Y'a aussi un phénomène naturel qui s'applique souvent a la fin.
Comme toute créature vivantes, ton texte, ton style a évolué.
Quand j'était plus jeune, j'écrivais un livre, puis je le relisais, et trouvait que la fin de mon livre ne correspondait pas à son début. Du coups je réécrivait tout, jusqu’à retrouver un style qui, selon moi, était celui de ma fin. Et à chaque fois, quand j'arrivait a la fin, cette dernière ne me convenait plus du tout, et je réécrivait l'intégralité du livre. Parfois, sur une même histoire, j'ai plus de sept versions différentes, à cause de ce phénomène. En soit, le décalage entre le débuts et la fin me semble normal, surtout quand on est jeune, et que l'on cherche encore son style ( je sais pas l'age que tu a ni depuis combien de temps tu écris). Si tu ne ressent pas ce probleme, c'est que tu n'as pas le regard de l'artiste sur ton travail. En tant d'artiste, Picasso n'as jamais été réellement comblé par son travail, car il pensait pouvoir toujours l'améliorer, et c'est valable depuis la création même de l'art (y'a qu'a voir le nombre de couche de peinture sur la Joconde pour en attester).
Tu devrais plutôt te rassurer de ce problème que d'en avoir peur. Et oui, pour écrire une histoire, on en chie énormément.