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28 mars 2024 à 13:16:37
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Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes courts (Modérateur: Claudius) » Une histoire banale

Auteur Sujet: Une histoire banale  (Lu 1941 fois)

Hors ligne DaenerysM

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Une histoire banale
« le: 23 janvier 2019 à 11:22:55 »
Une rencontre au hasard. Un loisirs... comme une nouvelle liberté au milieu de tous les soucis. Un drôle de regard... une attirance....au premier abord beaucoup de points communs...et puis...après plusieurs messages plusieurs sourires...il est arrivé à ses fins. Tout paraissait beau...il disait l'aimer, qu elle comptait beaucoup, beaucoup. Que sa vie l'étouffait. Qu il n était pas heureux, que sa femme l étouffait, l ennuyait. Il disait qu il ne pouvait vivre sans elle. Qu il avait besoin d elle. Il lui fit une promesse : " jamais je ne te ferais du mal et jamais je ne t abandonnerai".

Mais une simple lettre changea la donne. Une personne les avait vu et se plaça en justicier en les dénonçant. Et il changea, il devint violent, très violent, physiquement et psychologiquement, des insultes à n en plus finir, des menaces, des coups. Le bonheur disparu pour ne rester qu'illusions. Les mensonges vinrent se joindre à la fête. Pour tout, pour rien. Il devint incapable d' honnêteté .  D'ailleurs en avait-il fait preuve un jour. Était-elle autre chose qu un jouet... le jouet de ce gamin capricieux, mal dans sa peau, blessé sans doute très jeune et qui aujourd’hui  a besoin d'une reconnaissance pour exister. De jour en jour la haine qu'il avait pour elle grandissait. Elle sentait bien le malaise mais elle était paralysée. Entre ses violences sans raison et ses fausses gentillesses, elle était prisonnière.

Elle ressentait aussi la jalousie des autres. Sans la comprendre. Tous ces gens qui faisaient parti de ce loisirs. Tous ces gens qui la jalousaient sans réellement savoir ce qui se passait. Il fallait rester noble face aux autres... la peur du regard des autres le hantait lui et il était prêt à tout pour cacher ses fautes et paraître un homme bien à leurs yeux. Prêt a la détruire pour cacher sa faute. Prêt à la tuer pour rester "le type bien marrant, sympa, gentil" que les autres voulaient voir. Dans un unique intérêt....une pseudo gloire au sein d un loisirs. Au fil du temps il la détestait de plus en plus. Il lui mentait sans cesse. Et elle le sentait. Mais elle restait paralysée. A qui se confier? Que faire? Elle ne connaissait pas ce côté violent et obscur de la vie. Et pourtant elle parla..mais ce ne fut pas la bonne personne. Non cette personne se servit de son récit contre elle. Elle devint en peu de temps LA personne à abattre par tous les moyens. Et ils les ont utiliser. Dont le plus moche, lâche, sale..le réseau social. Pour détruire une personne ils ont su l'utiliser ce réseau social. Mais aussi pour organiser leur loisirs pendant qu'elle se retrouvait seule, isolée, perdue .

Cette violence tant physique que verbale la tuait à petit feu. Tous les jours ou presque il l' insultait, la menaçait de mort. Et sa femme le soutenait.. elle disait "tu as mérité les coups...tu es responsable...tu l as cherché". Mais réalise t' elle ce que son mari a fait et continu de faire? Il la trompe... lui ment à elle aussi...et sa seule réaction c est de s'acharner sur la victime de son mari. Et comme il y a souvent effet boule de neige tous les gens qui la jalousaient en ont profité pour eux aussi s'acharner et soutenir le couple. D'une simple rencontre ou soit disant seuls les sentiments comptent, on passe à un enfer sans nom. Tous les jours..sans raison...il l' insulte, l'agresse, la harcèle de phrases sans fin juste pour passer ses nerfs. Car bien sur il est innocent, il n a rien fait de mal. Lui c est le maître, il décide. Les coups.. normal pour lui..mérité aussi, justifié aussi. Tout est bon pour qu il la rabaisse, la traite comme une moins que rien, une chose sans valeur. Ses insultes...."sale déchet de l humanité.. tu peux crever tu sers a rien... immonde ordure...j irais pisser sur ta tombe...suicide toi tu es inutile...je ne t ai jamais aimé....tu n as été qu un plan cul minable...à cause de toi j ai perdu mes vrais amis....tu détruits tout ce que tu touches...tu n aurais jamais du exister... je vais te détruire..je vais te bousiller ta sale face de pute.....il y en a eu d autres...et le couteau...un soir ou il avait bu...il a trouvé le courage de la menacer grâce à l alcool... Elle s est retrouvée face à un fou ce soir là...plus de deux heures de stress de menace de coups...et puis il la laissé sortir. Elle marchait dans la rue ne sachant que faire ni à qui parler... Elle ne dit rien, à personne. Garda tout pour elle. Il osa l appeler le lendemain pour s excuser...ce n était que des mensonges.. il avait seulement peur du regard des autres. Et depuis ce soir là, sa violence prenait de l' ampleur, de la force. Elle se sentait de plus en plus seule, ressentait aussi le regard des autres, accusateur, condamnatoire. Mais eux ne savaient pas ce qu'elle vivait. Non eux voyaient juste ce qui les arrangeait, pour leur loisirs !!!. Et les menaces, le harcèlement continuèrent trois années durant. Elle faisait tout pour éviter ses crises de nerfs. Mais lui trouvait toujours une raison pour la rendre responsable, des clients chiants, son chat disparu, les problèmes scolaires de ses gosses, même une panne d' ampoule. Et les insultes via sms, téléphone, réseau social. Tout était bon pour s'acharner. Lui, soutenu par sa femme, leurs amis... tous s'en mêlèrent sans jamais voir qui les manipulaient depuis le début.

Tout ça pour qu il se sente exister, pour cacher qui il est, ce qu il fait..car en fait il n'est qu un pauvre type mal dans sa peau, on aurait pu le plaindre..mais tout ce qu il a fait, il la choisi, décidé...Personne ne lui à forcer la main. Il aime faire en" louzedé" comme il disait souvent. Ainsi il avait un sentiment de supériorité face aux autres. Il se croyait intouchable et puissant.

Un jour elle porta plainte... il n' y avait plus d autre issue. Quoi qu elle fasse ce n était jamais assez, ni assez bien, ou trop mal...ce n'était pas ce qu il fallait faire.  Il osa l'appeler suite à sa convocation au commissariat.  Pour s'excuser, lui dire qu'elle comptait pour lui qu'il avait compris ce qu'il lui a fait.  Mais elle sentait comme un parfum de mensonges planer encore.   Régulièrement, il l'appelait pour ne rien dire en fait, des broutilles.  Il oublia une fois encore son anniversaire.  Il lui mentait encore et toujours. Elle le savait. Et lui posait toujours la même question :" pourquoi appelles-tu puisque tu me mens et tu me caches tout".  Il lui certifiait qu'elle se trompait.  Elle savait que non.

8 mois plus tard...un simple rappel à la loi...qu il retourna encore contre elle. Il fut simplement condamné à un rappel à la loi.....et comme il ne sait pas s’arrêter...il continu son harcèlement psychologique...juste pour exister. Il la fait passer pour une folle, il a trouvé le moyen de ne plus l'appeler. Il a changer de numéro de téléphone, bloquer les réseaux sociaux ou presque car il publie régulièrement des photos ou il s'affiche avec ses nouveaux"amis" , son nouveau bonheur.  Il espère encore l'atteindre.  Et sa promesse...il lui a dit qu il tenait toujours ses promesses sauf quand il reprenait sa parole.
Il doit être très malheureux en fait car quand on est heureux on ne fait pas de mal aux autres, on les respecte.
Elle est épuisée, fatiguée, usée.  Elle sait que ce type lui a fait beaucoup de mal mais elle veut vivre.  Elle veut se bonheur dont il l'a privé sans raison. Elle avance et se reconstruit. Mais elle se pose toujours autant de questions. Pourquoi l'a t'elle rencontré? Pourquoi lui a t'il fait autant de mal ? Osera t'il un jour lui répondre?  Ou va t'il continuer cet harcèlement ?

Hors ligne Loïc

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Re : Une histoire banale
« Réponse #1 le: 23 janvier 2019 à 23:29:06 »
Yoplop

Fait pas très envie ton titre :mrgreen:

Citer
Un loisirs... comme une nouvelle liberté au milieu de tous les soucis. Un drôle de regard... une attirance....au premier abord beaucoup de points communs...et puis...après plusieurs messages plusieurs sourires...il est arrivé à ses fins. Tout paraissait beau...

Alors, la bonne utilisation des points de suspension, c'est de ne pas les utiliser. Là je ne comprends absolument pas leur utilité, surtout à si grand nombre. Une fois, ça peut passer, là il y en a 7 (7 !) en deux lignes. C'est bien trop et ça hache complètement la lecture.
Loisir sans s.
Je ne comprends pas ce qu'est ce loisir d'ailleurs.

Citer
. Qu il n était pas heureux, que sa femme l étouffait, l ennuyait. Il disait qu il ne pouvait vivre sans elle.

panne d'apostrophe ?
la répétition d'étouffer est dommageable, je trouve.

Citer
" jamais je ne te ferais du mal et jamais je ne t abandonnerai".

ferai
pas d'espace après la guillemet anglaise ouvrante

Citer
. Une personne les avait vu et se plaça en justicier en les dénonçant

vus
"se plaça en justicier" ça me semble pas très français. "et se fit justicier" ? (justicière ?)
Par ailleurs le participe présente me semble mal venu. Tu peux repasser à l'indicatif, justement en expliquant à qui : "(...) se fit justicier. Elle les dénonça [à sa femme ?]"
Pour ce qui suit, le "il" reprend difficilement l'homme de l'histoire. Peut-être mettre une majuscule pourrait l'identifier, si tu ne veux pas le nommer (faut le faire depuis le début, du coup) ça différencierait ce "il" des autres.

Citer
Le bonheur disparu pour ne rester qu'illusions.

Disparut
Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire, la phrase n'est pas très française.

Citer
.une pseudo gloire au sein d un loisirs

à un moment je pense qu'il va falloir être plus précisé parce que ça n'est pas du tout mystérieux, seulement répétitif et un peu ridicule
(et toujours loisir au singulier)

Citer
mais ce ne fut pas la bonne personne. Non cette personne se servit de son récit contre elle.

proposition : "(...), mais pas à la bonne personne. On se servit de son récit contre elle."
ça permet de rendre la première phrase plus française et d'éviter la répétition de personne

Citer
Tous les jours..sans raison...il l' insulte, l'agresse, la harcèle de phrases sans fin juste pour passer ses nerfs. Car bien sur il est innocent, il n a rien fait de mal. Lui c est le maître, il décide. Les coups.. normal pour lui..mérité aussi, justifié aussi. Tout est bon pour qu il la rabaisse, la traite comme une moins que rien, une chose sans valeur.

je pense qu'à la troisième fois, on a saisi l'idée :/ Le souci dans ce texte c'est qu'il n'y a pas tellement de progression dans ce que tu racontes. À la moitié du texte, on n'est à peu de choses prêt au même point, avec les mêmes phrases que quinze lignes avant.

Aussi, le fait qu'il ne soit ancré dans rien (ni dans les noms des persos, ni dans un lieu, ni même dans une situation (cf.le loisir)) fait qu'on a beaucoup de mal à ressentir de l'empathie avec ton perso qui a bien du mal à exister.

Citer
"sale déchet de l humanité.. tu peux crever tu sers a rien... immonde ordure...j irais pisser sur ta tombe...suicide toi tu es inutile...je ne t ai jamais aimé....tu n as été qu un plan cul minable...à cause de toi j ai perdu mes vrais amis....tu détruits tout ce que tu touches...tu n aurais jamais du exister... je vais te détruire..je vais te bousiller ta sale face de pute.....il y en a eu d autres...et le couteau...un soir ou il avait bu...il a trouvé le courage de la menacer grâce à l alcool...

Tu as oublié de refermer ta citation.
(Et pourquoi tant de haine envers la ponctuation ?)

Compliqué à commenter, un texte comme ça. J'ai donné mes principales impressions sur la structure en cours de texte, mais je vais les reprendre :
- tout est trop répétitif. Globalement, il y a trois "moments" dans ton texte : le début, ils sont amoureux, tout ça ; ils ont été dénoncés, il se révèle comme un connard ; elle porte plainte et les suites. Celui du milieu doit occuper 80% du texte et pour dire toujours la même chose, sans progression du point de vue du personnage principal (dont on ne sait rien au final, sur ce qu'elle pense, sur ce qu'elle ressent). Le texte est très extérieur et ça rend le tout d'autant plus lassant que j'arrivais pas à voir où tu voulais aller. Plus développer la première et la dernière partie et ton perso pourrait rendre le texte plus convainquant.

- beaucoup beaucoup de répétitions. Faudra relire attentivement ce texte pour les traquer et les remplacer autant que possible (idem pour les fautes de syntaxe, de grammaire et d'orthographe) ;

- le texte est trop déconnecté de toute réalité pour toucher ; en ce sens que ce qui est décrit est effectivement relativement banal, mais très général. Comme je disais plus haut, on n'a aucun élément concret auquel se raccrocher pour vraiment s'intéresser au propos, pour qu'il touche au delà du seul thème.

À ta disposition pour discuter du texte si besoin.
A+ !
"We think you're dumb and we hate you too"
Alestorm

"Les Grandes Histoires sont celles que l'on a déjà entendues et que l'on n'aspire qu'à réentendre.
Celles dans lesquelles on peut entrer à tout moment et s'installer à son aise."
Arundhati Roy

Hors ligne DaenerysM

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Re : Une histoire banale
« Réponse #2 le: 24 janvier 2019 à 17:27:06 »
Merci. Ce texte est tristement ce qui m 'est arrivé mais je ne voulais pas trop citer les choses pour ne pas encore etre agressée. Je vais le relire et le modifier. 

Hors ligne Alan Tréard

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Re : Une histoire banale
« Réponse #3 le: 24 janvier 2019 à 19:31:53 »
Bonjour Daenerys,

Alors je rejoins Loïc vis à vis des problèmes pour bien se faire une idée de la situation racontée, pour comprendre.

Si le thème que tu abordes est important, il mérite plus que des insinuations ou des « banalités ». Le fait que tu laisses entendre que cette situation est une situation comme une autre peut laisser penser que tu ne dis pas ce que tu as vécu toi-même mais ce que plein de gens vivent de façon tout à fait banale, ce qui me semble contradictoire avec ce que l'on pourrait appeler un témoignage. Parler de soi, même avec humilité, c'est parler d'une seule personne et donc c'est une situation particulière (au contraire de la banalité qui est générale).

Ensuite, je parlais d'insinuations concernant l'utilisation des points de suspension. On utilise généralement les points de suspension pour ne pas parler de quelque chose dont on sous-entendrait le sens ; or l'objectif d'un témoignage est qu'on en comprenne les enjeux, que l'on puisse s'en inspirer pour éventuellement ne pas reproduire les mêmes erreurs.

Je pense donc que tu n'as pas nécessairement besoin d'employer des belles formules mais qu'il faut rester le plus possible compréhensible et cohérente pour que l'on puisse bien se rendre compte de quoi tu parles. On ne peut pas remplacer les zones d'ombre de ton récit par ses propres interprétations, sinon le témoignage ne touche pas son lecteur.

Et voici pour ma lecture ! Je t'envoie tous mes encouragements !!
Mon carnet de bord avec un projet de fantasy.

Hors ligne DaenerysM

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Re : Une histoire banale
« Réponse #4 le: 25 janvier 2019 à 06:55:52 »
J ai choisi ce titre car certaines personne au courant de cet enfer m ont dit que c etait courant ce genre d histoire. Bien sur je ne suis pas d accord avec elles. Je vais reecrire ce texte en suivant vos conseils. Merci.   

Hors ligne Alan Tréard

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Re : Une histoire banale
« Réponse #5 le: 25 janvier 2019 à 11:06:46 »
Personnellement, j'avais compris l'aspect ironique de ce titre, comme une manière de dire : « la fatalité est ainsi faite. » Mais disons qu'il vaut mieux ne pas prendre en compte le jugement des autres et t'appuyer avant tout sur ta propre expérience pour donner peut-être à d'autres femmes les moyens d'être plus vigilantes sur ce sujet, de prendre des précautions. Parfois, de parler de quelque chose permet de mieux le comprendre, de l'éviter.

Quoi qu'il en soit, je te déconseille de te dévaloriser comme d'autres l'auraient fait auparavant, si tu te plonges dans la rédaction d'un témoignage, c'est maintenant celui-ci qui compte, avec toutes ses particularités ; ainsi mieux on comprendra ton témoignage, mieux on pourra se faire une idée de ce qu'il ne faut pas faire ou de ce que l'on doit éviter. Puisqu'on a pas toutes & tous vécu la même chose que toi, ton récit doit permettre de comprendre et d'en tirer des enseignements.

Cela peut également te permettre à toi de comprendre en quoi cette situation n'est pas normale, n'est pas banale, cela peut être un travail salvateur.
Mon carnet de bord avec un projet de fantasy.

Hors ligne DaenerysM

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De l'amour à l'enfer
« Réponse #6 le: 26 janvier 2019 à 21:22:13 »
Voici la nouvelle version.

Une rencontre au hasard. Un club-photo pour loisirs comme une nouvelle liberté au milieu de tous les soucis. Un drôle de regard, une attirance, au premier abord beaucoup de points communs, et puis après plusieurs messages, plusieurs sourires, il est arrivé à ses fins. Il était gentil. Tout paraissait beau, il disait l aimer, qu elle comptait beaucoup, beaucoup. Que sa vie, sa femme l'étouffait. Qu il n était pas heureux. Il disait qu il ne pouvait vivre sans elle. Qu il avait besoin d elle. Il lui fit une promesse : "Jamais je ne te ferais du mal et jamais je ne t'abandonnerai". 

Mais un message changea la donne. On ne connaîtra jamais vraiment l'auteur de ce message mais ce fut le départ pour l'enfer. Le bel inconnu si gentil changea et il devint violent, très violent, tant physiquement que psychologiquement. Des insultes à n'en plus finir, des menaces, des coups. Le bonheur disparu. Les mensonges vinrent se joindre à la fête. Pour tout, pour rien. Il devint incapable d' honnêteté. D'ailleurs en avait-il fait preuve un jour. Était-elle autre chose qu un jouet. Le jouet de ce gamin capricieux, mal dans sa peau, blessé sans doute très jeune et qui aujourd’hui a besoin d'une reconnaissance pour exister. De jour en jour la haine qu'il avait pour elle grandissait. Elle sentait bien le malaise mais elle était paralysée. Entre ses violences sans raison et ses fausses gentillesses, elle était prisonnière. Elle ressentait aussi la jalousie des autres. Sans la comprendre. Tous ces gens qui faisaient parti de ce club-photo. Tous ces gens qui la jalousaient sans réellement savoir ce qui se passait. Il voulaient tous participer aux séances photos qu ils faisaient souvent les dimanches. Ils ne savaient pas que c était lui, le président du club qui ne voulait que sa présence à elle.
Pourtant, tous les jours et sans raison, il l' insulte, l'agresse, la harcèle de phrases sans fin juste pour passer ses nerfs. Car bien sur il est innocent, il n a rien fait de mal. Lui c est le maître, il décide. Les coups sont normal pour lui et surtout mérités , justifiés car on ne s'oppose pas à lui. Tout est bon pour qu il la rabaisse, la traite comme une moins que rien, une chose sans valeur. Ses insultes incessantes et répétitives fussent : "sale déchet de l humanité - tu peux crever tu sers a rien -  immonde ordure - j irais pisser sur ta tombe - suicide toi tu es inutile  - je ne t ai jamais aimé - tu n as été qu un plan cul minable- à cause de toi j ai perdu mes vrais amis - tu détruits tout ce que tu touches- tu n aurais jamais du exister-  je vais te détruire- je vais te bousiller ta sale face de pute- il y en a eu d autres . Et le couteau., un soir ou il avait bu, Il a trouvé le courage de la menacer grâce à l'alcool. Elle s est retrouvée face à un fou ce soir là pendant plus de deux heures de stress de menace de coups. Et puis il la finalement laissé sortir. Elle marchait dans la rue ne sachant que faire ni à qui parler... Elle ne dit rien, à personne. Garda tout pour elle. Il osa l appeler le lendemain pour s excuser. Il disait avoir besoin d'elle pour l'expo-photo du club, pour le club, pour lui. Il paraissait tellement  regretter son attitude. Elle ne dit rien et continu le club, les photos mais plus rien ne serait jamais pareil. Au fond d'elle, un malaise, cette petite voix qui lui disait de partir, que cette situation n'était pas pour elle.

Mais lui avait  tellement peur du regard des autres, et il était prêt à tout pour cacher ses fautes et paraître un homme bien à leurs yeux. Prêt a la détruire pour cacher sa faute. Prêt à la tuer pour rester "le type bien marrant, sympa, gentil" que les autres voulaient voir. Dans un unique intérêt : une pseudo gloire photographique, la recherche d'une reconnaissance. Au fil du temps, il la détestait de plus en plus. Il lui mentait sans cesse. Et elle le sentait. Mais elle restait paralysée. A qui se confier? Que faire? Elle ne connaissait pas ce côté violent et obscur de la vie. Et pourtant elle parla. Mais ce ne fut pas à la bonne personne. Elle se servit de son récit contre elle. Car elle dérangeait beaucoup de gens, d'une part car elle n'était qu'une simple photographe amateur et d'autre part car socialement elle était au chômage, chose malsaine pour ces gens d'un milieu en apparence plus élevé,
Elle devint en peu de temps LA personne à abattre par tous les moyens. Et ils les ont utiliser. Dont le plus moche, lâche, sale : le réseau social. Pour détruire une personne ils ont su l'utiliser ce réseau social. Mais aussi pour organiser leurs séances photos entre eux,  Elle se retrouvait soudain seule, isolée, perdue.
Cette violence tant physique que verbale la tuait à petit feu. Tous les jours ou presque il l' insultait, la menaçait de mort. Et sa femme le soutenait.. elle disait "tu as mérite les coups, tu es responsable, tu l as cherché". Mais réalise t' elle ce que son mari a fait et continu de faire? Il la trompe, lui ment à elle aussi et sa seule réaction c est de s'acharner sur la victime de son mari. Et comme il y a souvent effet boule de neige tous les gens qui la jalousaient en ont profité pour eux aussi s'acharner et soutenir le couple.  Mais eux ne savaient pas ce qu'elle vivait. Non eux voyaient juste ce qui les arrangeait, pour pouvoir continuer leurs petites photos avec ce type qu'il voyait comme un « Dieu »  !!!.

Et les menaces, le harcèlement continuèrent trois années durant. Elle faisait tout pour éviter ses crises de nerfs. Mais lui trouvait toujours une raison pour la rendre responsable, des clients chiants, son chat disparu, les problèmes scolaires de ses gosses, même une panne d' ampoule. Et les insultes via sms, téléphone, réseau social. Tout était bon pour s'acharner. Lui, soutenu par sa femme, leurs amis... tous s'en mêlèrent sans jamais voir qui les manipulaient depuis le début. 

Tout ça pour qu il se sente exister, pour cacher qui il est, ce qu il fait, Car en fait il n'est qu un pauvre type mal dans sa peau, on aurait pu le plaindre seulement tout ce qu il a fait, il la choisi, décidé. Personne ne lui à forcer la main. Il aime faire en" louzedé" comme il disait souvent. Ainsi il avait un sentiment de supériorité face aux autres. Il se croyait intouchable et puissant. Les réseaux sociaux lui permettent de contacter les gens sans que personne ne le sache et comme il sait très bien manipuler, il obtiens le soutiens des autres.

Un jour  de janvier, elle porta plainte car il n' y avait plus d autre issue. Quoi qu elle fasse ce n était jamais assez, ni assez bien, ou trop mal. Ce n'était pas ce qu il fallait faire.   Malgré sa plainte, il continua à l'appeler régulièrement. Elle lui posait toujours la même question, pourquoi m'appelles-tu puisque tu m'as « viré » de ta vie, tu fais tes photos de ton coté avec des gens que tu respectes. Des gens que tu n'a pas frappé, pas insulté, pas humilié. Des gens que ta femme apprécie. Des gens qui s'apprécient entre eux. Il répondait qu'il avait besoin de savoir comment elle allait. Qu 'il s'inquiétait pour elle. Elle ne le sentait pas sincère derrière son téléphone, plutôt comme une comédie, un jeu dont seul lui connaît les règles.
Toujours par les réseaux sociaux, elle voyait qu'il lui mentait car souvent les gens publiaient les photos qu'ils avaient réalisés lors de leurs rencontres photographiques « privées ».

Il a quand même eu une dernière vengeance. Il l'a appelé quand il est sorti de sa convocation. Pour lui raconter sa version. Et la rendre encore responsable. Tu as brisé ma vie et mon couple. Je n'ai plus le droit de vote, j'ai un casier judiciaire. Je suis condamné par ta faute. Quand elle lui rappelle sa  promesse, il lui a répondu qu il tenait toujours ses promesses sauf quand il reprenait sa parole.  Et parce qu'elle a osé porter plainte contre lui, elle mérite de crever seule.  Il coupa le téléphone. Elle essaya de le rappeler pour comprendre. Mais il n'y avait rien à comprendre. Il avait fini son jeu. Il se vengeait d'elle en la laissant seule.
Ce qu'il n'a pas compris c 'est qu'elle voulait cette paix. La situation dans laquelle il l'a mise la détruisait et elle n'en voulait plus.
Quand elle reçu le papier officiel donnant le résultat elle reçu encore des coups. Il a menti jusqu'au bout. Il a été condamné à un rappel aux obligations de la loi. Rien de plus rien de moins.



Hors ligne Alan Tréard

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Re : Une histoire banale
« Réponse #7 le: 26 janvier 2019 à 21:53:22 »
Eh bien, je viens de lire la nouvelle version, j'ai le sentiment qu'il y a un progrès sur plusieurs points.

Un point, peut-être, sur lequel je voulais insister sur ce témoignage, c'est que tu évoques l'homme (le mari ?) comme étant quelqu'un qui domine la situation. Je me demandais si tu ne pourrais pas aussi décrire ses faiblesses, ou les points qui le mettent vraiment en colère, ses phobies qui me sembleraient expliquer sa violence (c'est d'un côté ses peurs qui créent de l'autre côté la violence, du moins c'est ce que j'ai cru comprendre) ; par la même occasion, ça peut être un moyen de le rendre moins « fort » de parler de ses faiblesses, de montrer les limites de son pouvoir.

Enfin, je me demande si les aspects féminins du texte pouvaient être ici valorisés : le courage, la ténacité, la liberté, la conscience et la sensibilité ; face à l'insensibilité et la domination du « il », je pense que la sensibilité et la libération de la parole du « elle » peuvent encore être valorisées, comme pour montrer qu'on ne parle pas seulement d'une victime mais surtout d'une femme digne et combative (j'ai remarqué cet aspect dans le texte, je pense qu'il mérite d'être souligné).

Et merci à toi surtout pour cette lecture, même si c'est douloureux à découvrir, cela oblige malgré tout à comprendre, à prendre en compte, et c'est important.
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Hors ligne DaenerysM

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Re : Une histoire banale
« Réponse #8 le: 27 janvier 2019 à 18:04:22 »
 Une version plus longue.
Une rencontre au hasard. Un club-photo pour loisirs comme une nouvelle liberté au milieu de tous les soucis. Un drôle de regard, une attirance, au premier abord beaucoup de points communs, et puis après plusieurs messages, plusieurs sourires, il est arrivé à ses fins. Il était gentil Scott. Tout paraissait beau, Scott disait l'aimer, qu'elle comptait beaucoup, beaucoup. Que sa vie, sa femme l'étouffait. Qu'il n'était pas heureux. Il disait qu'il ne pouvait vivre sans elle. Qu il avait besoin d elle. Il lui fit une promesse : "Ally, jamais je ne te ferais du mal et jamais je ne t'abandonnerai".  Leur relation était presque fusionnelle car il l'appelait plusieurs fois par jour, envoyait des sms et le soir lui parlait via le réseau social.

Mais des choses ont changé la donne. Un jour, sa femme reçu une lettre les dénonçant et lui reçu un message, qu'Ally lu aussi car elle était avec lui. Une femme la démontait complètement sans la connaître, sans rien connaître. Elle ne se reconnaissait pas dans les mots de cette personne mais elle était sure d'une chose, elle était détesté, haïe. 

Ce fut le départ pour l'enfer. Scott, si gentil changea et il devint violent, très violent, tant physiquement que psychologiquement. Des insultes à n'en plus finir, des menaces, des coups. Le bonheur disparu. Les mensonges vinrent se joindre à la fête. Pour tout, pour rien. Scott devint incapable d' honnêteté. D ailleurs en avait-il fait preuve un jour ? Était-elle autre chose qu un jouet. Le jouet de ce gamin capricieux, mal dans sa peau, blessé sans doute très jeune et qui aujourd’hui a besoin d'une reconnaissance pour exister. Ally pleurait souvent en cachette. Elle dormait de plus en plus mal. Elle ne comprenait pas ce changement, cette violence soudaine alors qu'il avait été si gentil.

De jour en jour la haine que Scott avait pour elle, grandissait. Elle sentait bien le malaise mais elle était paralysée. Entre ses violences sans raison et ses fausses gentillesses, elle était prisonnière. Elle ressentait aussi la jalousie des autres. Sans la comprendre. Tous ces gens qui faisaient parti de ce club-photo. Tous ces gens qui la jalousaient sans réellement savoir ce qui se passait. Il voulaient tous participer aux séances photos qu'ils faisaient souvent les dimanches. Ils ne savaient pas que c était lui, Scott le président du club qui ne voulait que sa présence à elle. De son coté, elle se sentait étouffer dans cette histoire sans trouver de porte de sortie.  Lui l’empêchait de partir mais en même temps ne souhaitait plus sa présence. Ce comportement assez étrange renforçait encore chez elle l’incompréhension.

Pourtant, tous les jours et sans raison, Scott l' insulte, l'agresse, la harcèle de phrases sans fin juste pour passer ses nerfs. Et s'excuse ensuite. Car bien sur il est innocent, il n'a rien fait de mal. Lui c'est le maître, il décide. Les coups sont normal pour lui et surtout mérités, justifiés car on ne s'oppose pas à lui. Il a ce besoin de se sentir dominant dans toute chose. Ce besoin d'être reconnu comme le meilleur. Pourtant un tel comportement cache sans doute des failles dont une qu'elle a toute de suite compris : le regard, l'approbation de sa mère. En effet, celle-ci n'accepte pas l'activité photographique de son fils car elle est surtout tournée vers le nu, version vulgaire et provocante.

A la moindre  frustration, il trouve toujours une raison pour la  rabaisser elle, la traite comme une moins que rien, une chose sans valeur. Ses insultes incessantes et répétitives fusent : "sale déchet de l'humanité - tu peux crever tu sers a rien -  immonde ordure - j'irais pisser sur ta tombe - suicide toi tu es inutile  - je ne t'ai jamais aimé - tu n'as été qu'un plan cul minable - à cause de toi j ai perdu mes vrais amis - tu détruits tout ce que tu touches- tu n'aurais jamais du exister-  je vais te détruire- je vais te bousiller ta sale face de pute- il y en a eu d'autres . Et le couteau, un soir ou il avait bu. Il a trouvé le courage de la menacer grâce à l'alcool. Elle s'est retrouvée face à un fou ce soir là pendant plus de deux heures de stress, de menaces, de coups. Et puis Scott l'a finalement laissé sortir. Elle marchait dans la rue ne sachant que faire, ni à qui parler. Les larmes coulèrent longtemps, très longtemps. Elle ne dit rien, à personne. Garda tout pour elle. La honte l'envahi. Comment elle pu se lancer dans cette histoire ? Pourquoi en est elle arrivé là, aussi bas, aussi moche ? Tellement de questions tournent dans sa tête. Elle ne dormi presque pas.
Il osa l'appeler le lendemain pour s'excuser. Il disait avoir besoin d'elle pour l'expo-photo du club, pour le club, pour lui. Il paraissait tellement  regretter son attitude. Elle ne dit rien et continua le club, les photos mais plus rien ne serait jamais pareil. Au fond d'elle, un malaise, cette petite voix qui lui disait de partir, que cette situation n'était pas pour elle. Mais elle était prisonnière.

Et lui avait  tellement peur du regard des autres, qu'il était prêt à tout pour cacher ses fautes et paraître un homme bien à leurs yeux. Prêt à la détruire pour cacher sa faute. Prêt à la tuer pour rester "le type bien marrant, sympa, gentil" que les autres voulaient voir. Dans un unique intérêt : une pseudo gloire photographique, la recherche d'une reconnaissance. Scott se ventait d'être « ami » avec beaucoup de monde.  Comme si cela avait une importance entre eux. Pour elle non. Elle voulait juste passer du temps avec lui seulement la réciprocité n'existait pas.  Au fil du temps, Scott la détestait de plus en plus. Il lui mentait sans cesse. Et elle le sentait. Mais elle restait paralysée. A qui se confier? Que faire? Elle ne connaissait pas ce côté violent et obscur de la vie. Et pourtant elle parla. Elle ne choisit pas la bonne personne car celle-ci  se servit de son récit contre elle. Car elle dérangeait beaucoup de gens, d'une part car elle n'était qu'une simple photographe amateur et d'autre part car socialement elle était au chômage, chose malsaine pour ces gens d'un milieu en apparence plus élevé.
Ally devint en peu de temps LA personne à abattre par tous les moyens. Et ils les ont utiliser. Dont le plus moche, lâche, sale : le réseau social. Pour détruire une personne ils ont su l'utiliser ce réseau social. Mais aussi pour organiser leurs séances photos entre eux,  Elle se retrouvait soudain seule, isolée, perdue. Et en larmes comme souvent.
Cette violence tant physique que verbale la tuait à petit feu. Tous les jours ou presque Scott l' insultait, la menaçait de mort. Et sa femme, Irène, le soutenait, disait "tu as mérité les coups, tu es responsable, tu l'as cherché". Mais réalise t'elle ce que son mari a fait et continu de faire? Il la trompe, lui ment à elle aussi et sa seule réaction c'est de s'acharner sur la victime de  son mari . Oui « SON » mari comme Irène aimait le dire à  tous.  Une phrase arriva comme un coup de couteau : «  tu veux briser mon couple »,  Jamais Ally ne pu savoir qui avait balancé cette phrase mais ces mots la détruisait encore plus. Elle n'a jamais souhaité cela non. Très tôt elle a ressenti que cette histoire sonnait faux. Ally n'a pas écouté cette petite voix au  fond d'elle qui lui disait de fuir. Lui a trompé sa femme, l'a trompé elle aussi et aujourd'hui l'accuse d 'être responsable. Non ça elle ne peut l'accepter.
Il y a souvent effet boule de neige et tous les gens qui la jalousaient, en ont profité pour eux aussi s'acharner et soutenir le couple.  Mais eux ne savaient pas ce qu'elle vivait. Non eux voyaient juste ce qui les arrangeait, pour pouvoir continuer leurs petites photos avec ce type qu'il voyait comme un « Dieu »  !!! Normal, avec eux il  était sympa, les mettait en valeur même si leurs photos étaient ratées. Jamais il ne disait réellement les choses, jamais il ne disait aux autres que ce qu'ils faisait était mal, raté.  C'est juste sur elle qu'il déversait son trop plein de haine.

Et les menaces, le harcèlement continuèrent trois années durant. Trois années de larmes presque quotidiennes qui se lisaient sur son visage malgré ses efforts pour tout cacher. Elle faisait tout pour éviter ses crises de nerfs. Mais lui trouvait toujours une raison pour la rendre responsable, des clients chiants, son chat disparu, les problèmes scolaires de ses gosses, même une panne d' ampoule. Et les insultes via sms, téléphone, réseau social. Tout était bon pour s'acharner. Souvent c'était le soir, après le repas.  Elle recevait  un sms d'insultes, sans le comprendre. Elle n’aurait pas du répondre. Les choses s'envenimaient. Puis à bout de nerfs, elle téléphonait. Souvent pour le supplier d'arrêter. Mais lui, face à sa femme, se devait de rester le maître. Ses paroles, sans doute ses attitudes aussi étaient calculées pour remettre sa femme en confiance et lui montrer que la seule fautive c'était « l'autre ». La aussi il toucha son but : que tous, sa femme, leurs amis les soutiennent contre « elle ».  Et tous s'en mêlèrent sans jamais voir qui les manipulaient depuis le début. Tous avaient un « intérêt » : ces putins de photos de modèles à poil pour une pseudo  gloire, un regard malsain.  Personne ne se doutait que pour agir ainsi, il buvait. Seule sa femme le voyait faire. Elle trouvait cela normal. Son mari se détendait de sa dure journée de travail. Irène lui paraissait »bête » de par ses façons d'agir. On n'est plus au siècle dernier et pourtant elle se comporte comme si elle était « au service » de ce type qu'elle appelle « MON mari ».

Tout ce qu'il fait est calculé, réfléchi. Dans un seul but : exister au  travers du regard des autres, pour cacher qui il est, ce qu il fait. Solitaire en fait, dépressif sans doute, il lui est apparu comme quelqu'un de jaloux. Des autres, des actes des autres, de ce que possèdent les autres et surtout de l'amitié que les autres puissent avoir entre eux. Il veut tous les regards sur lui. Car en fait Scott n'est qu'un pauvre type mal dans sa peau, on aurait pu le plaindre seulement tout ce qu il a fait, il la choisi, décidé. Personne ne lui à forcer la main. Il aime faire en" louzedé" comme il disait souvent. Ainsi il avait un sentiment de supériorité face aux autres. Il se croyait intouchable et puissant. Les réseaux sociaux lui permettent de contacter les gens sans que personne ne le sache et comme il sait très bien manipuler, il obtiens le soutiens des autres. Scott a un besoin de reconnaissance énorme, comme s'il avait manqué d'amour durant toute sa vie. Mais qu'est ce que l'amour pour lui ?

Un jour  de janvier, Ally porta plainte car il n' y avait plus d'autre issue. Quoiqu'elle fasse ce n'était jamais assez, ni assez bien, ou trop mal. Ce n'était pas ce qu'il fallait faire.   Malgré sa plainte, il continua à l'appeler régulièrement. Elle lui posait toujours la même question, pourquoi m'appelles-tu puisque tu m'as « viré » de ta vie, tu fais tes photos de ton coté avec des gens que tu respectes. Des gens que tu n'a pas frappé, pas insulté, pas humilié. Des gens que ta femme apprécie. Des gens qui s'apprécient entre eux. Scott répondait qu'il avait besoin de savoir comment elle allait. Qu'il s'inquiétait pour elle. Ally ne le sentait pas sincère derrière son téléphone, plutôt comme une comédie, un jeu dont seul lui connaît les règles.
Toujours par les réseaux sociaux, elle voyait qu'il lui mentait car souvent les gens publiaient les photos qu'ils avaient réalisés lors de leurs rencontres photographiques « privées ».

Il a quand même eu une dernière vengeance. Il l'a appelé quand il est sorti de sa convocation. Pour lui raconter sa version. Et la rendre encore responsable. Tu as brisé ma vie et mon couple. Je n'ai plus le droit de vote, j'ai un casier judiciaire. Je suis condamné par ta faute. Quand elle lui rappelle sa promesse, il lui a répondu qu'il tenait toujours ses promesses sauf quand il reprenait sa parole.  Et parce qu'elle a osé porter plainte contre lui, elle mérite de crever seule.  Il coupa le téléphone. Elle essaya de le rappeler pour comprendre. Mais il n'y avait rien à comprendre. Il avait fini son jeu. Il se vengeait d'elle en la laissant seule.
Ce qu'il n'a pas compris c'est qu'elle voulait cette paix. La situation dans laquelle il l'a mise la détruisait et elle n'en voulait plus. De son coté, elle avait réalisé beaucoup de choses grâce à des gens qu'elle a rencontré. Notamment un hypnotiseur. Elle ne connaissait rien à cette technique mais elle se laissa tenter car elle voulait sortir de cet enfer. Elle ne se reconnaît en rien dans toutes les critiques que Scott faisait. Elle avait l'impression qu'il la prenait pour sa femme Irène et lui reprochait tout ce qu'il n'osait pas dire à  sa vrai femme. Elle a toujours eu l'impression que Scott faisait un transfert d'identité car souvent au début il lui confiait des choses qui la mettait mal à l'aise. Pour elle c'était à  sa femme de savoir cela pas à  elle.  Deux psychologues aussi sont venus renforcer son idée qu'elle n'était pas fautive, pas responsable. Scoot pouvait en fait se classer dans la catégorie du pervers narcissique. Tous les gens extérieur à  cette histoire lui ont dit la même chose, c'est toi qui a de la valeur pas lui. Et il est jaloux de cela. Jaloux de ta facilité à être simple, honnête.
Quand elle reçu le papier officiel donnant le résultat elle reçu encore des coups. Il a menti jusqu'au bout. Il a été condamné à un rappel aux obligations de la loi. Rien de plus rien de moins.
Aujourd'hui il essai encore via les réseaux sociaux à l'atteindre. Il est seul a jouer maintenant. Seul avec tous ces gens qu'il considèrent comme des amis. Les a t'il vraiment ?  Il fait des photos, ses photos et ses amis l'adulent.  Il n'a rien d'autres dans sa vie en fait que « ses photos » très souvent provocantes. Et oui pour se faire remarquer encore et encore il faut attirer l'attention des autres.

Hors ligne DaenerysM

  • Plumelette
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Re : Une histoire banale
« Réponse #9 le: 05 février 2019 à 18:54:21 »
Plus personne n'a  de conseils ?   :(

Ashka

  • Invité
Re : Une histoire banale
« Réponse #10 le: 05 février 2019 à 18:59:21 »
Un petit conseil : commente les autres si tu veux des retours  ;)

Hors ligne Alan Tréard

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Re : Une histoire banale
« Réponse #11 le: 05 février 2019 à 19:04:31 »
Bonjour Daenerys,

Je suis heureux de voir que ton texte s'est allongé et que tu as su prolonger tes écrits, ça me fait plaisir de voir que mon commentaire t'a été utile, j'en suis très heureux.

Comme dit Ashka, nous fonctionnons selon des valeurs d'entraide et de partage, alors parfois apporter des commentaires aux autres membres peut aussi te permettre à toi aussi de progresser et de trouver des lecteurs qui te commentent en retour.

Merci à toi, à bientôt.
Mon carnet de bord avec un projet de fantasy.

Hors ligne DaenerysM

  • Plumelette
  • Messages: 8
Re : Une histoire banale
« Réponse #12 le: 08 février 2019 à 12:56:06 »
Bonjour... si je ne commente pas c est que je pense ne pas a.voir assez de compétences en ecriture pour me permettre un avis sur des textes. Desolee.

Ashka

  • Invité
Re : Une histoire banale
« Réponse #13 le: 08 février 2019 à 13:55:38 »
Ne t'inquiète pas, tout le monde est passé par là. ce qui serait bien c'est que tu commences déjà à donner tes ressentis de lectrice sur les textes, si tu as bien aimé ou pas et essayer de dire pourquoi. Relever éventuellement des fautes d'orthographes, lis les autres commentaires pour t'en inspirer, bref, n'hésite pas à te lancer, tu aideras beaucoup même en ne disant que quelques mots.
Courage  ;)

 


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