Par exemple :
Des gens entourait le protagoniste principal de l’histoire.
Dans ton exemple, il n'y a ni "un des" ni "une des".
Comprends pas. Sinon, oui, il y a plein de trucs dans l'article avec lesquels je ne suis pas d'accord. Par exemple, les mots exprimant une imprécision (certains, quelques...) : parfois c'est justement ce qu'on veut faire ressortir (je crois que j'aime souvent ça, moi, l'imprécision, le flou) alors je ne vois pas pourquoi il faudrait s'en priver, mais d'autres fois ça peut affaiblir une idée ou une image. Le tout est de savoir (à peu près) ce qu'on fait. Pareil pour les verbes "pauvres" : ils peuvent être utilisés tout à fait sciemment, mais si ce n'est pas le cas l'article donne pas mal d'alternatives intéressantes. En tout cas je trouve enrichissant de se pencher sur la question. ("Penchez-vous, penchez-vous davantage", disait l'René
).
« Je suis un oiseau » pour moi cela signifie que le protagoniste est l’animal ou un homme fou.
C'est laisser bien peu de place à l'imagination.
Mais, précision qui me semble utile, je me situe plus du côté écriture poétique, et donc je recherche justement cette "folie", qui n'en est pas une du tout (c'est juste un
EMC, non ?). Je me permets une illustration
ici, ce sera peut-être plus clair. Ou moins.
C'est aussi parce que je me place dans le domaine poétique que je ne pourrais pas utiliser la formule que tu proposes :
« Je me sens heureux à cause de … » Les descriptions et explications détaillées me semblent aller de soi dans un texte prosaïque, elles sont souvent moins heureuses dans un poème.
[Avez-vous d'autres mots qui vous "embêtent" ?]
Les “qui” qui...
En effet.
Quelle idée de vouloir supprimer carrément un temps de la langue française qui nous donne le bonheur d'être si riche ?
Le pire c'est que tu puisses, Kanimp, estimer que "j'ai mangé" et "je mangeais" aient le même sens. Ça n'a pourtant vraiment rien à voir (...)
J'ai eu la même réaction. Pour moi, l'imparfait est un temps peu dynamique, au contraire : il décrit, installe, étale. Le passé composé et le passé simple sont plus "claquants", je leur trouve un côté "plongeon" dans un instant précis, éphémère, que ne permet pas l'imparfait.
Maintenant, je crois que ce choix peut être cohérent dans le cadre de la construction de son propre style, de son propre univers littéraire. Et donc ce qui fonctionne pour tel auteur ne sera pas forcément opportun pour un autre.
"c'est parce que cela ne se dit pas" (juste une boutade)
Franchement, pour moi, le mot "cela", c'est un peu
le mal. Il y a des traumatismes dont on ne se remet pas.