[Ari]

Putain j'ai jamais fini de texte vraiment long, et j'en finirai jamais, je suis incapable de me concentrer trop longtemps sur un truc, et j'ai peur de finir

Je suis en train de me dire la même chose... (je considère qu'un tome d'une trilogie c'est pas une fin) (et que les trucs écrits avant l'âge de quatorze ans ne comptent pas en ce qui me concerne vu que c'était trop nul).
C'était la plus longue phase d'écriture quotidienne que j'aie jamais eue sans reprendre tout en début, et là ça fait trois jours que je n'écris plus sur ce projet... A tous les coups je vais le laisser en plan et même si je le reprends dans quelques temps, je recommencerai au tout début... Sisyphe forever .

Edit : Par contre je suis tellement fatiguée et déconnectée que j'avais complètement oublié un écrit sur lequel j'ai pourtant passé plusieurs heures cet aprem  c'est du grand n'importe quoi haha je suis partie en cacahuète en m'inspirant vaguement de l'hypnose... (Je crois que j'ai besoin de sommeil  ).

[extasy]

Putain j'ai jamais fini de texte vraiment long, et j'en finirai jamais, je suis incapable de me concentrer trop longtemps sur un truc, et j'ai peur de finir

Pareil pareil pareil ! Je suis trop jeune et trop immature pour écrire quelque chose qui demande du temps et de la patience. Je ne suis qu'un accro du fastfood et des micro-ondes. Je suis incapable de faire de la vraie cuisine. Je ne sais pas attendre, je ne sais pas être lent, je ne sais pas observer, je ne sais pas me détacher. Et je crois que ça va durer comme ça encore un paquet de temps.

 Hm

[Ari]

(Faut croire que ça m'a donné un coup de pied aux fesses de me plaindre : je m'y suis remise tout sérieusement tout courageusement tout plein ! )
Courage à tous, câlins et motivation !

[Rémi]

Cool !

Pour en revenir au sujet (sortez les tomates), je me disais dernièrement qu'après le polar en cours, j'essayerai bien de me lancer dans un roman plus personnel, plus "artistique" dans le sens où je pourrai y exploiter des thèmes, sans soucis du format, du suspens...
Et je pense que c'est là, en essayant de donner plus que je risque de m'auto flageller. Ce qui me laisse à croire que l'auto critique est peut-être d'autant plus forte que l'on démarre un écrit avec une exigence de se plaire à soi... ce qui du coup est évidemment logico-pléonasmique

Bref, c'est bientôt la saison des tomates, plus mûres elles sont moins douloureuses

[extasy]

Donc il faudrait baisser le self-plaisir pour baisser aussi l'autocritique... mais on écrit un roman personnel avant tout pour se faire plaisir... c'est vrai que c'est logico-pléonasmique ton truc

[Ari]

Je suis pas sûre de fonctionner comme ça...
Enfin, là tout de suite, j'essaye d'écrire un truc qui plairait à plusieurs types de personnes (j'ai dans la tête une dizaine de lecteurs imaginaires pour visualiser leurs points de vue et ne pas faire de bourde ni pour l'un ni pour l'autre). Et je trouve ça tellement prise de tête que forcément, là tout de suite, imaginer n'écrire que pour moi, ce serait un vrai soulagement ! Mais sûrement que si je tentais l'exercice sérieusement, mon regard changerait...

[Ari]

Haha j'ai compté mes "lecteurs imaginaires" aujourd'hui, il y en a un peu plus que dix pour l'instant ils sont 24  et j'essaye de me représenter le regard de chacun quand je me relis. Je crois que j'ai trouvé pourquoi je n'avançais pas .

[Miromensil]

c'est le "regard de l'autre" qui te bloque ?

[Ari]

Je ne sais pas comment expliquer ça. 
C'est la multiplicité des regards, oui ; mais pas la peur d'être jugée, plutôt la peur d'être mal comprise. C'est un peu particulier.  Je fonctionne pas comme ça pour mes autres écrits.

[Miléna]

Quand tu passes deux heures à trouver deux noms 

[Dot Quote]

azyssamsoul

Scalès et ces conneries d'incarnation romanesques
Pourquoi il veut que j'écrive un roman sur lui ce con ?
J'sais pas faire moi, j'suis pas un scénarioteur d'histoire !

Tout ce que je fais en jet narratif ça vaut des clous !

Mures ou pas mures, j'ai vraiment
besoin
de tomates !

pis pour tout ceux au dessus du message, sonorement votre : sprtch !

[Aléa]

me souviens de trucs où tu savais mener une histoire ! (une texte à base de discussions de chat IRC)

sortir de sa zone de confoooort

[Ambriel]

Ha.

Bon moi, déjà, je n'écris plus depuis des années. Enfin, presque plus.

Et les romans (textes longs) c'est le pire. J'en ai fini 1 dans ma vie (je compte pas celui de 30 pages de quand j'avais 11 ans, ni ma novella de 15 pages) et j'avais de 13 à 15 ans donc forcément c'est pas ouf. C'est celui-là que j'ai décidé, quand j'étais en vacances l'autre jour, de réécrire. Pour l'instant j'en suis à 2 pages, et je suis pas près de faire mieux. Je ne suis capable de bosser (ne serait-ce qu'une demi heure) que quand j'ai minimum 3 jours de pause.

J'avais commencé un roman au lycée, aussi. Deux, en fait. Mais ils sont dans les chous car trop peu originaux et surtout, j'avais déjà un peu la flemme. Pour moi écrire, c'est une heure maximum, à peine. Tenir sur un projet plus long et y croire jusqu'au bout, je sais pas comment vous faites.

Je crois que j'ai décidé d'arrêter Plus Rien, le roman que j'écrivais en ce moment (on peut pas dire que j'avançais vite non plus, à raison de 16 pages en 5 ans ou quelque chose de ce goût là) car son thème ne me fait pas de bien, et me forcer à l'écrire ne m'aidera pas à aller mieux (d'ailleurs, faudrait que je le déplace dans la section des textes longs en vacances, du coup).

J'avais commencé certains trucs sans prise de tête (Godjo), sans me dire "ouais mais c'est pas original, blabla". Ca a un peu marché mais ça y est déjà je n'arrive plus à ne pas me prendre la tête dessus. Ou tout simplement j'arrive pas à écrire, je sais pas.
Dans ma jeunesse (collège, lycée), j'arrivais plus facilement à écrire des petits textes, à être inspirée et motivée. Je sais pas trop ce qui a changé.


@Milena et @Ariane : A votre manière vous êtes toutes les deux hyper impressionnantes là-dessus. Se repencher sur un projet depuis des années ou avoir 10 (24 ?!) lecteurs imaginaires, franchement je sais pas comment vous faites.

[Dot Quote]

Bon gans de bonsoir !
Cet exemple confirme effectivement mon intuition qui se joignant à ton analyse décide de la même issue alors que ses conclusions divergent des miennes ! J'explique cette nuance :

EFFECTIVEMENT
- oui il y avait une histoire à Animacina, comme tu le soulignes et comme j'essayais de le faire !
MAIS
- c'était une histoire glitchant le concept d'histoire scénaristique classique (tout du moins au cinéma Oo effectivement pour la litté on pourrait penser autrement, mais je continue qmm!)
CAR
- il n'y a pas d'incarnations au récit... pas d'objet ni de lieu, pas d'action des personnages, autre que leur dialogue
S'ENSUIT
- le fait que tout n'est que l'histoire psychique autour d'un objet du discours qui lui, est la philosophie, si tu te souviens comme moi...
D'OU
- qu'il faut que je sorte de ma zone de confort
ALORS QUE
- j'ai déjà essayé en vain avec Animacina (mais le glitch est qmm fonctionnel huhu, tavu)
ET MEME AVEC
- l'indétrônable difficulté pour moi d'incarner des lieux et des objets et des situations et tout ce qui est matériel dans une histoire, surtout au cinéma oui, et peut-être moins en litté, si je peux en référer à Jean D'Ormesson (Miro si tu passes par là, peut-être verras-tu de quoi je traite hu)... où l'on peut historier sur le conceptuel !

du coup, grave, quoi que ça veuille dire, j'suis dac Ben. G : sortir du confort

EDIT : mais Ambriel
Ben G a tout dit !

[Miromensil]

afrfrfrfrfr evrvhebrherummmmmmm gngnngngngngn iak grrrraaaagggggrr

(voilà, si la difficulté de poursuivre un texte était un monstre, le bruit qu'il ferait)