[Yöda]

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.

XXIIIème siècle galactique.

   Venceslas Van Worcestershire trépignait d'impatience. Son ventre émit un grondement sourd qui ressemblait à s'y méprendre à la vibrante tonalité d'un cor de chasse, dans lequel aurait soufflé un quidam ne connaissant rien à la musique. La petite vieille assise à la table voisine en sursauta et s'étouffa avec son morceau de pain. En temps normal, cela aurait fait pouffer Venceslas, mais il ne le remarqua même pas, trop occupé à fixer l'énorme burger à sept étages qui s'avançait dans sa direction et atterrit sur sa table comme une soucoupe volante de luxe. Le Septième Ciel était LE sandwich vedette du Jambon-Beurrger ; en tête des ventes depuis la création de l'enseigne presque un millénaire auparavant, le favori de Venceslas, il envoyait du rêve et mille fumets enchanteurs.
   Tandis que Venceslas s'y attaquait avec la délicatesse d'une moissonneuse-batteuse lâchée dans un champs de blé, des gens commençaient à s'agglutiner à côté de lui. S'il en avait eu quelque chose à faire, il aurait pu remarquer que ces derniers s'agitaient, inquiets, autour de la vieille dame devenue toute rouge. Quelqu'un tenta une manœuvre de Heimlich pour libérer le bout de pain coincé dans sa gorge, mais la pratique s'avéra encore moins aisée que sa prononciation. Il abandonna.
   Les secours évacuaient la pauvre dame alors que Venceslas terminait son orgasme buccal en revenant doucement à la réalité. Rassasié, il éructa bruyamment – mais ne vous offusquez pas pour si peu : dans cette partie de la galaxie, on considérait cela comme le summum de la politesse. Comme quoi, tout est toujours une question de point de vue. Prenez Venceslas par exemple : sa visite au Jambon-Beurrger aura été l'un de meilleurs moments de sa semaine, pour le savoureux Septième Ciel, bien sûr, mais aussi pour la découverte qu'il ne tarderait pas à faire ; en revanche, la petite vieille ne pourrait pas en dire autant : elle devrait séjourner à l'hôpital pour une simple journée d'observation, mais celle-ci se transformerait bien vite en un mois complet suite à sa rencontre avec un virus particulièrement amical. Sans compter qu'elle serait par la suite poursuivie en justice par le Jambon-Beurrger pour être partie sans payer, et qu'elle terminerait sa vie ruinée, seule avec son chat empaillé.
   Mais cela était une autre histoire.
   Notre histoire à nous raconte comment Venceslas, en se penchant pour ramasser sa serviette tombée sur le sol, trouva un morceau de parchemin plié en huit.

Quatre siècles plus tôt.
Pour ceux qui ne sont pas très amis avec les mathématiques, cela se passe donc au XIXème siècle galactique ; pas que ce soit important pour l'histoire, mais je tenais à le préciser. Exactitude est mère de clarté.

   Penché sur son bureau au point d'effleurer le papier de son nez, Firmin traça un dernier trait et releva la tête pour admirer son œuvre.
   Bon.
   C'était pas terrible.
   Mais on comprenait l'idée.
   Firmin sentait son heure proche. Certes, ses médecins l'avaient plutôt bien aidé à avoir ce pressentiment lorsqu'ils lui avaient diagnostiqué un petit cancer en phase terminal, mais il aimait se donner un peu de crédit pour cette découverte. Parce que mine de rien, il l'avait fait pousser tout seul comme un grand, son cancer. Sans le moindre docteur à l'horizon ; oui monsieur !
   Il se tenait maintenant sur le seuil de la mort, prêt à frapper à sa porte, mais il devait faire une dernière chose avant de s'inviter à l'apéro.
   Voyez-vous, Firmin avait amassé une sacrée fortune au cours de sa vie, et il n'avait personne à qui la léguer – hormis ses cinq fils. Seulement, ces grands couillons n'avaient jamais été fichus de le laisser tranquille, lui rendant visite chaque week-end pour prendre de ses nouvelles.
   Pour Firmin, il n'y avait rien de plus agaçant.
   Ainsi, il avait décidé de transmettre sa fortune à une personne qui le mériterait vraiment ; quelqu'un de malin, de courageux, de brave... Manque de chance, ce genre d'individu manquait cruellement dans son entourage.
   D'où l'idée de sa carte au trésor – car, oui, ce qu'il venait de dessiner était bel et bien une carte au trésor, malgré les apparences. Si vous voulez mon avis – et  si vous ne le voulez pas, je vous le donne quand même – cela ressemblait plutôt à un vieux morceau de nappe sur lequel aurait gribouillé un enfant de trois ans, une mouche et un médecin. Sans vouloir offenser Firmin, bien entendu, ni aucun enfant de trois ans, mouche ou médecin.
   Bien que le vieil homme soit tout à fait conscient que le résultat frisait la laideur, il n'avait néanmoins aucun doute concernant la clarté de ses indications. Content de lui, même si une pointe de regret commençait à serrer son cœur à l'idée de se séparer prochainement de sa fortune, Firmin plia avec soin sa carte au trésor. Une fois, deux fois, trois fois.
   Il savait parfaitement où il la laisserait : sous le pied de sa table habituelle, dans son restaurant préféré, situé sur la route spatiale de Merven-Sperekin. L'établissement accueillait depuis toujours les plus grands aventuriers de la galaxie et - sans nul doute - le plus vif, le plus futé d'entre eux remarquerait immédiatement ce morceau de papier mystérieux.

Quatre siècles plus tard.
Nous sommes donc revenus au... ? Au... ? Au XXIIIème siècle galactique ! Merci Marco ! Tu suis, toi, au moins.

   Penché sous sa table, Venceslas venait de ramasser sa serviette lorsqu'il aperçut, pliée et calée sous l'un des pieds, la fameuse carte au trésor de Firmin. Intrigué, il essuya rapidement ses doigts gras, la décoinça de là et se releva, non sans se cogner la tête.
   Il jura à peine, trop fasciné par sa découverte.
   Le contour de la bouche encore souillé de ketchup-vermouth-moutarde, Venceslas abandonna sa serviette près de son assiette vide et déplia le parchemin. Son cœur battit le flamenco lorsqu'il découvrit son contenu. Selon toute évidence, il avait sous les yeux quelque chose d'inestimable.
   Vous êtes sûrement en train de vous dire que la situation est bien trop invraisemblable, que cela relève du miracle que la carte soit restée au même endroit quatre siècles durant ; mais il y a en fait une explication toute simple à cela : bien-sûr que d'autres l'avaient trouvée – et des plus braves que Venceslas – mais tous avaient fini par recaler leur table bancale avec, pour la simple et bonne raison qu'aucun d'eux n'étaient parvenu à déchiffrer l'ignoble écriture de Firmin. Le vrai miracle, c'est que Venceslas, lui, pouvait la lire sans problème : il avait la même.
   Et ce qu'il lisait le ravissait.
   Malgré le mauvais dessin, il avait tout de suite reconnu la Maison Krimpekel, située dans l'une des plus grandes villes de la lune de Sperekin. On recommandait sa visite dans tous les guides touristiques de cette région. Venceslas s'étonna que l'auteur de la carte au trésor ait pris la peine de rédiger une énigme si tordue pour localiser l'endroit ; tout le monde connaissait son existence et son histoire, c'était le seul bâtiment du XIXème siècle galactique encore debout dans cette ville.
   Et la statue du comte, sous laquelle se trouvait – selon le plan – un trésor, trônait toujours dans la courette.

Quatre... bon, vous avez compris le truc, nous sommes de retour au XIXème siècle galactique.

   L'unique village de la lune de Sperekin charmait par sa tranquillité. Et il aurait été étonnant qu'il en soit autrement, étant donné que ses habitants l'avaient abandonné cinq ans plus tôt. Les jolies maisons en bois se tenaient à distance respectable les unes des autres, bordées d'une végétation luxuriante d'où émanait des piaillements d'oiseaux et de kerbots. Un délice pour l'âme et les oreilles.
   En chemin vers l'ancienne demeure du comte de Krimpekel, Firmin se prit à réciter son énigme à voix basse, comme une comptine bien rodée. Une bouffée de fierté gonfla sa poitrine. Sa carte, son plan, tout se goupillait à la perfection. Seul un esprit particulièrement brillant pourrait décoder les instructions qui menait à son trésor, quelqu'un doué de réflexion et d'une ingéniosité hors du commun. Comme lui. Sa fortune tomberait forcément entre de bonnes mains, il n'avait aucun doute là-dessus.
   Arrivé à destination, Firmin ne prit même pas le temps d'observer le magnifique chef-d’œuvre architectural qui se dressait devant lui. Quelqu'un d'autre ce serait certainement arrêté, fasciné, pour contempler les abouts façonnés avec soin, les chanlattes, les astragales, les colombages ; pour admirer les milles essences de bois qui composaient l'ensemble, les splendides lambrequins, les tavaillons superbement ouvragés qui recouvraient le toit d'élégance.
   Mais Firmin s'en foutait royalement.
   Pour lui, c'était juste du bois, et il en avait déjà vu. Pas de quoi en faire tout un steak.
   La main amoureusement posée sur sa sacoche bombée de trésors, il contourna l'immense demeure pour se rendre dans les jardins.
   Là, au milieu d'une allée envahie par les plantes redevenues sauvages, se dressait la fameuse statue de bronze à l'effigie du comte sous laquelle il allait déposer la récolte de sa vie.

XXIIIème siècle galactique, le retour !

   Sans surprise, l'endroit grouillait de monde.
   Les immenses complexes aquatiques dont les toboggans rejoignaient les différentes villes, l'hôtel grande roue qui faisait le tour de l'astre en sept jours, et l'antique maison Krimpekel n'étaient que trois des attractions les plus populaires de la lune de Sperekin. Cette dernière ne ressemblait plus à rien de ce qu'avait connu Firmin. Transformée en un parc d'attraction immense et bruyant, elle accueillait chaque année des milliards de touristes venus de toutes les galaxies – sauf, évidemment, de celle de Grmmmgred, qui boudait toujours dans son coin.
    Mais ça lui passerait bien un jour.
   À l'ombre des immeubles qui entouraient la demeure comtal, les rues bondées de stands proposaient toutes les activités, tous les types de restauration imaginables. Enfin, « imaginables » restait une façon de parler. Car il s'y trouvait tout de même énormément de choses que Venceslas n'aurait jamais imaginé – que ce soit tout seul ou avec de l'aide. Ainsi, il ignora les œufs de kerbots fermentés et se contenta d'acheter une bonne vieille glace whisky-coca pour finir sa route.
   Il fut surpris de constater que le parc de la maison Krimpekel était totalement désert. Cela n'était pourtant guère étonnant : en effet, les touristes ne faisaient que passer devant la demeure, prenaient des photos en cachant le magnifique décor de leurs trognes ahuries, et se hâtaient de rejoindre la Tour à Souvenirs, dans laquelle ils passaient la journée à choisir des bibelots à ramener à ceux qu'ils voulaient faire baver.
   Pour le coup, cela arrangeait bien Venceslas. Avoir un petit tête à tête privé avec le comte de bronze se révélait inespéré.
   Après avoir essuyé ses mains pleines de glace sur son pantalon, il fouilla dans ses poches pour en sortir un morceau de ficelle... non... c'était pas ça... une pièce de... non. Non plus. Un caillou ! Non... Ah ! Le plan. Voilà.
   Des centaines de noms – de donateurs, bienfaiteurs, flagorneurs – ornaient le piédestal de la statue, mais il fallait trouver le bon. Celui qui se trouvait là, sur la carte au trésor, devait se trouver sous les grands pieds du comte.
   Prêt à y passer le reste de sa journée, Venceslas commença à déchiffrer les vieilles inscriptions gravées dans la pierre. We... Wellem. G... Grant. Wellem Grant.
   Hum.
   Ç'avait été facile.
   Peut-être même un peu trop : le premier nom sous ses yeux correspondait bien à celui qu'il cherchait.
   Hum...
   Sans compter l'énigme bien trop évidente, le trajet sans embûche et le parc vide de monde...
   Venceslas fut pris d'un doute affreux. Jamais dans sa vie il n'avait eu autant de chance. À tous les coups, le trésor – si trésor il y avait vraiment – ne reposaient plus là depuis longtemps.
   Grognon d'avoir eu la bêtise de suivre la piste d'un bout de papier pourri ramassé sous une table de l'un des plus vieux restaurants de la galaxie, il donna un coup de poing rageur dans Wellem Grant.
   Enfin, dans son nom ; vous l'aurez compris.
   Venceslas sautilla soudain sur place en soufflant très fort et finit par crier sa douleur dans un gémissement aigu entrecoupé de jurons. Les jointures écorchées de ses phalanges pissaient le sang. Selon lui. Une égratignure, selon d'autres. Beaucoup d'autres.
   Pendant ce temps, la pierre qu'il avait frappé tomba sur le sol. Et elle eut la décence de ne pas en faire toute une histoire, elle.
   Venceslas se tut presque immédiatement. La manœuvre avait mis à jour une petite niche, creusée dans le piédestal.
   Les yeux ronds, il s'approcha, oubliant la douleur qui lui lancinait la main. Les commissures de ses lèvres se relevèrent doucement, jusqu'à un point où ses dents formèrent un croissant de lune réjoui sur son visage ébahi. Il ne se rappelait pas avoir déjà autant souri.
   Sous ses yeux et les pieds du vieux comte, son trésor l'attendait : et Venceslas n'aurait pu rêver meilleur butin.
   Jamais, jamais il n'avait eu autant de chance.

XIXème siècle galactique. Dernier arrêt, tout le monde descend.

   Après avoir descellé la pierre de ce sacré Wellem, Firmin ouvrit sa sacoche et en sortit une bourse pleine de pièces d'or. La revoir titilla ses souvenirs de jeunesse : il l'avait gagnée lors d'une périlleuse mission de contrebande, avec Gérard et Jean-Jules, ses compagnons de méfaits. Ils avaient passé des mois à surveiller les douanes interstellaires, espérant passer en douce de grosses cargaisons de papier toilette triple épaisseur – introuvable et interdit sur le sol des cinq planètes du système – lorsque Firmin fut pris la main dans le sac. Immédiatement, il avait eu le réflexe de dénoncer ses camarades. Grand bien lui en fit : il fut récompensé de ses informations par la petite fortune qu'il tenait à présent dans sa main. Avec un petit pincement au cœur en repensant à cette bonne époque, il plaça la bourse dans la cachette.
   Elle fut vite accompagnée d'une liasse de billets mercuriens, d'un petit soldat en métal très précieux dont il avait oublié le nom, de pépites de plaferte qu'il avait trouvé lors d'une dangereuse excursion sur le mont Fer-Gel et de crédits durement gagnés au service d'un monstrueux maître qui l'avait exploité sept années durant.
   Toutes ces choses, il les avaient méritées – certaines plus que d'autres, certes – mais il en avait payé le prix ; que ce soit en sueur, en sang, en amis, en ampoules sur les mains ou en danse acrobatique. Mais vous n'en saurez pas plus sur ce dernier point, car c'est une histoire dont Firmin n'était pas tellement fier.
   Sa sacoche presque vide, il pensait à son bienheureux successeur qui trouverait là ses biens les plus chers. Cet aventurier intrépide, ce filou malin, cette canaille débrouillarde qu'il avait lui-même été lorsque toutes ses dents étaient encore authentiques.
   Avec un soupir nostalgique, Firmin ajouta un médaillon au butin entassé dans la niche de pierre, puis il sortit son dernier trésor. Le plus précieux : un petit cristal de colgate qu'il avait eu la chance de gagner aux jeux et qui valait à lui seul plus des trois-quarts de ce qu'il possédait.
   Délicatement, il le déposa avec tout le reste.
   Sa sacoche était vide. Sa cachette pleine. Son cœur lourd et léger à la fois.
   Firmin replaça la pierre de Wellem à l'endroit où elle se trouvait à son arrivée, puis il s'éloigna pour contempler une dernière fois l'imposante statue de bronze qui protégeait désormais l’œuvre de sa vie.
   Il avait fait tout ce qu'il avait à faire.
   Il était prêt à mourir.
   Genre, là, maintenant, il pouvait partir.
   Nan, sérieux, il était prêt.
   Maintenant.
   Là.
   Tout de suite.
   S'il vous plaît ?
   Agacé que la mort l'ignore, Firmin lui cria de venir.
   Seuls les kerbots lui répondirent en piaillant.
   C'est alors que cela le frappa : il souhaitait que son trésor revienne à quelqu'un qui le méritait vraiment, mais cette personne, c'était lui. C'était lui qui avait sué, saigné, lui qui avait perdu des amis et sa dignité avec cette histoire de danse acrobatique. Personne d'autre que lui ne méritait ce qui lui revenait de droit.
   Fébrilement, il retira une nouvelle fois la pierre de Wellem de son emplacement et vida sa cachette, remplit sa sacoche. Si la mort voulait vraiment sa peau, et bien qu'elle vienne le dépecer elle-même ! En attendant, il serait sur Bahamas 7, à dilapider sa fortune.
   Alors que Firmin s'apprêtait à refermer une nouvelle fois le piédestal, il fut prit de regrets en pensant au pauvre aventurier qui suivrait sa fantastique carte et ne trouverait... rien.
   Il devait faire un geste pour ce pauvre diable, lui laisser au moins un petit quelque chose pour sa peine.
   Firmin dégaina son portefeuille et en sortit un morceau de papier qu'il déposa là où s'entassait encore sa fortune quelques secondes plus tôt.

   Le chercheur de trésor pourrait prendre le temps qu'il voudrait : les bons pour le Septième Ciel du Jambon-Beurrger avaient toujours été valables à vie.

[Baptiste]

Yop

ça fait longtemps que j'ai pas commenté et je crois pas avoir lu grand chose de toi (à part a l'abri des regard) donc c'est parti

Tandis que Venceslas lui faisait subir un sort pire qu'une moissonneuse-batteuse peut faire à un champs de blé

Chelou la phrase, enfin l'idée est drole mais "peut faire" me gene. je pense que tu peut alléger :
Tandis que Venceslas s'y attaquait d'une manière pire qu'une moissonneuse-batteuse dans un champs de blé

enfin c'est pas terrible, mais tu peut garder l'idée en allégeant je pense

mais la pratique s'avéra encore moins aisée que sa prononciation

Parce que mine de rien, il l'avait fait pousser tout seul comme un grand, son cancer. Sans le moindre docteur à l'horizon.

Sans vouloir offenser Firmin, bien entendu, ni aucun enfant de trois ans, mouche ou médecin.

ce genre de phrases fonctionne bien vraiment

Après, j'ai été pris par le texte, donc j'ai arrêter de citer

 

Le chercheur de trésor pourrait prendre le temps qu'il voudrait : les bons pour le Septième Ciel du Jambon-Beurrger avaient toujours été valables à vie.

Bon, comme texte parodique, ça fonctionne vraiment bien, la chute est plaisante, la voix du narrateur marche bien (le coup de la mort qui vient pas par exemple).
en termes de construction donc ça fonctionne vraiment bien jusqu'a la chute. l'histoire, sans être transcendentale est fort sympathique.
Au niveau du style, il y a de vrai perles, mais parfois, je trouve ça un peu lourd. Pas que ça le soit, en soit hein. Mais c'est le principe de trop d'effet tue l'effet. Un peu comme si chaque phrase devait être drole en soit (je pense notamment au titre nous faisant passé du passé au futur)
Du coup, c'est un peu compliqué à relever exactement, parce que c'est plus une sensation de l'ensemble. Par exemple, y a certaines récurrence de même type de gag (La danse acrobatique dont firmin est fier et qu'on ne raconte pas se retrouve dans l'histoire de la vieille qu'on raconte pas vraiment non plus)
enfin, voilà, c'est mon sentiment, je pense que y a plein de truc très drole et que ça mériterai d'être allégé et parfois simplifié sans doute. Histoire de donner plus de force au "vrai" gag.

En tout cas j'ai passé un chouette moment

Merci pour ce texte

[Kanimp]

J’avais vu le texte. Mais le mot absurde m’a fait fuit.
Puis j’ai vu l’appel à commentaire et puis absurde, ça peut quand même ^^etre marrant, mais si c’est pas trop mon style de lecture.

Son ventre émit un grondement sourd qui ressemblait à s'y méprendre à la vibrante tonalité d'un fier cor de chasse, dans lequel aurait soufflé un quidam qui n'y connaissait rien à la musique.

Belle image.

La petite vieille assise à la table voisine en sursauta et s'étouffa sur son morceau de pain. En temps normal, cela aurait fait pouffé Venceslas, mais il ne le remarqua même pas, trop occupé à fixer l'énorme burger à sept étages qui s'avançait dans sa direction et atterrit sur sa table comme une soucoupe volante de luxe.

Ça commence bien, déjà un mort et l’autre qui ne voit que son hamburger. De toute façon, pas grave, il aurait rigolé. J’ai quand même l’impression que « mais il ne le remarqua même pas » s’applique au temps et pas à la dame qui étouffe.

Il abandonna.

Ça fait nouille, dit comme ça. Cela dénote avec le reste. Je le voit se morfondre et sortir de sa petite poche un mouchoir grand comme une serviette de bain (pour se remettre de ses émotions).

   Les secours évacuaient la pauvre dame alors que Venceslas terminait son rêve buccal en revenant doucement à la réalité.

Ça ne colle pas, Rêve buccal. Il terminait de déguster son rêve éternel. Ou un truc dans le genre. Sinon, il mange de l’immatériel.

elle devrait séjourner quelques temps à l'hôpital, la journée d'observation se transformant en mois car elle y rencontrerait un virus qui s'inviterait chez elle sans prévenir.

Il m’a fallu relire quelques fois pour comprendre le sens de la phrase.


La deuxième partie dénote car moins amusante et tranche vraiment avec la première. C’est un peu abrupte comme changement.

…envahie par les plantes redevenues sauvages,…

J’aime la formulation.


Rhoo la chute.

Elle est marrante cette histoire, je l’ai apprécié. Merci pour ce texte.

[ZagZag]

Salut Yöda !

dans lequel aurait soufflé un quidam qui n'y connaissait rien à la musique.

Ça me semble un peu alourdir la phrase. ne connaissant rien ?

Tandis que Venceslas lui faisait subir un sort pire qu'une moissonneuse-batteuse peut faire à un champs de blé

L'utilisation du présent me semble étrange, de même que le verbe faire. pourrait réserver ?

Sans le moindre docteur à l'horizon. Oui monsieur !

a me paraît plus naturel de n'en faire qu'une seule phrase.

Il se tenait maintenant sur le seuil de la mort, prêt à frapper à sa porte, mais il devait faire une dernière chose avant de s'inviter à l'apéro.

J'aime bien comment tu prend l'expression à la lettre, en renversant en même temps le cliché de la mort entrant chez le condamné 

la maison Krimpekel était totalement désert.    Cela n'était

Il y a un peu trop d'espaces je crois.

Mais vous n'en saurait pas plus sur ce dernier point

Ça m'a beaucoup plus, comme La Chance Tourne, j'adore cet univers qui fait très Adams (bon du coup je vais faire que me répéter par rapport à cet autre texte pour ce qui est des éloges  ). La figure du personnage looser qu'on retrouve ici est chouette dans son utilisation. Enfin bon je vois pas trop ce que j'aurais à redire sur ton texte au niveau du fond, désolé pour la non constructivité 

Merci pour ce texte !

[Yöda]

Merci à tous pour vos retours, et désolée d'avoir tant tarder à répondre ! 


@Baptiste :

Yop !

Tandis que Venceslas lui faisait subir un sort pire qu'une moissonneuse-batteuse peut faire à un champs de blé

Chelou la phrase, enfin l'idée est drole mais "peut faire" me gene. je pense que tu peut alléger :
Tandis que Venceslas s'y attaquait d'une manière pire qu'une moissonneuse-batteuse dans un champs de blé

enfin c'est pas terrible, mais tu peut garder l'idée en allégeant je pense

Tout à fait d'accord, je suis très mécontente de cette phrase pour tout dire ! 
Du coup, grâce à ta suggestion et celle de Zagreos, j'ai reformulé ça d'une façon qui me plaît mieux : "Tandis que Venceslas s'y attaquait avec la délicatesse d'une moissonneuse-batteuse lâchée dans un champs de blé, [...]".

Au niveau du style, il y a de vrai perles, mais parfois, je trouve ça un peu lourd. Pas que ça le soit, en soit hein. Mais c'est le principe de trop d'effet tue l'effet. Un peu comme si chaque phrase devait être drole en soit (je pense notamment au titre nous faisant passé du passé au futur)
Du coup, c'est un peu compliqué à relever exactement, parce que c'est plus une sensation de l'ensemble. Par exemple, y a certaines récurrence de même type de gag (La danse acrobatique dont firmin est fier et qu'on ne raconte pas se retrouve dans l'histoire de la vieille qu'on raconte pas vraiment non plus)
enfin, voilà, c'est mon sentiment, je pense que y a plein de truc très drole et que ça mériterai d'être allégé et parfois simplifié sans doute. Histoire de donner plus de force au "vrai" gag.

C'est vrai que j'ai ce gros problème de pas savoir quand m'arrêter 
Je vais attendre d'autres commentaires pour voir ce que je peux alléger en priorité (je commence à me faire à l'idée pour les titres qui font changer d'époque, c'est vrai que c'est un peu lourd  , mais je vais avoir du mal à choisir entre la vieille et la danse acrobatique par exemple  ) En tous cas, clairement, je ferais plus attention à ce point pour mes prochains textes de ce genre !

En tous cas, j'suis contente de t'avoir fait passer un chouette moment ! Et merci d'être passé par là ! 


@Kanimp :

J’avais vu le texte. Mais le mot absurde m’a fait fuit.
Puis j’ai vu l’appel à commentaire et puis absurde, ça peut quand même ^^etre marrant, mais si c’est pas trop mon style de lecture.

Arf, je devrais peut-être l'enlever si ça fait fuir les lecteurs ! 

Il abandonna.

Ça fait nouille, dit comme ça. Cela dénote avec le reste. Je le voit se morfondre et sortir de sa petite poche un mouchoir grand comme une serviette de bain (pour se remettre de ses émotions).

J'avais envie qu'il se retrouve nouille, justement, à pas savoir quoi faire 

   Les secours évacuaient la pauvre dame alors que Venceslas terminait son rêve buccal en revenant doucement à la réalité.

Ça ne colle pas, Rêve buccal. Il terminait de déguster son rêve éternel. Ou un truc dans le genre. Sinon, il mange de l’immatériel.

J'ai donc modifié par "orgasme buccal", c'est un peu plus tangible 

elle devrait séjourner quelques temps à l'hôpital, la journée d'observation se transformant en mois car elle y rencontrerait un virus qui s'inviterait chez elle sans prévenir.

Il m’a fallu relire quelques fois pour comprendre le sens de la phrase.

J'ai changé pour : " elle devrait séjourner à l'hôpital pour une simple journée d'observation, mais celle-ci se transformerait bien vite en un mois complet suite à sa rencontre avec un virus particulièrement amical.". Est-ce que c'est plus clair comme ça ?

La deuxième partie dénote car moins amusante et tranche vraiment avec la première. C’est un peu abrupte comme changement.

C'est pas faux    C'est vrai que j'suis un peu partie dans tous les sens au début pour m'aider à avancer, et puis plus ça allait plus je me suis plus concentrée sur le fil de l'histoire...

Merci pour ton passage ! Je suis vraiment ravie que tu aies apprécié le texte, surtout sachant que ce n'est pas ton style de lecture habituel ! 


@Zagreos :

Salut !

dans lequel aurait soufflé un quidam qui n'y connaissait rien à la musique.

Ça me semble un peu alourdir la phrase. ne connaissant rien ?

À la base c'était justement pour éviter le participe en -ant (paraît qu'c'est lourd quand y en a trop  ), mais c'est vrai que là, comme y a déjà un "qui [...]ait" juste avant, c'est peut-être pas ce qu'il y a de plus léger non plus... Je change donc ! 

Tandis que Venceslas lui faisait subir un sort pire qu'une moissonneuse-batteuse peut faire à un champs de blé

L'utilisation du présent me semble étrange, de même que le verbe faire. pourrait réserver ?

Comme Baptiste, tu as tout à fait raison pour cette phrase ! Elle est très mal formulée 
J'ai changé pour "Tandis que Venceslas s'y attaquait avec la délicatesse d'une moissonneuse-batteuse lâchée dans un champs de blé" 

Sans le moindre docteur à l'horizon. Oui monsieur !

a me paraît plus naturel de n'en faire qu'une seule phrase.

Hop, c'est fait ! Mais avec un point virgule tout de même, je tiens à la petite pause entre les deux 

Mais vous n'en saurait pas plus sur ce dernier point

Holala ! Je mérite totalement ces coups de chaise ! 
C'est corrigé... et désolée pour tes pauvres yeux ! 

Merci beaucoup pour ton passage et ton commentaire tout à fait agréable ! 

[Kanimp]

elle devrait séjourner quelques temps à l'hôpital, la journée d'observation se transformant en mois car elle y rencontrerait un virus qui s'inviterait chez elle sans prévenir.

Il m’a fallu relire quelques fois pour comprendre le sens de la phrase.

J'ai changé pour : " elle devrait séjourner à l'hôpital pour une simple journée d'observation, mais celle-ci se transformerait bien vite en un mois complet suite à sa rencontre avec un virus particulièrement amical.". Est-ce que c'est plus clair comme ça ?

Nickel chrome.

dans lequel aurait soufflé un quidam qui n'y connaissait rien à la musique.

Ça me semble un peu alourdir la phrase. ne connaissant rien ?

À la base c'était justement pour éviter le participe en -ant (paraît qu'c'est lourd quand y en a trop  ), mais c'est vrai que là, comme y a déjà un "qui [...]ait" juste avant, c'est peut-être pas ce qu'il y a de plus léger non plus... Je change donc ! 

Dans lequel aurait soufflé un quidam ignare en musique ?

[Rémi]

Salut Yöda,

Son ventre émit un grondement sourd qui ressemblait à s'y méprendre à la vibrante tonalité d'un fier cor de chasse,

je trouve que le "fier" est de trop, à la fois pour le rythme et l'exagération

s'étouffa sur son morceau de pain.

sur ?

cela aurait fait pouffé Venceslas,

pouffer

poursuivie en justice pas le Jambon-Beurrger

par

Sans vouloir offenser Firmin, bien entendu, ni aucun enfant de trois ans, mouche ou médecin.

sauf, évidemment, de celle de Grmmmgred, qui boudait toujours dans son coin.

Après avoir essuyé ses mains pleines de glaces

s à glace ?
(de la glace...)

   Enfin, dans son nom. Vous l'aurez compris.

virgule à la place du point ?

  Venceslas se tut presque immédiatement. La manœuvre avait mis à jour une petite niche, creusée dans le piédestal.

J'ai fait la même hier en soirée dico, la niche dans le piédestal d'une statue ! c'te coïncidence, j'te jure 

oubliant la douleur qui lui lançait la main.

dans la main ?

Ils avaient passé des mois à surveiller les douanes interstellaires, espérant passer en douce de grosses cargaisons de papier toilette triple épaisseur – introuvable et interdit sur le sol des cinq planètes du système – lorsque Firmin fut pris la main dans le sac.

plus c'est con, plus c'est bon !

il fut récompenser de ces informations

récompensé
de ses (ces est correct aussi, mais ses est mieux je pense)

   Firmin dégaina son portefeuille et en sortit un morceau de papier qu'il déposa là où s'entassait encore sa fortune quelques secondes plus tôt.

   Le chercheur de trésor pourrait prendre le temps qu'il voudrait : les bons pour le Septième Ciel du Jambon-Beurrger avaient toujours été valables à vie.

marrant 


Bon, c'est bien fun, pittoresque et loufoque. Y a des trucs plus drôles que d'autres et du coup, tu gagnerais à condenser, mais ça passe bien en tout cas, j'ai rigolé à plusieurs reprises.
 Merci pour ce chouette moment.

Tchuss,
Rémi

[Yöda]

@Kanimp :

dans lequel aurait soufflé un quidam qui n'y connaissait rien à la musique.

Ça me semble un peu alourdir la phrase. ne connaissant rien ?

À la base c'était justement pour éviter le participe en -ant (paraît qu'c'est lourd quand y en a trop  ), mais c'est vrai que là, comme y a déjà un "qui [...]ait" juste avant, c'est peut-être pas ce qu'il y a de plus léger non plus... Je change donc ! 

Dans lequel aurait soufflé un quidam ignare en musique ?

Arf... je trouve pas ça très fluide non plus  Mais merci pour la proposition ! 
Et merci d'être repassé ! 


@RémiDeLille :

Salut Rémi !

Rolala, c'est fou ce qu'il reste comme fautes... J'ai corrigé tout ce que tu m'avais signalé, merci beaucoup ! 

Son ventre émit un grondement sourd qui ressemblait à s'y méprendre à la vibrante tonalité d'un fier cor de chasse,

je trouve que le "fier" est de trop, à la fois pour le rythme et l'exagération

Oh ? Ben zut alors... je l'aimais bien mon "fier"... Mais c'est vrai que la phrase est déjà longue, alors j'enlève, j'enlève !

s'étouffa sur son morceau de pain.

sur ?

Euh... oui ? Je sais pas... J'ai un gros problème avec les petits mots de transitions comme ça, je les intervertis très souvent 

   Enfin, dans son nom. Vous l'aurez compris.

virgule à la place du point ?

Comme j'arrivais pas à me décider, j'ai mis un point virgule ! 

  Venceslas se tut presque immédiatement. La manœuvre avait mis à jour une petite niche, creusée dans le piédestal.

J'ai fait la même hier en soirée dico, la niche dans le piédestal d'une statue ! c'te coïncidence, j'te jure 

Ahah !    Est-ce qu'il s'y trouvait un truc mieux qu'un bon pour un sandwich ? 

oubliant la douleur qui lui lançait la main.

dans la main ?

cf. plus haut, je sais pas trop  Je pensais que sans le "dans" c'était correct aussi... Il me faudrait un dictionnaire où, avec les verbes, il y a les petits mots qui suivent, histoire que je les utilise correctement ! 

Merci beaucoup de ton passage et de ta lecture attentive ! 
Et merci d'avoir apprécié et, encore mieux, rigolé ! 

[extasy]

Salut chef

Je n'ai vu passer que deux fautes, et je me rappelle que d'une 
C'est la douleur qui lui lançait la main. En fait je sais même pas si c'est une faute mais j'aurais juste eu tendance à dire qui lui lancinait la main, ou qui le lançait peut-être, je sais plus 

Dans l'ensemble je me suis bien marré, ce genre d'humour fonctionne bien sur moi. Peut-être comme bapt je dirais que tu insistes un peu trop dessus. J'aime bien le ton qui est uniforme et je ne pense pas que tu devrais changer certaines phrases pour prendre un ton plus sérieux, mais c'est peut-être du côté des gags comme dit bapt toujours que ça me titille un peu, genre reprendre plusieurs fois la même forme. Par contre les titres perso je les trouve marrants (peut-être un peu trop "parlés" mais ça va)

La chute est très judicieuse, joli

Bref, comme zag' je suis pas très constructif 

[Milla]

Salut !

au fil du texte...

Son ventre émit un grondement sourd qui ressemblait à s'y méprendre à la vibrante tonalité d'un cor de chasse, dans lequel aurait soufflé un quidam ne connaissant rien à la musique.

virgule en trop

La petite vieille assise à la table voisine en sursauta et s'étouffa sur son morceau de pain.

vu la suite, c'est plutôt "avec" que "sur"

mais la pratique s'avéra encore moins aisée que sa prononciation.

   Mais cela était une autre histoire.

présent de vérité général non ?

Penché sur son ouvrage au point d'effleurer le papier de son nez, Firmin traça un dernier trait et releva la tête pour admirer son œuvre.

hmmm ouvrage puis oeuvre ça fait répétitif, je pense que tu peux virer le "sur son ouvrage" sans qu'il fasse défaut

et il n'avait personne à qui la léguer – hormis ses cinq fils

– et même si vous ne le voulez pas, je vous le donne quand même –

je trouve que "– et même si vous ne le voulez pas –" tout court serait plus fluide, sinon il faut au moins virer une des deux "même" je pense, genre "– et si vous ne le voulez pas, je vous le donne quand même –"

Le vrai miracle, c'est que Venceslas, lui, pouvait la lire sans problème : il avait la même.

les splendides lambrequins, les tavaillons superbement ouvragés qui recouvrait le toit d'élégance.

recouvraient

elle accueillait chaque année des milliards de touristes venus de toutes les galaxies – sauf, évidemment, de celle de Grmmmgred, qui boudait toujours dans son coin

c'est la galaxie qui boude ? c'est bizarre non ?

lorsque Firmin fut pris la main dans le sac. Immédiatement, il avait eu le réflexe de dénoncer ses camarades.

ahah le salaud 

Le chercheur de trésor pourrait prendre le temps qu'il voudrait : les bons pour le Septième Ciel du Jambon-Beurrger avaient toujours été valables à vie.

ahahahaha 

hop là, tout lu !
bon, c'est drôle, rafraichissant, la chute m'a bien plu. C'est fluide et ça se lit tout seul
Chouette cool chouette quoi 

merci pour ce moment de lecture sympa, Yoda !

Milla

[Yöda]

Han, désolée d'avoir mis autant de temps à répondre ! 


@extasy :

Salut chef

Salut soldat ! 

C'est la douleur qui lui lançait la main. En fait je sais même pas si c'est une faute mais j'aurais juste eu tendance à dire qui lui lancinait la main, ou qui le lançait peut-être, je sais plus 

Ah oui, tu n'es pas le seul à me l'avoir fait remarquer... "lancinait" me paraît mieux, effectivement ! Merci ! 

J'aime bien le ton qui est uniforme et je ne pense pas que tu devrais changer certaines phrases pour prendre un ton plus sérieux, mais c'est peut-être du côté des gags comme dit bapt toujours que ça me titille un peu, genre reprendre plusieurs fois la même forme.

Bon... c'est dur d'élaguer maintenant que les mauvaises blagues sont faites... mais je redoublerai d'effort dans les prochains textes de ce genre pour ne pas reproduire plusieurs fois la même forme 

Merci beaucoup pour ta lecture, et contente de voir que ça a globalement fonctionné sur toi ! 


@MillaNox :

Son ventre émit un grondement sourd qui ressemblait à s'y méprendre à la vibrante tonalité d'un cor de chasse, dans lequel aurait soufflé un quidam ne connaissant rien à la musique.

virgule en trop

J'ai mis la virgule pour donner un peu de souffle à la phrase, j'la trouve trop longue sans... Ça fait trop bizarre ? 

   Mais cela était une autre histoire.

présent de vérité général non ?

Je sais pô   

Penché sur son ouvrage au point d'effleurer le papier de son nez, Firmin traça un dernier trait et releva la tête pour admirer son œuvre.

hmmm ouvrage puis oeuvre ça fait répétitif, je pense que tu peux virer le "sur son ouvrage" sans qu'il fasse défaut

C'est pas faux !    Je le fais donc se pencher sur son bureau 

elle accueillait chaque année des milliards de touristes venus de toutes les galaxies – sauf, évidemment, de celle de Grmmmgred, qui boudait toujours dans son coin

c'est la galaxie qui boude ? c'est bizarre non ?

Ils ont toujours été bizarre dans cette galaxie, ils boudent pour un oui ou pour un non... 


Pour le reste, j'ai tout modifié/corrigé selon tes remarques ! Merci beaucoup pour ce retour détaillé ! 

Ravie que tu aies apprécié ! 

[Milla]

@MillaNox :

Son ventre émit un grondement sourd qui ressemblait à s'y méprendre à la vibrante tonalité d'un cor de chasse, dans lequel aurait soufflé un quidam ne connaissant rien à la musique.

virgule en trop

J'ai mis la virgule pour donner un peu de souffle à la phrase, j'la trouve trop longue sans... Ça fait trop bizarre ? 

je crois que c'est grammaticalement incorrect 

[Yöda]

Et bien ne sois pas gênée de le dire, c'est pas toi qui fait les règles de grammaire !    (Mais si c'est le cas, j'aimerais te parler de deux trois trucs  )

Bon... c'est vrai qu'elle m'embête cette virgule, mais je trouve la phrase vraiment trop longue sans (moi en tous cas, j'arrive pas à la lire d'une traite  )... donc je vais chercher une autre formulation qui réglerait tout ces problèmes 

Merci pour ton re-passage, chère Milla 

[anlor]

Hihi, c'est rigolo qu'avec une intro comme ça tu te retrouves à être lue pour le Mammouth suivant

Venceslas Van Worcestershire trépignait d'impatience. Son ventre émit un grondement sourd qui ressemblait à s'y méprendre à la vibrante tonalité d'un cor de chasse

ça veut pas dire grand-chose "ressembler à une tonalité" ; ressembler au timbre plutôt, non ?

bon, j'ai voulu faire un relevé au fil de la lecture, mais j'ai rien eu à relever. Hihi. Bref, j'ai beaucoup ri, c'est bien monté, j'adore la chute, c'était un chouette moment. Globalement, je suis d'accord avec Baptiste sur le :

Au niveau du style, il y a de vrai perles, mais parfois, je trouve ça un peu lourd. Pas que ça le soit, en soit hein. Mais c'est le principe de trop d'effet tue l'effet. Un peu comme si chaque phrase devait être drole en soit (je pense notamment au titre nous faisant passé du passé au futur)
Du coup, c'est un peu compliqué à relever exactement, parce que c'est plus une sensation de l'ensemble. Par exemple, y a certaines récurrence de même type de gag (La danse acrobatique dont firmin est fier et qu'on ne raconte pas se retrouve dans l'histoire de la vieille qu'on raconte pas vraiment non plus)
enfin, voilà, c'est mon sentiment, je pense que y a plein de truc très drole et que ça mériterai d'être allégé et parfois simplifié sans doute. Histoire de donner plus de force au "vrai" gag.

et c'est vrai qu'il y a aussi certains procédés humoristiques que tu utilises et qu'on a déjà tout plein lus. Les constructions du genre "avec la délicatesse d'une moissonneuse-batteuse", ça me fait toujours rire, mais je me dis aussi que bon, c'était facile comme gag. Younohouadaïmine ?
Voilà voilà pour le commentaire non constructif. La bisouille !