comment ça peut être dissimulé derrière un calepin oO

Citer
Dans sa cellule capitonnée, le prisonnier resta prostré un temps indéterminé.
pas de transition ?

Citer
Seul un lit de camp spartiate la meublait.
suppr spartiate (ça s'applique plutôt à une chambre/pièce qu'à un lit)

Citer
car de multiples tâches de sang s’épanouissaient sur le tissu comme des coquelicots
taches

Citer
Ludovic se débâtit
débattit

Citer
jusqu'à ce qu'il réalise contre quoi il se battait.
du coup, répétition de battre

Citer
Au petit matin, l'infirmière qui venait chaque jeudi matin
chaque jeudi

Citer
-  Plus un seul cauchemar depuis que c'est arrivé ! Et ça fait plus d'un mois !
hein ?? mais ça vient pas d'arriver à l'instant ? je comprends aps du tout où cette réplique se situe dans le temps. Idem pour la suite et fin



Je trouve la fin bien gentille, brouillonne et expédiée (mais tu le sais déjà^^) ; le gars il a tout de suite tout compris alors qu'apparemment les médecins n'y voyaient goutte, ce n'est pas très crédible.. C'est dommage parce que l'idée est pas mal et bien traitée, jusqu'au réveil dans le lit d'hôpital quoi. Il y a du rythme, j'aime bien comment parle le perso principal et l'idée du cauchemar dans le cauchemar, même si on le sent un peu venir. Ca se lit bien et c'est entraînant. Reste à revoir un peu le fond et c'est dans la boite !

 


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