[Lavekrep codaraque]

 


 
AVERTISSEMENT !!!

Dans ce monde de peine
On est Seul parmi mille.
Faux clics, fausse famille,
Fausse amitié soudaine.



Id : “Hélénequarantroie”


Dans la ville elle est seule.
Rue des grands magasins
Elle voit son voisin
Qui bien sûr fait la gueule.

Son mari l’a laissée
Tomber l’année dernière.
elle va sur sa pierre
Lui poser des pensées.

Elle cri, lui reproche
Le jour de la grand-messe
d’avoir fait la promesse
qu’ils seraient toujours proches

Un an dans un désert
Vidé de Sentiment.
Quand on a plus d’amant
un an à quoi ça sert

Sa fille lui conseille
de trouver des amis
Pour occuper ses nuits
Bien trop longues de veille

Elle n'a de tactile
Que la peau de l'écran
Du miroir qui lui rend
L'image d’un profil

Sur son clavier elle hacke
La moindre médisance,
Part en reconnaissance,
Guette le moindre like.

Pas d’ami de palier,
Mais sur son téléphone
Des milliers de Personne
D'inconnus  familiers.

Elle marche tranquille,
Quitte le parc aux morts.
Un coup ! Elle se tord.       
Un choc ! Elle vacille

Ce matin on l’enterre
Dans son linceul étroit.
“Hélénequarantroie”.
Rejoint son partenaire

Trop tard; “Yodakéké”,
 Un texto lui envoie :
 j’ai la honte sur moi
À vieille, un sac piqué.

[elisabeth beaudoin homps]

Salut Krep
J'ai bien aimé le sens de cette poésie, la solitude, les amis virtuels qui viennent combler le vide laissé par l'absent et au final la mort qui lui est donnée me semble t-il par le kėké et ami virtuel  qui lui envoie son dernier message pour lui dire qu'il vient de braquer une vieille...j'espère n'avoir pas fait de contre sens quant à la chute 

[Lavekrep codaraque]

Salut Beth,
merci pour ton passage et ta critique.
Tu as bien compris le sens et la chute que j'ai voulu donner à ce texte. Au moins pour fois j'ai réussi à être clair. Je sais que c'est pas toujours le cas mais y a un tel bordel dans ma tête que comme disait Coluche :" je voudrais pas y habiter".
A+

[Aléa]

salut !


(j'ai cru avec le titre qu'il y aurait de l'Hélène et du troie  )


beacoup aimé ces quatrains :

Son mari l’a laissée
Tomber l’année dernière.
elle va sur sa pierre
Lui poser des pensées.

Elle n'a de tactile
Que la peau de l'écran
Du miroir qui lui rend
L'image d’un profil

La fin est un peu moins claire je trouve, on comprend mais la c'est moins clair que le reste du poème, ca fait un peu bizarre du coup (pas parce qu'il y a une chute, mais comment elle tombe et la phrase alambiquée)


A plus !

[Claudius]

J'ai bien aimé ce texte, il est clair et concis presque dans son entier (sauf la fin, je rejoins l'avis de Ben) même si j'ai compris... ( enfin je crois) qu'un de ses amis virtuels vient de la tuer en lui piquant son sac.

C'est rapide d'un point de vue rythme et l'idée est bien menée. Je n'ai pas relevé de faute, ça c'est chouette !