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Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes courts (Modérateur: Claudius) » [Nouvelle...longue haha] Etat de crise.

Auteur Sujet: [Nouvelle...longue haha] Etat de crise.  (Lu 1724 fois)

Hors ligne Elena

  • Tabellion
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[Nouvelle...longue haha] Etat de crise.
« le: 08 décembre 2009 à 19:17:13 »
Nouveau texte. Enfin, nouveau...J'ai essayé de plus aérer (je remercie ma colocataire qui m'y a aidé d'ailleurs  :mrgreen:) mais je sais pas si c'est mieux  ><
Bref, donnez-moi vos avis *se glisse dans son armure*

________________________________________________________________

Il faisait sombre et froid dans la chambre. Le même genre d’ambiance qu’on retrouve dans  les salons funéraires ou encore tous ces endroits où détestait se rendre Sue. Il y planait une odeur de mort. Une odeur de chair en décomposition, de peau rongée par les nombreux insectes dont elle ne connaissait pas même les noms. Sue avait les yeux grands ouverts. Elle écoutait son mari dormir, elle regardait son ventre s’élever puis redescendre au rythme régulier de sa respiration. Elle avait l’esprit ailleurs, perturbé par une monstrueuse révélation. La jeune femme se leva doucement et se dirigea vers la petite salle de bain rose. Il fallait qu’elle réfléchisse. Qu’elle remette ses idées en place et qu’elle trouve une solution à cet évident problème. Elle entendit son mari pousser un léger ronflement et sa colère s’accrut. Comment pouvait-il dormir après ce qui venait de se passer ? Claire.
Il l’avait appelée Claire pendant qu’ils faisaient l’amour dans cette chambre d’hôtel. Pourquoi dans une chambre d’hôtel d’ailleurs ? Tout cela n’avait aucun sens, absolument aucun sens. La seule chose que Sue comprenait c’était que son mari avait une maitresse. Ou pire, qu’il avait une double vie et une autre famille quelque part. La jolie blonde se demandait comment en parler avec lui, arriver à lui faire avouer son crime sans trop éveiller ses soupçons. Pourquoi prendre autant de précautions, ce porc ne mérite qu’un châtiment exemplaire. Pourquoi devrais-tu être clémente, il t’a brisé le cœur non ? Sue secoua la tête pour chasser l’horripilante petite voix de son esprit. Elle se laissa doucement tomber sur le rebord de la baignoire et se mit à frotter nerveusement ses mains sur ses cuisses. Il fallait qu’elle trouve quelque chose, une chose qui le ferait suffisamment souffrir pour que son cœur en soit apaisé. Un rictus tordit sa bouche et le goût de la bile remonta dans sa gorge.

Il était tôt, encore très tôt même, puisque le jour ne passait pas dans les interstices des volets. Sue s’enveloppa dans le peignoir rose en éponge mis à disposition par l’hôtel et revint s’assoir sur le lit. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle allait pouvoir faire ou dire, elle savait seulement qu’elle le ferait bien. Juste parce qu’elle était calme. De ses longues et fines mains, elle caressa le torse de son mari qui frissonna au contact de ces frôlements. Il ouvrit doucement les yeux et lui adressa un sourire tendre lorsqu’il la vit.
- Comment va Mme Nicolas Parker ce matin ? demanda-t-il en se redressant pour l’embrasser doucement.
Sue ne répondit pas et le laissa faire, se sentant un peu grisée par le désir qui montait furieusement. Elle le laissa la plaquer tendrement sur le lit, la caresser, l’embrasser, aventurer ses doigts et la faire jouir plus d’une fois. S’était-il entrainé avec beaucoup d’autres femmes pour parvenir à lui faire l’amour comme il le faisait ? La colère reprit le dessus et elle s’accouda sur son oreiller, faisant face à son mari. Il redessinait les formes de son corps en la frôlant de ses doigts, encore un peu transpirant de lui avoir fait l’amour. Ses longs cheveux balayant l’oreiller, elle le fixait, les sourcils froncés et l’esprit en proie à de nombreuses interrogations.

Nicolas l’attira à lui mais elle se défila et se mit à califourchon sur son ventre. Un peu surpris de la voir prendre une telle initiative, il sentit son désir à peine apaisé revenir au galop. Il regarda sa femme réenfiler son peignoir rose, comme un gigantesque sens interdit qu’elle plantait sur son corps.
- Que se passe-t-il mon amour ?
- M’as-tu déjà trompé ? demanda-t-elle sans préambule.
Nicolas sentit son cœur rater un battement. Question piège ou question innocente ? Savait-elle déjà, avait-elle seulement des doutes, ou était-ce simplement une vérification de femme un peu jalouse ? Il fallait qu’il réfléchisse vite, très vite…Il ne pouvait subsister aucune preuve de cette nuit, c’était impossible. Si elle avait découvert quelque chose il pourrait toujours dire qu’il était tellement saoul qu’il ne s’en souvenait même pas. Oui, c’était ce qu’il devrait dire au cas où. Il se mit en position assise et la fit glisser sur ses cuisses avant de prendre son visage entre ses mains.
- Mon amour, je t’aime. Tu es la seule femme avec qui je veux passer ma vie, et aussi la seule femme qui me rende complètement fou de désir.
C’était vrai ça. Enfin, presque. Il l’avait épousée parce qu’il l’aimait et parce qu’avec elle, il pensait faire l’amour comme un dieu. Mais cette fille, ce soir là au bar…Il chassa le souvenir de son corps parfait et darda ses iris dans celles de sa femme.
- Je ne t’ai jamais trompé.
Sue sonda son âme à travers ses pupilles et n’y vit aucun mensonge. Peut-être s’était-elle trompée, peut-être avait-elle mal compris lorsqu’il avait relevé son visage d’entre ses cuisses…Il y avait eu une telle euphorie entre eux qu’il avait dû dire une chose qu’elle avait mal entendu. Rassurée, elle descendit du lit et dénoua doucement son peignoir avant d’en écarter les pans.

Lorsqu’elle vit les yeux brillants de Nicolas elle eut la certitude qu’elle s’était trompée. Elle fit tomber le tissu en éponge rose et se dirigea vers la salle de bain. Nicolas la plaqua contre le mur de la douche et fit remonter sa cuisse contre la sienne tandis qu’elle ouvrait le robinet d’eau.
- Mon dieu, Claire, souffla-t-il d’une voix rauque dans son cou.
Ses mains suspendirent leur geste, l’eau glissant sur leurs corps nus. Et son incrédulité se transforma en rage sanglante. Ce n’était pas possible, non ce n’était pas vrai, c’était un cauchemar ou une sinistre blague, n’importe quoi. N’importe quoi, sauf ça. Et cet être immonde qui continuait de la baiser sous l’eau qui coulait inlassablement. On se serait cru dans une scène déjà vue, un rideau de douche en plastique transparent qui s’ouvre, une main qui brandit un poignard et une jeune femme qui hurle. L’eau devient rouge, rouge, rouge. Bute-le. Sue regardait ses mains pendre lamentablement le long de son corps, ses mains si lourdes dont elle ne savait que faire pour les rendre plus légère. Nicolas ne vit rien, absolument rien. Pour le moment il jouissait. Profondément en elle. Le reste…rien à foutre. Et lorsque son va et vient incessant fut terminé, lorsqu’il se retira pour la cinquième fois depuis leur arrivée dans cette chambre d’hôtel, son corps était si fatigué qu’il ne la regarda même pas. S’il avait vu, s’il avait senti le malaise qui s’était emparé de l’atmosphère moite, peut-être que…Non. Il retourna s’allonger sur le lit. Et elle resta là, prostrée sous la douche brulante qui n’arrêtait plus de se déverser sur son corps meurtri.

- Maman me l’avait dit, oh ça oui elle me l’avait dit…murmura-t-elle doucement.

Elle lui avait rit au nez lorsqu’elle avait tenté de la prévenir qu’un jour elle serait malheureuse. Il fallait qu’elle réagisse, c’était une femme fière, quelqu’un qui ne se laissait jamais dominer de la sorte. Allez, tue-le. Quelle méthode employer, mon dieu que faire. Comment tue-t-on un homme ? Il n’y avait pas de leçon sur ce sujet dans les écoles. L’eau ruisselait toujours sur son corps qui ressemblait à du magma en fusion, la moindre de ses petites cellules cherchant la solution à ce problème épineux. Comment tue-t-on quelqu’un ? Nombreuses méthodes, certes, mais laquelle employer ? Et puis Sue vit le rasoir posé comme une évidence sur le sac entrouvert où étaient rangées toutes leurs affaires de toilette. Elle ne se souvenait même plus avoir fait ce sac. Mais ça n’avait aucune importance. Tout était calme. D’une parfaite harmonie. Le regard toujours posé sur le petit rasoir gris, elle éteignit d’une main distraite le flot de l’eau. Un nuage de vapeur la précéda lorsqu’elle ouvrit la porte de la douche et l’entoura durant quelques secondes comme une aura protectrice. La jeune femme effleura de l’index le manche en plastique lisse de l’instrument tranchant tout en cherchant des yeux les ustensiles utiles à sa mise en scène. Elle avait toujours senti cette force qui prenait possession d’elle ce soir, elle avait toujours bêtement rougie quand elle se sentait perdre le contrôle d’elle-même. Mais cette nuit tout était différent. Cette nuit elle avait but précis où sa force pouvait se déverser. C’était à elle de l’empêcher de nuire. Elle attrapa les deux ceintures qui reposaient sur la baignoire d’une main et prit avec précaution le rasoir de l’autre. Nicolas s’était rendormi et sa respiration régulière emplissait la totalité de la pièce. Il prenait de la place, tellement de place. Dépêche-toi, tue-le. Comme quelques minutes auparavant, minutes qui lui semblaient une décennie, elle se mit à califourchon sur le haut de ses cuisses et entreprit de lui attacher les pieds aux barreaux du lit avec la première ceinture. Il cligna des paupières et la regarda tout d’abord stupéfait.

-Mais tu es insatiable mon amour ! chuchota-t-il en lui caressant le sein gauche.

Avec un sourire elle attrapa ses mains et les attacha de la même manière. Tout d’abord euphorique, le visage de Nicolas sembla se décomposer lentement, dans un effet grossier, lorsqu’il vit ce que sa femme attrapa derrière elle. Il savait qu’elle avait toujours eu une certaine antipathie pour son torse velu, mais Nicolas considérait cette toison comme l’un de ses aspects les plus virils. Il y eut un moment de flottement dans son esprit lorsqu’il s’imagina complètement imberbe. Hors de question. Un homme ne renonce jamais à sa virilité. Il faudrait qu’elle fasse avec.
- Mon amour, je suis désolé mais je refuse toujours de renoncer à mes si magnifiques poils, dit-il en souriant. Je sais que tu n’en es pas vraiment fan, mais j’y tiens en fin de compte…
- Oh mais je ne comptais pas t’épiler, l’interrompit-elle.
Elle le fit frissonner en le frôlant de ses longs doigts et rapprocha son visage du sien. Il n’y avait plus aucune colère dans son regard, une simple résignation qui faisait froid dans le dos.
- Nicolas tu m’as menti. Je suis déçue, tu n’imagines pas à quel point, murmura-t-elle. Je sais que tu m’as trompé. Claire, n’est-ce pas ?
- Claire ? Mais de quoi parles-tu ?
Elle eut un petit rire et secoua la tête de gauche à droite. Il avait en plus le culot de s’enfoncer dans son mensonge. L’atmosphère froide était revenue dans la chambre et Sue comprit que l’instant fatidique venait d’arriver, posant ses mains rassurantes sur les épaules de la jeune femme.

Elle posa le rasoir sur le torse de son mari, appuya de plus en plus fort les lames sur la peau tendu et commença à faire glisser le coupe-chou de haut en bas sous le regard horrifié de Nicolas. Comme les lames peinaient à entamer la peau, elle changea le sens de son mouvement au profit de l’horizontale. Les premières gouttes de sang roulèrent sur ses flancs, comme de longues larmes écarlates, et tracèrent des fleurs sanglantes sur les draps blancs de l’hôtel. Nicolas s’agita, tentant de se détacher mais le seul effet de cette tentative infructueuse fut de faire rire Sue.
- D’accord, arrête, c’est vrai que je t’ai trompé mais j’étais complètement saoul...Claire s’il te plait arrête, tu me fais mal, pleurnicha-t-il.

Un peu abasourdie qu’il ose encore l’appeler Claire, Sue resta bouche bée quelques minutes puis de rage le gifla avec le rasoir. Un long lambeau de peau se détacha sur la moitié de la surface de sa joue et il étouffa un gémissement de douleur. Sue l’attrapa du bout des doigts et tira tout doucement dessus pour le détacher, arrachant des larmes à son mari.
- Mon amour, je t’en prie arrête…Je te promets de ne plus jamais recommencer…
Lassée de l’entendre parler la jeune femme chercha du regard quelque chose qui pourrait le faire taire et elle vit son nécessaire de couture emmené au cas où. Elle avait toujours été plus que précautionneuse, essayant d’empêcher le moindre petit détail de se détraquer sans qu’elle puisse résoudre le problème. Aucun bouton ne s’était décousu. Mais son fil et son aiguille allaient trouver usage. Soudainement silencieux, Nicolas la regarda passer le fil au travers du chas de l’aiguille. Mais lorsqu’il ouvrit la bouche en comprenant ce qu’elle avait l’intention de faire, elle lui pinça si fort les deux lèvres qu’elles en devinrent blanches. Elle entreprit de commencer au coin gauche et les yeux de Nicolas s’agrandirent de terreur. Il tenta de hurler mais sa voix resta prisonnière au fond de sa gorge. Sue perça cinq fois la peau et créa un zigzag d’une forme étrange avec le fil noir teinté de sang.

Elle pencha la tête et admira son travail, satisfaite et peu perfectionniste. Le jour commençait à percer lentement à travers les volets et formait de petites tâches blanches sur l’oreiller.  Sue sursauta et étouffa un cri de douleur à la vue du jour se levant. Prise d’une soudaine frénésie elle éplucha son mari comme on éplucherait un fruit mûr et en fit sortir tout le jus. Lorsque les muscles de Nicolas furent à vif, lorsque son regard devint vitreux, elle se sentit soudainement libérée d’un poids des plus énormes. Il n’avait en aucun cas le droit de la faire souffrir elle, elle qui s’était occupée de lui durant toutes ces années, le soignant, préparant ses repas, lavant son linge et lui faisant l’amour. Qui lui avait permis de la trahir avec cette Claire ? En le regardant agoniser, Sue décida de lui rendre la parole, sa dernière parole, et coupa le fil qui colmatait sa bouche.
- Oh mon pauvre chéri, regarde-toi…Tu ressembles à ces tomates pelées que tu adorais me voir mettre dans mes sauces. Comme c’est amusant, s’émerveilla-t-elle.
Nicolas ouvrit la bouche et dit quelque chose qu’elle ne comprit pas. Elle se pencha, l’oreille vers son haleine de mourant et recueillit au creux de son oreille le secret de son époux.
- Elle s’appelait Betty, soupira-t-il.
Sa tête retomba lourdement sur l’oreiller et son regard resta accroché aux particules de l’air. Betty ? Sue gonfla les narines et assena une nouvelle gifle tranchante sur l’autre joue et elle l’acheva d’une rotation sèche de sa tête dont le craquement sinistre la fit frissonner. Deux fois. Il avait osé fourrer sa queue chez deux autres femmes. Sue descendit du lit et s’assit sur le fauteuil en velours rouge qui faisait face au lit, tournant et retournant entre ses mains le petit rasoir sanguinolent. Le soleil obliqua et darda l’un de ses rayons qui se posa sur le triangle sombre entre ses cuisses. La mise à jour de ce trigone noir par le dieu soleil choqua Sue. Comme la mise en évidence d’une tare familiale et humaine et méprisable pour cela. Elle rasa donc frénétiquement chaque poil mis en lumière par le jour et ne desserra pas une seule fois les cuisses, même lorsque les lames lui entaillèrent la peau et que le sang perla. Deux coups secs frappèrent à la porte et la firent sursauter.
- Service d’étage, s’annonça une fluette voix féminine.
Sue se dirigea lentement vers la porte, complètement nue, et offrit la vue de son corps à une jeune métisse qui apportait le petit déjeuner à un couple marié qui lui avait semblé très amoureux la veille. Lorsqu’elle vit le corps couvert de petites gouttelettes de sang, la jeune femme ouvrit deux grands yeux horrifiés.
- Mademoiselle, vous devriez prévenir la police. Je m’appelle Sue Parker et je viens de tuer mon mari, déclara-t-elle posément.


Accroupi devant elle, le commissaire aux traits fatigués la regardait longuement, comme absorbé dans la contemplation fasciné d’un tableau. Sue mit quelques secondes à répondre.
- Je m’appelle Sue Parker, mariée depuis 8 ans à Nicolas Parker.
- Et pour quel mobile avez-vous tué votre mari ?
- Il m’a trompé. Il m’a appelé Claire en me faisant l’amour. C’était inadmissible.
Le policier se releva et observa longuement la jeune femme brune. Une si jolie femme qui commettait une horreur pareil. Il soupira et secoua lentement la tête en refermant son calepin. Un des jeunes enquêteurs lui amena les papiers d’identité de la victime et de sa meurtrière. Il ouvrit le petit portefeuille crème et sortit la carte d’identité de la jeune femme. Il allait la ranger lorsqu’un détail attira son attention.
- Nom : Parker, Prénom : Claire, lit-il tout haut.
Mme Parker regardait d’un œil absent les policiers fouiller la chambre et emporter le corps de son mari. Le commissaire Applegate faisait aller et venir son regard entre la carte d’identité et le visage de la jeune femme, cherchant le canular.
- Mme Parker, comment m’avez-vous dit vous appeler ?
- Sue, répondit-elle en relevant la tête vers lui.
- Sue…En ce cas pourquoi vos papiers indiquent-ils tous le prénom Claire ?
Elle le regarda incrédule tout d’abord avant de transformer ça en rage. Elle lui cracha au visage.
- Ne m’insultez pas Monsieur le policier, vous pourriez le regretter. Je m’appelle Sue.

Sue, jolie blonde au visage émacié et au corps svelte rencontra son visage dans le reflet de la fenêtre. Et y vit une jeune femme brune, aux cheveux courts et aux courbes généreuses. Elle hurla.

- Claire Parker, commença le commissaire d’un ton légèrement méfiant, je vous arrête pour le meurtre de votre mari, Nicolas Parker. Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous…
« Modifié: 15 décembre 2009 à 15:53:53 par Elena »

Hors ligne Kathya

  • Grand Encrier Cosmique
  • Messages: 1 271
    • Page perso
Re : [Nouvelle...longue haha] Etat de crise.
« Réponse #1 le: 08 décembre 2009 à 21:45:10 »
Citer
J'ai essayé de plus aérer (je remercie ma colocataire qui m'y a aidé d'ailleurs  :mrgreen:)
Et je remercie ta colocataire pour la survie de mes yeux.  :D

Citer
Bref, donnez-moi vos avis *se glisse dans son armure*
Ca ne te sauvera pas, je ne lance que des micro-piques format épine de cactus.  :P ::)

Citer
Le même genre d’ambiance qu’on retrouve dans les morgues, les salons funéraires, bref les endroits où détestait se rendre Sue.
Cette formulation me paraît bizarre car ça laisse à penser qu'elle a déjà tenté l'expérience... Autant pour les salons funéraires ça se comprend, autant les morgues, c'est moins courant pour le quidam moyen.

Citer
les nombreux insectes dont elle ne connaissait pas la moitié des noms.
Même si tout le règne animal a des noms scientifiques en deux parties, cette tournure me surprend... "pas même l'espèce" ou "pas les noms", me choquerait moins.

Citer
ce qu’il venait de se passer
ce qui ?

La petite voix aurait peut-être mérité des sauts de lignes ?  ::)

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faire l’amour comme il le faisait ? La colère reprit le dessus et elle s’accouda sur son oreiller, faisant face à son mari. Il redessinait les formes de son corps en la frôlant de ses doigts, encore un peu transpirant de lui avoir fait l’amour.
Répétition

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elle avait toujours bêtement rougit

Citer
Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous…
Ca se passe aux Etats-Unis ?  ::)

Urgl, la scène de torture est bien décrite dans le genre glauque. (J'ai pas pu m'empêcher de penser à Coraline avec le fil et l'aiguille... x'D)
Par contre c'est dommage, j'ai trouvé la chute bien trop prévisible. Disons qu'au bout de quelques lignes, j'étais sûre qu'elle s'appelait Claire et qu'elle allait le tuer...  ::)
Du coup j'ai trouvé un peu de longueur sur la fin, qui ne fait que confirmer ce à quoi je m'attendais. Il faudrait renforcer un peu le mystère, mais cela reste un bon texte. :)
"Je suis la serveuse du bar Chez Régis ! Ou un leprechaun maléfique barrant l'entrée d'un escalier imaginaire..."

Et puis la Nuit seule.
Et rien d'autre, et plus rien de plus.

Avant l'hiver, Léa Silhol

Maître Hibou

  • Invité
Re : [Nouvelle...longue haha] Etat de crise.
« Réponse #2 le: 09 décembre 2009 à 11:23:34 »
J'aime bien, l'ambiance de l'histoire est bien représentée.

Je ne sais pas quoi dire d'autre.

Sylviolon

  • Invité
Re : [Nouvelle...longue haha] Etat de crise.
« Réponse #3 le: 13 décembre 2009 à 17:09:28 »
J'ai beaucoup aimé le texte dans son ensemble, mais j'avais compris bien avant la fin!
 Effectivement quelques longueurs dans la description des tortures...Hi!hi!
On a envie de lire plus vite (voire sauter des lignes) pour savoir si on avait bien vu.
Comment éviter que le lecteur ne devine trop vite? Peut-être  si le mari ne recommençait pas à l'appeler Claire...

Hors ligne Elena

  • Tabellion
  • Messages: 27
Re : [Nouvelle...longue haha] Etat de crise.
« Réponse #4 le: 14 décembre 2009 à 19:55:54 »
Je suis sincèrement désolée pour mon retard quant à vos commentaires mais j'ai eu un boulot d'enfer (qui a dit qu'en fac on ne foutait rien ?  ><) et en plus j'ai une angine (et noooon pas de n'H1n'N1 =D).
Merci pour vos gentils commentaires ainsi que vos corrections. Dooonc pour ce qui est de la chute, évidemment je ne pouvais pas juger vu que je connaissais déjà la fin en lisant (wah, trop intelligent ce que tu dis là...).
Ne me reste plus qu'à retravailler ce texte que j'aime beaucoup malgré ses nombreux défauts, et je suis ravie de voir qu'il vous plait aussi  :coeur:

PS : j'adore les scènes de torture gniark !

Verasoie

  • Invité
Re : [Nouvelle...longue haha] Etat de crise.
« Réponse #5 le: 15 décembre 2009 à 12:36:51 »
Citer
Il l’avait appelé Claire pendant
appelée

J'aime bien le décalage entre ton ambiance glauque et les petits rappels sur l'aspect cucul de la chambre d'hôtel XD "salle de bains rose" "peignoir rose".

Citer
Il l’avait épousé parce qu’il l’aimait
épousée

Citer
Tout d’abord euphorique, le visage de Nicolas sembla se décomposer lentement, dans un effet grossier, lorsqu’il vit ce que sa femme attrapa derrière elle. Il savait qu’elle avait toujours eu une certaine antipathie pour son torse velu, mais Nicolas considérait cette toison comme l’un de ses aspects les plus virils.
MDR.

Citer
L’atmosphère froide était revenue dans la chambre et Sue comprit que l’instant fatidique venait d’arriver, posant ses mains rassurantes sur les épaules de la jeune femme.
J'avais pas compris tout de suite que les mains sont celles de l'instant :/

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Elle posa le rasoir sur le torse de son mari, appuya de plus en plus fort les lames sur la peau tendu et commença à faire glisser le coupe-chou de haut en bas sous le regard horrifié de Nicolas. Comme les lames peinaient à entamer la peau, elle changea le sens de son mouvement au profit de l’horizontale. Les premières gouttes de sang roulèrent sur ses flancs, comme de longues larmes écarlates, et tracèrent des fleurs sanglantes sur les draps blancs de l’hôtel. Nicolas s’agita, tentant de se détacher mais le seul effet de cette tentative infructueuse fut de faire rire Sue.
Lol, au début de croyais que c'était un rasoir genre Vénus, moi xD. Tu fais bien de l'appeler "coupe-chou". Par contre, si tu pouvais préciser plus tôt... Sinon, le début du passage fait bizarre. XD

Citer
Comme un rayon de soleil touchant la fragile peau d’un vampire, Sue sursauta et étouffa un cri de douleur à la vue du jour se levant.
Attention, "comme un rayon de soleil" qualifie Sue, si tu construits sa phrase comme ça ^ ^ C'est incorrect.

Citer
Une si jolie femme qui commettait une horreur pareil.
Pareille

Citer
- Nom : Parker, Prénom : Claire, lit-il tout haut.
Lut-il

Contrairement à Kathya, je n'avais pas deviné la chute.

Pour l'aération, ça convient, je trouve. ^ ^

Bref, j'ai bien aimé, même si je trouve que la fin aurait mérité plus de... Je sais pas trop comment l'expliquer, elle m'a un poil déçue. Peut-être insister sur le côté cinglé de Sue...

Citer
- Mme Parker, comment m’avez-vous dit vous appeler ?
- Sue, répondit-elle en relevant la tête vers lui.

Genre ces deux répliques sont peut-être de trop. J'ai beaucoup aimé le passage où elle se voit dans le miroir, avec le côté décalé entre ton point de vue interne (on continue de l'appeler Sue) et la réalité. Du coup, je pense que ça se suffisait à soi-même, sans en rajouter sur le quiproquo. Le moment où le policier lit les papiers devrait suffire.

C'est tout ce que j'ai à redire. ^ ^


Edit : ah, oui, c'est bien ce que je me disais, toi aussi tu as dit que je t'avais coupé l'appétit :mrgreen: . Je confirme que tu mérites le "Mlle Gore", avec une palme pour le lambeau de peau délicatement détaché de la joue (même si j'ai moins apprécié celui-ci que le reste : la scène plus suggérée de la couture a plus d'impact, je trouve)
« Modifié: 15 décembre 2009 à 12:52:27 par Verasoie »

Hors ligne Elena

  • Tabellion
  • Messages: 27
Re : [Nouvelle...longue haha] Etat de crise.
« Réponse #6 le: 15 décembre 2009 à 15:55:29 »
Bon voilà pour les petites corrections qu'il fallait que je fasse à la suite de vos commentaires  ><

Verasoie : Mais non je ne suis pas gore, juste un peu beaucoup attirée par le sanguinolent d'une bonne scène de tranchage de peau ! =D (ok ok, je sors...)

 


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