Quinze jours suspendus entre le souvenir qui se construit, le manque qui colore chaque instant, l’interrogation d’un nouvel élan.
Tu veux savoir, tu veux connaître on repart de zéro, je ne sais pas forcément faire, mais soit !
Souvenirs nébuleux, paroles, paroles, sourires éclatants, des yeux grands ouverts : ne rien perdre, s’imprégner, absorber, des énergies qui s’imbriquent comme nos deux façons de nous dévoiler, donner ce que l’on sait, ce que l’on sent, ressent, et trouver sa place dans le bonheur de l’autre.
Se laisser entendre ... chacune de nos histoires de vie...
T’écouter dire ta plénitude, ton désir d’en savoir plus, ta volonté d’éclairer toutes les zones d’ombre, de mettre cette relation toute en lumière.
D’où viennent ces élans ? Des sources inépuisables d’évidence émergent : Tu es au clair, cela fait des jours que tu attends ce moment : tu le dis, je le vis.
Le souvenir de cette nuit m’envahit, superbe de simplicité, de fluidité, de joie d’être nous deux et du plaisir radieux qui mène la danse.
Une dimension particulière, rien de plus qu’une rencontre de deux sensibilités et pourtant la conscience d’un rendez vous quasi unique .
Je suis tellement touchée par la comparaison que tu fais : ta première annonce de ce que tu vis à ta cousine, le courage de ta maman à entendre ta réalité, et nous, sans événement marquant mais comme un nouveau chemin qui se dessine dans ta vie.
Une limite se pose : celle de nos corps : je suis envahie par l’envie de te prendre dans mes bras, de te serrer ... avec la force que mes mots n’expriment pas, ou pas encore.
Nous nous découvrons, nous nous incluons, tu repères ces blocages en moi que tu n’as pas : tu sais dire simplement entre deux récits, deux verres, deux éclats de rire ou de regard, ta joie d’être là, ton impatience du prochain rendez-vous, l’évidence de cette relation que tu as toujours sue.
Plus perspicace que moi ... j’avoue ! Mais je m’en fiche, la surprise entière est pour moi : je suis cueillie par cette évidence.
Quand tu me parles vrai, une force cinglante s’installe dans ma poitrine, quand je pense à tout ça : elle est toujours là, et c’est simplement cela la vie que j’aime. Merci.