Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

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Auteur Sujet: L'Harmattan  (Lu 23940 fois)

Hors ligne Baptiste

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Re : L'Harmattan
« Réponse #30 le: 29 janvier 2017 à 00:47:22 »
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Cela ne signifie pas que je cautionne, mais que je survis.
Tu sais Alan, on est quelque uns dans ce cas là. Et pour de vrai, personne ne t'empêche de publier ce que tu veux et où tu veux. Tu demandes un avis, ou tu lances un débat, ben forcément les gens répondent. C'est un peu l'idée du forum en soit.

Moi aussi, je me pose la question de comment survivre. De ce que j'accepte pour payer mon loyer, mon assurance, mes charges, mon contrat social. des fois je fais des trucs avec des gens cool, mais en fait c'est pas cool, des fois c'est nul, rigide des le debut. des fois c'est artistiquement intéressant et payée une misère; des fois pas.
Des fois c'est artistiquement intéressant et en plus bien payé. Et comme souvent, quand c'est le cas, nous(moi) on s'étonne. Ben le mec nous (me) dit : "non mais c'est normal, tu fais ton job, c'est même pour ça qu'on vous a engagé".
Honnêtement, Alan, tu fais bien ce que tu veux. Et pour de vrai, y a personne qui t'empêche de publier où que ce soit. Fais comme moi, demmerde toi tant que tu peux, choisis ce qui parait être en accord avec tes interêt immédiat. Oui c'est sûr, le livre va mal, la culture va mal, globalement le monde va mal.
Moi qui fait dans la survivance, je sais ce que j'accepte quand je vends mon âme au diable comme on dit. Je sais aussi ce que je perds quand je ne prends pas un boulout. Et aussi ce que j'y gagne. Et encore une fois on est, à mon avis un certains nombre dans ce cas là.
Donc Alan, publie chez l'harmattan si ça te semble être ta solution. Par contre ne nous demande pas de cautionner ce choix là si c'est ça que tu cherches. Quand on survit, tout le monde fais ce qu'il peux


Amicalement
De la part d'un autre survivant

PS : et je plussoie ce que t'on dit milora et ben.g qui ont posté avant moi

EDIT: je me permets également de plussoyer ma condisciple ci dessous, parce que c'est un peu l'enjeu du problème. Être publié, si c'est ton vœu, y a rien de problématique la dedans. Ce serait juste dommage que tu permettes aux ceusses de l'harmattan de se faire du fric sur ton dos.
Je parlais de survivance, c'est vraiment la question Alan. Fais tout comme tu peux, mais essaye de trouver des trucs qui te feront rien perdre.
(ou qui ne te couteront rien, parce qu'un editeur qui te fais acheter ton livre, .... bref)

bon courage en tous cas,
très sincèrement
« Modifié: 29 janvier 2017 à 01:10:42 par Baptiste »

anlor

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Re : L'Harmattan
« Réponse #31 le: 29 janvier 2017 à 01:00:15 »
Alan, juste, fais attention. Va pas perdre tes droits pour rien.
« Modifié: 29 janvier 2017 à 01:06:34 par anlor »

Hors ligne Kailiana

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Re : L'Harmattan
« Réponse #32 le: 29 janvier 2017 à 15:56:09 »
Alan, je vais sans doute pas mal répéter ce que disent les autres, mais : il n'y a pas de jugement, tu es libre de faire ce que tu veux et parfois il n'y a pas de solution parfaite, et je le répète mais (de ma part en tout cas) il n'y a aucun jugement. Comme l'a très bien dis Baptiste, il faut faire ce qu'on peut pour survivre, et avoir conscience de ce qu'on perd et gagne en faisant un choix.

Ce qui m'embête dans ce que tu dis, et me pousse à réagir alors que je n'ai pas grand chose à dire de nouveau par rapport aux autres, c'est que j'ai l'impression que tu as une idée fausse de l'Harmattan, et qu'en signant chez eux, tu vas juste perdre les droits sur ton texte sans rien y gagner. Et c'est ça qui me peine. Si j'essaie de résumer les choses concrètement (reprenez moi si je fais des erreurs) :

En signant chez l'Harmattan :
- tu perds le droit de faire ce que tu veux de ton texte
- tu auras beau vendre des livres, tu ne gagneras rien (c'est très difficile/impossible de vendre plus de 500 exemplaires... )
- tu devras faire ta promotion toi-même
- il y a le nom de l'Harmattan sur ton livre... ce qui, je pense, n'apporte absolument rien. Tu es (je pense) quelqu'un d'impliqué, qui avec Nuit Debout échange avec d'autres personnes : alors, avant de signer, demande autour de toi, aux personnes qui pourraient acheter tes livres, si elles seraient plus susceptibles de faire l'achat si le livre est aux éditions l'Harmattan ou pas. Fais une étude de marché, en quelques sortes, parce que de toute façon avec l'Harmattan c'est toi qui sera chargé de vendre tes livres/patates. (que tu peux certes vendre comme de très bonnes patates, mais n'empêche que tu devras te charger toi-même de la vente)

Si tu vends ton livre en auto-édition :
- tu gardes le droit de faire ce que tu veux de ton texte
- tu gagnes (un peu) d'argent à chaque exemplaire vendu
- tu devras faire ta promotion toi-même

Si tu cherches de petites maisons d'édition:
- tu perds les droits sur ton texte comme pour l'Harmattan, mais dans une petite structure, je suppose que certaines négotiations peuvent être faites
- tu gagnes (un tout petit peu) d'argent
- l'éditeur fera de la promotion, à son niveau donc sans doute pas beaucoup, mais toujours plus que l'Harmattan ; et si tu as bien ciblé la maison d'édition, il y a des chances pour qu'il publie d'autres textes semblables, donc puisse plus facilement atteindre des lecteurs intéressés par ton texte
- tu peux aussi faire la promotion toi-même
- c'est certes possible que la maison d'édition ferme au bout de x années. Si cela t'inquiète tant que ça, discute avec eux : je sais pas si ça se fait, mais y'a sans doute moyen de récupérer les droits si l'éditeur disparait... l'avantage d'un petit éditeur, c'est que c'est possible de discuter (surtout si c'est une maison qui publie des textes engagés, je suppose !)

Du coup, ça me fait limite mal que tu veuilles signe chez l'Harmattan. Parce que j'ai peur que tu y perdes sans rien y gagner, et je trouve ça dommage. Si tu signes effectivement chez eux, c'est ton choix et ton droit, et, comme Milora, je serai intéressée par tes retours pour avoir une vue "interne" de comment ça fonctionne, et si ça se trouve ce sera bien pour toi et tu en tireras des bénéfices.
Mais j'ai vraiment pas envie de tu leur donnes les droits sur tes textes sans rien avoir en retour, quoi ><
« Modifié: 29 janvier 2017 à 16:01:20 par Kailiana »
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La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
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Hors ligne Milora

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Re : L'Harmattan
« Réponse #33 le: 29 janvier 2017 à 16:39:46 »
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je sais pas si ça se fait, mais y'a sans doute moyen de récupérer les droits si l'éditeur disparait...
Je ne suis pas sûre à 100% mais je crois bien que quand tu signes un contrat d'édition, il n'est valable que tant que l'éditeur a la possibilité de distribuer l'oeuvre ; et que du coup, si l'éditeur ferme, tu récupères tes droits.
Par contre, il me semble que c'est pas facile de faire accepter un texte à une maison d'édition, s'il a déjà été publié ailleurs.
(Mais je dis tout ça par ouï-dires, je ne suis pas sûre-sûre de ce que je dis).


Après, on n'arrête pas de dire "c'est mieux une petite maison", mais maison d'édition veut dire sélection, et il est possible que le texte d'Alan ne convienne pas aux petites maisons sur le marché (je sais pas quel est son genre, mais c'est pas forcément facile à caser, un texte ; et ça ne préjuge pas du tout de sa qualité, je parle juste des lignes éditoriales et des capacités des petites maisons susceptibles d'être intéressées). Ça peut aussi expliquer l'envie de se tourner vers une grosse industrie comme L'Harmattan. Et ça n'est pas forcément négatif : comme pour l'autoédition, ça peut permettre à l'auteur d'avoir le sentiment d'avoir mené son texte jusqu'au bout de ce qui était possible, la satisfaction de le tenir entre ses mais et la possibilité de le diffuser. On peut tous comprendre ça, Alan, et c'est pour ça qu'on te disait que c'est pas pour te juger qu'on s'élevait contre la louange, hors contexte, de l'Harmattan :calin:

(désolée de me répéter, mais j'ai l'impression qu'on a pu te donner la sensation de s'acharner contre ton projet, ce qui, j'en suis sûre, n'est pas du tout l'intention des participants de la conversation  :oxo:)
Il ne faut jamais remettre à demain ce que tu peux faire après-demain.

Hors ligne Kanimp

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Re : L'Harmattan
« Réponse #34 le: 29 janvier 2017 à 18:31:44 »
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je sais pas si ça se fait, mais y'a sans doute moyen de récupérer les droits si l'éditeur disparait...
Je ne suis pas sûre à 100% mais je crois bien que quand tu signes un contrat d'édition, il n'est valable que tant que l'éditeur a la possibilité de distribuer l'oeuvre ; et que du coup, si l'éditeur ferme, tu récupères tes droits.
Au risque de me répéter à mon tour.

J'avais discuté contrat d'édition avec la SABAM, l'équivalent de la SACEM.
C'est eux qui m'ont signalé que tout contrat d'édition doit contenir deux clauses de résiliation.
La première temporelle permet de récupérer le droits sur son œuvre. Car toute cession sans durée est irrévocable et à vie.
La deuxième basée sur le nombre d'exemplaires imprimés. Car cette limite atteinte, l'éditeur est obligé de renégocier et par conséquent le nouveau contrat pourra être plus favorable pour l'auteur.

Même si ces deux clauses n'empêcheront pas de signer un mauvais contrat.
Elles ont au moins l'avantage, de récupérer ton œuvre après la durée préalablement fixée.


Pour avoir suivi ce fil, Allan je me permet de te conseiller de voir si tu ne peux pas t'inscrire à la SACEM, avant de trouver un éditeur.

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Hors ligne Loïc

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Re : L'Harmattan
« Réponse #35 le: 29 janvier 2017 à 19:41:45 »
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je sais pas si ça se fait, mais y'a sans doute moyen de récupérer les droits si l'éditeur disparait...
Je ne suis pas sûre à 100% mais je crois bien que quand tu signes un contrat d'édition, il n'est valable que tant que l'éditeur a la possibilité de distribuer l'oeuvre ; et que du coup, si l'éditeur ferme, tu récupères tes droits.
Au risque de me répéter à mon tour.

J'avais discuté contrat d'édition avec la SABAM, l'équivalent de la SACEM.
C'est eux qui m'ont signalé que tout contrat d'édition doit contenir deux clauses de résiliation.
La première temporelle permet de récupérer le droits sur son œuvre. Car toute cession sans durée est irrévocable et à vie.
La deuxième basée sur le nombre d'exemplaires imprimés. Car cette limite atteinte, l'éditeur est obligé de renégocier et par conséquent le nouveau contrat pourra être plus favorable pour l'auteur.

Même si ces deux clauses n'empêcheront pas de signer un mauvais contrat.
Elles ont au moins l'avantage, de récupérer ton œuvre après la durée préalablement fixée.


Pour avoir suivi ce fil, Allan je me permet de te conseiller de voir si tu ne peux pas t'inscrire à la SACEM, avant de trouver un éditeur.

D'une les droits français et belges ne sont probablement pas les mêmes, de deux la SACEM est un organisme pour les auteurs-compositeurs-éditeurs de musique, je vois pas ce qu'elle vient faire ici.
"We think you're dumb and we hate you too"
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"Les Grandes Histoires sont celles que l'on a déjà entendues et que l'on n'aspire qu'à réentendre.
Celles dans lesquelles on peut entrer à tout moment et s'installer à son aise."
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Hors ligne Milora

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Re : L'Harmattan
« Réponse #36 le: 29 janvier 2017 à 20:13:06 »
J'avais discuté contrat d'édition avec la SABAM, l'équivalent de la SACEM.
C'est eux qui m'ont signalé que tout contrat d'édition doit contenir deux clauses de résiliation.
La première temporelle permet de récupérer le droits sur son œuvre. Car toute cession sans durée est irrévocable et à vie.
La deuxième basée sur le nombre d'exemplaires imprimés. Car cette limite atteinte, l'éditeur est obligé de renégocier et par conséquent le nouveau contrat pourra être plus favorable pour l'auteur.

Certes et tout contrat honnête propose une durée d'exploitation définie. Mais ça n'a rien à voir avec :
- le fait de savoir ce que deviennent les droits quand la maison d'édition ferme avant la fin de la période d'exploitation des droits
- le fait qu'il me semble qu'un éditeur n'aime pas trop éditer un livre qui a déjà été édité ailleurs, sauf s'il a eu son petit succès (ce me semble, d'après les expériences des gens dont j'ai entendu parler)
C'est à ça que je me référais.

(Et pour le nombre d'exemplaires imprimés, j'ai jamais entendu parler de l'obligation de renégocier le contrat, ça m'étonnerait. En revanche il me semble bien que les contrats mentionnent généralement qu'ils sont tacitement reconduit, sauf si l'une des deux parties souhaite le renégocier à expiration ; c'est peut-être à ça que tu fais référence).

Dans tous les cas, pour ces questions, il y a le site de l'Oie Plate, qui donnera des réponses plus fiables que nos "on m'a dit que..." ^^
Il ne faut jamais remettre à demain ce que tu peux faire après-demain.

Hors ligne Kanimp

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Re : L'Harmattan
« Réponse #37 le: 29 janvier 2017 à 22:09:26 »
D'une les droits français et belges ne sont probablement pas les mêmes, de deux la SACEM est un organisme pour les auteurs-compositeurs-éditeurs de musique, je vois pas ce qu'elle vient faire ici.
Juste por information.
Lorsque j’avais comparé les droits belges et français au sujet des droits d’auteurs, la grosse différence (pour les auteurs) que j’ai vue reposait sur une approche différente.

En droit français, il est interdit de …. Et repose sur le fait que pour poursuivre en justice, il faut se reconnaitre.
En droit belge, il est interdit de …. Si la personne se reconnait.

D’un point de vu,e utilisateur des droits d’auteurs (donc messieurs et madame tout le monde), le téléchargement (hors P2P) est légal en Belgique et pas en France.
Car il est explicitement indiqué en droit belge que les droits d’auteurs doivent être acquitté indépendamment du fait de l’œuvre soit proposée au public d’une manière rémunérée ou non.
Donc le payement incombe à celui qui propose l’art en non à celui qui y accède.

Désolé, j’ignorais que la SACEM gérait uniquement ce qui est relatif au droit musical.
La SABAM gère les droits d’auteurs.
Pour la musique, la gestion des droits passe pare eux.
Par contre la discussion monétaire entre un auteur et un éditeur, la SABAM s’en décharge.

Sous réserve que les choses aient changées, depuis.

Mais si ce n’est pas la SACEM qui prend en charge les auteurs littéraires qui le fait ?


EDIT: Loïc comme tu es en Alsace-Lorraine. Méfie-toi du droit luxembourgeois qui es proche du Copyright et non du droit d'auteur.
Par défaut, l’œuvre appartient au producteur en non à l'auteur.
 

Certes et tout contrat honnête propose une durée d'exploitation définie. Mais ça n'a rien à voir avec :
- le fait de savoir ce que deviennent les droits quand la maison d'édition ferme avant la fin de la période d'exploitation des droits
Comme tu le précises tout contrat honnête possède une durée et permet de récupérer les droits sur son œuvre.
D’où l’importance qu’elle y soit, impérativement.
Pour le fait récupérer après la fermeture de l’éditeur. Instinctivement je dirais que les droits ne sont pas récupérables. Car la cessation des droits d’une œuvre fait partie des avoirs de la société d’édition. Un curateur peut les revendre.
 
- le fait qu'il me semble qu'un éditeur n'aime pas trop éditer un livre qui a déjà été édité ailleurs, sauf s'il a eu son petit succès (ce me semble, d'après les expériences des gens dont j'ai entendu parler)
C'est à ça que je me référais.
Cela ne m’étonnerais pas car à ce moment l’éditeur peut savoir si ça se vend ou non.

(Et pour le nombre d'exemplaires imprimés, j'ai jamais entendu parler de l'obligation de renégocier le contrat, ça m'étonnerait. En revanche il me semble bien que les contrats mentionnent généralement qu'ils sont tacitement reconduit, sauf si l'une des deux parties souhaite le renégocier à expiration ; c'est peut-être à ça que tu fais référence).
Si j’insiste sur la présence de cette clause, c’est justement afin de pouvoir renégocier le contrat d’édition d’une manière plus avantageuse.

Toutes mes excuses, de t’avoir cité d’une manière maladroite, mais j’ai eu peur à l’idée que l’on récupère ses droits car la société n’est plus en mesure d’éditer.
Même si c’est possible, je ne le contredit pas. Je trouve dangereux de reposer dessus.

Toute la protection provient de la durée de la cession, à cause du cas suivant :
Rien ne m’empêche en temps que Kanimp des éditions du même nom de faire signer la cession des droits à ma personne physique. Dès lors si la société d’édition capote, l’auteur ne les récupèrera pas.
La société d’édition ne les ayant jamais eus.
« Modifié: 29 janvier 2017 à 22:28:58 par Kanimp »

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Hors ligne Alan Tréard

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Re : L'Harmattan
« Réponse #38 le: 29 janvier 2017 à 23:43:46 »
Bon, merci pour les conseils et les soutiens, j'en prendrai note.

En ce qui concerne l'histoire de l'auteur qui se trahit parce qu'il signe un mauvais contrat, c'est contraire à la morale.

Un ouvrier qui travaille pour un patron qui l'exploite, ce n'est pas un coupable. Un vendeur qui se fait piller par ses clients, ce n'est pas un coupable. Il en est de même pour un auteur face aux crimes du monde de l'édition.

Je comprends que cette maison d'édition vous fait peur, celle-ci revendique des méthodes très offensives à l'égard des autres maisons d'édition ; cela génère naturellement une certaine anxiété.

L'Harmattan propose une promotion adaptée à chaque auteur, cela signifie que je peux profiter du moins comme du plus, c'est le seul risque. Arrêtons de comparer un titan comme l'Harmattan à de l'auto-édition, c'est une pure folie !!

Je crois que vous mélangez tout, c'est fou ce que la crise vous a déroutés.

Remarquez que toute maison d'édition est sensée proposer une promotion adaptée à chaque auteur, ce n'est donc pas inhabituel. En revanche, le contrat me met dans une position de grande difficulté ; mais je vous ai fait remarquer l'impossibilité qui est la mienne de faire front ; ni l'état du secteur, ni aucune aide de l'État ou de quelque organisme ne pourrait me protéger, c'est ainsi.

Vous apportez un regard qui est le vôtre, et que je partage, mais la situation est ainsi : je dois accepter le pire pour échapper au pire...

Voilà, on aura de toute façon l'occasion d'en reparler, merci à vous.
Mon carnet de bord avec un projet de fantasy.

Nocte

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Re : L'Harmattan
« Réponse #39 le: 29 janvier 2017 à 23:49:46 »
Mouais.

Hors ligne Aléa

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Re : L'Harmattan
« Réponse #40 le: 30 janvier 2017 à 00:35:53 »
C'est pas la crise du livre qui nous déroute, c'est que l'édition à compte d'auteur qui en profite pour faire son beurre sur des auteurs démunis avec une morale bien particulière.
Mais bon, on a fait le tour je pense.
Le style c'est comme le dribble. Quand je regarde Léo Messi, j'apprends à écrire.
- Alain Damasio

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Re : L'Harmattan
« Réponse #41 le: 30 janvier 2017 à 00:57:15 »
Alan, je viens de trouver à l'instant ce sujet. Non, je n'ai pas été publié par cette maison. Elle m'a été déconseillée, à plusieurs reprises, notamment par ma correctrice. Quant à la promo, il vaut mieux s'adresser à une entreprise tierce, dont c'est le travail. Il existe d'excellentes solutions à petit prix pour cela. Mais de toute façon, quel que soit le type de contrat, si l'auteur ne s'implique pas, le livre ne décollera pas. Et si chaque auteur s'implique, chaque promotion sera de facto différente.
Il est dit parfois que toutes les guerres ne sont que des guerres de religion. Alors dites-moi le nom de ce Dieu qui les autorise à tuer l'amour. (apologue d'Alegranza)
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Re : L'Harmattan
« Réponse #42 le: 30 janvier 2017 à 20:40:58 »
Bonjour Ned, il m'est difficile de donner de la crédibilité à ta correctrice, désolé. J'ai cru comprendre que L'Harmattan est poursuivi par une réputation sulfureuse !!

 :vaurien:

Ensuite, le contrat est mauvais, nous sommes d'accord, mais il est pour moi nécessaire.

Maintenant, c'est l'étape suivante qui sera lancée, et je profiterai de ce fil pour vous faire part de mon ressentiment sur la question.

Ayant droit à 30% sur les premiers livres, je rappelle ici qu'il ne s'agit pas d'édition à compte d'auteur (qui signifie que l'auteur paye pour les premiers tirages sans aucune promotion derrière).

En ce qui concerne l'affaiblissement de l'édition indépendante, j'ai une idée qui pourrait vous plaire ; je vous en parle dès que possible. Nous pourrions peut-être faire quelque chose pour agir, et ainsi éviter que d'autres auteurs se retrouvent dans ma situation.

Encore merci à vous pour votre insistance, c'est un geste amical de votre part.
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Hors ligne Ned Leztneik

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Re : L'Harmattan
« Réponse #43 le: 31 janvier 2017 à 00:02:43 »
Erreur de ma part, mais qui ne modifie en rien ce que j'ai écrit, il ne s'agissait pas de ma correctrice, mais d'une attachée de presse qui connaît bien les arcanes de ce petit monde. Cela dit, il existe des maisons à compte d'auteur qui assurent la promotion, certes peu nombreuses, mais elles existent. Je te recommande de prendre contact avec le service juridique de la SGDL si tu souhaites un avis autorisé sur le contrat que te proposes l'harmattan.

Maintenant, si tu ne veux rien payer et assurer ta propre promotion, il reste la formule de base Edilivre. Chez eux, tu as des réductions qui peuvent aller jusqu'à 40 % selon le nombre d'exemplaires que tu commandes et ils adhèrent par ailleurs au SNE. Mon dernier contrat chez eux (le troisième pour mon essai qui paraitra prochainement) prévoit même les cotisations AGESSA.

Mais je m'interroge : as-tu procédé à un ciblage des maisons qui éditent à compte d'éditeur des livres qui correspondent à ton travail ? Il y en a probablement bon nombre parmi les 10 000 et quelques recensés en France.
« Modifié: 31 janvier 2017 à 00:17:59 par Ned Leztneik »
Il est dit parfois que toutes les guerres ne sont que des guerres de religion. Alors dites-moi le nom de ce Dieu qui les autorise à tuer l'amour. (apologue d'Alegranza)
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Re : L'Harmattan
« Réponse #44 le: 31 janvier 2017 à 19:31:07 »
Edilivre n'est pas une maison d'édition et n'assure aucune promotion. Qui plus est, Edilivre est une très jeune entreprise, rien ne prouve qu'elle ne mettra pas la clé sous la porte demain ; autrement dit, elle n'a pas encore prouvé sa solidité ni son efficacité : autant signer avec un.e petit.e édit.rice.eur indépendant.e.

Je rappelle ici qu'en période de crise, toute solution est bonne à prendre, et qu'aucune issue n'est à écarter. En ce qui concerne la maison d'édition L'Harmattan, elle n'accorde qu'une promotion limitée, et privilégie certains auteurs plutôt que d'autres, or elle a surtout prouvé sa solidité et sa connaissance des enjeux économiques relatifs à l'édition.

De même, les arguments que vous me proposez ne m'ont pas convaincu. Voyez comment une correctrice se transforme soudainement en attachée presse, et ainsi va la rumeur...

Merci de tenir compte de mon opinion dans toute sa sincérité. Je n'en attends pas plus ; je vous ferai part de mes démarches auprès des éditions L'Harmattan, et des impressions qui en ressortent. S'il y a lieu de s'inquiéter, je serai le premier à vous partager mes conclusions sur l'affaire.

Voilà.
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