Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

29 mars 2024 à 11:44:06
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Le Monde de L'Écriture » Salon littéraire » Salle de débats et réflexions sur l'écriture » Peut-on écrire lorsque l'on est heureux?

Auteur Sujet: Peut-on écrire lorsque l'on est heureux?  (Lu 11870 fois)

Hors ligne Nexwall

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Re : Peut-on écrire lorsque l'on est heureux?
« Réponse #15 le: 23 septembre 2018 à 21:59:38 »
Oulah !

L'étude ne mentionnait pas la dépression, qui est un cas à part. C'est une maladie.
"Le futur aussi. Le futur arrive sans cesse. Il est là sinueux, plein de possibilités et pourtant si limité ! Le présent le déstructure, le détruit petit à petit, puis il l’avale et le recrache en passé. "

N'hésitez pas !
https://monde-ecriture.com/forum/index.php?topic=36823.msg584100#msg584100

Hors ligne Erwan

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Re : Peut-on écrire lorsque l'on est heureux?
« Réponse #16 le: 23 septembre 2018 à 22:26:26 »
@ Nexwall :

C'est emma qui mentionnait la dépression dans son post, je crois que c'est parti de là, pas de l'étude que tu mentionnais. Il y a eu un léger imbroglio  ;)

Hors ligne Alan Tréard

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Re : Peut-on écrire lorsque l'on est heureux?
« Réponse #17 le: 23 septembre 2018 à 22:50:04 »
 ::) Ah ! Oui, vraiment désolé. Merci Erwan, il y a dû avoir un quiproquo, je suis vraiment maladroit.
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Hors ligne Ari

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Re : Peut-on écrire lorsque l'on est heureux?
« Réponse #18 le: 23 septembre 2018 à 23:01:30 »
Alan, je crois que la maladresse est de mon côté  :-[, je n'ai pas pris le temps de détailler ma pensée.

Je parlais bien de l'étude, parce que si on mentionne la tristesse comme vecteur de créativité, ça me semble compliqué de ne pas mentionner la dépression, pour pousser le raisonnement à l'extrême. Si on ne peut pas pousser le raisonnement à l'extrême c'est donc l'occasion de mentionner qu'il y a peut-être là-dedans une histoire de degré :) .

Par ailleurs j'ai du mal à imaginer la construction d'une telle étude, avec les moyens actuels ça ne me semble pas forcément fiable, tout au plus on peut demander aux gens : "selon vous quelle émotion vous inspire" ou "selon vous à quel moment vous écrivez le plus"... ça reste super subjectif, surtout si on passe sous silence les émotions positives. (Mais si l'étude à une méthodologie plus fiable, mea culpa).

Perso je trouverais ça triste d'affirmer qu'il vaut mieux être malheureux pour être créatif, comme si la souffrance directe et actuelle était le seul moteur en ce monde. Ça me semble une vision limitée et simplifiée à l'extrême... Je n'ai jamais vu une personne 100% heureuse et satisfaite du monde qu'elle observe, à chaque minute de sa vie, donc je ne sais pas si cette personne aurait des choses à exprimer (il me semble que oui, comme le mentionnait Alan, on peut trouver beaucoup d'inspiration dans ses amours, ses passions)... Par contre j'ai déjà vu des personnes 100% tourmentées à chaque seconde de chaque jour et celles-ci ne pouvaient plus créer.
Et en tant que lectrice, perso si un livre ne parlait que 100% de douleur je m'ennuierais très vite ; et si l'auteur parvient à y glisser autre chose c'est que lui-même vit ou a vécu ou peut rêver à autre chose. Du coup je ne pense pas que seule la souffrance directe et actuelle soit un moteur.

(Je reste dans des images caricaturales, parce que la question de base me semble assez caricaturale en fait...  :-[  désolée).
~ Ari ~

Hors ligne Alan Tréard

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Re : Peut-on écrire lorsque l'on est heureux?
« Réponse #19 le: 24 septembre 2018 à 17:22:33 »
Tu sais, Ariane, si je réagis après ton post, ce n'est pas nécessairement parce que je ne suis pas d'accord avec toi, mais simplement parce que tu emploies des notions très générales qui ont tendance à généraliser ton propos (comme si tu n'exprimais pas une opinion mais une vérité générale).

Je ne doute pas que certaines & certains comme moi auront compris que tu exprimais une opinion (qui t'appartient) ; ayant une opinion proche de la tienne sur la joie facteur de créativité, j'avais très bien compris qu'il s'agissait d'une opinion.

Mais effectivement, parfois la forme permet de rappeler que celles & ceux qui ne seraient pas d'accord ont cette légitimité à s'exprimer ; donc je maintiens à nouveau que si vous n'êtes pas d'accord avec Ariane et moi-même, vous êtes tout à fait légitimes à trouver que la tristesse est un facteur de créativité. Normalement, cela va sans dire, mais je me permets de le souligner pour qu'il n'y ait pas de malentendu.
Mon carnet de bord avec un projet de fantasy.

labine

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Re : Peut-on écrire lorsque l'on est heureux?
« Réponse #20 le: 24 septembre 2018 à 20:15:08 »
Serait-il possible, selon vous, d'avoir de l'inspiration, et, d'écrire lorsque l'on est heureux?

Si.

Je crois que je peux écrire dans n'importe quel état. Quel que soit la charge émotionnelle dans laquelle je me trouve.
La page blanche et le manque d'inspiration ne sont pas le résultat d'un surplus de bonheur. Pas pour moi.

Écrire augmente même mon sentiment de bien être. À la limite du bonheur, cela me rend heureux. Mais pas toujours.
Même si j'ai la plume noire et même si j'écris souvent dans l'ennui et la solitude, je ne considère pas que j'écris dans la souffrance et le malheur. J'aime la vie et je ne me considère pas comme quelqu'un de malheureux. S'il fallait que j'attende d'être dans un état exécrable pour écrire j'écrirais rarement. Alors que là, j'écris tous les jours.

Si je suis comme ça, j'imagine qu'il y a d'autres gens dans ma situation.



Hors ligne Erwan

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Re : Re : Peut-on écrire lorsque l'on est heureux?
« Réponse #21 le: 25 septembre 2018 à 12:43:37 »
Si je suis comme ça, j'imagine qu'il y a d'autres gens dans ma situation.

Oui, il y a d'autres gens comme tu le devines justement. Moi aussi j'écris aussi bien dans la souffrance où le bien-être. Ce ne sont pas les mêmes choses que j'écris selon ces moments, mais j'écris. Je ne pense pas que ça joue tant que ça sur la qualité produite en tant que telle. Après je pense aussi que la souffrance, si elle prend des allures pathologiques grave, peut arriver à tuer la capacité à écrire, et à tuer tout court, mais ça reste un cas extrême. Je crois également que selon pourquoi on écrit on peut avoir un regard différent, aussi certaines personnes peuvent penser que l'écriture ne se révèle véritablement que dans la souffrance, ce n'est pas fondamentalement faux, ou du moins c'est vrai pour eux. En tout cas il me semble qu'il y a toujours une part d'émotion dans l'écriture, qu'elles soient 'négatives' ou 'positives', gaies ou tristes.

Je trouve aussi que s'il est classique dans notre culture de différentier les émotions 'positives' de celles 'négatives', je trouve cela très discutable. Pour moi, par exemple, elles sont toutes positives, mais n'ont pas le même rôle, le même sens.


(Je reste dans des images caricaturales, parce que la question de base me semble assez caricaturale en fait...  :-[  désolée).

C'est un peu caricatural peut-être, mais à la fois il y a un certain nombre de personnes qui se mettent à écrire dans un contexte de souffrance. C'est intéressant car ça recoupe avec ce que disait emma, sur la disponibilité et les conditions qui facilitent l'écriture. J'ai vu des patients en CMP qui pratiquaient une activité artistique pour la première fois de leur vie suite à un accident de la vie (une pathologie mentale) ou un trouble plus durable qu'ils essayaient de porter. Pour ces personnes, dans un premier temps du moins, je pense que la question leur semblera très pertinente, et pas franchement caricaturale. Je dis ça en connaissance de cause car j'ai commencé à peindre dans la souffrance, même si ce ne fut pas le cas pour l'écriture. Il est logique que notre parcours marque notre regard sur l'activité en tant que telle  :).

Hors ligne emma

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Re : Peut-on écrire lorsque l'on est heureux?
« Réponse #22 le: 04 octobre 2018 à 00:34:04 »
en fait je viens de me rendre compte que la réponse dépend beaucoup de ce que l'on entend par "heureux".
 Parfois, ou plutôt pour certains, être heureux c'est être satisfait. Considérer qu'on a tout ce qui faut dans notre existence  pour se sentir comblé et n'avoir plus rien à attendre. Quelque chose de très terre à terre finalement.
 
La satisfaction n'est pas quelque chose selon moi de très propice à la création, pour créer il faut avoir soif d'autre chose, toujours, sans jamais savoir quoi exactement. Ce n'est nullement incompatible avec le bonheur, c'est juste une façon différente d'être heureux, un peu plus exigeante peut être, ou simplement moins conventionnelle. Beaucoup de gens un peu bornés interprètent çà comme relevant d'un tempérament borderline ou dépressif, et combien de fois n'ai-je pas entendu à mon propos "elle ne sait pas ce qu'elle veut", "elle manque de repères" etc... Alors que j'ai juste une conception différente de ce qu'être heureux veut dire, ma notion de bien être n'est pas figée, elle ne repose pas sur un idéal de stabilité affective et matérielle.

en fait je pense que c'est un énorme cliché qu'il faut mettre à bas

Hors ligne Erwan

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Re : Peut-on écrire lorsque l'on est heureux?
« Réponse #23 le: 04 octobre 2018 à 18:03:02 »
Citer
Parfois, ou plutôt pour certains, être heureux c'est être satisfait. Considérer qu'on a tout ce qui faut dans notre existence pour se sentir comblé et n'avoir plus rien à attendre.

OK pour se sentir comblé, mais je suis plus septique sur le fait de n'avoir plus rien à attendre. Quelqu'un sur le point de ce suicider pourrait estimer ne plus rien avoir à attendre, ça ne me surprendrait pas. Mais quelqu'un d'heureux, j'ai du mal à voir. Pour ce qui est d'avoir toujours soif d'autre chose, ça me semble très relatif là aussi. On pourrait considérer quelqu'un de totalement satisfait de sa vie, et qui ne chercherait pas à la changer, mais pour qui pourtant chaque instant est différent des précédents, et qui a envie de découvrir la suite telle qu'elle vient. Et en être là encore très satisfait. Je veux dire par là qu'on peut vouloir découvrir autre chose, sans pour autant que ce soit un rejet du présent ou du passé. Ça peut être très bien avant, très bien maintenant, et j'ai soif de l'expérience de demain. De ce point de vue, ça ne me semble pas incompatible avec la création.
« Modifié: 04 octobre 2018 à 18:06:12 par Erwan »

Hors ligne Mutgnan - Lip

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Re : Peut-on écrire lorsque l'on est heureux?
« Réponse #24 le: 06 octobre 2018 à 16:55:24 »
Pour ma part je pense que ce qui me fait écrire est lié à mes souffrances. Je prends l'écriture comme une véritable catharsis. Cependant je ne comprend vraiment le sens profond de ce que j'écris que bien après l'avoir mis noir sur blanc.
Mais ce qui peut être contradictoire est que pour écrire sur mes souffrances je dois m'en être assez éloignée (ou les avoir bien refoulées) et je dois donc être dans un état d'esprit positif dans un environnement heureux et détendu.
L'évitement est ma signature dans la vie réelle et je fais vivre mes douleurs à mes personnages.
Maintenant reste à déterminer si leur bonheur sont issus des miens.

Hors ligne Nacas

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Re : Peut-on écrire lorsque l'on est heureux?
« Réponse #25 le: 23 octobre 2018 à 12:59:29 »
Oh oui ! N'écrit-on jamais que lorsqu'on est heureux ! Je ne sais pas comment décrire, si mes sens ne sont pas moi, si les affres font de moi un vulgaire chat de paille, une musque sans âme !
La vie d'une plume qui tourne et bulle, pourrait-elle ne pas s'étioler, si ses mouvements sont d'une main déprime, des pires !
La tristesse comme un moteur une sensation bien éveillé au-dessus de la torpeur s'élève - moteur ! mais moteur pour quoi pour qui, est-ce bien toi qu'écrit, qu'écrivit et qu'écrivèrent les âmes tristes heureuses d'être - tristes ! qui t'habitèrent puis restèrent elle ?
Si la tristesse t'égare, que tes tourments prennent tournure, en poésie délivrée, délivrante ou enivrée, n'es-tu finalement complet - d'avoir pu sentir exister ?
La naissance en bonheur ultime, complet comprend ses limites, et reste entier dans sa suite - il reste lui !

Il reste lui. Le texte a besoin d'intégrité. Le triste porte-plume n'écrit que des cendres, grisâtres grises et peu lustrées, alors que sa tristesse prend ses armes, et heureuse de vivre livre alors ses plus belles teintures orangées. Si tu écris triste et bien, c'est pas toi qu'a tout écrit ! C'est elle !
C'est elle ! C'est elle !
Cesse-donc de t'apitoyer, et sa grandeur dérober.
T'es nul ! T'es nul !
Mais elle est en toi et reste à toi de savoir où tu t'arrêtes.
Quelles sont tes limites ? et quelles seront celles de tes suites ? Trouve-toi complet complet complet...
Et tu t'exsanguira fatigué d'expliquer.

Ton sang n'est-il tien ?
Mais si ! Mais si !

Ah non ! Ah non !
Nacas
Les restaurants sont à tous les étages au sommet de la pyramide sociale.

Hors ligne Betty B.

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Re : Peut-on écrire lorsque l'on est heureux?
« Réponse #26 le: 28 octobre 2018 à 12:14:25 »
Le titre de la discussion m'a interpellé parce que je me suis posé de nombreuses fois cette question !

Pour ma part, j'ai beaucoup plus de facilité à écrire quand je ressens des sentiments négatifs. J'ai le sentiment d'être plus "juste" dans les émotions. Quand je suis triste, déçue ou en colère, l'écriture me semble plus naturelle et plus vraie. Les adjectifs sont alors plus nombreux et plus variés pour décrire la douleur. Mais ça c'est personnel.

D'ailleurs, les bienfaits de la thérapie par l'écriture sont reconnus, soigner les maux par les mots...  ;)

En revanche, quand tout va bien dans le meilleur des mondes, j'ai tendance à me sentir beaucoup moins inspirée. L'écriture heureuse, je trouve ça fade. Comme si je n'avais "rien à raconter". Alors ça ne m'empêche pas d'écrire, mais je mets plus de temps à me concentrer, à trouver un thème et à noircir quelques pages.

Hors ligne Alan Tréard

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Re : Peut-on écrire lorsque l'on est heureux?
« Réponse #27 le: 16 février 2019 à 12:57:33 »
Oui, c'est une évidence ! L'euphorie et l'enthousiasme sont aussi des sources d'inspiration. Je veux dire, toute émotion est source d'inspiration, donc on cherche différents facteurs de créativité.

En fait, après avoir mûrement réfléchit à ce sujet, je me rends compte que, derrière la notion de tristesse, il y a une forme de cadre émotionnel très primaire qui n'a rien à voir avec des sentiments plus profonds, plus recherchés.

Je crois que si le terme de bonheur n'est recherché qu'à travers un sentiment de satisfaction passionnelle sans aucune forme de rationalité, alors on entre dans le domaine de l'incontrôlable et je désapprouve tout à fait.

Je trouve que si ce sujet ne parle que de bonheur au sens « bestial » du terme, ça ne sert à rien d'écrire « sous le coup de l'émotion » juste pour se faire fantasmer, c'est vraiment problématique de percevoir les choses comme cela. D'accord, je l'admets : les émotions jouent un rôle très important en littérature, j'avais d'ailleurs ouvert un sujet de débat à une époque à propos de l'émotion ; de réduire la littérature à une espèce d’amas de satisfactions ou d'insatisfactions infantiles me semble profondément rédhibitoire.

Le débat est ouvert, j'en conviens, il me semble même fondamental de pouvoir se poser ce genre de questionnement !
Mon carnet de bord avec un projet de fantasy.

Hors ligne Papillon

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Re : Peut-on écrire lorsque l'on est heureux?
« Réponse #28 le: 16 février 2019 à 13:46:56 »
Bonjour à tous,

Les réactions sont intéressantes et vraies selon tout un chacun, même si différentes.

Pour partager mon expérience, j'ai touché à l'écriture après le décès de ma mère. J'ai eu besoin, par l'écriture, de déverser le mal-être qui me rongeait, l'incompréhension, la colère, la peine, l'amour, et tout un tas d'autres choses. Écrire a été ma survie, mon exutoire, ma libération, et une façon de lui parler encore, au-delà de la vie, parce que cela me faisait du bien de pouvoir le crier sur le papier pour m'en libérer.

Depuis, j'ai toujours gardé ce besoin (car il s'agit d'un besoin plus qu'une envie) de "sortir" mes émotions et sentiments négatifs dans les mots. Soigner les maux par les mots, comme le souligne si bien Betty. Et quand bien même les émotions négatives sont encore le moteur premier de mes inspirations, je les mêle à des sentiments positifs parfois, pour créer un contraste ou un espoir à venir, comme une lumière au bout de la route.
De mots en mots, je n'écris plus seulement pour cette raison aujourd'hui. Par amour des mots, de la langue et de l'expression de soi, oui.

Tout cela pour dire que parler ou écrire de ce qui ronge, angoisse ou rend triste, extérioriser ses pensées, permet de ne plus les garder à l'intérieur de soi au point de submerger et faire tomber, parfois, dans la dépression. Pour le coup, je la connais bien, et je "plussoie" les propos disant que la dépression n'aide en rien à écrire, ou être créatif au sens plus large du terme, voire de vivre.
"Le battement d'ailes d'un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ?"
Edward Lorenz

 


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