Je pense quand même qu'il faut faire attention à ce qu'un master ne devienne pas un tabou, si ce genre de parcours n'est pas forcément utile à tous, on peut quand même prendre en compte son éventuelle pertinence pour certains cas de figure.
Moi, ce que je remarque le mieux dans ce genre de discussion, c'est qu'on se laisse facilement aller à une idée du genre « Et moi ? Aurais-je voulu faire ce master ? ». Eh bien, je le dis, moi, je n'aurais pas eu envie de faire ce master, pourtant je pense que c'est une bonne idée d'essayer un quelque chose d'universitaire, même si ça oblige par la suite à contrôler les résultats du master, leur efficacité, etc.
Il y aura toujours des gens qui ont une profession qui n'est pas artistique pendant vingt à quarante ans, et qui un jour se révèlent une volonté d'écrire, de mettre en mots soit le parcours de leur vie, soit l'essence de leurs passions, soit la force de ce qu'ils ont à transmettre. Une fois qu'ils ont vingt à quarante ans de carrière dans les baskets, je peux vous dire que vous filez bas modestement à l'écoute de la force de leur expérience, ils ne souhaiteront pas souvent bénéficier de l'enseignement lettré d'un tiers. La transmission, il faudrait presque l'enseigner dans toutes les professions, car c'est une part de la créativité qui crée de l'humanité, mais en vérité, seules des écoles ou des masters peuvent certifier un enseignement digne de ce nom dans le domaine de la transmission, ou bien peut-être un professeur particulier (
) mais bref, il y a comme cela des choses qui donnent son sens au master, et que l'on ne peut pas ignorer...