Bonjour tout le monde,
Aujourd'hui je m'essaie à un poème sur certains difficiles constats que j'ai pu faire. Étant donné que certains pourraient s'identifier au poème, j'ai voulu y privilégier une très grande pudeur, une forme de tolérance qui essaie d'éloigner au maximum tout jugement moral, et qui se veut être au plus proche de l'observation et de la restitution.
Et avant tout, toutes mes amitiés à vous, Mesdames & Messieurs.
Le parti de soi
Telle une réponse à l'isolement
Est celui qui montre l'hallucination
L'accompagne, la suit
Et qui la considère, reconsidère, et re-reconsidère
─ Ce qui produit l'usure de l'activité.
L'hallucination de là
D'ici et d'ailleurs
Douleur éprouvée
Infligée
Restitution d'une sensation où la moindre perception est devenue une souffrance
Tautologie catastrophée
Ce mouvement de l'illusion évoque l'illusion minute après minute
Dans une répétition, une répétition insensée
Vite, vite, vite
Et ainsi montre-t-on inlassablement ce qu'est l'inimaginable
Ça l'est, et martelé
En quoi est-ce inimaginable
À quel point ça reste inimaginable
Terrifié
Si bien qu'il ne reste plus que ce leurre
Pour alimenter l'esprit de spasmes et d'épuisement
On en fermerait les yeux d'horreur
En voici un, d'empire en proie à l'imagination
─ Je ne suis pas certain de vouloir appartenir à cette ombre...
Des idées de l'étrange en un son grave qui se duplique
Telle répétition à l'infini
De preuves
De raisons
De certitudes
D'expertises
De pronostics
De vérités
Qui vont accréditer l'absence de réalité
Encore s'enfonçant dans l'oubli
Dans une représentation tout ce qu'il y a plus primaire
Éclectique
Et qui dans leur utilisation vont alimenter le soupçon
Granuleux symbole
Incertitude qui n'entend construire aucun édifice
Un sursaut de stupeur
Gouffre d'incohérences
Venant du parti de soi.