(sorti en Espagne en 2015 (
Ese príncipe que fui), traduit par Jean-Marie Saint-Lu, aux éd. de la Contre Allée)
Ce qu'en dit l'éditeur.
Aux temps de la conquête espagnole, la princesse aztèque Xipaguazin est mariée à un nobliau catalan qui l'emmène, elle et sa suite, jusqu'à sa baronnie pyrénéenne. 400 ans plus tard, à l'apogée du franquisme, le dernier rejeton de la lignée découvre son impériale ascendance et, ni une ni deux, se débrouillant pour se faire adouber par Franco et Dali, il se lance à la conquête du tout-Barcelone en vendant au culot de foutraques titres de noblesse aztèque...
Bref, grandeur et décadence d'un escroc à plumes, chroniquées par le journaliste qui l'interroge au seuil de sa vieillesse.
J'aime bien les petits éditeurs donc ça m'arrive asez souvent d'aller sur leur site voir leurs livres à paraitre, et cet été je suis tombé sur celui-ci. Le sujet m'a franchement intrigué haha
Résultat, j'ai bien savouré le style, solide, assez dense mais pas trop chargé non plus, et ce côté assez objectif dans la narration, cette sorte de fausse neutralité journalistique qui permet au sujet de ressortir dans toute sa flamboyance.
C'est historique et loufoque, l'éditeur dit picaresque, c'est un genre de roman initiatique baroque foutraque plaisir-de-lecture-inclus, j'ai bien aimé et je pense que ça peut plaire à pas mal de lecteurs de gouts différents