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Auteur Sujet: De la maîtrise une maturité  (Lu 4425 fois)

Hors ligne Alan Tréard

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De la maîtrise une maturité
« le: 21 mai 2019 à 12:41:20 »
Bonjour,

Parfois certaines autrices & auteurs deviennent des références en matière d'un sujet précis.

Je comprendrais tout à fait que vous ne vous sentiez pas à ce niveau de maîtrise littéraire, c'est parfois d'un haut niveau d'exception, mais ça fait maintenant longtemps que j'avais envie d'aborder ce sujet et je me dis que c'est probablement le bon moment pour se poser cette question.

Que pensez-vous de ces gens de lettres qui ont accumulé suffisamment d'expérience ou de contrôle sur un sujet pour en devenir des maîtres en la matière ?

Vous êtes-vous posé la question pour vous-mêmes ? Pensez-vous que cela puisse devenir un objectif dans un travail d'écriture ou que cela reste obscur et abscons ?

Se définir un objectif, n'est-ce pas déjà aspirer à un certain degré de maturité ou de maîtrise ?

Par la même occasion, et dans une dimension beaucoup plus humble, pensez-vous qu'il faille devenir spécialiste de quelque chose pour écrire un livre ou que de parler de tout et de rien suffise amplement ? Une certaine maîtrise du langage reste-t-elle une priorité pour vous ou n'est-elle qu'un élément secondaire d'un projet d'écriture ?
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Nocte

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Re : De la maîtrise une maturité
« Réponse #1 le: 21 mai 2019 à 12:56:03 »
Un auteur doit perpétuellement se remettre en question par rapport à son environnement, il est toujours l'élève et jamais le maître.

Hors ligne Alan Tréard

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Re : De la maîtrise une maturité
« Réponse #2 le: 21 mai 2019 à 15:31:19 »
Un grand merci à toi, WEG, pour ton intervention qui en dit long sur ton aspiration au savoir et à l'élévation, qui traduit indéniablement un sentiment philosophique.

J'aimerais maintenant redescendre à un quelque chose de plus commun, un quelque chose qui renvoie vers l'histoire de l'humilité et de l'humanisme tel que nous les connaissons.

Cet amour pour la connaissance me semble par certains aspects se rapprocher de l'amour que je trouve chez Pétrarque, j'y vois des similitudes dans l'expression et dans l'approche, et j'aimerais que cela m'aide à comprendre et à distinguer le sentiment poétique du sentiment philosophique, ou à les rapprocher, avec peut-être l'espoir d'imaginer un entre-deux qui offre une issue à une histoire commune de la pensée et de l'émotion.

Citer
SONNET LXXVI.
La vue seule de Vaucluse lui fait oublier tout les périls du voyage.

Ici, où je ne suis qu’à moitié, mon Sennuccio — que n’y suis-je en entier et content de vous y voir ! — je suis venu fuir la tempête et le vent qui ont rendu soudain le temps si mauvais.

Ici je suis en sûreté ; et je veux vous dire pourquoi je ne crains plus la foudre comme de coutume, et pourquoi je n’ai pas trouvé ici mon ardent désir diminué, loin de le voir éteint.

Aussitôt que, arrivé dans ce pays de l’Amour, j’ai vu les eaux sur les bords desquelles naquit Laure si douce et si pure, qui apaise l’air et chasse le tonnerre,

L'Amour a rallumé le feu dans mon âme où elle règne en maître, et a éteint la peur. Que serait-ce donc si je voyais les yeux de Laure !

Sonnets à Laure, Pétraque (Trad. Francisque Reynard) 

Face à une telle beauté, je comprends que vous puissiez vous extasier, je ne vous en voudrai pas.

Alors, constatons un instant que la maîtresse de Pétrarque est cette Dame à laquelle il semble vouer toutes ses passions, l'élève en serait-il au même degré de vénération envers son maître ? ou se trouverait-il au contraire dans une relation distincte ? Je ne sais s'il faut faire preuve de discernement ou s'il y a des proximités dans la relation à concevoir.

Bien sûr, pour calmer d'éventuels troubles, je veux bien admettre que Pétrarque soit ici le maître dont je serais l'élève, cette hypothèse ne me pose absolument aucun problème...
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Hors ligne Kurieu

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Re : De la maîtrise une maturité
« Réponse #3 le: 24 mai 2019 à 12:17:24 »
Bonjour,

j'avoue ne pas avoir bien compris le lien entre les 2 sujets des deux posts, je reviens donc au premier sujet :)

Je me demande la chose suivante : la question peut-elle être posée comme ça ?
Par exemple, à l'extrême (je caricature un peu on est d'accord) Verlaine s'est-il vraiment dit un jour "Mon objectif est de devenir excellent en Poésie" ?

Je peux me tromper, mais je pense que les personnes qui écrivent choisissent le style et la forme qu'ils aiment au moment où ils écrivent (ou parfois dont ils besoin, quand écrire est un besoin), et qu'à force de pratiquer ils progressent. Car le travail fait progresser, c'est certain. Et travailler pour progresser est sans doute un objectif, là je suis d'accord.
Mais ma nuance dans ta question c'est que l'objectif me semble plus être de parcourir le chemin que de se diriger coûte que coûte vers un but.

Pour le dire encore autrement, certains auteurs, à la fin de leur vie, n'ont finalement écrit que des Polars ou que de la poésie par exemple. C'est certain.
Mais je me demande (par rapport à ta question) s'il s'agit vraiment d'un choix qui a guidé toute leur "carrière", ou si, à force d'écrire ce qu'on aime écrire, il peut à arriver à la fin de sa vie qu'on se rende compte a posteriori qu'on est resté dans un domaine. Et sans doute qu'on y est devenu très bon.

Tout ça sans certitude ! Le but est d'échanger.
En tous cas tu nous fais nous poser des questions auxquelles personnellement je n'avais jamais réfléchi !

Hors ligne Alan Tréard

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Re : De la maîtrise une maturité
« Réponse #4 le: 24 mai 2019 à 14:32:38 »
Je te remercie de me demander des clarifications, Kurieu, ma deuxième intervention avait pour objectif de faire la part des choses entre l'inspiration d'un côté et l'expérience de l'autre.

Il est vrai que de se remettre en question, d'aspirer au savoir permet d'accéder à une expérience sans cesse renouvelée, d'être plus créatif. Ce n'est pas la même chose d'avoir pour exemple une muse ou d'aller chercher en soi le grand questionnement. Pour autant, l'inspiration, celle qui vient des sentiments ou de la confiance, elle joue également un rôle dans les motivations multiples de l'ouvrage.

Enfin, je remarque que tu soulève un dernier point, c'est l'activité, celle qui apporte ses propres acquis pendant le processus d'écriture.

Être active ou actif, c'est prolonger non pas seulement l'expérimentation, mais savoir aussi reproduire les mêmes procédés jusqu'à les maîtriser correctement ; cela demande une très grande patience.

De cette façon, entre ces trois piliers de la créativité : l'expérience, l'activité et l'inspiration, existe-t-il un passage au stade supérieur ? Y a-t-il à un moment donné une étape de la maturité qui amène à faire de toutes ces petites choses un basculement majeur, comme un choix dans sa vie ?

Peut-on être entraîné vers l'un des grands projets de sa vie ? En reste-t-on toujours à des petits pas ?

Faut-il penser qu'il puisse y avoir un moment où cette accumulations d'inspirations, d'activités et d'expériences provoque comme un mouvement vers un résultat qui réunirait toutes ces qualités ?

Il en faut, du temps, pour acquérir toutes ces forces, et je crois qu'il y a dans l'expérience, l'activité et l'inspiration les graines d'une étape supérieure.

Moi aussi, je trouve ça essentiel de me poser des questions sur le sens de ma propre créativité.
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Hors ligne Dot Quote

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Re : De la maîtrise une maturité
« Réponse #5 le: 05 juin 2020 à 19:51:18 »
bonjour Alan,

pour répondre, je dirais simplement : oui

tu connais :
"On paye mal un maître en restant élève toute sa vie"
"i don't care if your world is ending today
because i wasn't invited to it anyway
you said i tasted famous, so i drew you a heart
but now i'm not an artist i'm a fucking work of art"

(s)AINT - marilyn manson

Lucid_Lynx

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Re : De la maîtrise une maturité
« Réponse #6 le: 10 juillet 2020 à 00:25:09 »
Il me semble que peu d'auteurs se présenteraient eux-mêmes comme des "maîtres".
L'idée même de "maîtrise", d'expertise, dans le domaine de l'art n'a guère de sens. À la limite peut-on parler de spécialiste dans le cas des analystes (universitaires, critiques, éditeurs, etc.), ces derniers développant une certaine maîtrise du domaine.
À mes yeux, on ne peut employer de tels termes pour les créateurs (ici, les auteurs).

Écrire, ce n'est pas savoir. Nul besoin d'être un spécialiste, un érudit, pour s'emparer d'un sujet. Au mieux peut-on attendre un effort documentaire de la part de l'auteur qui se voudrait réaliste ou vraisemblable.
Je vais plus loin : pour l'auteur, l'écriture est un acte prospectif, une simulation et une autre forme d'expérience. Par conséquent, elle peut constituer une voie d'accès à la connaissance, au même titre que la démarche analytique, empirique, etc. L'art est, aussi, un accès à la connaissance.

Quant à la maîtrise du langage, c'est un sujet évidemment polémique, mais la polémique ne viendra pas de moi ! Si j'estime que toute littérature est avant tout un travail sur la langue, cet exercice plastique ne nécessite pas un niveau de maîtrise avancé de la langue et me semble accessible à tous. Si la personne a réellement quelque chose de singulier à exprimer, les mots trouveront leur chemin.
La langue peut même être approximative, déconstruite, chancelante, lourde ou trop vague, l'essentiel restant qu'elle soit au service d'un projet d'écriture, d'une idée, d'une sensibilité,...

Je m'excuse si je donne l'impression de répondre par la négative à tous les points du sujet, mais c'est ce que je pense. Je crois que le lexique mobilisé ici ("maîtrise, maître, haut niveau, spécialiste, etc.") ne s'applique pas au domaine littéraire (et à celui de la création en général) tant celui-ci réclame humilité et apprentissage permanent.

Les auteurs qui forcent l'admiration ou qui produisent une certaine unanimité le doivent - je crois - à un faisceau de qualités (rarement une seule) auxquelles le public est sensible. C'est la somme de ses aspects singuliers qui compose l'identité d'un auteur, son visage et sa physionomie littéraires pourrait-on dire. Et comme on sait, on aime souvent les sales gueules...
« Modifié: 10 juillet 2020 à 00:28:23 par Lucid_Lynx »

Hors ligne Eivor

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Re : De la maîtrise une maturité
« Réponse #7 le: 21 juillet 2020 à 14:01:42 »
J'hésite, je me tais, ou je l'ouvre ?

Bonjour à toi Alan,

Avant d'aller plus loin sur ce sujet, il me semble capital de clarifier une chose : la maîtrise n'est pas l'expérience.

Or, de l'expérience, nous ne pouvons rien dire.

Sur notre niveau de maturité, nous ne pouvons en avoir qu'un vague sentiment, en rapport à ce que nous pensons être notre expérience. Or c'est bien entendu, inexact, voire totalement faux.

Tu peux écrire toute ta vie, si tu (quand je dis "tu" je vise tout le monde) l'expérience et la maîtrise, arrivera un jour où tu te rendras compte que tu n'as rien appris.

Tu n'auras de toute façon rien appris.

Pas de choses auxquelles tu pourras parler, en tout cas :)

Nous pouvons bien entendu essayer (nous le devons), mais il ne faut pas oublier, ne pas perdre ça de vue. "Tu ne sais rien et ne sauras jamais rien".
Mon roman --> La traverse des âmes : https://monde-ecriture.com/forum/index.php?topic=34995.

Hors ligne Alan Tréard

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Re : De la maîtrise une maturité
« Réponse #8 le: 21 juillet 2020 à 15:16:14 »
Bonjour Eivor,


Citer
J'hésite, je me tais, ou je l'ouvre ?

Généralement, on dit : « J'ouvre ma gueule » pour dire « je gueule », je suppose donc que tu parles sous le dôme de la colère, que cette franchise est directe, sans filtre et sans retenue...

Est-ce le cas ? Et si oui, en quoi la colère aurait-elle lien avec une maîtrise de soi ? une certaine maturité ?


Si ne pas accepter que la maîtrise littéraire puisse exister, est-ce à dire qu'il ne faut pas maîtriser son écriture, ouvrir sa gueule et ne plus se maîtriser ? ne plus maîtriser ce qu'on dit ?

Auquel cas ne vaudrait-il mieux pas rester maître de soi ? et donc maître de ce que l'on écrit ?


Je te remercie chaleureusement pour ce court instant de réflexion dans un débat sincère et vif, d'une ardente actualité, et qui ne manquera pas de m'interroger moi-même sur mes propres écrits. ^^
Mon carnet de bord avec un projet de fantasy.

Hors ligne Safrande

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Re : De la maîtrise une maturité
« Réponse #9 le: 21 juillet 2020 à 15:51:07 »
Salut Allan, je voudrais juste te donner une petite impression sur cette petite question :
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De cette façon, entre ces trois piliers de la créativité : l'expérience, l'activité et l'inspiration, existe-t-il un passage au stade supérieur ?
Simplement je me souviens qu'avant j'avais un ami de vacance avec qui je faisais du skate. Il est vrai que je pratiquais cette activité par intermittence (seulement pendant les vacances) et lui tout au long de l'année. Chaque fois qu'on se revoyait il avait progressé alors que moi je stagnais ou sinon devais tout réapprendre. Mais un jour, alors qu'il y avait très longtemps que je ne l'avais pas vu, je le recroisse : on discute, se donne des nouvelles. Et je me souviens qu'il me disait qu'il continuait le skate avec acharnement, et qu'il s'était senti passer un stade (pas vraiment subitement), comme si maintenant le skate faisait parti de son corps, de son essence, comme si cet objet s'était greffé (ou qu'il avait greffé cet objet) à sa vie, à force d'entrainement, et que cette activité était devenue à son corps aussi naturel que de marcher.

Et je garde souvent cette histoire en tête lorsque j'écris (à tort je pense), ou que j'apprends le piano, etc... je me dis qu'un jour, et peut-être sans m'en rendre compte, j'aurai franchi un stade (et c'est déjà le cas : quand je relis mes textes d'il y a 2 ans je vois très clairement les progrès que j'ai pu faire ; et parfois, lorsque je suis dans le brouillard complet, que je me dis que je fais de la merde, que je m'arrête, et que quelque temps après je relis ce que j'écrivais, je me rend compte de mon évolution, et que, finalement, ce n'est pas si mal !), et alors ça deviendra naturel, ça fera partie de moi (c'est un peu un état de l'ordre du fantasme  ;D), et, sans pour autant que ça devienne plus facile, ça sera du moins plus viscéral.

C'était ma petite expérience (si je ne suis pas HS) pour apporter ma vision, peut-être biaisée, à cette petite question !
« Modifié: 21 juillet 2020 à 17:17:48 par Safrande »
Il regardait le verre non à sa portée d'une façon de reproche.

Hors ligne Alan Tréard

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Re : De la maîtrise une maturité
« Réponse #10 le: 21 juillet 2020 à 16:08:22 »
Bonjour Safrande,


Heureux de te retrouver sur ce fil de débat, je trouve assez justes tes mots, et ils m'obligent à rechercher un sens à cette question.

Je suis un peu comme toi, sur cette question en particulier, c'est comme si je n'était pas sûr de faire la différence entre une première étape et la suivante ; et quand j'ai le sentiment de progresser, un sentiment de progrès qui fait sens quelque part, cela me permet de m'épanouir, de gagner en assurance ou en régularité.


Je pense que ta réponse fera ma journée. :D

Je trouve que ça relance le débat sans le clore un instant, sans empêcher de voir les choses autrement, ce qui me permet de repenser cette idée de maîtrise comme un quelque chose à méditer, un grand merci à toi pour tout ça. ^^
Mon carnet de bord avec un projet de fantasy.

Hors ligne Eivor

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Re : De la maîtrise une maturité
« Réponse #11 le: 21 juillet 2020 à 16:30:51 »
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Généralement, on dit : « J'ouvre ma gueule » pour dire « je gueule », je suppose donc que tu parles sous le dôme de la colère, que cette franchise est directe, sans filtre et sans retenue...

Est-ce le cas ? Et si oui, en quoi la colère aurait-elle lien avec une maîtrise de soi ? une certaine maturité ?


Si ne pas accepter que la maîtrise littéraire puisse exister, est-ce à dire qu'il ne faut pas maîtriser son écriture, ouvrir sa gueule et ne plus se maîtriser ? ne plus maîtriser ce qu'on dit ?

Auquel cas ne vaudrait-il mieux pas rester maître de soi ? et donc maître de ce que l'on écrit ?


Je te remercie chaleureusement pour ce court instant de réflexion dans un débat sincère et vif, d'une ardente actualité, et qui ne manquera pas de m'interroger moi-même sur mes propres écrits.

Il n'y aucune colère dans mon message :)
De plus, il y a beaucoup de retenue.

Tu utilises le mot "maîtriser" comme j'utilise le mot "contrôler". ;)
Je contrôle (relativement) ce que je dis, je contrôle (relativement) ce que j'écris. Si tu veux utiliser le mot "maîtriser" comme un synonyme de "contrôler", je n'y vois aucun "inconvénient". Là où je ne suis plus d'accord, c'est lorsqu'on vient me dire que le contrôle, la maîtrise, s'acquiert grâce à l'expérience. Non, elle s'acquiert grâce (ou à cause de) ce que l'on croit de l'expérience. Mais ça n'a rien à voir avec l'expérience.

A force de pratique, des chemins se dessinent, nos réflexes se forment et s'affinent jusqu'à un point que l'on déterminera comme un "niveau de maîtrise", mais ce "niveau" n'est pas ce qui s'est former en toi pendant tout ce temps où tu as exercer ta pratique. Ce niveau est juste l'interprétation d'une chose par rapport à une autre qui était elle aussi, une interprétation.

:) 

 
Mon roman --> La traverse des âmes : https://monde-ecriture.com/forum/index.php?topic=34995.

 


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