[Aïsha]

Hello !

Je reprends le même sujet que ce topic, mais pour un recueil de nouvelles.

J'ai terminé un recueil contenant 13 nouvelles ayant un total de 190 000 caractères, soit 32 000 mots.

Je sais que cette question redondante est aussi variable que pour un roman et que c'est la qualité qui prévaut sur la quantité, mais ça peut être intéressant de connaitre la norme chez les éditeurs. Après plusieurs recherches, j'ai trouvé qu'une nouvelle peut aller de 10 000 à 40 000 caractères, mais je connais un auteur qui a, dans l'un de ses recueils, beaucoup de nouvelles, mais courtes, parfois dans les 4 000 caractères.

Y a-t-il une norme ou c'est comme les romans ? Je suis un peu perdue avec toutes ces informations qui se contredisent.

Merci par avance !

[milena-owein]

Personnellement je ne connais pas bien les "normes" d'éditeur en la matière. Je ne crois pas qu'il y en ait d'ailleurs.
Je pense que le plus intéressant quand on propose un recueil à l'édition n'est pas de donner une compilation mais de réfléchir à l'ensemble, que l'ensemble des oeuvre deviennent une oeuvre en soit.

Par exemple, j'avais écrit il y a longtemps un recueil de 3 nouvelles. C'était trois récit distinct, sans lien narratif entre eux, et pourtant ils faisaient corps tous les trois et je ne les auraient pas imaginés édités séparément ou bien avec des nouvelles en plus. Malgré le fait qu'il soit bref (une cinquantaine de page à peine), je pense que si je devais l'envoyer à un éditeur je l’enverrais comme ça, sans rien de plus.

En tout cas bravo à toi d'avoir bouclé tous ces récits et bon courage pour trouver une maison d'édition.

[Aïsha]

Merci Milena Owein, ça me conforte dans l'idée qu'on reste maitre autant de la qualité que de la quantité.

Par hasard, mais c'est peut-être un peu hors-sujet, auriez-vous un site qui indique la vitesse de lecture moyenne pour une personne lambda qui maitrise le français ? Cela peut-être intéressant de savoir combien de mots sont lus par minute pour avoir une estimation du temps de lecture du récit (sans pause).

Je demande ça parce que si mes 32 000 mots se lisent en une heure ou deux, j'aurais l'impression que c'est insuffisant.

[Milora]

Quand j'étais au comité de lecture d'une maison qui faisait des nouvelles et des recueils, on recevait des propositions de recueils avec des nouvelles de taille très variable au sein du recueil (depuis 1 page jusqu'à - je ne sais plus la longueur - une taille de novella). L'important était que la quantité totale de texte corresponde au minimum accepté par la maison d'édition (qui était indiqué dans la page des soumissions). En gros, tant que le recueil faisait au total x caractères au minimum, peu importait la taille des nouvelles dont il était composé.
Je suppose que ce nombre x varie d'une maison d'édition à l'autre. La problématique devient alors la même que pour les très courts romans (ou novellas).

[milena-owein]

Par hasard, mais c'est peut-être un peu hors-sujet, auriez-vous un site qui indique la vitesse de lecture moyenne pour une personne lambda qui maitrise le français ? Cela peut-être intéressant de savoir combien de mots sont lus par minute pour avoir une estimation du temps de lecture du récit (sans pause).
Je demande ça parce que si mes 32 000 mots se lisent en une heure ou deux, j'aurais l'impression que c'est insuffisant.

Je ne crois pas qu'un tel chiffre existe : la vitesse de lecture est vraiment très variable.
Personnellement sur un bouquin de fantasy qui se lit assez bien, je peux sans problème lire 100 ou 150 page en une heure. Quand il s'agit d'un texte universitaire bien ardu j’atteins difficilement les 50 pages par heures. Sur des livre très difficile il m'est arrivé de ne lire que 10 pages à l'heure.

Pour les nouvelles je ne crois pas que le temps de lecture soit important, c'est juste une autre expérience de lecture. Emmené un roman très court dans son sac ou lire une nouvelle le temps d'un trajet en métro n'est pas la même expérience que de passé la journée au lit avec un bon bouquin, sans que l'une soit meilleur ou moins bien qu'une autre. Je me souviens de cette pièce de Fabrice Melkiot que j'avais lu en une heure à peine : je l'ai relu quatre ou cinq fois dans la journée tellement elle me plaisait.

Par contre ça peut valoir le coup de penser une oeuvre dans la brièveté, en se demandant comment la brièveté peu influencer l'expérience de lecture.